Mise en place de la conciliation médicamenteuse dans un service de médecine interne au Centre Hospitalier de Libourne PDF Download
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Author: Clément Bédoucha
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Book Description
Dans le parcours de soin du patient, les étapes de transitions constituent des points critiques dans la continuité des traitements médicamenteux. Les informations communiquées au patient sont souvent incomplètes, erronées ou absentes. La conciliation médicamenteuse est une pratique à mettre en œuvre pour rétablir cette juste information et lutter contre l'iatrogénie. Une étude prospective de 3 mois a été réalisée dans un service de médecine interne au CH de Libourne. Les patients inclus étaient âgés de plus de 65 ans avec une première admission aux urgences. 49 patients ont été conciliés à l'admission dans le service. Chez ces patients, 1,65 divergences non intentionnelles (DNI) ont été détectées en moyenne lors de la comparaison entre leur bilan médicamenteux optimisé (BMO) et leur ordonnance médicale à l'admission (OMA). La cause la plus fréquente des DNI est l'omission (69%). L'évaluation de l'impact clinique des DNI a montré que 23% pouvaient provoquer un impact clinique temporaire pour le patient et 30% nécessitaient une surveillance accrue. 21 des 49 patients conciliés à l'admission l'ont été à la sortie. La comparaison entre le BMO et l'ordonnance de sortie a mis en évidence en moyenne 4,1 divergences par patient, intentionnelles ou non. Seulement 2 patients ne présentaient aucune divergence. On remarque que les divergences intentionnelles non documentées représentent plus de 38% des divergences et les non intentionnelles seulement 8%. La conciliation a permis d'intercepter des erreurs et des risques d'erreurs sécurisant ainsi la prise en charge médicamenteuse du patient. Elle renforce la collaboration entre professionnels hospitaliers et améliore le lien ville/hôpital. Ce travail a satisfait l'équipe médicale qui souhaite le pérenniser. En revanche sa mise en place nécessite un temps pharmacien important et une bonne coordination avec le service clinique pour que sa valeur ajoutée soit optimale.
Author: Clément Bédoucha
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Dans le parcours de soin du patient, les étapes de transitions constituent des points critiques dans la continuité des traitements médicamenteux. Les informations communiquées au patient sont souvent incomplètes, erronées ou absentes. La conciliation médicamenteuse est une pratique à mettre en œuvre pour rétablir cette juste information et lutter contre l'iatrogénie. Une étude prospective de 3 mois a été réalisée dans un service de médecine interne au CH de Libourne. Les patients inclus étaient âgés de plus de 65 ans avec une première admission aux urgences. 49 patients ont été conciliés à l'admission dans le service. Chez ces patients, 1,65 divergences non intentionnelles (DNI) ont été détectées en moyenne lors de la comparaison entre leur bilan médicamenteux optimisé (BMO) et leur ordonnance médicale à l'admission (OMA). La cause la plus fréquente des DNI est l'omission (69%). L'évaluation de l'impact clinique des DNI a montré que 23% pouvaient provoquer un impact clinique temporaire pour le patient et 30% nécessitaient une surveillance accrue. 21 des 49 patients conciliés à l'admission l'ont été à la sortie. La comparaison entre le BMO et l'ordonnance de sortie a mis en évidence en moyenne 4,1 divergences par patient, intentionnelles ou non. Seulement 2 patients ne présentaient aucune divergence. On remarque que les divergences intentionnelles non documentées représentent plus de 38% des divergences et les non intentionnelles seulement 8%. La conciliation a permis d'intercepter des erreurs et des risques d'erreurs sécurisant ainsi la prise en charge médicamenteuse du patient. Elle renforce la collaboration entre professionnels hospitaliers et améliore le lien ville/hôpital. Ce travail a satisfait l'équipe médicale qui souhaite le pérenniser. En revanche sa mise en place nécessite un temps pharmacien important et une bonne coordination avec le service clinique pour que sa valeur ajoutée soit optimale.
Author: Jérémy Ficara
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Pages : 109
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La conciliation médicamenteuse est un processus consistant à identifier les erreurs médicamenteuses aux points de transition (admission, transferts, sortie) dans le parcours de soins hospitalier du patient. Ce processus est implanté dans les pays nord-américains. Nous avons cherché à implanter, par le biais des externes en pharmacie en 5ème année hospitalo-universitaire, un processus de conciliation médicamenteuse d'entrée au sein du centre hospitalier de Versailles. Cette initiative s'inscrit dans un contexte d'optimisation continue de la sécurité du patient et de la qualité des soins qui lui sont prodigués, incarné par le projet Med'Rec de l'OMS. Le service de médecine interne et maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital André Mignot a été sélectionné comme service pilote pour mener à bien ce projet. Cette thèse s'inscrit au cœur de cette étude. Elle a pour but de présenter la mise en place, la réalisation, les résultats et les perspectives de l'implémentation d'un processus de conciliation médicamenteuse dans un centre hospitalier. A ce titre, elle constitue un support adéquat pour d'éventuelles reproductions de cette démarche.
Author: Elodie Pasquier
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Pages : 60
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INTRODUCTION : la fiche de conciliation des traitements médicamenteux utilisée pour la thèse a été élaborée conjointement par les médecins, pharmaciens et le service informatique du CHU d'Angers. Le but de cette thèse est de l'évaluer. METHODES : l'étude a inclus les patients d'un âge supérieur ou égal à 65 ans, hospitalisés dans le service de médecine interne et maladies vasculaires du CHU d'Angers de juillet 2015 à janvier 2016 et prenant 5 médicaments ou plus quotidiennement. Les patients hospitalisés dans l'unité 2 bénéficiaient de la conciliation alors que ceux de l'unité 3 faisaient office de témoins. Le critère de jugement principal de cette étude était d'évaluer si cette fiche avait eu un impact sur le taux de réhospitalisation des patients à 3 mois. Les objectifs secondaires étaient d'analyser le suivi des modifications effectuées sur l'ordonnance de sortie à 3 mois et le taux de satisfaction du médecin traitant. RESULTATS : 54 patients étaient inclus et analysés au total dont 26 dans l'unité 2 et 28 dans l'unité 3. Dans chacune des deux unités, 8 patients étaient réhospitalisés à 3 mois ce qui correspond à 30.8 % des patients inclus dans l'unité 2 et 28.6 % dans l'unité 3 (p = 1). 38 modifications de traitement effectuées lors du séjour hospitalier étaient suivies par le médecin traitant à 3 mois dans chacune des 2 unités sur un total de 42 dans l'U2 (90 %) et 48 dans l'U3 (79 %) (p = 0.75). 14 (53.8%) parmi les 26 médecins traitants interrogés ayant eu un patient hospitalisé dans l'U2, ont répondu au questionnaire, dont 4 se souvenaient avoir reçu la fiche de conciliation et en étaient globalement satisfaits. DISCUSSION : les 2 principaux biais de l'étude sont un effectif insuffisant et des populations différentes entre les 2 unités, la population de l'unité 3 ayant plus de comorbidités et consommant plus de médicaments. CONCLUSION : une étude avec un effectif supplémentaire et multicentrique, pourrait permettre de valider l'intérêt de cette fiche de conciliation médicamenteuse, laquelle mériterait une meilleure promotion auprès des professionnels de santé ambulatoires pour être totalement adoptée.
Author: Maud Perennes
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Pages : 250
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La conciliation des traitements médicamenteux permet d'assurer le transfert de l'information médicamenteuse aux points de transition du processus de soins. Nos objectifs étaient de décrire la mise en place de processus dans notre établissement et d'évaluer son intérêt en pratique clinique. A l'admission, 41% des patients inclus présentaient au moins une divergence non intentionnelle entre les traitements pris habituellement et les traitements prescrits par les médecins hospitaliers. Lors de la sortie de l'hôpital, 16% des patients présentaient au moins une divergence non intentionnelle. L'hospitalisation d'un patient âgé constitue donc une phase critique pour la continuité de son traitement médicamenteux. La conciliation médicamenteuse représente un moyen efficace d'identifier et de corriger des erreurs médicamenteuses se produisant lors de l'admission et de la sortie d'une structure de soins.
Author: Myriam Kaissouni
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Pages : 338
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Les étapes de transition lors d'une hospitalisation constituent des points critiques dans la continuité de la prise en charge médicamenteuse des patients. La lutte contre l'iatrogénie, les évènements indésirables médicamenteux évitables ainsi que la coordination des professionnels de santé autour de la problématique de la continuité du parcours de soins représentent de véritables enjeux de santé publique. Dans un contexte d'amélioration continue de la prise en charge des patients hospitalisés, la conciliation des traitements médicamenteux (CTM) se présente comme un outil prometteur. Processus interactif et pluri-professionnel, son objectif est de prévenir, intercepter et corriger efficacement les erreurs médicamenteuses, en créant une coopération entre les professionnels au sein des établissements de santé mais aussi entre ceux de la ville et de l'hôpital. Nous avons étudié la faisabilité de la conciliation à l'admission et évalué son intérêt clinique dans le service de médecine interne de la Clinique Mutualiste de Lyon. La méthodologie et les outils élaborés paF le Centre Hospitalier de Lunéville ont facilité la réalisation de notre étude prospective qui s'est déroÙlée sm deux mois, de mars à avril 2015. Les patients inclus étaient âgés de plus de 65 ans, polyIPathologiques avec plus de 5 médicaments à l'admission. 91 patients étaient éligibles : seuls 56 on1 IPU faire l'objet d'un acte de conciliation à l'admission, 27 dans un délai inférieur à 24h (30%). IL' entretien patient et la prise de contact avec la pharmacie d'officine ont été les principales sources IPOur constituer le bilan médicamenteux optimisé (BMO). Le temps nécessaire à son élaboration a été estim·é à 48 min par patient. Au total, 79 d.ivergences non intentionnelles (DNI) ont été constatées entre le BMO et l'ordonnance médicale à l'admission (OMA), soit en moyenne l.41DNI par patient. 47% des patients conciliés présentaient au moins une DNI sur leur OMA. Les classes pharmacologiques les plus concernées étaient celles des voies digestives et métabolisme (33%), du système cardio-vasculaire (23%) et du système nerveux (22%). La cause la plus représentée était l'omission (68%). 49 DNI ont été détectées grâce au pharmacien d'officine (62%). L'évaluation dê l'impact clinique potentiel des DNI a montré que 20% pouvaient avoir un impact clinique majeur sur le patient. Le temps nécessaire à la CTM a été estimé à 58 min par patient. Les résultats obtenus sont proches de ceux retrouvés dans la littérature. L'équipe médicale s'est dite très satisfaite de l'activité mise en place et a exprimé le souhait de la pérenniser. La conciliation médicamenteuse, en plus de rreprésenter une sécurité pour le patient, renforne la collaboration entre les différents professionnels hospitaliers et contribue à améliorer le lien ville-hôpital. En revanche sa mise en place a soulevé la question des moyens nécessaires pour qu'elle perdure. Son caractère chronophage, le manque de 1IDoyens humains et financiers sont aujourd'hui des freins à sa continuité malgré une volonté commune pour l'implanter.
Author: Marie Dufour
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Languages : fr
Pages : 170
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Les entrées et sorties d'hospitalisation sont des situations à risque de iatrogénie médicamenteuse. A l'admission, un recueil erroné ou non exhaustif des traitements peut provoquer des interruptions involontaires et inappropriées. La Conciliation Médicamenteuse sécurise ces périodes en intégrant à la nouvelle prescription les traitements en cours du patient. L'objectif principal de notre étude était d'évaluer l'impact clinique d'une conciliation médicamenteuse à l'admission du patient dans un service de Médecine Interne - Gériatrie - Thérapeutique du CHU de Rouen. Notre étude prospective a inclus 200 patients pendant 7 mois. La comparaison du recueil exhaustif des traitements du patient avant hospitalisation (contact de l'officine systématique) avec la liste des traitements instaurés à l'admission a permis d'identifier des divergences intentionnelles ou non. L'impact clinique potentiel des divergences non intentionnelles a été évalué par un binôme pharmacien-médecin. Sur les 200 patients inclus (83,2 ans ± 9,4), 50% vivaient à domicile sans aide. 65,5% des patients avaient une ordonnance présente lors de l'admission. Les patients recevaient en moyenne 8,2 ± 3,2 médicaments avant l'hospitalisation et 7,5 ± 3,2 médicaments étaient prescrits à l'admission. Les divergences intentionnelles représentaient 677(32,5%) lignes de traitement avec comme motifs principaux: absence actuelle d'indication (18,8%), optimisation thérapeutique (16,7%). 118 divergences non intentionnelles (DNI) ont été identifiées, 42 par oubli du prescripteur et 76 par manque d'information, soit en moyenne 0,59 DNI par patient. 58 patients (29%) avaient au moins une DNI. Les DNI les plus fréquentes étaient des omissions (76,4%) et des modifications de posologie (18,6%). Les principales classes thérapeutiques concernées étaient le système cardiovasculaire (23%), le système nerveux (22%) et les voies digestives et du métabolisme (16%). L'évaluation de l'impact clinique par le pharmacien a montré que 61DNI (51,7%) étaient susceptibles d'avoir un impact clinique significatif et 38 (32,2%) un impact clinique sérieux. Celle du médecin retrouvait 58 DNI (49,2%) susceptibles d'avoir un impact clinique significatif et 20 DNI (16,9%) susceptibles d'avoir un impact clinique sérieux. Il existait une concordance des 2 avis pour plus de 60% des évaluations. Il a été retrouvé une corrélation positive entre le nombre de médicaments au domicile et le nombre de divergence. Notre étude a permis de démontrer que la conciliation représente un moyen efficace d'identifier et de corriger les erreurs médicamenteuses. L'extension au sein du CHU de Rouen entre dans la démarche de sécurisation de la prise en charge médicamenteuse des patients hospitalisés de l'établissement.
Author: Dimitri Leroux
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Pages : 170
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Objectif : évaluer les écarts de prescriptions entre le traitement du sujet âgé pris à son domicile et son traitement prescrit à l'admission hospitalière par la mise en œuvre de la conciliation médicamenteuse dans un service de chirurgie puis dans un service de médecine. Matériel et méthodes : étude prospective interventionnelle monocentrique réalisée sur 12 semaines incluant les patients de 65 ans et plus ayant au moins un traitement médicamenteux au long cours avant l'admission et hospitalisés dans un service de chirurgie orthopédique ou gériatrique à l'exception des transferts. Résultats : 43 patients ont été inclus en service de chirurgie orthopédique contre 37 en gériatrie aiguë. 19 patients hospitalisés en gériatrie ont bénéficié d'une conciliation médicamenteuse électronique. Sur 174 divergences non documentées non intentionnelles, 62,1% ont été interceptées en chirurgie (moyenne : 2,6 ± 2,51 par patient) et 37,9% en gériatrie (moyenne : 1,9 ± 1,41 par patient). La majorité de ces erreurs ont été retrouvées chez des patients admis par les urgences (p = 0,0003). L'omission des traitements est l'erreur médicamenteuse (EM) la plus fréquente (n = 86 ; 49,4%). Les médicaments du système cardio-vasculaire dont les antithrombotiques sont les plus impliqués quel que soit le service d'étude. 51 EM ont été codées significatives soit près d'une EM sur trois et seulement six EM comme "majeures"Conclusion : notre étude a permis de sensibiliser les médecins sur la non prise en compte systématique de tous les traitements de fond chez les sujets âgés en particulier pour les patients admis par le service des urgences. En effet, l'ensemble des médecins ont adhéré à la démarche ce qui a permis de corriger la très grande majorité des erreurs médicamenteuses interceptées (n = 155 ; 89,1%). Malgré l'utilisation d'une échelle de cotation de gravité de l'erreur médicamenteuse, l'éventuel impact clinique reste difficile évaluable.
Author: Camille Dubois
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Enjeu de santé publique majeur, la lutte contre l'iatrogénie médicamenteuse est aujourd'hui au centre des préoccupations. La conciliation des traitements médicamenteux (CTM) est recommandée auprès des établissements de santé lors de l'admission et de la sortie des patients comme moyen de lutte contre cette iatrogénie. Elle permet de prévenir ou corriger les erreurs médicamenteuses (EM) par une meilleure communication des informations sur le traitement médicamenteux entre la ville et l'hôpital. C'est dans ce contexte que nous avons conduit en 2018 une étude pilote au sein de l'unité de médecine polyvalente du service de médecine interne de l'hôpital Edouard Herriot. L'étude s'est déroulée entre juin et août 2018. Les critères d'inclusion des patients dans l'étude étaient un âge supérieur à 65 ans, une provenance des urgences, une poly-pathologie ou une demande de CTM par les médecins. L'externe en pharmacie réalisait le processus de conciliation, au moins trois sources d'information pour réaliser le bilan médicamenteux optimisé étaient systématiquement utilisées. Les divergences intentionnelles et non intentionnelles (ou EM) étaient ensuite recensées et discutées avec le médecin. Lorsque cela était possible, le processus de CTM était également réalisé à la sortie du patient par la rédaction d'un bilan médicamenteux de sortie qui était communiqué au médecin traitant, au pharmacien d'officine et au patient. L'ensemble des données de l'étude ont été recueillies et analysées dans un fichier Excel. Le nombre de patient inclus sur la période de l'étude était de 31. L'âge moyen de la population de l'étude était de 72±8 ans, et 52% des patients étaient des hommes. Tous les patients inclus ont bénéficié d'un entretien avec l'externe en pharmacie. Les trois sources les plus utilisées pour constituer le bilan médicamenteux optimisé étaient l'entretien avec le patient, l'appel à l'officine et la consultation du dossier patient informatisé (Easily). Durant l'étude, 178 divergences intentionnelles et 16 divergences non intentionnelles ont été détectées. Tous les patients présentaient au moins une divergence intentionnelle, et 26% présentaient au moins une divergence non intentionnelle. Enfin, le nombre d'EM rapporté au nombre de patient est de 0,52. La divergence non intentionnelle la plus fréquente était l'omission (94%) et les clases médicamenteuses les plus concernées étaient les collyres anti-glaucomateux, les antihypertenseurs et les anti-sécrétoires gastriques. Enfin, 56% des EM ont été corrigées par le prescripteur. Cette étude a permis de montrer l'impact de de l'activité de conciliation du traitement médicamenteux dans le service de médecine interne pour contribuer à la détection et la résolution d'erreurs médicamenteuse en lien avec un défaut d'information sur les traitements entre la ville et l'hôpital. Deux ans après la réalisation de cette étude pilote, l'unité de médecine polyvalente bénéficie toujours de cette activité, avec un élargissement des critères de sélection à des patients présentant au moins 4 médicaments habituels à l'admission (sans nécessité d'autres critères associés).
Author: Cécile Bottois
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Languages : fr
Pages : 91
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Author: Marine Delorme
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Pages : 175
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La conciliation médicamenteuse est une activité permettant de limiter les erreurs médicamenteuses lors de l'admission, des transferts intra-hospitalier et à la sortie d'hospitalisation des patients. Elle permet également de renforcer le lien ville-hôpital. Ce processus, très largement répandu dans les pays outre-Atlantique et Européens, a été introduit en France en 2009 par l'intermédiaire du projet de l'OMS : SOP Med'Rec. Les objectifs de notre étude étaient d'une part d'évaluer l'activité de conciliation médicamenteuse dans un service de rhumatologie (15 lits) au sein du Centre Hospitalier de Bourg en Bresse et d'autre part d'évaluer les attentes des professionnels de santé sur le lien ville-hôpital. Nous avons inclus tous les patients hospitalisés en service de rhumatologie du 14 juin au 13 juillet 2017. Les variables recueillies étaient : l'âge, le sexe, le nombre de médicaments par patient, la durée de séjour, la provenance des patients et le nombre moyen de sources consultées par patient. Le nombre de divergences à l'admission et à la sortie, le nombre d'erreurs médicamenteuses (EM), les scores Med'Rec et le temps mis pour la conciliation ont été analysés. Nous avons également envoyé un questionnaire de satisfaction, sur la base d'une échelle de Likert, aux professionnels de santé de ville. Au total, 40 patients ont été conciliés, l'âge moyen était de 66,7 ans, avec un nombre moyen de médicaments de 7,6 et une durée moyenne de séjour de 7,6 jours par patient. Le nombre moyen de sources d'informations consultées était de 4 par patient. A l'entrée sur 324 divergences détectées, 9% étaient des EM soit 0,7 EM par patient. A la sortie, sur 252 divergences détectées, 2% étaient des EM soit 0,13 EM par patient. Les résultats MR1 et MR4 étaient respectivement 70% et 50%. Le temps moyen global de la conciliation médicamenteuse de l'entrée à la sortie était de 64 minutes. 37 courriers de sortie ont été envoyés avec un taux de réponse de 47,4% pour les médecins traitants et de 77,8% pour les pharmaciens de ville. 90% des professionnels de santé de ville jugeaient utile l'importance de la communication ville-hôpital et 81% des professionnels de santé estimaient la CM utile dans la prise en charge médicamenteuse de leurs patients. 90% étaient satisfait du contenu de ceux-ci et 66% étaient satisfait du délai d'expédition. La conciliation médicamenteuse est un réel processus d'interception et de correction des erreurs médicamenteuses aux points de rupture du circuit du patient. Sa mise en place et son déploiement montre un intérêt tant en terme d'interception d'erreurs médicamenteuses qu'en terme de consolidation des liens ville-hôpital.
