Immunothérapie orale chez l'enfant allergique aux protéines de lait de vache IgE médiée

Immunothérapie orale chez l'enfant allergique aux protéines de lait de vache IgE médiée PDF Author: Geoffroy Petit
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Introduction : l'allergie aux protéines de lait de vache, persistante et grave dans 20% des cas, est un problème de santé publique chez l'enfant. La stratégie de l'immunothérapie orale (ITO) au CHU de Toulouse diffère selon le profil de sévérité de l'allergie. La stratégie pour les patients les plus sévères est basée sur le lait cuit avec du blé au décours d'un test de provocation par voie orale (TPO) Petit Beurre(r). Pour les moins sévères, l'ITO se fait à partir de lait dont la progression des doses dépend du résultat du TPO réactogène. Le but de notre étude était d'évaluer nos pratiques professionnelles en comparant les taux de guérison des patients en fonction de la stratégie d'ITO, conditionnée par le choix du TPO initial. Matériel et méthodes : étude rétrospective incluant tous les enfants allergiques aux protéines de lait de vache IgE médiée ayant bénéficié d'une immunothérapie orale au CHU de Toulouse entre le 1/5/11 et le 1/1/14. Résultats : parmi les 52 patients inclus, les taux de guérison à 12 mois, 18 mois et à 24 mois étaient respectivement de 21%, 33% et 49%. Il n'a pas été retrouvé de différence significative entre les deux stratégies pour l'acquisition d'une tolérance à 12, 18 ou 24 mois. L'ITO a été bien tolérée dans l'ensemble, néanmoins 9 enfants ont présenté une réaction anaphylactique au cours du suivi, 7 sur 9 parmi les patients les plus sévères. Le seul facteur significatif associé à une absence d'acquisition de tolérance est un taux élevé d'IgE spécifiques à la caséine à l'inclusion. Conclusion : l'évaluation de nos pratiques souligne l'efficacité de l'ITO au lait cuit avec le blé chez des patients au phénotype d'allergie sévère et persistante aux protéines de lait de vache. Les effets adverses sévères sont peu fréquents mais justifient une éducation thérapeutique obligatoire et un suivi rapproché. Quant aux effets secondaires légers ou modérés, sous-estimés en pratique et dans notre étude, ils sont essentiels à prendre en compte pour une bonne observance. Des études à plus grande échelle et à plus long terme sont encore nécessaires pour faire changer les recommandations de l'ITO, en tant que thérapeutique de l'allergie sévère et persistante aux protéines de lait de vache.

Immunothérapie orale chez l'enfant allergique aux protéines de lait de vache IgE médiée

Immunothérapie orale chez l'enfant allergique aux protéines de lait de vache IgE médiée PDF Author: Geoffroy Petit
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Introduction : l'allergie aux protéines de lait de vache, persistante et grave dans 20% des cas, est un problème de santé publique chez l'enfant. La stratégie de l'immunothérapie orale (ITO) au CHU de Toulouse diffère selon le profil de sévérité de l'allergie. La stratégie pour les patients les plus sévères est basée sur le lait cuit avec du blé au décours d'un test de provocation par voie orale (TPO) Petit Beurre(r). Pour les moins sévères, l'ITO se fait à partir de lait dont la progression des doses dépend du résultat du TPO réactogène. Le but de notre étude était d'évaluer nos pratiques professionnelles en comparant les taux de guérison des patients en fonction de la stratégie d'ITO, conditionnée par le choix du TPO initial. Matériel et méthodes : étude rétrospective incluant tous les enfants allergiques aux protéines de lait de vache IgE médiée ayant bénéficié d'une immunothérapie orale au CHU de Toulouse entre le 1/5/11 et le 1/1/14. Résultats : parmi les 52 patients inclus, les taux de guérison à 12 mois, 18 mois et à 24 mois étaient respectivement de 21%, 33% et 49%. Il n'a pas été retrouvé de différence significative entre les deux stratégies pour l'acquisition d'une tolérance à 12, 18 ou 24 mois. L'ITO a été bien tolérée dans l'ensemble, néanmoins 9 enfants ont présenté une réaction anaphylactique au cours du suivi, 7 sur 9 parmi les patients les plus sévères. Le seul facteur significatif associé à une absence d'acquisition de tolérance est un taux élevé d'IgE spécifiques à la caséine à l'inclusion. Conclusion : l'évaluation de nos pratiques souligne l'efficacité de l'ITO au lait cuit avec le blé chez des patients au phénotype d'allergie sévère et persistante aux protéines de lait de vache. Les effets adverses sévères sont peu fréquents mais justifient une éducation thérapeutique obligatoire et un suivi rapproché. Quant aux effets secondaires légers ou modérés, sous-estimés en pratique et dans notre étude, ils sont essentiels à prendre en compte pour une bonne observance. Des études à plus grande échelle et à plus long terme sont encore nécessaires pour faire changer les recommandations de l'ITO, en tant que thérapeutique de l'allergie sévère et persistante aux protéines de lait de vache.

Traitements par substitution et immunothérapie dans la prise en charge de l'allergie aux protéines de lait de vache

Traitements par substitution et immunothérapie dans la prise en charge de l'allergie aux protéines de lait de vache PDF Author: Margaux Nordlinger
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L'allergie aux protéines de lait de vache (APLV) est une allergie alimentaire qui touche particulièrement les nourrissons au cours de leur première année de vie. Dans 90 % des cas, une guérison spontanée survient avant l'âge de 3 ans suite à la mise en place d'un régime d'éviction des PLV. Il existe plusieurs voies qui conduisent à une réaction allergique aux PLV : l'hypersensibilité immédiate médiée par la synthèse d'Immunoglobulines de type E (APLV IgE dépendante) et l'hypersensibilité retardée liée aux lymphocytes T (APLV non IgE dépendante). C'est une pathologie au diagnostic assez difficile car les symptômes cliniques sont peu spécifiques. On observe une prédominance des troubles digestifs mais les manifestations respiratoires et cutanées (notamment les dermatites atopiques) restent également présentes. Le choc anaphylactique correspond à l'expression la plus sévère de l'APLV, puisqu'il peut menacer le pronostic vital de l'enfant. Les méthodes de diagnostic sont à ajuster en fonction de la clinique constatée. Ainsi les Prick test et le dosage des IgE spécifiques révèlent les APLV IgE médiées tandis que les Patch test sont plus caractéristiques des APLV non IgE dépendantes. Dans la plupart des cas, si la sévérité de l'allergie et l'état de santé de l'enfant le permettent, l'hypothèse d'un diagnostic d'APLV devra être confirmée par un test de provocation par voie orale. Le traitement est basé sur l'exclusion de toutes les PLV qui sont alors remplacées par des hydrolysats extensifs de PLV, de protéines de riz ou des hydrolysats d'acides aminés en fonction du seuil de tolérance du bébé. Depuis plusieurs années maintenant, nous assistons à l'émergence de l'immunothérapie allergénique (méthode de l'immunothérapie par voie orale) avec des protocoles de réintroduction progressive de lait afin d'induire le mécanisme de tolérance orale chez les patients atteints de formes graves.

Immunothérapie orale chez l'enfant allergique au lait de vache

Immunothérapie orale chez l'enfant allergique au lait de vache PDF Author: Risako Roch-Suzuki
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Pages : 140

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Un certain nombre de médecins pratiquent depuis longtemps la désensibilisation orale/sublinguale au lait de manière empirique. Néanmoins, les études scientifiques rigoureuses sont peu nombreuses et ne permettent pas d'évaluer l'efficacité d'un tel traitement.

L'allergie aux protéines de lait de vache chez les nourrissons

L'allergie aux protéines de lait de vache chez les nourrissons PDF Author: Anaïs Saïdi
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Pages : 284

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L'allergie au lait de vache se définit comme une hypersensibilité aux protéines lactées bovines, dont la pathogénie repose sur une réponse immunitaire aux PLV qui sont constituées des caséines en majorité (soit 80 %) et du lactosérum (soit 20 %) ([beta]-lactoglobuline ([beta]-LG) et l'[alpha]-lactalbumine, la sérum albumine bovine, la lactoferrine). L'APLV se place en troisième position pour les allergies les plus fréquentes chez l'enfant. C'est la première à apparaître chez le nourrisson en raison de l'alimentation exclusivement lactée du nourrisson. C'est une pathologie multifactorielle qui ne cesse d'augmenter ces dernières années. Elle repose très souvent sur une immaturité du tube digestif du nourrisson, ce qui explique que l'APLV a un bon pronostic. En effet, de nombreux enfants se rétablissent avant l'âge de 3 ans, notamment dans les six premiers mois de vie. Les antécédents familiaux d'atopie et une sensibilisation (in utero ou par le lait maternel) constituent des facteurs importants de risque de développement de l'allergie. Ses manifestations sont variées dans leur expression clinique et dans leurs mécanismes, d'où l'importance de différencier les formes immédiates et retardées, qui présentent des diagnostics et pronostics différents, tout en sachant que ces formes peuvent se recouper. L'APLV se manifeste majoritairement par des signes cutanés et gastro-intestinaux, voire par un choc anaphylactique dans les cas les plus graves. La difficulté à établir le diagnostic repose sur un manque de spécificité et impose la mise en place d'une démarche précise. L'interrogatoire constitue la première étape indispensable. Le TPO est l'examen de référence pour confirmer le diagnostic de l'APLV. Cependant, les tests cutanés et les tests biologiques sont les examens diagnostiques les plus utilisés dans la pratique courante. La prise en charge de l'APLV, où le pharmacien se doit d'être à l'écoute, de conseiller, de prévenir, et de délivrer les traitements, est multiple : une prise en charge diététique qui consiste en un régime d'exclusion des protéines du lait de vache jusqu'à l'âge de 9-12 mois. L'allaitement maternel est préconisé en premier lieu, car sa composition est la plus adaptée à la croissance et au bon développement du nourrisson. Lorsque l'allaitement n'est pas possible, on conseille la prise d'hydrolysats poussés de protéines. Cependant, les laits des autres mammifères et les laits végétaux sont inadaptés aux besoins du nourrisson, en raison d'une diversité dans leurs compositions, et présentent un risque de réaction croisée. Le régime alimentaire de l'enfant doit être surveillé scrupuleusement, notamment à partir de 6 mois où débute la diversification alimentaire. Il en résulte une lecture attentive des étiquetages, qui répondent à une réglementation stricte. Une prise en charge collective avec la mise en place d'un PAI peut également être intéressante. Une prise en charge médicamenteuse qui repose sur la préparation d'une trousse d'urgence, à utiliser en cas de réactions allergiques : des traitements (antihistaminiques, corticoïdes, beta2-mimétique...) en cas de réactions modérées à l'utilisation de l'adrénaline en cas de réactions sévères. L'évolution de l'APLV est bonne car la plupart des enfants guérissent avant l'âge de 3 ans. L'acquisition de la tolérance, évaluée à l'hôpital, permet la réintroduction du lait de vache chez le nourrisson. De nouvelles approches thérapeutiques, telles que l'immunothérapie spécifique, peuvent être proposées en cas de persistance de l'APLV. Notre étude a porté sur l'étude du dosage des IgE spécifiques chez des nourrissons de moins de 3 ans. Elle a permis de mettre en évidence le profil moléculaire de sensibilisation aux PLV. La sensibilisation à la [beta]-LG est prédominante chez les enfants de moins de 3 mois, à cause de son absence du lait maternel et sa facilité à franchir l'épithélium digestif immature. Au-delà de 3 mois, la caséine est la principale protéine allergisante responsable de l'APLV. Une prédominance de la sérum albumine est rare mais retrouvée notamment à partir de la diversification alimentaire. Elle peut être à l'origine d'une réaction croisée avec la viande insuffisamment cuite. Nous avons également analysé l'évolution de ces dosages d'IgE sériques, à partir du suivi de certains enfants. Le pronostic est favorable car 53,4% des nourrissons se négativent avant l'âge de 3 ans. Cette analyse a mis en évidence les facteurs de persistance et de sévérité de l'APLV, à savoir une allergie ciblée sur les caséines, un taux élevé d'IgE spécifiques... Tandis qu'une augmentation du ratio IgG4/IgE est propice à la désensibilisation au lait de vache. Ces résultats corroborent les données bibliographiques. On pourrait compléter notre étude par l'apport de données cliniques. L'amélioration des outils moléculaires, comme l'utilisation des isoformes des PLV, des homologues des protéines de lait d'autres espèces animales, ou l'utilisation conjointe des IgE et d'autres isotypes d'Ig spécifiques d'allergènes, permettrait une analyse plus étroite du substrat moléculaire de la sensibilisation aux PLV.

Devenir à moyen et long terme des enfants allergiques aux protéines du lait de vache

Devenir à moyen et long terme des enfants allergiques aux protéines du lait de vache PDF Author: Marie Baret
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Objectif : Décrire le devenir à moyen et long terme des enfants présentant une allergie aux protéines du lait de vache. Méthode : Etude rétrospective incluant les 192 patients "allergiques vrais" sélectionnés parmi les 434 enfants suivis pour suspicion d'APLV au CHU de Grenoble entre 1990 et 2009. Un taux de réponse de 81% a été obtenu au questionnaire téléphonique. Résultats : L'âge médian au diagnostic est de 3.25 mois [0 à 16] et l'âge médian aux dernières nouvelles de 8,6 ans [0,4 à 23,3]. A la DDN, 91,1% des patients sont devenus tolérants aux PLV (âge médian 23 mois). La probabilité cumulée d'acquisition de la tolérance est de 26% à 15 mois, 50% à 24 mois puis 75% à 42 mois et de 97% à 16 ans. Cette acquisition est plus tardive en cas d'allergie IgE médiée (p=0,0017). Les indicateurs anthropométriques se normalisent au fur et à mesure de l'histoire de l'enfant. Parmi les 143 enfants considérés comme tolérants pour qui nous avons pu obtenir une réponse, seuls 50% consomment sans restriction tous les produits laitiers au moment du questionnaire. Parmi les 192 patients étudiés, 118 (61%) ont présenté une réaction allergique clinique et/ou une sensibilisation à un autre aliment (oeuf, fruits à coque, poisson, blé, soja et crustacés) ayant conduit à un régime d'éviction. A la DDN, 27 enfants (14%) ont présenté de l'eczéma, 66 de l'urticaire (34%), 51 une rhinite (26%), 66 une conjonctivite (34%) et 77 de l'asthme (40%). Conclusion : Les enfants allergiques aux PLV dans la petite enfance acquièrent la tolérance mais développent ensuite, plus que les autres, d'autres symptômes du spectre allergique. Le caractère IgE médié de l'allergie influe sur son devenir.

L'allergie aux protéines du lait de vache

L'allergie aux protéines du lait de vache PDF Author: Monica Khauv
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Pages : 132

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L'allergie aux protéines du lait de vache (APLV) se définit comme une réaction adverse à l'ingestion de protéines du lait de vache, mettant en jeu un mécanisme immunologique. Elle résulte d'une immunisation vis à vis d'une ou plusieurs protéines lactées bovines, principalement les caséines, [alpha]-lactalbumine et [beta]-lactoglobuline. L'APLV est l'allergie· alimentaire la plus fréquente chez les nourrissons de moins de deux ans et représente un véritable problème de santé publique. Après avoir décrit les mécanismes et les manifestations cliniques qui peuvent être essentiellement digestifs ou cutanés, cette thèse aborde les moyens diagnostiques et la prise en charge thérapeutique qui repose notamment sur l'utilisation de substituts au lait de vache. Cette thèse a pour but d'apporter les connaissances nécessaires au pharmacien d'officine pour qu'il puisse accompagner et conseiller au mieux les parents afin d'optimiser la prise en charge de l'enfant allergique. L'objectif est également d'aborder les nouvelles thérapeutiques actuellement en cours de développement, notamment dans le domaine de l'immunothérapie allergénique par voie épicutanée.

Allergie alimentaire de l'enfant

Allergie alimentaire de l'enfant PDF Author: Caroline Leroux
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Pages : 234

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L'allergie alimentaire chez l'enfant est en constante augmentation depuis plusieurs années. Après un rappel sur l'épidémiologie, les mécanismes physiopathologiques et les signes cliniques de l'allergie alimentaire, cette thèse présente une étude portant sur 94 anfants, présentant une allergie alimentaire et suivis à l'hôpital de jour du Service de Pédiatrie du Pr Mallet, au CHU Charles Nicolle de Rouen. Les trophallergènes concernés étaient principalement représentés par l'oeuf ( 25 enafnts) , l'arachides (29) et les protéines de lait de vache (21). Des test de provocation par voie orale ont été pratiqués. Les résultats de ces tests ont été comparés avec les taux d'Immunoglobulines E (IgE) spécifiques et les résultats des test cutanés spécifiques et les tests cutanés, servant d'aide à la décision pour pratiquer un test de provocation orale, sont retrouvées dans la littérature mais notre étude ne nous permet de retrouver de tels seuils ni pour l'oeuf, ni pour les protéines du lait de vache ni pour l'arachide. La gravité potentielle des symptômes déclenchés par l'ingestion des aliments contenant les allergènes incriminés ne doivent pas laisser reposer la décision diagnostique (mais également thérapeutique) des cliniciens sur le seul dosage des IgE spécifiques et sur le résultats des test cutanés. Dans le diagnostic de l'allergie alimentaire chez l'enfant, l'histoire clinique du patient garde une place prépondérante, et le test de provocation orale doit rester l'exploration déterminante.

Immunothérapie orale aux fruits à coque ou aux oléagineux chez l'enfant

Immunothérapie orale aux fruits à coque ou aux oléagineux chez l'enfant PDF Author: Eloïse Antony
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Les allergies alimentaires aux fruits à coque et aux oléagineux correspondent à la 4e allergie alimentaire la plus fréquente après le lait, l'oeuf et l'arachide. Par le passé, l'éviction a longtemps été proposée mais n'a jamais permis d'éviter les réactions accidentelles. L'immunothérapie orale (ITO) a ainsi pris une place de plus en plus importante malgré de nombreux effets indésirables décrits. Cette dernière reste par ailleurs une consommatrice importante d'infractures hospitalières dans un contexte de tension hospitalière de plus en plus grandissante. C'est ainsi qu'a vu le jour notre protocole d'ITO comportant une phase de montée de dose réalisée entièrement à domicile. Cette étude rétrospective monocentrique, menée dans le service d'allergologie pédiatrique de l'Hôpital Femme Mère Enfant de Lyon, évaluait donc la tolérance de cette phase d'ITO particulièrement à risque au sein d'une population pédiatrique. L'efficacité du protocole a également été évaluée de même que la tolérance de l'initiation de l'ITO en hôpital de jour. Nos résultats montrent que notre protocole d'ITO aux fruits à coque ou aux oléagineux est bien toléré puisqu'aucun effet indésirable grave n'a été rapporté et aucune injection d'adrénaline n'a eu lieu à domicile. Ce protocole reste également efficace avec une dose de maintenance de 300 mg de protéines atteinte en moyenne à 6,5 mois. Le protocole d'initiation d'ITO en hôpital de jour n'est quant à lui responsable d'aucun évènement indésirable dans 87,1% des cas.

L’ allergie aux Protéines de Lait de Vache chez le nourrisson

L’ allergie aux Protéines de Lait de Vache chez le nourrisson PDF Author: Elise Thiériot
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L’allergie aux protéines de lait de vache est une allergie alimentaire très fréquente, notamment chez le jeune enfant. Elle est à l’origine de deux types de réactions immunitaires : la réaction dite immédiate (type I) déclenchée par les IgE et les mastocytes, et la réaction dite retardée (type IV) à médiation cellulaire. Ces réactions immunitaires provoquent l’apparition de divers symptômes. Ils peuvent être systémiques ou locaux. Le diagnostic de l’APLV est posé suite à la réalisation de différents tests allergologiques spécifiques, qui sont le dosage des IgE sériques totales, le prick-test et le patch-test. L’APLV est déclarée lorsque ces tests s’avèrent positifs. Il s’agit dès lors d’éviter l’allergène, c'est-à-dire les protéines de lait. Il est donc nécessaire d’introduire chez l’enfant un lait contenant des protéines hydrolysées et de proscrire toute nourriture issue des bovins. Un traitement des différents symptômes est également mis en place ainsi qu’une démarche d’éducation de l’entourage du patient, pour le bon suivi du régime.

Évaluation d'un protocole de réintroduction des protéines de lait de vache à domicile pour les enfants présentant allergie non IgE médiée

Évaluation d'un protocole de réintroduction des protéines de lait de vache à domicile pour les enfants présentant allergie non IgE médiée PDF Author: Pauline Postec
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Objectif : l'APLV est une pathologie en constante augmentation en population pédiatrique. Sa prise en charge souffre d'un manque d'uniformisation des pratiques, notamment pour les formes non IgE médiées. L'objectif de ce travail était de proposer un protocole de réintroduction des protéines de lait de vache à domicile, pour les formes retardées d'APLV, et d'en évaluer la faisabilité en analysant rétrospectivement les enfants ayant bénéficié d'un test de réintroduction en hôpital de jour au CHU de Nantes. Matériel et méthodes : les critères d'inclusion du protocole étaient un âge minimum de 9 mois, une réaction clinique initiale retardée et modérée, un bilan allergologique strictement négatif, un asthme équilibré, l'absence d'autre allergie alimentaire ou d'une pathologie chronique intercurrente ainsi qu'un régime d'éviction de 6 mois minimum. Nous avons ensuite analysé l'ensemble des enfants ayant bénéficié d'une réintroduction de lait de vache en HDJ au CHU de Nantes du 1er Août 2006 au 30 Avril 2015 et présentant les critères du protocole. Nous avons recherché la survenue de réactions, leurs types, les traitements entrepris ainsi que l'évolution des patients. Dans un second temps, nous avons chercher à évaluer l'impact financier de ce protocole. Résultats : au total, 347 enfants sur les 381 ayant une APLV retardée et réintroduits en HDJ présentaient les critères du protocole. La médiane d'âge au diagnostic était de 3 mois (EIQ 1 mois-4 mois), avec une durée d'éviction médiane de 11 mois (EIQ 9,5 mois- 14 mois). 7 enfants ont réagi, soit 2 % (IC95 0,5-3,5%), 4 étaient des réactions immédiates. Aucun n'a présenté de réaction anaphylactique soit un taux de 0 % (IC95 0,0000-0.0108 %). Par ailleurs, nous avons pu calculer une réelle économie en terme de coût dépenses de santé (196 599,79 euros durant la période de l'étude). Conclusion : notre protocole semble réalisable, sur, et pourrait permettre une économie sur les dépenses de santé.