Les déterminants de l'orientation vers la Médecine Générale chez les étudiants de deuxième et troisième année des études médicales à Lille et le lien avec la démographie médicale PDF Download
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Author: Anthony Godin
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Book Description
Contexte : Le nombre de Médecins Généralistes inscrits à l'ordre des médecins n'a jamais été aussi élevé mais l'activité régulière décroit depuis 2010 engendrant la problématique de la démographie médicale et de l'accessibilité aux soins. Des réformes ont été menées ces 10 dernières années pour y répondre notamment la suppression du Numerus Clausus et la réforme de l'Examen National Classant permettant de multiplier et de varier les profils des étudiants futurs médecins. L'objectif de cette étude est d'identifier les déterminants d'une orientation vers la médecine générale chez les étudiants dès leur entrée dans le cursus médical et d'étudier l'influence de la démographie médicale sur cette orientation à l'aide de l'APL. Matériels et Méthodes : Étude épidémiologique, observationnelle, monocentrique, transversale chez les étudiants de deuxième et troisième année des études médicales de l'Université de Lille. Utilisation d'un questionnaire informatisé, anonyme permettant le recueil des données concernant le profil des étudiants, les éléments motivant l'orientation, la relation avec leur médecin traitant, leur origine géographique et leurs connaissances sur la démographie médicale, leur APL d'origine. Analyses statistiques descriptives et multivariées par tests de Khi2 et Student à la recherche d'un lien significatif et analyse en corrélation multiple. Résultats : 436 étudiants ont été inclus pour un taux de participation de 44%. Il existe des déterminants liés statistiquement à l'orientation vers la médecine générale : le fait d'avoir un médecin traitant exerçant en milieu rural (p=0,021), l'appartenance d'un des parents à la catégorie socio-professionnelle des agriculteurs (p=0,046) ou celle des professions intermédiaires (p=0,004). Il n'a pas été retrouvé d'association significative entre l'accessibilité aux soins et l'orientation vers la médecine générale (p>0,05). Conformément à la littérature, l'origine rurale et les rapports personnels avec la médecine générale et le médecin traitant semblent influencer l'orientation vers la médecine générale mais l'association est non significative (p>0,05) Conclusion : Cette étude a montré l'existence de déterminants vers l'orientation en médecine générale mais la démographie médicale ne semble pas avoir d'influence. La formation médicale et la pratique des médecins généralistes ont été réorganisées pour améliorer l'accessibilité aux soins, d'autres études pourraient explorer leur impact sur les promotions futures.
Author: Anthony Godin
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Contexte : Le nombre de Médecins Généralistes inscrits à l'ordre des médecins n'a jamais été aussi élevé mais l'activité régulière décroit depuis 2010 engendrant la problématique de la démographie médicale et de l'accessibilité aux soins. Des réformes ont été menées ces 10 dernières années pour y répondre notamment la suppression du Numerus Clausus et la réforme de l'Examen National Classant permettant de multiplier et de varier les profils des étudiants futurs médecins. L'objectif de cette étude est d'identifier les déterminants d'une orientation vers la médecine générale chez les étudiants dès leur entrée dans le cursus médical et d'étudier l'influence de la démographie médicale sur cette orientation à l'aide de l'APL. Matériels et Méthodes : Étude épidémiologique, observationnelle, monocentrique, transversale chez les étudiants de deuxième et troisième année des études médicales de l'Université de Lille. Utilisation d'un questionnaire informatisé, anonyme permettant le recueil des données concernant le profil des étudiants, les éléments motivant l'orientation, la relation avec leur médecin traitant, leur origine géographique et leurs connaissances sur la démographie médicale, leur APL d'origine. Analyses statistiques descriptives et multivariées par tests de Khi2 et Student à la recherche d'un lien significatif et analyse en corrélation multiple. Résultats : 436 étudiants ont été inclus pour un taux de participation de 44%. Il existe des déterminants liés statistiquement à l'orientation vers la médecine générale : le fait d'avoir un médecin traitant exerçant en milieu rural (p=0,021), l'appartenance d'un des parents à la catégorie socio-professionnelle des agriculteurs (p=0,046) ou celle des professions intermédiaires (p=0,004). Il n'a pas été retrouvé d'association significative entre l'accessibilité aux soins et l'orientation vers la médecine générale (p>0,05). Conformément à la littérature, l'origine rurale et les rapports personnels avec la médecine générale et le médecin traitant semblent influencer l'orientation vers la médecine générale mais l'association est non significative (p>0,05) Conclusion : Cette étude a montré l'existence de déterminants vers l'orientation en médecine générale mais la démographie médicale ne semble pas avoir d'influence. La formation médicale et la pratique des médecins généralistes ont été réorganisées pour améliorer l'accessibilité aux soins, d'autres études pourraient explorer leur impact sur les promotions futures.
Author: Emna Jebli-Luneau
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Languages : fr
Pages : 142
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L’arrêté du 23 Novembre 2006 rend obligatoire un stage ambulatoire de médecine générale pour les étudiants du deuxième cycle des études médicales. La faculté de médecine de Lille 2 a mis en place un premier stage de trois mois, non obligatoire chez le médecin généraliste accessible à une vingtaine d’étudiants de DCEM 3. Les étudiants (42 au total) ayant expérimenté ce stage ont répondu à un questionnaire, permettant une évaluation qualitative des deux premières sessions de stage. L’étude montre que le stage est largement plébiscité par les étudiants (98% d’entre eux recommanderaient ce stage). Il leur a permis de découvrir la médecine générale et son mode d’exercice, la variété dans les pratiques, d’en comprendre le rôle et la place centrale qu’elle occupe au sein du parcours de soins. Les étudiants soulignent l’intérêt de la relation privilégiée avec l’enseignant favorisant ainsi leur formation. Pour certains, le stage a changé la vision qu’ils avaient de la médecine générale, et leur a permis d’expérimenter plusieurs pratiques différentes. Il permet un choix éclairé d’orientation professionnelle dans un contexte où la moitié des étudiants intègreront la filière « médecine générale » à l’issue des ENC. L’impact réel du stage sur le choix aux ENC n’est pas possible à évaluer mais il semble exercer une certaine influence sur les étudiants. Ceux qui s’orientaient initialement vers la médecine générale (22 soit 52,5%) semblent avoir été confortés dans leur choix et ceux qui étaient indécis (17 soit 40,5%) semblent avoir été influencé dans le sens de la médecine générale puisqu’ils ne sont plus que 2 étudiants (5%) à rester indécis après le stage. Les étudiants suggéraient une homogénéisation des objectifs de formation et de la participation aux consultations. Le maintien et la généralisation de ce stage en accord avec les textes sont possibles sous réserve de disposer de moyens humains et financiers adéquats
Author: Hugo Favre
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Languages : fr
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Contexte : Une conférence de Médecine générale (MG) préparant aux Epreuves Classantes Nationales (ECN) existe depuis 2011 à la faculté de Médecine Lille 2. L'objectif principal était d'évaluer, avant cette conférence, la représentation de la MG et ses déterminants chez les étudiants de DCEM4 inscrits aux conférences ECN. Un objectif secondaire était d'évaluer le ressenti des étudiants envers l'enseignement de la MG dans leur cursus. Méthodes : Etude épidémiologique observationnelle transversale réalisée auprès des étudiants de DCEM4 inscrits aux conférences ECN à la faculté Lille 2. Un questionnaire a permis la construction d'un Score de Représentation de la Médecine Générale (SRMG) pour chaque étudiant. Le SRMG explorait le rôle de la MG, l'exercice de la MG, la qualité de vie en MG, et les possibilités de formation en MG. Des analyses bivariées ont permis de déterminer les variables liées à ce score. Ces variables ont ensuite été intégrées dans un modèle multivarié de régression linéaire multiple. Résultats : 247 questionnaires ont été récupérés pour un taux de réponse de 68,8% des inscrits aux conférences concernées. Le SRMG moyen était positif à 10,453 [9,579 ; 11,328]. Trois variables étaient finalement associées à un meilleur SRMG dans le modèle multivarié: le suivi de l'enseignement optionnel de MG (r=2,42, p
Author: Antoine Aubrion
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Languages : fr
Pages : 54
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Introduction : depuis plus de 20 ans on observe une diminution constante du nombre d'étudiants en médecine choisissant de devenir médecin généraliste. L'objectif de cette étude était d'étudier les facteurs influençant ce choix chez des étudiants en médecine d'une faculté française. Méthode : une étude observationnelle descriptive a été réalisée en mars 2015. Les étudiants de la faculté de médecine de Caen (France) inscrits à l'examen classant national ont été invités à répondre à un questionnaire validé auto-administré divisé en trois parties : renseignements personnels; choix de spécialité et ville d'affectation; facteurs influençant le choix de carrière. Les étudiants étaient invités à évaluer dans quelle mesure ils percevaient chacun des 27 items comme influençant leur choix de carrière. Résultats : la population comportait 174 étudiants dont 46,6% d'hommes, avec un age moyen de 25 ans. Un tiers des étudiants s'orientaient vers la médecine générale en premier choix. Les facteurs associés au choix de la médecine générale étaient un âge plus élevé et avoir effectué un stage en médecine générale pendant le second cycle d'études. Le regroupement des informations en six classes distinctes retrouvait une différence en faveur du choix de la médecine générale pour l'orientation sociétale, en faveur des autres spécialités pour le prestige et l'orientation hospitalière. Conclusion : une préférence pour la médecine générale est associée à placer une plus grande importance pour trois groupes de valeurs. Ces résultats concordants montrent une certaine adéquation socioculturelle des facteurs d'influence, et leur reproductibilité sur le modèle éducatif médical francophone et français.
Author: Stéphane Munck
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Languages : fr
Pages : 108
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L’évolution de la démographie médicale et le retard à l’installation en ambulatoire sont régulièrement l’objet d’inquiétudes. L’objectif de notre étude est d’identifier les déterminants de la maturation du projet professionnel chez les internes de médecine générale. Nous avons effectué une étude descriptive prospective nationale par auto-questionnaire dont l’objectif était de mettre en évidence les facteurs liés à la maturation du projet d’installation des internes de médecine générale. La variable expliquée était le fait « d’avoir un projet d’installation en ambulatoire » et les variables explicatives étaient socio-démographiques, universitaires (validation de stage en ambulatoire, ratio d’encadrement, ville d’internat et d’externat) et liées à la profession (démographie médicale, activité de remplacement). Le taux de répondants est de 29,5 %. Sur les 1695 répondants analysés, 315 (18,6%) avaient déjà un projet d’installation en ambulatoire au cours du troisième cycle des études médicales. Les principaux facteurs liés à l’existence d’un projet d’installation en ambulatoire sont la validation du stage chez le praticien (OR=1,56 [1,14-2,14]), un ratio d’encadrement inférieur à 75,3 étudiants par enseignant (OR=2,89 [1,29-6,48]), une activité de remplacement au cours de l’internat (OR=2,05 [1,35-3,13]), d’habiter en zone semi-rurale (OR=1,98 [1,44-2,73]) ou rurale (OR=2,77 [1,88-4,06]), de réaliser son internat dans une région où la densité des médecins généralistes de plus de 55 ans est supérieure à la moyenne nationale (OR=2,08 [1,27-3,40]). En revanche, la maturation d’un tel projet semble indépendante du sexe, de l’âge de l’interne et de la validation du stage ambulatoire de niveau 2. Les résultats de notre étude montrent que la maturation du projet d’installation en ambulatoire est influencée tant par la formation médicale initiale de l’interne que par son environnement personnel et professionnel. Certains de ces facteurs peuvent être modifiés et sont autant de pistes de travail pour favoriser l’augmentation du nombre de projet d’installation
Author: Charlène Cholley
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CONTEXTE : L'inadéquation entre l'offre de soins et les besoins de la population se majorent. Les mesures mises en oeuvre n'ont pas permis d'enrayer ce phénomène. Nous supposons que ces propositions n'ont pas été construites sur des connaissances solides des déterminants du choix des étudiants ; d'où l"objet de notre étude. MÉTHODE : Etude transversale descriptive par la création d"une cohorte d"étudiants ayant débuté le DES de médecine générale à Nancy en 2014. Le recueil de données a été fait par questionnaire électronique auto-administré. RÉSULTAT : Le taux de réponse est de 43,40% (n=53). En novembre 2017, 60,4% (n=32) exerçaient la médecine générale ; de manière exclusive pour 50,9% (n=27) ou de manière mixte pour 9,4% (n=5). Il 'y avait aucun installé, 1 collaborateur libéral (3,7%) et 31 personnes qui exerçaient avec le statut de remplaçant (96,3%) au moins partiellement en milieu rural pour 53,1% (n=17); 22,6% (n=12) étaient encore internes. Souhaiter pratiquer la médecine générale au début des études médicales, le rang de choix de la médecine générale à l"ECN, la réalisation d"un SASPAS, le fait de ne pas être inscrit à un DESC ainsi que celui de réaliser des remplacements pendant l'internat étaient statistiquement liés à la pratique de la médecine générale. Aucun déterminant n'avait de lien statistique avec le lieu de pratique de la médecine générale dans notre étude. DISCUSSION : Notre étude souffrait d'un manque de puissance statistique et de biais de mesure, de sélection et de classement, malgré une méthodologie adaptée et un questionnaire partagé permettant une possibilité d'agrégation des données. Le profil type des jeunes exerçant la MG au sortir de leur internat en France était : une femme, en couple avec une personne active, sans enfant, en location, en milieu urbain. L'analyse comparée de notre étude avec les autres études de cohortes régionales a permis de formuler 11 propositions visant à améliorer l"offre de MG dans les territoires déficitaires : faire la promotion de la MG auprès du grand public et des étudiants, en revalorisant les enseignements pratiques et théoriques, en réorganisant les études notamment le stage praticien pendant l"externat et en facilitant l'accès aux femmes aux études et à l"exercice ,libéral. Nous souhaiterions après amélioration du protocole d"étude, poursuivre le suivi et agrandir la cohorte lorraine par l"inclusion des nouvelles promotions, et instaurer une coordination nationale de ces études afin de permettre l'agrégation des données, afin d'adapter les propositions visant à résoudre la crise démographique aux besoins des jeunesmédecins généralistes.
Author: Marine Lorphelin
Publisher: Editions Eyrolles
ISBN: 2212734093
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 250
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Book Description
Es-tu fait pour médecine ? Qu’est-ce qui t’attend au cours de ces études ? Comment travailler efficacement dès la première année ? C’est à ces questions et à beaucoup d’autres qu’Aviscène et Marine Lorphelin répondent dans ce livre inédit. Après avoir partagé sur les réseaux sociaux leurs expériences de la fac et de l’hôpital, ils ont rassemblé tout ce qui est le plus utile pour celles et ceux qui souhaitent se lancer en médecine. Dans ce guide, tu trouveras : • Des astuces et des conseils pratiques sur la façon de travailler et de t’organiser lors des révisions, et comment mettre toutes les chances de ton côté pour réussir de la 1re année à l’internat, et tenir sur le long terme. • Le témoignage des auteurs, mais aussi ceux de nombreux autres étudiants, livrant leurs anecdotes sur les cours et l’ambiance à la fac, leurs moments de stress mais aussi de satisfaction. • Des informations sur les réformes des études de santé, en particulier sur les parcours PAS et L.AS, mais aussi sur d’autres filières comme pharmacie, kinésithérapie, dentaire ou sage-femme.
Author: Amélie Sellier-Petitprez
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Languages : fr
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Book Description
INTRODUCTION : Depuis 2004 et la création des ECN, la Médecine Générale (MG) est proposée au choix des étudiants au même titre que les autres spécialités. Chaque année, pourtant, des postes de MG restent vacants à l’issue des choix des futurs internes. Se pose alors la question des facteurs influençant le choix de cette spécialité. METHODE : J’ai réalisé une étude qualitative par focus groups auprès d’étudiants en médecine picards de DCEM 3 et DCEM 4. Les résultats de ces focus groups ont été analysés selon la méthodologie de la grounded theory. RESULTATS : Vingt trois étudiants ont participé à 4 focus groups. Les facteurs encourageant les étudiants vers le choix de la MG étaient : la représentation de la MG comme un métier intéressant, la liberté d’organiser sa pratique, le stage en MG durant le deuxième cycle et le développement de maisons de santé pluridisciplinaires. Par ailleurs, certains facteurs décourageaient le choix de la MG et notamment les conditions d’exercice (isolement, manque de plateau technique, pression de l’Assurance Maladie, tâches administratives), la tendance de certains hospitaliers à la critique de la MG, l’absence de formation à cette spécialité en deuxième cycle. DISCUSSION : Certaines idées des étudiants sur les conditions d’exercice de la MG ne paraissent pas toujours correspondre à la réalité. Il leur manque un modèle de médecin généraliste auquel s’identifier. Les étudiants sont ambivalents face au modèle hospitalier qui les rassure mais qu’ils critiquent en même temps. Par ailleurs, l’intérêt des étudiants pour l’exercice en maisons médicales pluridisciplinaires va dans le sens de la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires de 2009. CONCLUSION : Les facteurs qui influencent le choix de la MG sont complexes et multiples. Une meilleure connaissance de cette spécialité par les étudiants serait un élément favorisant un choix éclairé de la MG.
Author: Mathilde Befve
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Contexte : La médecine générale est en pleine mutation : multiplication des modes d'exercice, activité libérale délaissée au profit de l'activité salariée, installation de plus en plus tardive et majoritairement en groupe. L'objectif de notre travail était de mettre en évidence les facteurs déterminant le mode d'exercice des jeunes diplômés de médecine générale. Méthode : L'enquête a été réalisée par un questionnaire en ligne chez 677 anciens internes de médecine générale des facultés de médecine de Lille, ayant passé l'ECN entre 2004 et 2008. Le questionnaire était commun à deux autres travaux relatifs aux problèmes de démographie médicale. Le lien du questionnaire a été initialement transmis par courriel, puis par contact téléphonique ou par courrier. Résultats : Le taux de participation était de 45,8%. Notre population comportait 310 médecins dont 56% de femmes. La médecine générale était le premier choix à l'amphithéâtre de garnison pour 78,4% de la population, décision prise durant l'externat le plus souvent. 51% des médecins avaient un exercice libéral, 37,1% un exercice salarié et 11,9% un exercice mixte. 48% des femmes exerçaient en libéral. Peu de médecins (19,3%) étaient installés mais 63% des médecins souhaitant changer de mode d'exercice projetaient de s'installer. La disponibilité pour la vie privée était un facteur déterminant du choix professionnel pour 74% de l'ensemble de notre population. L'importance de ce facteur était similaire pour les deux sexes. Pour 40% des médecins, la volonté d'éviter les charges administratives avait été déterminante de leur choix professionnel. Le stage chez le praticien avait été déterminant pour 72% des médecins ayant choisi l'exercice libéral. Le mode d'installation préférentiel était en groupe, que ce soit en association ou en maison de santé pluridisciplinaire. Conclusion : L'exercice libéral n'est pas délaissé par les jeunes médecins. La qualité de vie et la formation pratique sont au coeur du choix du mode d'exercice.
Author: Anne-Laure Blaison
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CONTEXTE : Le problème d'inadéquation entre l'offre de soins primaires et la demande de la population associée à son inégale répartition est toujours d'actualité malgré des mesures incitatives qui semblent inefficaces. En 2019, une cohorte Lorraine de jeunes médecins généralistes en post-internat issus des ECN 2014 a été créée par Charlène Cholley pour étudier les éventuels facteurs dans leur parcours professionnel et socio-familial qui pourraient être déterminants à l'exercice de la médecine générale notamment leur installation. Nous nous proposons d'assurer le suivi de cette cohorte 18 mois après et d'inclure la promotion suivante (ECN 2015) pour augmenter la puissance de l'étude afin de conforter les résultats trouvés par Charlène Cholley et éventuellement de mettre en lumière de nouveaux facteurs. MÉTHODE : Étude épidémiologique, observationnelle de type cohorte avec suivi de la population des jeunes MG issue de la promotion des ECN 2014 et inclusion de la promotion des ECN de 2015. Recueil des données par questionnaires électroniques auto-administrés et analyse multivariée avec le logiciel Excel. RÉSULTATS : Taux de réponses des 2 promotions (ECN 2014 et 2015) à l'inclusion : 41,40% (n=109). Taux de réponses au questionnaire de suivi (uniquement promotion ECN 2014) : 37,70% (n=42) ; 14 ont été perdus de vue. Au sortir de l'internat (données agrégées des 2 promotions) : 63,3% (n= 69) des répondants exercent la MG : le statut préférentiel est celui de remplaçants pour 92,7% (n=64) des répondants, 42% (n= 29) des répondants ont au moins un lieu d'exercice en milieu rural.18 mois après l'internat (concerne uniquement la promotion 2014) : 73,8% (n= 31) des répondants exercent la MG soit de manière exclusive (83,9% ; n=26) soit de manière mixte (16,1% ; n=5) : le statut préférentiel reste celui de remplaçant 77,4% (n= 24). 48,3% (n=15) des répondants ont au moins un lieu d'exercice en milieu rural. Les facteurs retrouvés ayant un lien significatif avec l'exercice de la MG sont : souhaiter pratiquer la MG au début des études médicales, le rang de choix de la MG à l'ECN, la réalisation d'un SASPAS et notamment en cabinet, ne pas être inscrit à un DESC, la réalisation de remplacement pendant l'internat. Les facteurs retrouvés ayant un lien avec l'exercice de la MG en milieu rural : le fait d'être un homme, avoir réalisé un stage d'initiation à la MG/stage praticien durant l'externat, ne pas avoir fait de DESC, la réalisation d'un SASPAS en cabinet, la réalisation de remplacement durant l'internat et notamment en milieu rural. DISCUSSION : L'analyse comparée de notre étude avec les autres études de cohortes régionales a permis de formuler 11 propositions visant à améliorer l'offre de MG dans les territoires déficitaires. : Le problème d'inadéquation entre l'offre de soins primaires et la demande de la population associée à son inégale répartition est toujours d'actualité malgré des mesures incitatives qui semblent inefficaces. En 2019, une cohorte Lorraine de jeunes médecins généralistes en post-internat issus des ECN 2014 a été créée par Charlène Cholley pour étudier les éventuels facteurs dans leur parcours professionnel et socio-familial qui pourraient être déterminants à l'exercice de la médecine générale notamment leur installation. Nous nous proposons d'assurer le suivi de cette cohorte 18 mois après et d'inclure la promotion suivante (ECN 2015) pour augmenter la puissance de l'étude afin de conforter les résultats trouvés par Charlène Cholley et éventuellement de mettre en lumière de nouveaux facteurs.
