Motifs de recours aux urgences pédiatriques

Motifs de recours aux urgences pédiatriques PDF Author: Théobald Bellot
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Languages : fr
Pages : 278

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Book Description
Introduction. Les urgences pédiatriques connaissent une augmentation progressive de leur fréquentation depuis 1970 et ont représenté en 2012, 5 074 563 passages répartis entre les 750 services d'accueil des urgences en France. L'objectif de notre étude est d'évaluer les motivations et les caractéristiques des familles consultant aux urgences pédiatriques afin de comprendre cet engouement. Méthode. Nous avons réalisé une étude prospective du 1er décembre 2013 au 28 février 2014 incluant tous les patients se présentant dans le service de pédiatrie de l'hôpital de Tulle qui gère les urgences (hors traumatologie) en journée. Résultats. Cinq cent seize enfants ont été inclus, leur moyenne d'âge était de 54,9 ± 4,9 mois, le sex-ratio était de 1,18, 10,7% (n=52) bénéficiaient de régimes de protection précaires (CMU/AME) et 92,2% (n=451) étaient couverts par une mutuelle. Soixante quatre pour cent des enfants (n=310) n'ont pas été adressés par un médecin, et 9,9% (n=47) ont été hospitalisés. Parmi les accompagnants, il s'agissait principalement de la mère dans 79,8% (n=394) des cas dont l'âge moyen était de 33,5±6,65 ans et celui des pères de 35,6±0,7 ans. Les mères sans emploi représentaient 29% (n=137) des mères. Les pères étaient 50,9% (n=209) à n'avoir pas le bac. Les médecins ont jugé 17,5% (n=86) des parents très angoissés et 38,3% (n=188) des parents angoissés. Ils n'ont retrouvé aucun signe de gravité chez 60,5% (n=312) des enfants et ont jugé 69% (n=339) des consultations en urgence non justifiées. Les principaux motifs de recours étaient : la venue pour la spécificité du service d'urgence (n=116), l'alternative à la médecine de ville (n=88), et l'orientation sur avis médical (n=84). Les consultations étaient d'autant plus justifiées que les parents étaient adressés, qu'ils exprimaient un sentiment d'urgence, qu'ils jugeaient l'état de l'enfant préoccupant et que les symptômes étaient récents. Conclusion. L'analyse des recours aux urgences pédiatriques révèle des différences d'utilisation de ces services par les patients. Trois quart des consultations de patients non adressés ne sont pas justifiées en urgence mais lutter contre ces consultations au sein des urgences mêmes paraît illusoire. L'éducation des patients à la prise en charge des maladies infantiles courantes et à l'utilisation correcte du système de soins doivent être promue en amont des urgences. L'offre de soins doit être repensée dans sa globalité, en développant les consultations de médecine générale et les maisons médicales de garde à proximité des services d'accueil des urgences, du fait des comportements hospitalo-centrés dans l'accession des patients aux soins urgents.

Motifs de recours aux urgences pédiatriques

Motifs de recours aux urgences pédiatriques PDF Author: Théobald Bellot
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Introduction. Les urgences pédiatriques connaissent une augmentation progressive de leur fréquentation depuis 1970 et ont représenté en 2012, 5 074 563 passages répartis entre les 750 services d'accueil des urgences en France. L'objectif de notre étude est d'évaluer les motivations et les caractéristiques des familles consultant aux urgences pédiatriques afin de comprendre cet engouement. Méthode. Nous avons réalisé une étude prospective du 1er décembre 2013 au 28 février 2014 incluant tous les patients se présentant dans le service de pédiatrie de l'hôpital de Tulle qui gère les urgences (hors traumatologie) en journée. Résultats. Cinq cent seize enfants ont été inclus, leur moyenne d'âge était de 54,9 ± 4,9 mois, le sex-ratio était de 1,18, 10,7% (n=52) bénéficiaient de régimes de protection précaires (CMU/AME) et 92,2% (n=451) étaient couverts par une mutuelle. Soixante quatre pour cent des enfants (n=310) n'ont pas été adressés par un médecin, et 9,9% (n=47) ont été hospitalisés. Parmi les accompagnants, il s'agissait principalement de la mère dans 79,8% (n=394) des cas dont l'âge moyen était de 33,5±6,65 ans et celui des pères de 35,6±0,7 ans. Les mères sans emploi représentaient 29% (n=137) des mères. Les pères étaient 50,9% (n=209) à n'avoir pas le bac. Les médecins ont jugé 17,5% (n=86) des parents très angoissés et 38,3% (n=188) des parents angoissés. Ils n'ont retrouvé aucun signe de gravité chez 60,5% (n=312) des enfants et ont jugé 69% (n=339) des consultations en urgence non justifiées. Les principaux motifs de recours étaient : la venue pour la spécificité du service d'urgence (n=116), l'alternative à la médecine de ville (n=88), et l'orientation sur avis médical (n=84). Les consultations étaient d'autant plus justifiées que les parents étaient adressés, qu'ils exprimaient un sentiment d'urgence, qu'ils jugeaient l'état de l'enfant préoccupant et que les symptômes étaient récents. Conclusion. L'analyse des recours aux urgences pédiatriques révèle des différences d'utilisation de ces services par les patients. Trois quart des consultations de patients non adressés ne sont pas justifiées en urgence mais lutter contre ces consultations au sein des urgences mêmes paraît illusoire. L'éducation des patients à la prise en charge des maladies infantiles courantes et à l'utilisation correcte du système de soins doivent être promue en amont des urgences. L'offre de soins doit être repensée dans sa globalité, en développant les consultations de médecine générale et les maisons médicales de garde à proximité des services d'accueil des urgences, du fait des comportements hospitalo-centrés dans l'accession des patients aux soins urgents.

Motifs de recours aux urgences pédiatriques du CHU de Reims, des enfants adressés par un médecin de ville en 2019

Motifs de recours aux urgences pédiatriques du CHU de Reims, des enfants adressés par un médecin de ville en 2019 PDF Author: Bérénice Gaillot
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Languages : fr
Pages : 96

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Introduction : Le taux de passages aux urgences augmente annuellement de 3.5 % et depuis plus de 20 ans. Au moins un quart des consultations sont non justifiées. Il s'agit d'un enjeu de santé publique majeur national. L'objectif est de décrire les motifs de consultation au Service d'Urgence Pédiatrique (SUP), d'identifier les consultations évitables afin de proposer des solutions visant à diminuer le flux de patients aux urgences. Matériel et méthode : Cette étude unicentrique rétrospective visait à décrire les motifs de consultation des enfants adressés par un médecin de ville au SUP du CHU de Reims en 2019, mettre en évidence les éléments associés à la discordance entre motif de consultation et diagnostic de sortie, identifier les consultations non justifiées et proposer des solutions adaptées pour améliorer cela. Résultats : Les résumés de passages aux urgences (RPU) des 1436 patients adressés au SUP du CHU de Reims en 2019 ont été analysés, 88.4 % étaient adressés par un médecin généraliste. Le motif était unique dans 70.5 % des cas. Il relevait majoritairement de l'appareil digestif (33.4 %), de l'AEG (28.2 %) dont le symptôme « fièvre » était le plus grand représentant et en tête des symptômes (236 patients). La concordance entre motif et diagnostic de sortie est de 91.1 %. Parmi les patients adressés, 1105 (79.6 %) retournent à domicile, 340 (23.7 %) n'ont bénéficié d'aucun acte au SUP, et 305 passages (21.2 %) sont des consultations simples. Conclusion : Malgré une bonne orientation diagnostique, près d'un quart des consultations adressées par un médecin de ville sont des consultations simples ne relevant pas du SUP.

Les motifs de recours aux urgences pédiatriques des enfants adressés par les médecins généralistes libéraux

Les motifs de recours aux urgences pédiatriques des enfants adressés par les médecins généralistes libéraux PDF Author: Syntia Adeline Soare
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Languages : fr
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Introduction : Le médecin généraliste a une place très importante au sein de la prise en charge pédiatrique, en plus de son rôle primordial dans le suivi régulier des enfants, il assure un rôle essentiel dans la prise en charge extra hospitalière des consultations urgentes. Son rôle est amplifié par le nombre insuffisant de pédiatre et par le nombre des consultations en croissance aux urgences. Méthode : Étude descriptive, rétrospective, réalisée au sein des urgences pédiatriques de l'hôpital Armand Trousseau sur une année en 2019. Étaient inclus les enfants jusqu'à 18 ans, adressés par courrier par les médecins généralistes. Dans le cadre de l'étude tous ces courriers ont été analysés par une lecture manuelle. Résultats : Au total, nous avons inclus 609 patients adressés par un médecin généraliste parmi les 1439 enfants adressés avec un courrier. Selon nos critères, le recours aux urgences de ces enfants, a été pertinent dans 66.56 0/0 de cas. Nous avons observé une très forte cohérence entre les motifs d'orientation versus les motifs relevés aux urgences, ainsi qu'entre les critères de gravité relevés dans les courriers et le tri IAO. Conclusion : Les médecins généralistes adressent les enfants aux urgences de manière pertinente. La décision d'orientation repose sur une analyse multifactorielle et une réflexion complexe. La gestion des urgences peut être améliorée par la création d'un réseau professionnel et par le développement des relations ville-hôpital.

Motifs de recours aux urgences pédiatriques

Motifs de recours aux urgences pédiatriques PDF Author: Adeline Benest
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Languages : fr
Pages : 314

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La fréquentation aux urgences augmente chaque année, notamment aux urgences pédiatriques. Mieux comprendre les raisons de ce phénomène permet de trouver des pistes d’amélioration. J’ai fait une étude aux urgences pédiatriques de St-Lô. L’enquête s’est déroulée sur 9 jours. J’ai recueilli 158 questionnaires. Le critère de jugement principal est de savoir si la consultation est médicalement justifiée. 72,2% des consultations ne sont pas justifiées. Les 2/3 des patients sont auto-référés, alors que l’on constate que les consultations sont plus adaptées chez les patients adressés. 52% des parents pensent que la situation est très urgente. La 1ere cause de choix des urgences est l’indisponibilité du médecin de ville. Pour les parents, les urgences sont autant un lieu où l’on soigne les maladies graves qu’un endroit où un médecin est présent tout le temps. Seulement 1/3 des parents connait l’existence des points-garde. 41% des patients auto-référés viennent pour avis spécialisé, 15% pour examens complémentaires et seulement 7,5% pour raisons pratiques. Beaucoup de consultations aux urgences sont inappropriées. L’urgence ressentie est importante mais pas toujours justifiée. Il existe un fossé entre la vision des urgences par les médecins et par la population. Le manque de coopération ville-hôpital se manifeste par : choix des urgences pour la disponibilité permanente d’un médecin, utilisation de l’hôpital comme expert médical ou comme plateau technique. Le côté pratique n’est pas l’argument majeur dans le choix des urgences. Les principales pistes d’amélioration sont donc d’essayer d’améliorer l’efficacité et la lisibilité du système de soins et d’éduquer la population.

Motifs de recours aux urgences pédiatriques et mesures préventives associées

Motifs de recours aux urgences pédiatriques et mesures préventives associées PDF Author: Emmanuelle Tirot
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Introduction : le nombre de consultations aux urgences pédiatriques ne cesse d'augmenter en Sarthe (taux de croissance annuel moyen de +3,2 %), et en parallèle le nombre de libéraux diminue. L'objectif est de définir les motifs de recours aux urgences pédiatriques (UP) et facteurs épidémiologiques influençant ces consultations en Sarthe, pour proposer des axes de prévention ciblés. Matériels et Méthodes : l'étude était épidémiologique, prospective, observationnelle, réalisée aux UP du Centre Hospitalier du Mans en septembre 2016. Étaient inclus les patients entre 0 et 18 ans, et exclus ceux redirigés vers la maison médicale de garde (MMG) ou non accompagnés. Les informations étaient recueillies via un questionnaire anonyme. Résultats : 1872 questionnaires furent remplis (taux de remplissage 70 %). 828 (36,1 %) enfants consultaient pour inquiétude, 650 (28,4 %) pour persistance des symptômes et 336 (14,7 %) pour accès aux examens complémentaires. De façon significative, les moins de 3 ans consultaient davantage pour absence de contrainte horaire, et les plus de 10 ans pour accès aux examens complémentaires. 916 (50,7 %) enfants n'avaient pas consulté de médecin avant de venir aux urgences, 1124 (60 %) des accompagnants ne connaissaient pas la MMG. Conclusion : les moins de 3 ans se présentent majoritairement pour des symptômes médicaux, motivés par l'absence de contrainte horaire et l'inquiétude, justifiant le développement d'outils de prévention. Les plus de 10 ans consultent majoritairement pour de la traumatologie, dans un contexte de difficultés d'accès aux examens complémentaires en libéral. Enfin, les parents méconnaissent la MMG, nécessitant de nouvelles méthodes de communication.

Étude des motifs de recours aux urgences pédiatriques, du Centre Hospitalier de Meaux, plutôt que chez le médecin traitant

Étude des motifs de recours aux urgences pédiatriques, du Centre Hospitalier de Meaux, plutôt que chez le médecin traitant PDF Author: Nurcan Simsek
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Languages : fr
Pages : 88

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La France a observé une augmentation des passages aux urgences de 43%, de 1990 à 1998. Ma thèse a consisté à essayer de comprendre les motifs de recours aux urgences plutôt que chez le médecin traitant, afin de pointer les éléments contribuant à un meilleur parcours de soins. J’ai effectué pour cela une étude épidémiologique prospective, incluant de façon consécutive les enfants âgés de 0 à 18 ans, consultant aux urgences pédiatriques du Centre Hospitalier Régional de Meaux. Les infirmières des urgences ont distribué le questionnaire destiné aux parents. J’ai ensuite récupéré les dossiers médicaux de chaque patient afin de compléter un questionnaire médical pré-établi. 428 enfants ont été inclus du 11 au 22 décembre 2006. Mon critère de jugement principal est de savoir si les patients utilisent les urgences à bon escient. Pour le savoir, j’ai comparé les taux d’hospitalisations entre les patients adressés par un médecin ayant examiné l’enfant et les patients non adressés par un médecin. Le taux d’hospitalisation était 3,5 fois plus élevé chez les enfants envoyés par un médecin ayant examiné l’enfant (p

Recours aux urgences pédiatriques du centre hospitalier de Beauvais

Recours aux urgences pédiatriques du centre hospitalier de Beauvais PDF Author: Fanny Vandamme
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Languages : fr
Pages : 74

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Devant l’augmentation croissante de la fréquentation des urgences pédiatriques, nous voulions dresser un portrait des usagers et tenter de proposer des solutions alternatives par l’intermédiaire d’une enquête réalisée au sein du service des urgences pédiatriques du centre hospitalier de Beauvais. 1151 enfants ont fréquenté les urgences durant l’étude, dont 162 hospitalisés. 700 questionnaires analysés, 95,7 % de consultations spontanées, 4,3 % adressés par le médecin traitant. 40,5 % des consultations avaient lieu en dehors des heures ouvrables. Les enfants de moins de 2 ans consultaient le plus souvent (36,7 %). Le motif le plus fréquent de recours était l’hyperthermie (41 %), les pathologies ORL les plus représentées. L’attrait pour les urgences dépendait de l’urgence ressentie (73 %), de la présence du plateau technique (53 %), de la praticité (30 %), et non pas de la proximité domicile-hôpital. Le degré d’urgence ressenti n’intervenait pas sur le souhait de délai d’attente tandis qu’il débouchait sur plus d’examens complémentaires et plus d’hospitalisations. L’existence de maisons médicales de garde, paraitrait s’avérer utile, mais pour nous, leur seule mise en place ne permettrait pas de diminuer l’afflux d’urgences. Il apparait donc nécessaire pour le médecin traitant, d’organiser, d’informer des possibilités locales de permanence de soins et de jouer un rôle éducatif auprès des parents centré sur la reconnaissance des signes cliniques imposant le recours pertinent aux urgences hospitalières. Ce «colloque singulier» permettrait, d’aborder la notion de «fausse urgence», d’améliorer la compétence des parents et de diminuer leur angoisse.

Qui sont les patients ayant recours aux urgences pédiatriques et auraient-ils pu bénéficier d'un recours en médecine de ville ?

Qui sont les patients ayant recours aux urgences pédiatriques et auraient-ils pu bénéficier d'un recours en médecine de ville ? PDF Author: David Bertiaux
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Languages : fr
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Introduction : Le nombre de consultations dans les services d'urgence est en hausse or ces derniers connaissent des difficultés. Une partie des patients semble utiliser le système de soins de manière inadéquate. Les enfants sont particulièrement concernés mai s nous ne savons pas dans quelle mesure et ce qui pousse les parents à les emmener. Matériel et méthode : Etude prospective descriptive longitudinale monocentrique con cernant les enfants se présentant aux urgences pédiatriques de l'Hôpital Nord Franche-Comté sur deux semaines. Recueil via un questionnaire en deux volets : Parent et Médecin. L'adéquation de la consultation a été évaluée par des critères obj ectifs : l'utilisation des moyens hospitaliers et un critère subjectif : l'avis du médecin. Résultats : 536 patients ont été inclus. 54,48% des consultations auraient pu se dérouler en médecine de ville. 10,07% des enfants seulement ont été hospitalisés et 4,66% ont bénéficié d'une surveillance courte hospitalière. Les parents déclaraient principalement venir du fait de leur évaluation de la gravité du motif (52,6%) or ces consultations n'étaient pas jugées plus adéquates. Les consultations inadéquates concernaient des enfants et des parents plus jeunes. Ceux qui consultaient pour des motifs dermatologiques, ORL et pour de la fièvre le faisaient de façon plus inadéquate, à l'inverse des motifs cardiologiques, pneumologiques, rhumatologiques et urogénitaux (p

Motifs de recours aux urgences pédiatriques dans les 48 heures suivant une consultation en médecine libérale

Motifs de recours aux urgences pédiatriques dans les 48 heures suivant une consultation en médecine libérale PDF Author: Mathilde Granjon
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Languages : fr
Pages : 66

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Introduction : Le nombre de consultations aux urgences pédiatriques est en constante augmentation avec ciné croissance permanente des consultations de routine non urgentes. On observe également l'émergence de consultations faisant suite à une première consultation en médecine libérale qui participent à l'engorgement des services d'urgences. Objectif : Etudier et comprendre les raisons d'une deuxième consultation rapprochée aux urgences pédiatriques suite à une consultation en médecine libérale. Matériel et méthode : Etude mixte quantitative par distribution d'un questionnaire et qualitative par réalisations d'entretiens. Résultats : 90 questionnaires ont été inclus. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la fièvre, les vomissements et la diarrhée. 45 % avaient vu leur médecin traitant dans les 48 dernières heures et 41 % avaient vu un médecin qu'ils ne connaissaient pas. Le principal motif de la seconde consultation était l'absence d'amélioration. Les parents étaient satisfaits de la consultation en libéral mais exprimaient une inquiétude importante et un manque de repères temporels et cliniques. Ils étaient souvent orientés vers les urgences par le médecin libéral. Conclusion : Les services d'urgences pédiatriques sont souvent engorgés. Notre étude a mis en avant l'inquiétude importante des parents et leur manque de repères. Notre travail futur consistera à veiller à l'information des parents avec un travail sur la façon de délivrer les messages, la mise en exergue du rôle pédiatre et la poursuite de notre étude avec réalisations d'entretiens auprès des médecins libéraux.

Motifs de recours aux urgences pédiatriques pour des consultations pouvant relever des soins primaires

Motifs de recours aux urgences pédiatriques pour des consultations pouvant relever des soins primaires PDF Author: Cyril Bonhomme
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Languages : fr
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Le Service d'Accueil des Urgences Pédiatriques (SAUP) transféré en mars 2010 sur le site du nouvel hôpital Estaing à Clermont-Ferrand a enregistré une augmentation des consultations de 1,4% en cinq ans. Le rapport de 2016 de la Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques (DRESS) confirme cette tendance au niveau national. Ces situations sont responsables d'un engorgement des services, de temps d'attente qui s'allongent et génère l'insatisfaction des professionnels médicaux et paramédicaux et des usagers. L'objectif principal de l'étude était de décrire les motifs de recours au SAUP. L'objectif secondaire était d'identifier les consultations relevant des soins primaires. Une étude épidémiologique descriptive par questionnaire anonyme s'est déroulée au SAUP de Clermont-Ferrand du 31 mai au 27 juin 2017. Ont été inclus les enfants âgés de 3 mois à la veille des 16 ans venus consulter au SAUP entre 8 et 18 heures du lundi au vendredi. Le critère de jugement principal était le taux de consultation au SAUP. Les critères de jugement secondaires étaient la prévalence des consultations pour un motif relevant des soins primaires. Durant la période d'étude, 176 questionnaires ont pu être exploités. Les enfants étaient en moyenne âgés de 7,08 ans et seuls dans la fratrie. Les consultations avaient lieu l'après-midi à 44,24%, dont un tiers entre 12 heures et 14 heures. La mère était l'accompagnant principal, 60% d'entre elles avaient une activité professionnelle déclarée. Les motifs de recours au SAUP étaient pour des parents qui avaient jugé l'état de santé de leur enfant préoccupant (55,7%), la non disponibilité du médecin de ville (22,5%), de délais de rendez-vous jugés trop long (14,94%) et un accès facilité à un médecin (8,57%) et aux locaux (16%). Les soins étaient considérés de meilleures qualités (18,86%). Les consultations au SAUP auraient pu relever pour moitié des soins primaires (ordre médical simple à 50,5% et traumatologique à 47,52% : p