Les freins à l'installation des jeunes médecins généralistes en milieu semi-rural et rural PDF Download
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Author: Maylis Thouraud de Lavignère
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Languages : fr
Pages : 318
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Book Description
Les inégalités de répartition de la démographie médicale française s'observent aussi à l'échelon régional. L'Aquitaine connait de grandes disparités interdépartementales, et nous observons une diminution des installations de généralistes dans les zones semi-rurales et rurales. Le but de ce travail est de déterminer si les difficultés des médecins généralistes récemment installés en milieu semi-rural et rural correspondent aux freins exprimés par les internes appelés à s'y établir. Cette étude descriptive a été menée en Aquitaine, auprès de médecins généralistes installés entre 2005 et 2010 en milieu semi-rural et rural, et d'internes en fin de cursus universitaire. Les internes, après une période de remplacements, sont prêts à s'installer en milieu semi-rural, dans les 5 à 10 prochaines années, en cabinet de groupe et en association. Les principaux freins à l'installation mis en évidence sont : la difficulté à pouvoir prendre des congés, à trouver des remplaçants, et le sentiment d'isolement pour l'exercice médical. Paradoxalement, ces freins ne correspondent pas aux difficultés qu'éprouvent au quotidien les médecins installés, à savoir : les formalités administratives, les charges fiscales, les formalités de comptabilité et de gestion du cabinet. Autant pour les internes que pour les médecins, le cadre de vie et la possibilité professionnelle pour le conjoint sont des déterminants forts à l'installation. Cette étude montre qu'il est important de développer une formation universitaire plus adaptée à l'exercice libéral, d'augmenter le nombre de stage ambulatoires, et de préserver la qualité de vie en milieu semi-rural et rural, pour répondre aux attentes de la nouvelle génération.
Author: Maylis Thouraud de Lavignère
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Languages : fr
Pages : 318
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Les inégalités de répartition de la démographie médicale française s'observent aussi à l'échelon régional. L'Aquitaine connait de grandes disparités interdépartementales, et nous observons une diminution des installations de généralistes dans les zones semi-rurales et rurales. Le but de ce travail est de déterminer si les difficultés des médecins généralistes récemment installés en milieu semi-rural et rural correspondent aux freins exprimés par les internes appelés à s'y établir. Cette étude descriptive a été menée en Aquitaine, auprès de médecins généralistes installés entre 2005 et 2010 en milieu semi-rural et rural, et d'internes en fin de cursus universitaire. Les internes, après une période de remplacements, sont prêts à s'installer en milieu semi-rural, dans les 5 à 10 prochaines années, en cabinet de groupe et en association. Les principaux freins à l'installation mis en évidence sont : la difficulté à pouvoir prendre des congés, à trouver des remplaçants, et le sentiment d'isolement pour l'exercice médical. Paradoxalement, ces freins ne correspondent pas aux difficultés qu'éprouvent au quotidien les médecins installés, à savoir : les formalités administratives, les charges fiscales, les formalités de comptabilité et de gestion du cabinet. Autant pour les internes que pour les médecins, le cadre de vie et la possibilité professionnelle pour le conjoint sont des déterminants forts à l'installation. Cette étude montre qu'il est important de développer une formation universitaire plus adaptée à l'exercice libéral, d'augmenter le nombre de stage ambulatoires, et de préserver la qualité de vie en milieu semi-rural et rural, pour répondre aux attentes de la nouvelle génération.
Author: Déborah Baranes
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Languages : fr
Pages : 154
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INTRODUCTION : L'Atlas démographique du CNOM de 2015 montre une diminution de 17,1% du nombre de médecins généralistes installés en libéral en Ile de France en 2015 par rapport à 2007. Des aides à l'installation sont déjà en place mais ne suffisent pas à motiver les jeunes médecins généralistes qui ne souhaitent plus s'installer et choisissent un autre mode d'exercice. Quels sont les freins à cette installation ? MATERIEL ET METHODE : Etude quantitative observationnelle descriptive transversale, questionnaires électroniques envoyés à 282 médecins. Analyse statistique via le logiciel « R ». RESULTATS : 135 médecins généralistes remplaçants thésés inclus (48%). 81% ne souhaitent pas s'installer dans les 3 prochaines années (n=110). Les freins principaux sont les charges administratives pour 95% (n=128), les charges financières pour 90% (n=121), la diminution de la qualité de vie et du confort pour 66% (n=89). Lors de l'analyse statistique la diminution de la qualité de vie (p=0,0008) et les charges financières (p=0,0004) sont des freins à l'installation. DISCUSSION : Au vu des résultats, pour motiver l'installation, on propose d'alléger les charges financières et administratives, faire connaître les différentes aides déjà mises en place, renforcer la formation en gestion de cabinet libéral, plébisciter l'exercice en groupe CONCLUSION : Il paraît important de travailler sur la réduction des charges administratives et financières tout en offrant un exercice qui maintient une bonne qualité de vie.
Author: Emilie Vialle
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Languages : fr
Pages : 122
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Les médecins généralistes s'installent de plus en plus tard. A la fin de leurs études, les jeunes médecins se tournent massivement vers un monde d'excercice libéral de remplacement ou un salariat. Quels sont les déterminants et les freins à l'installation ? Existe-t-il un décalage entre les deux populations étudiées pouvant expliquer le retard à l'installation ? L'objectif secondaire est l'étude des données sociodémographiques des deux populations. Etude descriptive, quantitative et comparative par questionnaires adressés à deux populations: 206 internes en médecine générale de la faculté de Clermont-Ferrand et 132 médecins généralistes installés depuis moins de 5 ans en région Auvergne. L'étude sociodémographique montre un décalage en ce qui concerne le mode de vie ainsi que la situation familiale. Les deux groupes vivent en couple, mais 90% des médecins sont parents contre 10% des internes. La population interne est plus féminine (61% contre 49% des médecins). L'âge moyen d'installation retrouvé est de 32 ans contre 37 ans au niveau national, donnée plutôt encourageante. Les stages praticiens ainsi que les remplacements sont essentiels quant au choix de l'installation, mais ces derniers en sont aussi un frein important. Les internes souhaitent plutôt s'installer en secteur semi rural mais en groupe ou en MSP. Les déterminants et freins à l'installation sont similaires pour les deux populations. Les items de vie personnelle et familiale sont très importants voire indispensables pour 3⁄4 des personnes interrogées. 95% des médecins sont satisfaits de leur vie après s'être installés. Internes et médecins ont les mêmes besoins et désirs concernant leur installation. Même si l'on constate une évolution entre les deux populations, elle ne reflète que celle de notre société. Les stages praticiens ainsi que les remplacements ont un rôle déterminant dans le choix de l'installation. Ces derniers sont pourtant un des facteurs retardant le plus l'installation. La médecine générale est une spécialité dynamique et ne cesse d'évoluer, et l'on voit se développer une nouvelle façon d'excercer : le temps partiel.
Author: Nicolas Baril
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Languages : fr
Pages : 272
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Des études antérieures se sont penchées sur les freins à l'installation des jeunes médecins, mais la différence d'âge entre la fin des études médicales et l'âge de l'installation ne cesse de croître. Les attentes de la jeune génération ont-elles bien été prises en compte ? Nous avons réalisé une enquête à partir des données connues pour déterminer les freins à l'installation rapide des internes de médecine générale. Le questionnaire a été envoyé à tous les internes de médecine générale de Nantes terminant leur internat en 2011. Les résultats établissent un ordre de priorité sur les freins à l'installation pour ces jeunes médecins, des femmes majoritairement : en premier la famille, en deuxième la formation, en troisième l'aspect financier et enfin l'aspect administratif. Pour diminuer ce retard à l'installation nous proposons d'agir sur plusieurs facteurs modifiables : la formation, la promotion des regroupements de professionnels et les incitations financières. Le frein majeur que constitue la famille, touchant à des domaines extrêmement divers, est un élément trop composite pour pouvoir être compensé grâce à des mesures précises. C'est surtout l'altération d'un paradigme qui est mise en évidence dans cette thèse : ce n'est plus leur travail qui décide du mode de vie des médecins, c'est leur vie de famille qui influe sur leur mode d'exercice.
Author: Valérie Dubosq
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Languages : fr
Pages : 238
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Les médecins généralistes installés en activité dans le département de Seine-Saint-Denis voient leur effectif diminuer progressivement, avec 105 médecins généralistes dont 9 libéraux installés en ville en 2012. Quels sont les freins à l'installation en médecine libérale des jeunes généralistes dans le département, et quelles solutions peut-on proposer ? Afin de cibler leurs réticences et leurs attentes, les médecins installés depuis cinq ans et les remplaçants de Seine-Saint-Denis ont été interrogés par questionnaire au cours d'une enquête prospective. 72 médecins sur 295 interrogés ont répondu, répartis en 55 remplaçants et 17 installés, soit un taux de réponse de 24,4%. Seuls 54% des remplaçants interrogés envisagent l'installation, et 31% dans le département, dont une majorité d'hommes dans les deux cas. Cette réticence est liée à l'insécurité ressentie par les médecins, et surtout par les femmes, qui souhaitent quitter leur département d'origine. Cependant aucun des jeunes médecins installés dans le département ne regrette son choix, et le salariat à temps plein ne remporte pas les faveurs des répondants. Concernant les aides encourageant l'installation, les avantages fiscaux (Zone Franche Urbaine) sont plébiscités par 100% des interrogés, qui ne se considèrent cependant pas comme suffisamment informés à ce sujet. L'aspect socio-familial ne doit pas être négligé, les réponses montrent que le développement d'aides à la garde d'enfants et leur adaptation spécifique à la pratique libérale est un domaine à promouvoir pour attirer les jeunes généralistes. La médecine générale libérale est effectivement délaissée, de surcroît en Seine-Saint-Denis. Cette tendance pourrait être inversée en s'appuyant sur le fait que les jeunes médecins privilégient le remplacement, qu'ils envisagent éventuellement comme une étape préliminaire à l'installation, période pendant laquelle la promotion de l'installation devrait être renforcée.
Author: Elodie Toussaint
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Languages : fr
Pages : 170
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Introduction. Le poids des charges administratives est un des principaux freins à l’installation en libéral. Les objectifs de ce travail étaient d’identifier et hiérarchiser ces contraintes administratives et de faire émerger des propositions d’amélioration. Méthode. Un groupe d’expert, jeunes médecins généralistes installés et remplaçants, a été interrogés selon une méthode de type groupe nominal, complété par un débat autour des dix charges prioritaires. Résultats. Le vote hiérarchisé des experts a permis de définir dix contraintes prioritaires parmi les 52 identifiées : gestion des salariés, relation avec l’URSSAF, hétérogénéité des régimes d’Assurance Maladie, rédaction des formulaires CERFA ; comptabilité quotidienne, protocole de soins, gestion juridique d’un cabinet médical, déclaration d’impôts, rédaction de certificats non obligatoires. Les principales solutions envisagées sont la formation et l’information des jeunes médecins, la coordination des différentes institutions, l’uniformisation des documents et la délégation de tâches administratives. Conclusion. Ce travail fait émerger des propositions concrètes d’allègement des contraintes administratives qui pèsent sur le choix d’exercice des jeunes médecins. Ces idées appellent des changements de la formation, des institutions, et de l’organisation d’un cabinet médical.
Author: Odile Camus
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Languages : fr
Pages : 60
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Introduction : A l'heure où la démographie médicale française vieillit, avec une baisse continue des médecins généralistes en activité régulière et une diminution du nombre d'installation, il semblait pertinent d'établir un état des lieux quant aux raisons de ces réticences à s'installer. Matériel et méthodes : Une étude qualitative portant sur 13 internes de médecine générale de la faculté d'Amiens, dont 5 hommes et 8 femmes, a été réalisée entre mai 2014 et avril 2015, par le biais de 4 focus groups. Le critère d'inclusion était l'appartenance à l'échelon de la dernière année d'internat. Les entretiens ont été réalisés sur la base du volontariat puis analysés selon la méthode de la théorisation ancrée. Résultats : Les internes ont mis en avant le manque de formation universitaire à la pratique de la médecine générale, la dégradation de la relation médecin/malade, la peur d'une surcharge de travail, la crainte de ne pouvoir assumer financièrement les charges d'un cabinet, la mauvaise protection sociale et la solitude du médecin libéral, le manque de commodités en Picardie, la surcharge administrative ou encore la trop grande implication de la sécurité sociale dans leur pratique. Discussion : Les jeunes médecins souhaitent donner la priorité à leur vie de famille et ne veulent plus subir de longues journées de travail ni les exigences croissantes des patients. Le manque de formation administrative leur fait peur et ils ne veulent pas se retrouver seul à devoir gérer problèmes médicaux et gestion du cabinet. Conclusion : La vision de la médecine générale a évolué et il faut désormais répondre aux nouvelles attentes des médecins pour favoriser de nouvelles installations.
Author: Mickaël Atlan
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Languages : fr
Pages : 0
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Introduction : Les généralistes sont inégalement répartis sur le territoire français, avec une disparité départementale dont l’Ile-de-France est une illustration. Parallèlement il y a un délai de plusieurs années entre la fin des études et l’installation. Nous avons étudié aux déterminants à l’installation des médecins, en se focalisant sur les départements 77, 91 et 94 lieu d’action du dispositif Initiatives Territoires qui fait le lien entre la faculté et l’installation. Méthode : Etude descriptive quantitative par questionnaire, auprès des étudiants en médecine générale issus des facultés de médecine de l’Université Paris-Est Créteil et de l’Université Paris Sud non installés formant le groupe internes et remplaçants (i/r), et auprès des médecins récemment installés dans ces 3 départements formant le groupe installés. Résultats : 177 questionnaires destinés aux i/r et 65 questionnaires destinés aux installés ont été analysés. 44.3% des installés et 41.2% des i/r pensent que la maquette des stages n’est pas suffisante pour être prêt à s’installer. 66.7% des installés et 91.7% des i/r pensent que l’aide administrative et l’accompagnement personnalisé contribueront à l’installation, bien qu’elles restent mal connues. Les aides financières jouent dans la décision d’installation des i/r, elles sont mal connues aussi. La qualité de vie pèse lourd aussi dans le choix de l’installation. Discussion : L’accompagnement personnalisé dès la faculté est une piste pour encourager l’installation des jeunes médecins, ainsi que l’amélioration de la communication des aides financières. Quant au manque de formation une quatrième année pourrait être bénéfique pour être prêt à s’installer.
Author: Odile Camus
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Languages : fr
Pages : 0
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Book Description
Introduction : A l'heure où la démographie médicale française vieillit, avec une baisse continue des médecins généralistes en activité régulière et une diminution du nombre d'installation, il semblait pertinent d'établir un état des lieux quant aux raisons de ces réticences à s'installer. Matériel et méthodes : Une étude qualitative portant sur 13 internes de médecine générale de la faculté d'Amiens, dont 5 hommes et 8 femmes, a été réalisée entre mai 2014 et avril 2015, par le biais de 4 focus groups. Le critère d'inclusion était l'appartenance à l'échelon de la dernière année d'internat. Les entretiens ont été réalisés sur la base du volontariat puis analysés selon la méthode de la théorisation ancrée. Résultats : Les internes ont mis en avant le manque de formation universitaire à la pratique de la médecine générale, la dégradation de la relation médecin/malade, la peur d'une surcharge de travail, la crainte de ne pouvoir assumer financièrement les charges d'un cabinet, la mauvaise protection sociale et la solitude du médecin libéral, le manque de commodités en Picardie, la surcharge administrative ou encore la trop grande implication de la sécurité sociale dans leur pratique. Discussion : Les jeunes médecins souhaitent donner la priorité à leur vie de famille et ne veulent plus subir de longues journées de travail ni les exigences croissantes des patients. Le manque de formation administrative leur fait peur et ils ne veulent pas se retrouver seul à devoir gérer problèmes médicaux et gestion du cabinet. Conclusion : La vision de la médecine générale a évolué et il faut désormais répondre aux nouvelles attentes des médecins pour favoriser de nouvelles installations.
Author: Pauline Lemoine
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Languages : fr
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Book Description
Avec une baisse des effectifs des médecins généralistes, l'offre de soins de premier recours en France devient problématique. Les inégalités de répartition des praticiens se creusent. Les jeunes médecins généralistes rejettent le modèle d'exercice de leurs ainés. L'âge de la première installation recule. Face aux déserts médicaux, les gouvernements tentent d'apporter des solutions avec les mesures incitatives à l'installation mais celles-ci sont critiquées. Afin d'identifier les facteurs déterminants le lieu d'installation des médecins généralistes et de recueillir leur opinion sur les mesures incitatives, une étude descriptive, observationnelle et transversale a été réalisée entre le 7 janvier et le 9 mars 2014. Un questionnaire électronique commun à deux autres travaux relatifs aux problèmes de démographie médicale a été diffusé aux médecins généralistes lillois ayant passé l'Examen Classant National entre 2004 et 2008, tous modes d'exercice confondus. 310 réponses ont été collectées. Il apparait que la famille était au coeur de la décision du lieu d'installation (compatibilité avec le travail du conjoint, établissements scolaires, services de proximité). Les facteurs professionnels prépondérants étaient la proximité d'un établissement de soin et une opportunité professionnelle (reprise de cabinet, association, poste dans une maison de santé pluridisciplinaire (MSP)). La connaissance de l'offre de soin du secteur était également importante. La plupart des médecins avait entendu parler des mesures incitatives. Les aides logistiques et fiscales étaient les plus citées comme incitant à l'installation. Les principaux freins à leurs recours étaient la priorité laissée à la vie familiale et le sentiment de perte de liberté. Les MSP pourraient augmenter le nombre d'installations de même qu'une meilleure formation théorique à l'installation et davantage de stages ambulatoires. Un tiers des médecins pensaient que les mesures incitatives n'avaient pas d'influence sur les installations. Ainsi, les facteurs privés, environnementaux et professionnels, semblent plus déterminants pour le choix du lieu l'installation que les mesures incitatives qui restent controversées.
