Interruption volontaire de grossesse : étude descriptive des patientes ayant eu recours à un interruption volontaire de grossesse au centre d'orthogénie du CHU de Dijon durant l'année 2019. Analyse des IVG itératives. Evolution depuis 1996

Interruption volontaire de grossesse : étude descriptive des patientes ayant eu recours à un interruption volontaire de grossesse au centre d'orthogénie du CHU de Dijon durant l'année 2019. Analyse des IVG itératives. Evolution depuis 1996 PDF Author: Aurore Bernard
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En 2019, on dénombrait en France 232 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG). Si le nombre d'IVG a augmenté en Côte d'Or, il a diminué au CHU de Dijon. Objectifs Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective sur le CHU de Dijon sur les patientes ayant eu recours à une IVG en 2019 afin de décrire cette population, tenter d'isoler des facteurs de risque d'IVG itératives et décrire l'évolution depuis 1996. Résultats Les patientes avaient en moyenne 27,8ans [14,4-46,6]. 36,6% étaient primigestes, 42,8% avaient eu au moins trois grossesses, 52,6% étaient nullipares. Le terme moyen était 9,3SA [5,6 ; 14,1]. 14% des IVG étaient tardives (12-14 semaines d'aménorrhée). 51,2% étaient instrumentales. 68,8% des patientes n'avaient pas de contraception prescrite et 66% sortaient avec une prescription de contraception. Les IVG itératives représentaient 35,5% des cas. Ces patientes étaient plus âgées (29,3 ans p=0,0005) et leur première IVG plus précoce (22,9 ans, p=0,0001). La parité était un facteur de risque de récidive (p=0,001). 59% des patientes n'avaient pas de contraception, 60% s'en sont vues prescrire une. Depuis 1996, les IVG itératives ont augmenté (35,5% contre 24,3%, p=0,001). L'âge moyen des patientes est stable à 27,8ans. Les primigestes et les nullipares étaient aussi nombreuses p=0,085). Conclusion En vingt ans, le profil des patientes a peu évolué. Le post partum et les transitions contraceptives semblaient à risque de grossesse non prévue. La contraception post IVG semble encore inadaptée. Certaines données descriptives étaient manquantes dans les dossiers. Un recueil plus exhaustif pourrait permettre d'isoler d'autres facteurs de risque de récidive.

Interruption volontaire de grossesse : étude descriptive des patientes ayant eu recours à un interruption volontaire de grossesse au centre d'orthogénie du CHU de Dijon durant l'année 2019. Analyse des IVG itératives. Evolution depuis 1996

Interruption volontaire de grossesse : étude descriptive des patientes ayant eu recours à un interruption volontaire de grossesse au centre d'orthogénie du CHU de Dijon durant l'année 2019. Analyse des IVG itératives. Evolution depuis 1996 PDF Author: Aurore Bernard
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En 2019, on dénombrait en France 232 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG). Si le nombre d'IVG a augmenté en Côte d'Or, il a diminué au CHU de Dijon. Objectifs Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective sur le CHU de Dijon sur les patientes ayant eu recours à une IVG en 2019 afin de décrire cette population, tenter d'isoler des facteurs de risque d'IVG itératives et décrire l'évolution depuis 1996. Résultats Les patientes avaient en moyenne 27,8ans [14,4-46,6]. 36,6% étaient primigestes, 42,8% avaient eu au moins trois grossesses, 52,6% étaient nullipares. Le terme moyen était 9,3SA [5,6 ; 14,1]. 14% des IVG étaient tardives (12-14 semaines d'aménorrhée). 51,2% étaient instrumentales. 68,8% des patientes n'avaient pas de contraception prescrite et 66% sortaient avec une prescription de contraception. Les IVG itératives représentaient 35,5% des cas. Ces patientes étaient plus âgées (29,3 ans p=0,0005) et leur première IVG plus précoce (22,9 ans, p=0,0001). La parité était un facteur de risque de récidive (p=0,001). 59% des patientes n'avaient pas de contraception, 60% s'en sont vues prescrire une. Depuis 1996, les IVG itératives ont augmenté (35,5% contre 24,3%, p=0,001). L'âge moyen des patientes est stable à 27,8ans. Les primigestes et les nullipares étaient aussi nombreuses p=0,085). Conclusion En vingt ans, le profil des patientes a peu évolué. Le post partum et les transitions contraceptives semblaient à risque de grossesse non prévue. La contraception post IVG semble encore inadaptée. Certaines données descriptives étaient manquantes dans les dossiers. Un recueil plus exhaustif pourrait permettre d'isoler d'autres facteurs de risque de récidive.

Interruption volontaire de grossesse : étude descriptive des patientes ayant eu recours à un interruption volontaire de grossesse au centre d'orthogénie du CHU de Dijon durant l'année 2019. Analyse des IVG itératives. Evolution depuis 1996

Interruption volontaire de grossesse : étude descriptive des patientes ayant eu recours à un interruption volontaire de grossesse au centre d'orthogénie du CHU de Dijon durant l'année 2019. Analyse des IVG itératives. Evolution depuis 1996 PDF Author: Aurore Bernard
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En 2019, on dénombrait en France 232 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG). Si le nombre d’IVG a augmenté en Côte d’Or, il a diminué au CHU de Dijon. Objectifs Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective sur le CHU de Dijon sur les patientes ayant eu recours à une IVG en 2019 afin de décrire cette population, tenter d’isoler des facteurs de risque d’IVG itératives et décrire l’évolution depuis 1996. Résultats Les patientes avaient en moyenne 27,8ans [14,4-46,6]. 36,6% étaient primigestes, 42,8% avaient eu au moins trois grossesses, 52,6% étaient nullipares. Le terme moyen était 9,3SA [5,6 ; 14,1]. 14% des IVG étaient tardives (12-14 semaines d’aménorrhée). 51,2% étaient instrumentales. 68,8% des patientes n’avaient pas de contraception prescrite et 66% sortaient avec une prescription de contraception. Les IVG itératives représentaient 35,5% des cas. Ces patientes étaient plus âgées (29,3 ans p=0,0005) et leur première IVG plus précoce (22,9 ans, p=0,0001). La parité était un facteur de risque de récidive (p=0,001). 59% des patientes n’avaient pas de contraception, 60% s’en sont vues prescrire une. Depuis 1996, les IVG itératives ont augmenté (35,5% contre 24,3%, p=0,001). L’âge moyen des patientes est stable à 27,8ans. Les primigestes et les nullipares étaient aussi nombreuses p=0,085). Conclusion En vingt ans, le profil des patientes a peu évolué. Le post partum et les transitions contraceptives semblaient à risque de grossesse non prévue. La contraception post IVG semble encore inadaptée. Certaines données descriptives étaient manquantes dans les dossiers. Un recueil plus exhaustif pourrait permettre d’isoler d’autres facteurs de risque de récidive.

Facteurs d'échec de l'interruption volontaire de grossesse réalisée par méthode médicamenteuse jusqu'à 9 semaines d'aménorrhée dans un centre d'orthogénie de l'ouest de La Réunion

Facteurs d'échec de l'interruption volontaire de grossesse réalisée par méthode médicamenteuse jusqu'à 9 semaines d'aménorrhée dans un centre d'orthogénie de l'ouest de La Réunion PDF Author: Charlotte Seite
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Le taux de recours à l'IVG à La Réunion est de 22 pour 10000 femmes, et la part des IVG par méthode médicamenteuse ne cesse de progresser. Le taux d'efficacité de cette méthode est globalement satisfaisant (environ 92%), néanmoins il persiste un certain nombre d'échec. En étudiant les caractéristiques épidémiologiques des femmes réunionnaises ayant eu recours à l'IVG médicamenteuse, nous avons cherché à identifier des facteurs de risque d'échec de cette méthode. Méthodes : Étude rétrospective dans un centre d'orthogénie de l'ouest de La Réunion. Entre le 1er mai et le 31 décembre 2012, toutes les femmes ayant eu recours à l'IVG médicamenteuse jusqu'au 63e jour d'aménorrhée ont été inclues (226 patientes). Le protocole médicamenteux associait 600mg de Mifepristone à 400ug de Misoprostol. Nous avons comparé les caractéristiques épidémiologiques de ces femmes en fonction de l'"échec" ou du "succès". Résultats : L'efficacité globale de la méthode était de 63%. Les échecs étaient représentés par des rétentions intra utérines (31%), des grossesses évolutives (4,5%) et des curetages hémostatiques (1,5%). L'antécédent d'IVG chirurgicales était un facteur de risque d'échec, avec un risque multiplié par plus de 10 (OR : 11,5 ; IC95% 2,4-54,8) pour les femmes y ayant eu recours au moins 2 fois. Nous avons retrouvé une diminution de l'efficacité de la méthode pour les femmes d'âge avancé (27,5 +/- 7,0 vs 26,3 +/- 7,6) et les multipares (67% vs 59,5%). Les caractéristiques épidémiologiques étaient marquées par un nombre élevé de grossesses (3,0) et d'enfants (1,4) avant l'IVG, un taux de recours important aux IVG itératives (40%), et une grande part de mineures (9,5%). Conclusion : Il convient d'informer les patientes aux antécédents d'IVG chirurgicale qu'une aspiration assurerait un succès supérieur. De nouveaux travaux doivent être mis en œuvre pour évaluer et améliorer le succès de la méthode.

Parcours de soins et vécu d'une interruption volontaire de grossesse réalisée en ville chez des médecins généralistes conventionnés

Parcours de soins et vécu d'une interruption volontaire de grossesse réalisée en ville chez des médecins généralistes conventionnés PDF Author: Marion Nouvellon
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Introduction : L'accès à l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) est une priorité afin de garantir aux femmes de pouvoir jouir de leur droit. Les moyens permettant d'exercer ce droit sont progressivement réduits dans une conjoncture d'économie de la santé et de démographie médicale défavorable. Les autorités sanitaires cherchent donc à valoriser la méthode médicamenteuse en ville. Si l'innocuité de cette méthode est prouvée dans la littérature, peu d'études ont recueilli l'avis des femmes, premières concernées. Nous avons voulu leur donner la parole afin de confirmer les difficultés de parcours pointées dans d'autres travaux, et d'évaluer le ressenti de leur avortement médicamenteux en ville. Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle transversale descriptive multicentrique. Les patientes de deux médecins généralistes ayant pratiqué un avortement médicamenteux durant l'année 2017 ont été incluses dans l'étude. Un questionnaire standardisé a été crée et les femmes éligibles ont été contactées par téléphone afin d'y répondre. Résultats : 71 femmes ont pu être contactées, soit un taux de participation de 60,68%. Nos résultats confirment la carence informative d'amont : 42% des femmes ne savaient pas que l'IVG pouvait être pratiqué hors de l'hôpital et la source d'information principale sur la marche à suivre restait la famille ou les proches. Le premier interlocuteur du milieu médical consulté était à proportion presque égale le gynécologue de ville ou le médecin traitant. L'information donnée par le praticien effectuant l'IVG était majoritairement bien intégrée, mais la douleur et les saignements ont surpris un tiers des femmes. Les conditions pratiques pour la réalisation de l'acte à domicile étaient dans l'immense majorité réunies. Un quart des femmes n'était pas particulièrement opposées à le pratiquer en milieu hospitalier. Le vécu psychologique de l'événement a été difficile pour plus de 28% des femmes qui ont jugées insuffisantes les informations données à ce niveau. Un gradient social dans le recours à cette méthode semble franc. Conclusion : C'est aux autorités d'organiser la formation des médecins libéraux et d'améliorer la communication au grand public au sujet de l'IVG, dont les possibilités de recours restent encore méconnues des femmes. L'empathie et l'écoute sont des paramètres clefs du rôle de soignant qui sont particulièrement nécessaires dans la prise en charge de ces patientes. Le médecin généraliste pourrait trouver dans l'accompagnement de ses patientes à travers cette épreuve un nouveau rôle en adéquation avec celui de médecin traitant.

Situation contraceptive au moment de l'interruption volontaire de grossesse

Situation contraceptive au moment de l'interruption volontaire de grossesse PDF Author: Pauline Crombé
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Pages : 56

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Contexte : en 2017, 216 700 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France. Ce nombre est stable depuis des années malgré une diversification des méthodes contraceptives et l'évolution des pratiques. L'objectif principal de l'étude était de renseigner la situation contraceptive des femmes au moment de l'IVG au CHRU de Lille. L'objectif secondaire était de regarder les trajectoires contraceptives des femmes autour de l'IVG. La dernière étude nationale sur ce sujet remonte à plus de dix ans. Matériel et méthode : étude prospective observationnelle, menée au centre d'orthogénie de Jeanne de Flandre à Lille, incluant toutes les femmes ayant eu recours à l'IVG dans le service. L'étude a été réalisée entre août 2018 et octobre 2018. Résultats : 219 questionnaires ont été analysés soit un taux de réponse de 82 %. L'âge médian était de 27 ans [18-40]. La moitié des femmes étaient nullipares et la majorité étaient en couple. Plus d'un tiers des femmes n'avaient pas de contraception au moment de la grossesse menant à l'IVG. 30 % utilisaient la pilule, 20 % le préservatif et 5 % les méthodes barrières ou naturelles. 33 % des femmes ont arrêté ou modifié leur méthode contraceptive dans les 6 mois précédents l'IVG. Les raisons rapportées de ce changement sont les effets secondaires perçus, le fait de ne pas vouloir prendre d'hormones et une méthode qui ne convient plus. 76 % des femmes sous pilule rapportent une erreur de type oubli. L'IVG entraîne une augmentation du recours aux méthodes contraceptives médicales, et notamment aux méthodes réversibles à longue durée d'action. 30 % des femmes choisissent le DIU, 15 % l'implant et 40 % la pilule. Conclusion : la situation contraceptive au moment de la grossesse ayant donné lieu à l'IVG apparaît bien comme une phase particulière des trajectoires contraceptives des femmes. L'IVG est un moment opportun pour intervenir autour de la contraception et apporter une solution adaptée au mode de vie des femmes.

Echecs contraceptifs à l'origine d'une interruption volontaire de grossesse

Echecs contraceptifs à l'origine d'une interruption volontaire de grossesse PDF Author: Manon Suzanne
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Pages : 106

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L’objectif de l’étude était de déterminer les causes d’échecs contraceptifs les plus à l’origine d’interruption volontaire de grossesse (IVG). Il s’agissait d’une étude prospective par étude de dossiers de 211 patientes ayant effectué une IVG au CHU de Caen entre le 1e rjanvier et le 31 Mars 2014. Les grossesses non planifiées apparaissaient majoritairement sous pilule, avec pour cause principale les oublis de comprimés. La plupart de ces échecs étaient évitables et imputables à un défaut d’information. Les implants et dispositifs intra-utérins, peu utilisées avant l’IVG, étaient les plus choisis et utilisés en post abortum. Ayant l’avantage de dépendre peu de l’utilisatrice, ces méthodes à longue durée d’action permettraient de prévenir les IVG itératives.

Étude de satisfaction concernant la prise en charge des femmes lors d'une interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse

Étude de satisfaction concernant la prise en charge des femmes lors d'une interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse PDF Author: Manon Gelin
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Objectif : Environ 150 000 IVG ont lieu tous les ans en France par la méthode médicamenteuse. L'objectif de cette étude était d'évaluer la satisfaction des femmes concernant leur prise en charge lors d'une IVG médicamenteuse. De plus, nous cherchions à déterminer la proportion de femmes ayant pu choisir cette méthode pour réaliser l'IVG, ainsi que le délai entre la prise de contact avec le centre d'orthogénie et la réalisation de l'IVG. Méthode : Nous avons réalisé une enquête de satisfaction monocentrique au centre d'orthogénie du CHU de Grenoble. Les données ont été recueillies grâce à un questionnaire distribué aux femmes lors de leur consultation post-IVG. Résultats : Sur 106 femmes revenant à leur consultation post-IVG, 39 ont répondu à notre questionnaire. Le taux de satisfaction globale était de 9,7 sur 10 et 97,2% des femmes ont été satisfaites par leur prise en charge au centre d'orthogénie du CHU de Grenoble. Les critères qui ont le moins satisfait les femmes sont l'accueil de leur partenaire (71,4% de satisfaction, médiane à 8,8 sur 10), le temps d'attente à l'accueil et entre les consultations (75,1% de satisfaction, médiane à 9,0 sur 10) et l'information reçue sur la douleur (86,8% de satisfaction, médiane à 8,8 sur 10). En effet, nous avons pu constater que la douleur était sous-estimée chez 41,7% des patientes. En revanche, l'accueil au secrétariat a été jugé très satisfaisant par les femmes (94,7% de satisfaction, médiane à 9,5 sur 10), ainsi que la consultation pré-IVG (91,7% de satisfaction, médiane à 9,4 sur 10) et les délais que 92,1% des femmes ont estimés rapides. Les patientes ont trouvé l'équipe bienveillante, à l'écoute et ne se sont pas senties jugées. Toutes les femmes ont pu choisir la méthode pour l'IVG et les délais retrouvés sont satisfaisants et conformes aux recommandations. En moyenne, il faut quatre jours ouvrés entre le premier contact et la consultation puis six jours entre cette dernière et l'IVG. Conclusion : Grâce à cette étude, nous pouvons proposer plusieurs axes d'amélioration. Concernant l'information, le soignant pourrait vérifier la compréhension de la femme à la fin de la consultation, notamment sur les informations concernant la douleur et sa prise en charge. De plus, il faudrait accorder une place plus importante au partenaire, en l'écoutant et en l'informant mais également en lui proposant systématiquement la possibilité de s'entretenir avec le psychologue du centre.

Prise en charge de l'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse en centre d'orthogénie à la Réunion

Prise en charge de l'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse en centre d'orthogénie à la Réunion PDF Author: Pascal Amiotte
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Languages : fr
Pages : 105

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Contexte : L'IVG en France est un problème de santé publique. Elle l'est plus encore sur l'île de la Réunion, où l'on compte l'un des taux d'IVG les plus élevés en France. La méthode médicamenteuse de réalisation des IVG prend une part de plus en plus importante depuis plusieurs années. Objectifs : L'objectif principal de l'étude est d'améliorer la prise en charge globale des patientes au niveau de la procédure d'IVG au centre d'orthogénie du centre hospitalier Gabriel Martin (CHGM) de Saint Paul de la Réunion. Matériel et méthode : Une étude rétrospective a été réalisée en 2009 au centre d'orthogénie du CHGM sur l'ensemble des dossiers des patientes ayant pratiqué une IVG médicamenteuse. Le protocole de prise en charge des IVG médicamenteuses et ses modalités pratiques d'application dans le service ont été analysés. Résultats : 216 dossiers ont été dépouillés, apportant des précisions démographiques et sociales sur les patientes prises en charge. Le centre présente en 2009 un retard important sur le taux de prise en charge des IVG par méthode médicamenteuse par rapport au reste des structures de l'île. Les délais de prise en charge doivent être optimisés. Le processus de prévention des IVG itératives et des infections sexuellement transmissible est également à améliorer. Le protocole de rélalisation de l'IVG médicamenteuse doit être mise à jour et peut être étendu aux termes compris entre 7 et 9 SA. Conclusion : Suite à ce travail, depuis 2012, un nouveau protocole de prise en charge des IVG médicamenteuses est en application au CHGM. Il modifie notamment le protocole médicamenteux, le terme maximal de prise en charge par méthode médicamenteuse, et les modalités de surveillance post-IVG. Une prochaine étude devra permettre d'évaluer l'impact de ces changements et ouvrir de nouvelles pistes d'optimisation des pratiques.