Tolérance de l'implant contraceptif dans le post-partum

Tolérance de l'implant contraceptif dans le post-partum PDF Author: Amélie Heuel-Pointin
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Contexte: Il existe encore beaucoup d'IVG en France dans les suites d'un accouchement. L'implant pourrait être une bonne méthode pour diminuer ce nombre et permettre aux patientes d'être plus sereines avec leur contraception. L'implant est en effet très efficace et possède une longue durée d'action, même si sa tolérance n'est pas parfaite. Peu d'études ont été menées à propos de la tolérance de l'implant dans le post-partum, qui constitue l'objet de cette étude. Méthode: Il s'agit d'une étude prospective, descriptive et analytique, réalisée entre juin et décembre 2012. Elle inclue les patientes venant d'accoucher à l'hôpital Jeanne de Flandres, au CHRU de Lille, qui souhaitent poser un implant dans la période du post-partum. 3 groupes ont été individualisés: les patientes qui ont renoncé à la pose (pop A), celles qui ont posé l'implant en ville (pop B) et celles qui l'ont posé à l'hôpital (pop C). Les populations B et C ont été contactées par téléphone ou courrier, 6 à 12 mois plus tard pour apprécier la tolérance. Résultats: L'étude porte sur 72 patientes (20, 11 et 41 respectivement dans les populations A, B et C). Sur les 52 implants posés, le taux de continuation à 1 an est de 70% (11 retraits). Les principales causes de retrait sont les saignements anormaux (64%) et la prise de poids (56%). A 12 mois, 60% des femmes disent avoir une très bonne tolérance et 88% sont satisfaites. Les effets indésirables les plus fréquents sont des saignements anormaux : irréguliers (28% à 6 mois, 36% à 12 mois), importants (10% à 6 mois, 8% à 12 mois), aménorrhée (12% à 6 mois). Il est reporté également une prise de poids (20% à 6 mois, 24% à 12 mois) et une douleur au niveau de l'insertion (10% à 6 mois, 16% à 12 mois). A 6 mois, 63% des patientes désirent garder l'implant pendant 3 ans (88% à 12 mois). A 12 mois, 68% des patientes souhaitent remettre un implant dans le futur. Les principales causes de renoncement à la pose sont un délai supérieur à 3 mois entre l'accouchement et la pose, et une réticence du médecin. Les patientes qui renoncent à l'implant ont davantage d'enfants que les autres. Conclusion: La tolérance de l'implant, lorsqu'il est posé dans la période du post-partum, n'est pas toujours très bonne. Cependant en l'absence d'effets indésirables, il s'agit d'une contraception très satisfaisante, notamment au regard de son aspect pratique. Au prix d'une information préalable, il s'agit d'une méthode de contraception qui mériterait une plus large diffusion.

Tolérance de l'implant contraceptif dans le post-partum

Tolérance de l'implant contraceptif dans le post-partum PDF Author: Amélie Heuel-Pointin
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Contexte: Il existe encore beaucoup d'IVG en France dans les suites d'un accouchement. L'implant pourrait être une bonne méthode pour diminuer ce nombre et permettre aux patientes d'être plus sereines avec leur contraception. L'implant est en effet très efficace et possède une longue durée d'action, même si sa tolérance n'est pas parfaite. Peu d'études ont été menées à propos de la tolérance de l'implant dans le post-partum, qui constitue l'objet de cette étude. Méthode: Il s'agit d'une étude prospective, descriptive et analytique, réalisée entre juin et décembre 2012. Elle inclue les patientes venant d'accoucher à l'hôpital Jeanne de Flandres, au CHRU de Lille, qui souhaitent poser un implant dans la période du post-partum. 3 groupes ont été individualisés: les patientes qui ont renoncé à la pose (pop A), celles qui ont posé l'implant en ville (pop B) et celles qui l'ont posé à l'hôpital (pop C). Les populations B et C ont été contactées par téléphone ou courrier, 6 à 12 mois plus tard pour apprécier la tolérance. Résultats: L'étude porte sur 72 patientes (20, 11 et 41 respectivement dans les populations A, B et C). Sur les 52 implants posés, le taux de continuation à 1 an est de 70% (11 retraits). Les principales causes de retrait sont les saignements anormaux (64%) et la prise de poids (56%). A 12 mois, 60% des femmes disent avoir une très bonne tolérance et 88% sont satisfaites. Les effets indésirables les plus fréquents sont des saignements anormaux : irréguliers (28% à 6 mois, 36% à 12 mois), importants (10% à 6 mois, 8% à 12 mois), aménorrhée (12% à 6 mois). Il est reporté également une prise de poids (20% à 6 mois, 24% à 12 mois) et une douleur au niveau de l'insertion (10% à 6 mois, 16% à 12 mois). A 6 mois, 63% des patientes désirent garder l'implant pendant 3 ans (88% à 12 mois). A 12 mois, 68% des patientes souhaitent remettre un implant dans le futur. Les principales causes de renoncement à la pose sont un délai supérieur à 3 mois entre l'accouchement et la pose, et une réticence du médecin. Les patientes qui renoncent à l'implant ont davantage d'enfants que les autres. Conclusion: La tolérance de l'implant, lorsqu'il est posé dans la période du post-partum, n'est pas toujours très bonne. Cependant en l'absence d'effets indésirables, il s'agit d'une contraception très satisfaisante, notamment au regard de son aspect pratique. Au prix d'une information préalable, il s'agit d'une méthode de contraception qui mériterait une plus large diffusion.

L' implant contraceptif dans le post-partum

L' implant contraceptif dans le post-partum PDF Author: Emilie Curien
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Languages : fr
Pages : 154

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L'implant contraceptif a fait son apparition sur le marché français le 2 mai 2001. Cette nouvelle méthode longue durée a une efficacité élevée indépendamment de l'observance, est rapidement réversible et présente à priori une bonne tolérance clinique et métabolique. Le profil imprédictible des saignements constitue la limite principale du procédé. Il s'est immiscé peu à peu dans différents domaines, en particulier dans le post-partum qui est l'objet de ce travail. Comment les sages-femmes du secteur mères-enfants ont-elles accueilli le nouveau-venu ? Qu'en est-il alors de l'information délivrée et à délivrer aux patientes? Toutes les femmes doivent-elles bénéficier de cette information? Afin de répondre à ces interrogations, nous avons tout d'abord étudié en détail ce qu'est l'implant, puis ses possibilités d'utilisation dans le post-partum. Ensuite, l'enquête réalisée auprès des sages-femmes nous a permis d'entrevoir le côté pratique du sujet à travers des réponses appartenant aussi bien au domaine professionnel que personnel. En effet, l'implant constitue une méthode contraceptive particulière qui touche au ressenti de chacun et cela influe sur l'information donnée aux femmes. Aucune méthode contraceptive n'est dénuée d'inconvénients. L'identification du procédé le plus adapté à chaque patiente n'est pas simple et nécessite que celle-ci ait connaissance de tous les moyens existants. Le post-partum est une période de réflexion et de bouleversements pour cette femme et cet homme qui ont acquis un nouveau statut et désirent souvent différer une nouvelle grossesse. De ce fait, la sage-femme a un rôle d'éducation et de prévention. Nous nous proposons donc de réfléchir à quand, comment et pourquoi informer les patientes sur l'implant contraceptif dans le post-partum.

Impact d'un entretien sur la contraception du post-partum chez les patientes en suites de couches

Impact d'un entretien sur la contraception du post-partum chez les patientes en suites de couches PDF Author: Danaé Marmier
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Objectifs : L'objectif de cette étude est de réaliser un entretien sur la contraception du post-partum chez les patientes hospitalisées en suites de couches, de connaître la répartition des méthodes contraceptives choisies et de mesurer l'impact de cet entretien à travers le choix des patientes. Matériels et méthode : Etude transversale et mono-centrique réalisée dans le service de maternité du centre hospitalier universitaire de Nice. Un entretien contraceptif a été réalisé auprès de 100 patientes. Les données sont recueillies à l'aide d'une grille et d'un tableau d'entretien pour une anonymisation optimale des dossiers obstétricaux. Résultats : Les femmes sont réceptives à l'entretien dans 55 % des cas. Les méthodes les plus choisies à son issue sont l'implant contraceptif (31 %), la pilule (29 %) et le stérilet (21 %). Les facteurs influençant le choix des patientes sont la primiparité, l'activité des femmes et l'allaitement maternel. Lorsque le choix des femmes est modifié, il s'oriente préférentiellement vers l'implant contraceptif. Discussion et conclusion : Malgré ce fort taux de réceptivité, les patientes les plus à risque de grossesses non désirées ne sont pas les plus sensibles à l'entretien. Néanmoins, la réalisation d'une consultation de contraception en suites de couches reste à préserver puisqu'elle permet aux femmes de choisir une méthode adaptée à leurs besoins. Pour pallier ce biais, cette consultation contraceptive doit être proposée dès les consultations prénatales, puis revue à la consultation post-natale.

L'implant contraceptif sous-cutané

L'implant contraceptif sous-cutané PDF Author: Mathilde Alorent
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Introduction-Objectifs L'implant contraceptif sous cutané fait partie des nouvelles méthodes contraceptives réversibles de longue durée d'action. Mis sur le marché français en 2011, il n'est utilisé que par une minorité de femmes en âge de procréer et les retraits précoces ne sont pas rares. Il s'agit pourtant d'une des méthodes de contraception les plus efficaces puisque son efficacité est indépendante de l'observance. D'autre part, les retraits précoces ne sont pas rares. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer les connaissances et de connaître les représentations des femmes à propos de l'implant sous-cutané, afin de mieux comprendre les freins à son utilisation et ainsi d'adapter l'information faite aux femmes et d'atteindre une meilleure tolérance. Nous analyserons de plus l'avis des femmes sur le fait d'anticiper la réflexion contraceptive en l'abordant au cours de la grossesse. Matériel et méthodes Un questionnaire a été distribué aux femmes séjournant dans les trois unités de suites de couches de l'hôpital Antoine Béclère entre décembre 2017 et mars 2018. 175 questionnaires ont été exploités. Les résultats sont quantitatifs et exprimés en effectifs et pourcentages. Résultats et Conclusion Selon les résultats, un défaut de connaissances et des informations erronées relatives à l'implant attribuent à cette méthode contraceptive des critères défavorables au moment du choix contraceptif. D'autre part, le rôle des médecins généralistes et des sages-femmes dans la prescription de la contraception est peu connu des femmes. La reprise de la contraception est une décision importante pour une femme sur deux et l'abord des méthodes contraceptives pendant la grossesse paraît judicieux chez 80% des femmes.

Tolérance de l’implant contraceptif sous-cutané lorsqu’il est posé dans le post-partum précoce à la maternité du centre hospitalier universitaire de Rouen

Tolérance de l’implant contraceptif sous-cutané lorsqu’il est posé dans le post-partum précoce à la maternité du centre hospitalier universitaire de Rouen PDF Author: Margot Maillard
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Languages : fr
Pages : 22

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Sujet : Obtenir un reflet de la tolérance de l’implant contraceptif lorsqu’il est posé durant le post-partum immédiat précoce. Il s’agit d’une pratique qui s’est beaucoup développée ces dernières années mais qui a finalement été peu étudiée. Méthode : Etude prospective unicentrique auprès de 46 femmes au CHU de Rouen au moyen de deux entretiens. Une première rencontre avait lieu durant le séjour en maternité après la pose de l’implant puis un entretien téléphonique trois mois après la sortie permettait l’évaluation de la tolérance et le suivi de ces femmes. Résultats et Discussion : Nous recensons 11 cas soit 30% de retraits précoces à environ trois mois et demi de la pose. 8 femmes ont été perdues de vue malgré de nombreuses sollicitations. Les saignements restent, comme dans la population générale, la première cause de retrait chez 54.54% de notre effectif. L’acné, les céphalées, l’altération de l’humeur, l’augmentation de l’appétit et la baisse de libido seraient augmentées lors d’une pose durant cette période. L’intégration de l’information est bonne durant le séjour en maternité. Conclusion : La tolérance de l’implant contraceptif semble relativement bonne sans que ce résultat soit statistiquement significatif en raison de notre faible effectif. 73.68% de notre population se dit satisfaite de ce contraceptif. L’implant est une méthode très efficace mais qui nécessite que les utilisatrices soient parfaitement informées des bénéfices et désagréments.

Contraception par implant progestatif (Nexplanon®) en post partum immédiat

Contraception par implant progestatif (Nexplanon®) en post partum immédiat PDF Author: Laura Famose
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Languages : en
Pages : 156

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La contraception du post-partum

La contraception du post-partum PDF Author: Julie Munery
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Languages : fr
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Introduction : La quasi-totalité des femmes concernées par la contraception utilisent un moyen contraceptif. Les échecs de contraception sont fréquents et résultent notamment d'une utilisation incorrecte de celle-ci. Le post-partum est également une période concernée par ces problèmes. Cette étude s'est donc intéressée aux connaissances des accouchées sur leur contraception du post-partum. Population et méthode : Une étude descriptive transversale a été réalisée du 19 octobre 2015 au 13 janvier 2016. 300 accouchées ont été recrutées dans une maternité de type trois de la région Auvergne. 193 femmes ont répondu à un auto-questionnaire en ligne entre la deuxième semaine suivant leur accouchement et la semaine de leur consultation post-natale. Les femmes incluses étaient celles ayant choisi une contraception recommandée dans le post-partum (pilule oestro-progestative, pilule microprogestative, préservatif masculin, implant, MAMA ou spermicides). Résultats : 167 femmes ont été incluses : 111 avaient choisi la pilule microprogestative, 51 le préservatif masculin, trois la MAMA et deux l'implant. La majorité des utilisatrices du préservatif (78,4%) avaient un niveau de connaissances élevé (score ≥75%) contrairement aux utilisatrices de la pilule microprogestative qui étaient seulement 21,7% à avoir un niveau identique. Le niveau d'étude, la préparation à la naissance et la connaissance du retour à la fertilité semblaient influencer favorablement le niveau de connaissances. Discussion : Toutes les contraceptions recommandées durant le post-partum n'étaient pas représentées dans cette étude. La majorité des femmes n'avaient pas toutes les connaissances nécessaires à une utilisation optimale de leur contraception du post-partum. La multiplication de messages sur ce thème, une information orale spécifique inspirée de la méthode BERCER et associée à des outils didactiques sont à préconiser.

Contraception du post-partum

Contraception du post-partum PDF Author: Peggy Damioli
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Languages : fr
Pages : 140

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La question de la contraception est un sujet à évoquer dans le post-partum car l'éventualité d'une grossesse est difficilement envisageable. L'accouchée doit être informée que l'ovaire est fonctionnel dès le 25ème jour du post-partum. Le retour des règles et l'ovulation sont variables dans le temps en fonction du choix ou non de l'allaitement maternel (nombre de tétées et durée de celles-ci). Le système de contraception par la MAMA, encore très peu connu et proposé, reste exceptionnel en France où l'allaitement atteint rarement une durée de six mois et reste peu de temps exclusif. Il faut donc avoir le plus souvent recours à une méthode contraceptive : le choix de la femme se fait alors entre les pilules oestroprogestatives ou microprogestatives, les méthodes naturelles ou locales et l'absence de contraception. L'enquête prospective menée dans le service des suites de couches au CHU de Rouen auprès de 205 femmes de janvier à avril 2005 nous confirme que : le microprogestatif Cerazette semble majoritairement choisi dans le post-partum immédiat, l'allaitement maternel ne doit pas contre-indiquer formellement la prescription de pilules oestroprogestatives microdosées, la contraception des trois premiers mois suivant l'accouchement est provisoire et doit être adaptée à chacune lors de visites post-natales. Le peu de données littéraires concernant la répercussion des moyens de contraception -telles que les récentes pilules oestroprogestatives faiblement dosées en oestrogène - sur le nourrisson et la lactation en cas d'allaitement privilégie la place du microprogestatif Cerazette. Malgré ses quelques effets secondaires indéniables, ce microprogestatif principalement prescrit dans le post-partum immédiat pour les femmes allaitant faute aux professionnels de santé de pouvoir proposer un autre mode contraceptif tout aussi sécurisant pour le nouveau-né...

La contraception dans le post-partum

La contraception dans le post-partum PDF Author: Barbara Alvy
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Languages : fr
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Introduction : Quatre pourcents des femmes ayant eu recours à une IVG ont eu un enfant six à douze mois auparavant. Les échecs de contraception notamment l'oubli restent donc fréquents en particulier dans la période du post-partum avec le risque d'une grossesse non désirée et rapprochée. Cette étude s'est intéressée aux connaissances des accouchées sur la conduite à tenir en cas d'incident contraceptif dans le post-partum ainsi qu'à la contraception d'urgence. Population et méthode : Une étude descriptive transversale a été réalisée du 12 septembre au 18 novembre 2016. 286 accouchées ont été recrutées dans une maternité de type trois de la région Auvergne. 207 femmes ont répondu à un auto-questionnaire distribué à partir du troisième jour après l'accouchement. Résultats : 170 femmes ont été incluses : la majorité d'entre elles avaient choisi la pilule microprogestative ou le préservatif. 61,8 % des participantes connaissaient le risque de grossesse avant le retour de couches. La moitié des accouchées avaient un score de connaissances inférieur à 50 %. Le niveau d'études, la parité, la contraception dans le post-partum, des difficultés contraceptives, un recours antérieur à la contraception d'urgence et la connaissance du retour à la fertilité semblaient influencer favorablement ce score. Discussion : Les contraceptions du post-partum n'étaient pas toutes représentées. Les résultats de cette étude malgré une population limitée sont en accord avec d'autres études. La sensibilisation des femmes sur le risque de grossesse et sur la conduite à tenir en cas d'incident contraceptif durant le post-partum est importante. Un support écrit pourrait être distribué en maternité. La question d'une prescription à l'avance d'une pilule de contraception d'urgence au cas par cas se pose également.

La contraception du post-partum

La contraception du post-partum PDF Author: Charlotte Malfois-Masson
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Languages : fr
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Contexte : Le manque d'informations et la mauvaise compréhension des méthodes contraceptives constituent un frein essentiel au choix d'une contraception adaptée. Ce constat est d'autant plus surprenant qu'il survient dans la période du post-partum, période apparaissant être idéale (arrêt de travail, prise en charge à 100%, consultations mensuelles...) pour former nos patientes à leur future contraception. Méthode : Une étude qualitative, unicentrique, est réalisée, par entretiens semi-dirigés, durant la période de septembre à novembre 2014. Les personnes interrogées étaient choisies au hasard et de manière consécutive, le jour de la sortie de la maternité. Résultats : La saturation des données a été obtenue en 18 entretiens. Cette étude révèle qu'il existe des lacunes sur les connaissances du moyen contraceptif choisi et utilisé, ainsi que sur la physiologie féminine. L'information reçue n'est pas objective et n'est pas assimilée. Un projet de vie est établi, de manière plus ou moins consciente, par chacune des patientes, mais n'est pas pris en compte dans le choix contraceptif du post-partum. Les patientes ont des attentes bien définies en matière de support et d'interlocuteur. Les représentations erronées et les idées reçues sont des freins majeurs au choix objectif d'un moyen contraceptif. Conclusion : Le post-partum est une période fondamentale pour la diffusion d'une information contraceptive. Le relai avec la médecine de ville est important pour vérifier la compréhension et l'adaptation au projet de vie. La prise en charge globale des patientes doit, notamment, intégrer la planification familiale.