Motifs de recours aux urgences pédiatriques dans les 48 heures suivant une consultation en médecine libérale

Motifs de recours aux urgences pédiatriques dans les 48 heures suivant une consultation en médecine libérale PDF Author: Mathilde Granjon
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Languages : fr
Pages : 66

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Introduction : Le nombre de consultations aux urgences pédiatriques est en constante augmentation avec ciné croissance permanente des consultations de routine non urgentes. On observe également l'émergence de consultations faisant suite à une première consultation en médecine libérale qui participent à l'engorgement des services d'urgences. Objectif : Etudier et comprendre les raisons d'une deuxième consultation rapprochée aux urgences pédiatriques suite à une consultation en médecine libérale. Matériel et méthode : Etude mixte quantitative par distribution d'un questionnaire et qualitative par réalisations d'entretiens. Résultats : 90 questionnaires ont été inclus. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la fièvre, les vomissements et la diarrhée. 45 % avaient vu leur médecin traitant dans les 48 dernières heures et 41 % avaient vu un médecin qu'ils ne connaissaient pas. Le principal motif de la seconde consultation était l'absence d'amélioration. Les parents étaient satisfaits de la consultation en libéral mais exprimaient une inquiétude importante et un manque de repères temporels et cliniques. Ils étaient souvent orientés vers les urgences par le médecin libéral. Conclusion : Les services d'urgences pédiatriques sont souvent engorgés. Notre étude a mis en avant l'inquiétude importante des parents et leur manque de repères. Notre travail futur consistera à veiller à l'information des parents avec un travail sur la façon de délivrer les messages, la mise en exergue du rôle pédiatre et la poursuite de notre étude avec réalisations d'entretiens auprès des médecins libéraux.

Motifs de recours aux urgences pédiatriques dans les 48 heures suivant une consultation en médecine libérale

Motifs de recours aux urgences pédiatriques dans les 48 heures suivant une consultation en médecine libérale PDF Author: Mathilde Granjon
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Introduction : Le nombre de consultations aux urgences pédiatriques est en constante augmentation avec ciné croissance permanente des consultations de routine non urgentes. On observe également l'émergence de consultations faisant suite à une première consultation en médecine libérale qui participent à l'engorgement des services d'urgences. Objectif : Etudier et comprendre les raisons d'une deuxième consultation rapprochée aux urgences pédiatriques suite à une consultation en médecine libérale. Matériel et méthode : Etude mixte quantitative par distribution d'un questionnaire et qualitative par réalisations d'entretiens. Résultats : 90 questionnaires ont été inclus. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la fièvre, les vomissements et la diarrhée. 45 % avaient vu leur médecin traitant dans les 48 dernières heures et 41 % avaient vu un médecin qu'ils ne connaissaient pas. Le principal motif de la seconde consultation était l'absence d'amélioration. Les parents étaient satisfaits de la consultation en libéral mais exprimaient une inquiétude importante et un manque de repères temporels et cliniques. Ils étaient souvent orientés vers les urgences par le médecin libéral. Conclusion : Les services d'urgences pédiatriques sont souvent engorgés. Notre étude a mis en avant l'inquiétude importante des parents et leur manque de repères. Notre travail futur consistera à veiller à l'information des parents avec un travail sur la façon de délivrer les messages, la mise en exergue du rôle pédiatre et la poursuite de notre étude avec réalisations d'entretiens auprès des médecins libéraux.

Les motifs de recours aux urgences pédiatriques des enfants adressés par les médecins généralistes libéraux

Les motifs de recours aux urgences pédiatriques des enfants adressés par les médecins généralistes libéraux PDF Author: Syntia Adeline Soare
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Introduction : Le médecin généraliste a une place très importante au sein de la prise en charge pédiatrique, en plus de son rôle primordial dans le suivi régulier des enfants, il assure un rôle essentiel dans la prise en charge extra hospitalière des consultations urgentes. Son rôle est amplifié par le nombre insuffisant de pédiatre et par le nombre des consultations en croissance aux urgences. Méthode : Étude descriptive, rétrospective, réalisée au sein des urgences pédiatriques de l'hôpital Armand Trousseau sur une année en 2019. Étaient inclus les enfants jusqu'à 18 ans, adressés par courrier par les médecins généralistes. Dans le cadre de l'étude tous ces courriers ont été analysés par une lecture manuelle. Résultats : Au total, nous avons inclus 609 patients adressés par un médecin généraliste parmi les 1439 enfants adressés avec un courrier. Selon nos critères, le recours aux urgences de ces enfants, a été pertinent dans 66.56 0/0 de cas. Nous avons observé une très forte cohérence entre les motifs d'orientation versus les motifs relevés aux urgences, ainsi qu'entre les critères de gravité relevés dans les courriers et le tri IAO. Conclusion : Les médecins généralistes adressent les enfants aux urgences de manière pertinente. La décision d'orientation repose sur une analyse multifactorielle et une réflexion complexe. La gestion des urgences peut être améliorée par la création d'un réseau professionnel et par le développement des relations ville-hôpital.

Recours aux urgences pédiatriques

Recours aux urgences pédiatriques PDF Author: Cyril Basseux
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Contexte : le nombre de consultations aux urgences pédiatriques ne cesse d’augmenter et leurs motifs ne relèvent pas tous de l’urgence. L’engorgement des services impacte la qualité des soins, peut retarder des prises en charge urgentes et génère un surmenage des équipes soignantes. Objectif : déterminer si les patients dits « non-urgents » consultant aux urgences pédiatriques du centre hospitalier d’Arras accepteraient d’être réorientés vers une consultation de médecine générale le jour même et sous quelles modalités. Déterminer la proportion d’enfants qui seraient réorientables selon les soignants et les caractéristiques de ces patients. Méthode : une étude analytique, prospective était réalisée sur deux semaines en mars et juin 2016. Le recueil était standardisé par un questionnaire à 2 volets par enfant consultant : un pour les parents et un pour les soignants. Le taux d’acceptation de la réorientation et la proportion d’enfants réorientables selon les soignants étaient calculés. Les facteurs associés à l’acceptation de la réorientation étaient analysés. Résultat : 266 enfants étaient inclus. 57 % des parents (IC95 % : 51-63) accepteraient la réorientation. Parmi eux 33 % souhaiteraient que la consultation ait lieu au sein de l’hôpital, 22 % à une distance équivalente à moins de 5 minutes de trajet en voiture et 67 % dans un délai de 2 heures. En fin de prise en charge les médecins jugeaient que 61 % des patients (IC95 % : 55-67) auraient pu être pris en charge en médecine générale. Résider au sein de la communauté urbaine d’Arras était associé significativement à l’acceptation de la réorientation par les parents en analyse multivarirée (ORa=1,7 ; IC95 % : 1,0-2,8 ; p=0,04). Consulter après 16 heures était associé significativement au refus de la réorientation en analyse multivariée (ORa=0,6 ; IC95 % : 0,35-0,96 ; p=0,03). Considérer que l’état de santé de son enfant était grave (OR=0,4 ; IC95 % : 0,2-1,0 ; p=0,03) et de ne plus supporter de le voir malade (OR=0,2 ; IC95% : 0,1-0,7 ; p≤10-3) était associé significativement, en analyse univariée, au refus de la réorientation. Conclusion : la majorité des consultants (57 %) acceptait la réorientation vers une consultation de médecine générale. 61 % des enfants étaient jugés réorientables selon le médecin. La mise en place d’un système de réorientation des patients « non-urgents » devrait permettre de réduire le nombre de passages aux urgences pédiatriques.

Motivations de venue aux urgences pédiatriques médicales du CHU de Rouen

Motivations de venue aux urgences pédiatriques médicales du CHU de Rouen PDF Author: Corinne Kucharski
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Pages : 216

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Objectifs : analyser les motifs de recours aux urgences médicales pédiatriques de Rouen, les urgences étant toujours surchargées et apporter des solutions en fonction. Méthodes : étude réalisée du 5 au 19 août 2006 une semaine de 21h à 9 h, la 2 ème semaine de 9 h à 21 h analysant les caractéristiques socio-démographiques de 368 enfants ainsi que les motifs modes, diagnostics de consultation, suivi médical habituel et comportement en cas d'urgence. Résultats: ce sont majoritairement des enfants compris entre 1 et 3 ans issus de familles biparentales, avec des parents trentenaires de niveau scolaire moyen, dont au moins l' un des parent travaille. Ils sont amenés dans la journée et en soirée à 50,27% par la mère seule. Ces familles ont des enfants uniques pour 1 tiers des cas, viennent pour la 1 ère fois( 44%) aux urgences. Elles viennent principalement de Rouen et son agglomération et s'adressent spontanément essentiellement pour fièvre, vomissements, dyspnée au bout de 24 heures d'évolution. Les principaux cadres diagnostics sont la GEA 16,3%, les viroses 7,06%, les bronchiolites.71 % retourneront chez eux. Les enfants ont un suivi médical habituel ( le médecin traitant pour plus de 80%) et un tiers par le pédiatre. Les principaux motifs invoqués sont l'aggravation des signes 39,4%, puis l'inefficacité des traitements 26,08%, la compétence du CHU 23,36. Les attentes des familles sont multiples, elles souhaitent:avoir un diagnostic 43,47 %, être rassurées 33,15 %, êtres soulagées 32,33 .17,1 % ont consulté leur médecin le jour de leur venue aux urgences, 7,03 % l'ont appelé. Dans 15,21 % des cas, il leur a été conseillé de venir aux urgences pédiatriques pour l3,33 % avec une lettre . 49 % des patients adressés par le médecin traitant sont hospitalisés. Conclusion : les enfants viennent essentiellement pour des motifs provenant de la médecine libérale qui ne nécessitent pas le recours à un service hospitalier. Il faut donc offrir un maximum de plages horaires aux parents, éduquer la population sur ce qui nécessite d'être différé et la possibilité pour le médecin de pouvoir adresser l'enfant sans transiter par les urgences .Ceci passera par une meilleure coordination entre médecins libéraux -régulation téléphonique et une amélioration du système de permanence des soins associant médecins libéraux régulateurs, services des urgences hospitalières et les maisons médicales.

Consultations aux urgences pédiatriques de Dax pour une fièvre de moins de 48h chez l'enfant de 3 mois à 18 ans

Consultations aux urgences pédiatriques de Dax pour une fièvre de moins de 48h chez l'enfant de 3 mois à 18 ans PDF Author: Célia Vidal
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Introduction : la fièvre chez l'enfant est un motif de consultation fréquent en médecine générale mais c'est aussi l'un des principaux motifs de consultation aux urgences pédiatriques. Notre étude avait pour objectif principal d'évaluer les inquiétudes parentales en lien avec la fièvre lors des consultations aux urgences pédiatriques de Dax pour une fièvre de moins de 48 heures chez un enfant de plus de 3 mois. Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude épidémiologique descriptive mono centrique prospective de Novembre à Février 2020 aux urgences pédiatrique de Dax. Des questionnaires étaient distribués aux parents consultants pour une fièvre de moins de 48h chez un enfant de plus de 3 mois. Résultats : 61 questionnaires ont été analysés. Les motifs pour lesquels les parents étaient les plus inquiets étaient la cause de la fièvre (54%), la fièvre en elle-même (31%) avec une inquiétude qui semblait augmenter si la valeur de la température était élevée, un terrain fragile de l'enfant (âge ou antécédents) et une mauvaise hydratation. Les motifs de consultation les plus cités avec 87% et 85% des répondants étaient respectivement connaître les raisons de la fièvre et une valeur élevée de température mesurée au domicile. Des examens complémentaires ont été faits chez 6 enfants, dont 4 Streptatest® parmi les enfants consultants de façon spontanée. Parmi les 4 enfants adressés par des médecins libéraux, 3 ont bénéficié d'examens complémentaires. Conclusion : les parents s'avéraient être plus inquiets vis-à-vis de la cause de la fièvre que sur la fièvre en elle-même. La fièvre reste un motif important d'inquiétude, notamment si la valeur de la température est élevée mais la « phobie de la fièvre » est à nuancer dans notre étude. Il serait intéressant de préciser aux parents le mode de recours au soin recommandé, avec en premier lieu une consultation en ville car la majorité de ces fièvres sont des infections virales bénignes.

Motivations de recours aux urgences pédiatriques dans les quarante-huit heures suivant la consultation d'un médecin généraliste pour le même problème

Motivations de recours aux urgences pédiatriques dans les quarante-huit heures suivant la consultation d'un médecin généraliste pour le même problème PDF Author: Céline Laforêt
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Pages : 110

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Qui sont les patients ayant recours aux urgences pédiatriques et auraient-ils pu bénéficier d'un recours en médecine de ville ?

Qui sont les patients ayant recours aux urgences pédiatriques et auraient-ils pu bénéficier d'un recours en médecine de ville ? PDF Author: David Bertiaux
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Introduction : Le nombre de consultations dans les services d'urgence est en hausse or ces derniers connaissent des difficultés. Une partie des patients semble utiliser le système de soins de manière inadéquate. Les enfants sont particulièrement concernés mai s nous ne savons pas dans quelle mesure et ce qui pousse les parents à les emmener. Matériel et méthode : Etude prospective descriptive longitudinale monocentrique con cernant les enfants se présentant aux urgences pédiatriques de l'Hôpital Nord Franche-Comté sur deux semaines. Recueil via un questionnaire en deux volets : Parent et Médecin. L'adéquation de la consultation a été évaluée par des critères obj ectifs : l'utilisation des moyens hospitaliers et un critère subjectif : l'avis du médecin. Résultats : 536 patients ont été inclus. 54,48% des consultations auraient pu se dérouler en médecine de ville. 10,07% des enfants seulement ont été hospitalisés et 4,66% ont bénéficié d'une surveillance courte hospitalière. Les parents déclaraient principalement venir du fait de leur évaluation de la gravité du motif (52,6%) or ces consultations n'étaient pas jugées plus adéquates. Les consultations inadéquates concernaient des enfants et des parents plus jeunes. Ceux qui consultaient pour des motifs dermatologiques, ORL et pour de la fièvre le faisaient de façon plus inadéquate, à l'inverse des motifs cardiologiques, pneumologiques, rhumatologiques et urogénitaux (p

Motifs de recours aux urgences pédiatriques et mesures préventives associées

Motifs de recours aux urgences pédiatriques et mesures préventives associées PDF Author: Emmanuelle Tirot
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Introduction : le nombre de consultations aux urgences pédiatriques ne cesse d'augmenter en Sarthe (taux de croissance annuel moyen de +3,2 %), et en parallèle le nombre de libéraux diminue. L'objectif est de définir les motifs de recours aux urgences pédiatriques (UP) et facteurs épidémiologiques influençant ces consultations en Sarthe, pour proposer des axes de prévention ciblés. Matériels et Méthodes : l'étude était épidémiologique, prospective, observationnelle, réalisée aux UP du Centre Hospitalier du Mans en septembre 2016. Étaient inclus les patients entre 0 et 18 ans, et exclus ceux redirigés vers la maison médicale de garde (MMG) ou non accompagnés. Les informations étaient recueillies via un questionnaire anonyme. Résultats : 1872 questionnaires furent remplis (taux de remplissage 70 %). 828 (36,1 %) enfants consultaient pour inquiétude, 650 (28,4 %) pour persistance des symptômes et 336 (14,7 %) pour accès aux examens complémentaires. De façon significative, les moins de 3 ans consultaient davantage pour absence de contrainte horaire, et les plus de 10 ans pour accès aux examens complémentaires. 916 (50,7 %) enfants n'avaient pas consulté de médecin avant de venir aux urgences, 1124 (60 %) des accompagnants ne connaissaient pas la MMG. Conclusion : les moins de 3 ans se présentent majoritairement pour des symptômes médicaux, motivés par l'absence de contrainte horaire et l'inquiétude, justifiant le développement d'outils de prévention. Les plus de 10 ans consultent majoritairement pour de la traumatologie, dans un contexte de difficultés d'accès aux examens complémentaires en libéral. Enfin, les parents méconnaissent la MMG, nécessitant de nouvelles méthodes de communication.

Recours aux urgences pédiatriques du CHU de Caen par les médecins généralistes

Recours aux urgences pédiatriques du CHU de Caen par les médecins généralistes PDF Author: Chloé Marvaud
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Languages : fr
Pages : 156

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Introduction : depuis 2012 le nombre de médecins baisse, -0,2%, la désertification s'accélère, et la population augmente, +0,46%. L'activité médicale s'accentue, surtout concernant les consultations pédiatriques. On étudiera les raisons qui poussent un médecin généraliste à adresser par courrier un enfant aux urgences pédiatrique et le devenir de celui-ci. Méthode : nous avons effectué une étude mono-centrique, rétrospective sur 6 mois, aux CHU de Caen. 650 enfants adressés par courrier par un médecin généraliste furent inclus dans l’étude. Les facteurs temporels, heures et jours de la semaine, l’âge, le sexe, le niveau de gravité, le motif d’entrée, le diagnostic final, les examens complémentaires effectués et le devenir de ces enfants furent comparés aux 3931 enfants venus spontanément. Résultats : 48% des 650 enfants consultèrent entre 16h et 20h, 9% le week-end. Le sexe n’influençait pas le recours contrairement à l'âge( 44% avaient moins de trois ans). Les principaux diagnostics étaient pulmonaires (24,1%), généraux (22,5%), digestifs (13,7%), et traumatiques (11,5%). Ils étaient significativement plus graves, avec plus de CCMU 2(48%) et de CCMU 3 (3,5%) et plus d’hospitalisations (19% versus 8%) que les enfants non-adressés. Conclusion : les motifs d’envoi aux urgences pédiatriques sont d’abord médicaux, mais certains facteurs annexes influencent le praticien. Ainsi, nombres de recours restent des demandes d’avis et de réassurance du médecin généraliste. Le développement de la communication entre spécialistes et généralistes est nécessaire pour diminuer les consultations inutiles.

Motifs de recours aux urgences pédiatriques

Motifs de recours aux urgences pédiatriques PDF Author: Théobald Bellot
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Languages : fr
Pages : 278

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Introduction. Les urgences pédiatriques connaissent une augmentation progressive de leur fréquentation depuis 1970 et ont représenté en 2012, 5 074 563 passages répartis entre les 750 services d'accueil des urgences en France. L'objectif de notre étude est d'évaluer les motivations et les caractéristiques des familles consultant aux urgences pédiatriques afin de comprendre cet engouement. Méthode. Nous avons réalisé une étude prospective du 1er décembre 2013 au 28 février 2014 incluant tous les patients se présentant dans le service de pédiatrie de l'hôpital de Tulle qui gère les urgences (hors traumatologie) en journée. Résultats. Cinq cent seize enfants ont été inclus, leur moyenne d'âge était de 54,9 ± 4,9 mois, le sex-ratio était de 1,18, 10,7% (n=52) bénéficiaient de régimes de protection précaires (CMU/AME) et 92,2% (n=451) étaient couverts par une mutuelle. Soixante quatre pour cent des enfants (n=310) n'ont pas été adressés par un médecin, et 9,9% (n=47) ont été hospitalisés. Parmi les accompagnants, il s'agissait principalement de la mère dans 79,8% (n=394) des cas dont l'âge moyen était de 33,5±6,65 ans et celui des pères de 35,6±0,7 ans. Les mères sans emploi représentaient 29% (n=137) des mères. Les pères étaient 50,9% (n=209) à n'avoir pas le bac. Les médecins ont jugé 17,5% (n=86) des parents très angoissés et 38,3% (n=188) des parents angoissés. Ils n'ont retrouvé aucun signe de gravité chez 60,5% (n=312) des enfants et ont jugé 69% (n=339) des consultations en urgence non justifiées. Les principaux motifs de recours étaient : la venue pour la spécificité du service d'urgence (n=116), l'alternative à la médecine de ville (n=88), et l'orientation sur avis médical (n=84). Les consultations étaient d'autant plus justifiées que les parents étaient adressés, qu'ils exprimaient un sentiment d'urgence, qu'ils jugeaient l'état de l'enfant préoccupant et que les symptômes étaient récents. Conclusion. L'analyse des recours aux urgences pédiatriques révèle des différences d'utilisation de ces services par les patients. Trois quart des consultations de patients non adressés ne sont pas justifiées en urgence mais lutter contre ces consultations au sein des urgences mêmes paraît illusoire. L'éducation des patients à la prise en charge des maladies infantiles courantes et à l'utilisation correcte du système de soins doivent être promue en amont des urgences. L'offre de soins doit être repensée dans sa globalité, en développant les consultations de médecine générale et les maisons médicales de garde à proximité des services d'accueil des urgences, du fait des comportements hospitalo-centrés dans l'accession des patients aux soins urgents.