L'auto-prescription médicamenteuse des médecins généralistes et ses déterminants en Haute-Normandie

L'auto-prescription médicamenteuse des médecins généralistes et ses déterminants en Haute-Normandie PDF Author: Caroline Stepowski
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 160

Get Book Here

Book Description
L'auto-prescription médicamenteuse est accessible à tous les praticiens, et c'est aussi une specialité du « médecin-patient ». L'oblectlf de cette étude est de déterminer les spécificités de l'auto-prescription en fonction des profils sociaux, professionnels et médicaux des médecins généralistes. Méthode. - Un questionnaire anonyme, divisé en plusieurs parties, a été envoyé à 1500 médecins généralistes de HauteNormandie, tirés au sort. Les deux premières parties portaient sur le profil social et professionnel des médecins ; la troisième permettait de faire un état des lieux sur leur santé et leur recours aux soins ; la quatrième partie traitait de l'auto-prescription proprement dite: les étiologies, les risques potentiels comme l'addiction, l'avis sur une possible législation. Résultats. - Au total, 484 questionnaires ont été renvoyés, soit un taux de réponse de 32,3 %; moins de 1% des médecins ne s'auto-prescrit jamais de traitements occasionnels. Les médecins de plus de 50 ans ont plus recours à l'autoprescription prolongée (50%) que les moins de 50 ans (28,3%). Les médecins de moins de 50 ans (50,3%) s'auto-prescrivent plus d'antalgiques de palier Il que les médecins de plus de 50 ans (37,7%). Parmi les médecins qui s'auto-prescrivent un traitement concernant des troubles de la santé mentale, 85,2 % déclarent s'auto-prescrire par crainte d'être jugés par un confrère. Dans 49,5 % des cas, les médecins pensent que l'auto-prescription peut entraîner une addiction et 30 % des médecins souhaiteraient un encadrement de leur autoprescription. Conclusion.- L'âge, la charge de travail, les antécédents médicaux et le type de médicaments influent sur l'usage de l'auto-prescription. Près d'un tiers des médecins souhaiteraient un encadrement de leur auto-prescription ; en revanche, la mise en place d'une interdiction de l'auto-prescription serait perçue comme une remise en cause de leur capacité de diagnostic et de traitement des médecins.

L'auto-prescription médicamenteuse des médecins généralistes et ses déterminants en Haute-Normandie

L'auto-prescription médicamenteuse des médecins généralistes et ses déterminants en Haute-Normandie PDF Author: Caroline Stepowski
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 160

Get Book Here

Book Description
L'auto-prescription médicamenteuse est accessible à tous les praticiens, et c'est aussi une specialité du « médecin-patient ». L'oblectlf de cette étude est de déterminer les spécificités de l'auto-prescription en fonction des profils sociaux, professionnels et médicaux des médecins généralistes. Méthode. - Un questionnaire anonyme, divisé en plusieurs parties, a été envoyé à 1500 médecins généralistes de HauteNormandie, tirés au sort. Les deux premières parties portaient sur le profil social et professionnel des médecins ; la troisième permettait de faire un état des lieux sur leur santé et leur recours aux soins ; la quatrième partie traitait de l'auto-prescription proprement dite: les étiologies, les risques potentiels comme l'addiction, l'avis sur une possible législation. Résultats. - Au total, 484 questionnaires ont été renvoyés, soit un taux de réponse de 32,3 %; moins de 1% des médecins ne s'auto-prescrit jamais de traitements occasionnels. Les médecins de plus de 50 ans ont plus recours à l'autoprescription prolongée (50%) que les moins de 50 ans (28,3%). Les médecins de moins de 50 ans (50,3%) s'auto-prescrivent plus d'antalgiques de palier Il que les médecins de plus de 50 ans (37,7%). Parmi les médecins qui s'auto-prescrivent un traitement concernant des troubles de la santé mentale, 85,2 % déclarent s'auto-prescrire par crainte d'être jugés par un confrère. Dans 49,5 % des cas, les médecins pensent que l'auto-prescription peut entraîner une addiction et 30 % des médecins souhaiteraient un encadrement de leur autoprescription. Conclusion.- L'âge, la charge de travail, les antécédents médicaux et le type de médicaments influent sur l'usage de l'auto-prescription. Près d'un tiers des médecins souhaiteraient un encadrement de leur auto-prescription ; en revanche, la mise en place d'une interdiction de l'auto-prescription serait perçue comme une remise en cause de leur capacité de diagnostic et de traitement des médecins.

Les déterminants de la prescription médicamenteuse en médecine de ville

Les déterminants de la prescription médicamenteuse en médecine de ville PDF Author: Martha Darlak
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 226

Get Book Here

Book Description
La prescription médicamenteuse en médecine générale est un des motifs de consultation les plus fréquents. En effet, en France, 8 consultations sur 10 se terminent par une ordonnance. L'objectif principal de ce travail épidémiologique descriptif était le recueil de données relatives aux déterminants de la prescription médicamenteuse des médecins généralistes français exerçant dans les départements de Seine-Saint-Denis et de Paris (9ème et 10ème arrondissements). Cette enquête de pratique a été réalisée à l'aide d'un questionnaire. Nous avons pu confronter la démarche de prescription des médecins généralistes interrogés aux données des études publiées de la littérature. Les résultats obtenus permettent de retenir plusieurs facteurs principaux intervenant dans la prescription médicamenteuse. La formation en thérapeutique, que ce soit au cours des études ou dans le cadre de la formation médicale continue, n'est pas assez présente. Cependant, l'impartialité et l'indépendance vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques rentrent également en ligne de compte dans la formation. Le coût et le mode de remboursement interviennent encore peu dans la prescription mais ils sont amenés à devenir un facteur important d'ici quelques années. Enfin, les médecins trouvent que leur liberté de décision est encore importante. En conclusion, la prescription médicamenteuse en médecine de ville est multifactorielle et il faut une action globale pour permettre une amélioration des choses. Il existe plusieurs facteurs sur lesquels on peut intervenir dans le futur pour améliorer la qualité de la prescription.