Facteurs déterminants la par1cipa1on des femmes de 50 à 65 ans au dépistage du cancer du col de l'utérus

Facteurs déterminants la par1cipa1on des femmes de 50 à 65 ans au dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author:
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Introduction : le dépistage organisé du CCU est un moyen simple et efficace pour diminuer l'apparition de ce cancer. Cependant, il reste trop peu utilisé et est réalisé chez seulement 45% des femmes de 60 à 65 ans (contre 65% chez les femmes de 25 à 45 ans). L'objectif de cette étude était donc de recueillir les facteurs influençant la réalisation du dépistage auprès des femmes de 50 à 65 ans. Méthode : une étude qualitative a été réalisée, utilisant une approche inspirée de la théorisation ancrée. Des entretiens individuels et semi-dirigés ont été effectués, en présentiel, chez des femmes de 50 à 65 ans, sans antécédent gynécologique nécessitant un suivi particulier. Au total, 13 participantes ont été reçues en entretien de juin 2023 à février 2024. Résultats : pour les participantes, la notion de responsabilité des professionnels de santé et des femmes était un facteur majeur intervenant dans la réalisation du dépistage du CCU. Ce critère influençait les autres facteurs cités, notamment la transmission du savoir par des démarches de prévention, de rappels et d'explications. Ceci favoriserait les connaissances et permettrait d'instaurer une routine pour la pratique du dépistage du CCU, dès le plus jeune âge. Une autre notion clé était importante pour les participantes, la relation de confiance médecin - patiente. Certaines décrivaient une consultation gynécologique traumatisante, en rapport, parfois, à un manque d'échanges et d'explications de la part des professionnels. Quant à la majorité d'entre elles, elles craignaient cet examen désagréable, touchant leur intimité. Il leur était donc important de se sentir en confiance avec leur médecin ou sage-femme lors du suivi. Discussion et conclusion : contrairement aux précédentes études, aucune des participantes n'évoquaient un changement dans leur habitude de suivi en lien avec l'âge et se montraient même réticentes à son arrêt à 65 ans. Elles proposaient alors d'augmenter les démarches de prévention chez les plus jeunes afin de les initier au suivi le plus tôt possible. Le principal frein évoqué était l'examen gynécologique désagréable. Il serait intéressant d'étudier quelques pratiques diminuant cet inconfort, telle que la position en décubitus latéral ou l'auto-insertion du spéculum chez les femmes de cette tranche d'âge, qui se montrent tout de même septiques vis-à-vis des auto-prélèvements vaginaux.

Facteurs déterminants la par1cipa1on des femmes de 50 à 65 ans au dépistage du cancer du col de l'utérus

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Introduction : le dépistage organisé du CCU est un moyen simple et efficace pour diminuer l'apparition de ce cancer. Cependant, il reste trop peu utilisé et est réalisé chez seulement 45% des femmes de 60 à 65 ans (contre 65% chez les femmes de 25 à 45 ans). L'objectif de cette étude était donc de recueillir les facteurs influençant la réalisation du dépistage auprès des femmes de 50 à 65 ans. Méthode : une étude qualitative a été réalisée, utilisant une approche inspirée de la théorisation ancrée. Des entretiens individuels et semi-dirigés ont été effectués, en présentiel, chez des femmes de 50 à 65 ans, sans antécédent gynécologique nécessitant un suivi particulier. Au total, 13 participantes ont été reçues en entretien de juin 2023 à février 2024. Résultats : pour les participantes, la notion de responsabilité des professionnels de santé et des femmes était un facteur majeur intervenant dans la réalisation du dépistage du CCU. Ce critère influençait les autres facteurs cités, notamment la transmission du savoir par des démarches de prévention, de rappels et d'explications. Ceci favoriserait les connaissances et permettrait d'instaurer une routine pour la pratique du dépistage du CCU, dès le plus jeune âge. Une autre notion clé était importante pour les participantes, la relation de confiance médecin - patiente. Certaines décrivaient une consultation gynécologique traumatisante, en rapport, parfois, à un manque d'échanges et d'explications de la part des professionnels. Quant à la majorité d'entre elles, elles craignaient cet examen désagréable, touchant leur intimité. Il leur était donc important de se sentir en confiance avec leur médecin ou sage-femme lors du suivi. Discussion et conclusion : contrairement aux précédentes études, aucune des participantes n'évoquaient un changement dans leur habitude de suivi en lien avec l'âge et se montraient même réticentes à son arrêt à 65 ans. Elles proposaient alors d'augmenter les démarches de prévention chez les plus jeunes afin de les initier au suivi le plus tôt possible. Le principal frein évoqué était l'examen gynécologique désagréable. Il serait intéressant d'étudier quelques pratiques diminuant cet inconfort, telle que la position en décubitus latéral ou l'auto-insertion du spéculum chez les femmes de cette tranche d'âge, qui se montrent tout de même septiques vis-à-vis des auto-prélèvements vaginaux.

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Maud Seveno
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En France, nous comptons plus de 3000 nouveaux cas par an de cancer du col de l'utérus (CCU), ce cancer est responsable de 1100 décès. Il représente la 11eme cause de cancer et la 12eme cause de mortalité par cancer chez la femme. Le dépistage avec la pratique répétée de prélèvement cervico utérin avec cytologie a permis de réduire, chez les femmes qui le pratiquent, de 50% à 70% l'incidence des CCU grâce à un traitement précoce (baisse régulière de 1% à 2% par an depuis plus de vingt ans). En France, le taux de couverture du dépistage du cancer du col de l'utérus n'atteint pas l'objectif cible de 80% fixé par la loi de Santé Publique du 9 août 2004. En effet, pour l'année 2016 le taux de couverture était évalué à 55.9%. Le médecin généraliste joue un rôle majeur dans la prévention et le dépistage des cancers, quels sont les facteurs qui permettraient d'augmenter l'implication et les pratiques des généralistes ? Cette étude quantitative observationnelle, descriptive et transversale a été réalisée à partir d'un questionnaire standardisé adressé à 612 médecins généralistes des Bouche du Rhône, elle a pour but de décrire l'implication des médecins généralistes des Bouches du Rhône et leurs motivations pour améliorer le taux de dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 25 à 65 ans. 67 médecins ont répondu au questionnaire soit un taux de participation de 11% (faible taux, non représentatif de la population de médecins généralistes des Bouche du Rhône). Les variables quantitatives ont été comparées par le test de Student. Les variables qualitatives ont été comparées via le test du Chi2 lorsque l'effectif était supérieur à 5, et via le test exact de Fisher quand l'effectif était inférieur à 5. Une valeur de p inférieure à 0.05 a été définie comme seuil de significativité statistique. Dans notre étude 46,3% des généralistes interrogés réalisaient des PCU. Ce chiffre est plus faible que dans d'autres départements comme la Normandie ou la Bretagne, cette différence peut être expliquée par la plus forte densité de gynécologues et sage-femme à proximité dans notre région. Dans notre étude, 62,5% des médecins généralistes femmes réalisaient des PCU contre 22,2% des médecins hommes (p = 0,001). Avec la féminisation de la profession médicale, la part de PCU réalisée en médecine générale pourrait augmenter. Les médecins généralistes semblent peu sensibilisés sur le dépistage du cancer du col de l'utérus par PCU, une meilleure sensibilisation des médecins est nécessaire pour augmenter le taux de dépistage, en effet dans cette étude 13,4% des médecins généralistes ne faisaient pas de prévention concernant le dépistage du CCU lors de leurs consultations. Le plan Cancer 2014-2019 prévoit de renforcer le rôle du médecin traitant dans ce dépistage, notamment avec la mise en place du dépistage organisé. Parmi les facteurs qui favoriseraient la pratique du PCU par les médecins traitants on retrouve dans cette étude : une demande de formation évidente, une plus grande rémunération de l'acte et la mise en place d'une consultation dédiée au dépistage. On note également un manque de communication des résultats de PCU lorsqu'il est réalisé par un autre intervenant (reçu par le médecin traitant dans 44% des cas), le DMP et la mise en place du dépistage organisé pourraient également améliorer, via les organismes de gestion des dépistages, une meilleure transmission des résultats au médecin traitant. Il serait intéressant d'étudier l'impact de ces facteurs lors de futurs travaux.

Les facteurs intervenant dans le dépistage du cancer du col de l'utérus chez des femmes picardes de 45 à 65 ans

Les facteurs intervenant dans le dépistage du cancer du col de l'utérus chez des femmes picardes de 45 à 65 ans PDF Author: Anne-Sophie Deloute
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Pages : 65

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Introduction : le cancer du col de l'utérus (CCU) est accessible au dépistage individuel par le frottis cervico-utérin (FCU), recommandé chez les femmes de 25 à 65 ans. Une femme sur deux de plus de 50 ans ne réalise par le FCU. L'objectif principal était de mettre en évidence les facteurs intervenant dans le dépistage du CCU chez des femmes de 45 à 65 ans. Matériel : une étude qualitative a été réalisée auprès de picardes. Les résultats ont été analysés selon la méthode de la théorisation ancrée. Résultats : quatorze femmes ont été interrogées. Les motivations étaient l'habitude du suivi, la simplicité du FCU, la prévention et la peur du cancer, le désir d'enfant. L'information reçue de leur médecin et les campagnes de prévention favorisaient aussi la réalisation du FCU. Les freins étaient le caractère intrusif, le manque de temps, la bonne santé, le FCU jugé peu utile, la peur du résultat, la ménopause, le défaut d'information. Les pistes d'amélioration étaient de favoriser l'information, via les médecins généralistes, la relation mère-fille et dans les établissements scolaires pour banaliser le FCU. Le dépistage organisé était plébiscité, et l'auto-prélèvement vaginal plaisait aux femmes non suivies. Discussion : les facteurs intervenant dans le dépistage du CCU se manifestent tout au long de la vie d'une femme. Le médecin traitant peut informer les femmes sur l'utilité du FCU et inciter sa réalisation. Le dépistage organisé et l'auto-prélèvement vaginal sont des solutions pour l'avenir. Conclusion : la connaissance des motivations et des freins à réaliser le FCU peut permettre aux médecins généralistes de mieux informer les patientes et de favoriser le dépistage du CCU.

Freins au dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 50 à 65 ans

Freins au dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 50 à 65 ans PDF Author: Aurore Schmitt
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Languages : fr
Pages : 128

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Le cancer du col de l'utérus est un cancer rare en France, dont la mortalité dépend de la précocité de son dépistage, d'où la recommandation pour les femmes de réaliser un frottis tous les 3 ans entre 25 et 65 ans. Le taux de dépistage par frottis chute sous les 50% après 50 ans, mais peu d'études se sont intéressées aux freins au dépistage spécifiquement dans cette tranche d'âge. Afin de contribuer à la compréhension de ce phénomène du point de vue des femmes, une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 12 femmes en Loire-Atlantique a été menée visant à identifier les freins au dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes âgées de 50 à 65 ans, et proposer des pistes d'amélioration. Les freins retrouvés étaient l'éloignement de la consultation médicale, le désinvestissement du suivi gynécologique, la passivité vis-à-vis du dépistage du cancer du col de l'utérus, l'appréhension du dépistage, le caractère secondaire du dépistage. Les facteurs favorisants retrouvés étaient la bonne acceptation du frottis et la routine gynécologique. Peu de freins étaient spécifiques de la tranche d'âge, les principaux étaient le désinvestissement du suivi gynécologique après la ménopause, la douleur liée à l'atrophie post-ménopausique lors de l'examen gynécologique et le caractère secondaire du dépistage du cancer du col de l'utérus par rapport aux dépistages du cancer du sein et du colon. Les pistes d'amélioration proposées fondées sur ces résultats pour favoriser la participation au dépistage du cancer du col de l'utérus des plus de 50 ans sont une meilleure information des femmes via les médias mais aussi en consultation par le médecin traitant, l'instauration d'une routine gynécologique en favorisant le recours au médecin généraliste pour le suivi si l'accès au spécialiste est difficile, l'instauration d'un programme de dépistage organisé ou encore l'utilisation de tests d'auto-prélèvement vaginaux à la recherche de Papillomavirus oncogènes chez les femmes non à jour du dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis.

Facteurs influençant la non adhésion au dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin chez les femmes de 20 à 69 ans revue systématique de littérature

Facteurs influençant la non adhésion au dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin chez les femmes de 20 à 69 ans revue systématique de littérature PDF Author: Anne-Sophie Vuillaume-Prézeau
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Languages : fr
Pages : 312

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Introduction : Le cancer du col de l'utérus est la 12ème cause de mortalité par cancer féminin. En France, le dépistage est individuel par frottis cervico-utérin (FCU) chez les femmes de 25 à 65 ans. Le taux de couverture est de 60% de la population cible. Objectif : Mise à jour des freins des femmes de 20 à 69 ans pour le dépistage du cancer du col utérin par FCU aboutissant à une non adhésion. Matériel et méthode : Recherche dans PubMed, Cochrane, Science Direct, littérature grise jusqu'en décembre 2016. Critères de sélection : critères d'inclusion : études sur le cancer du col de l'utérus seul, en anglais, français ou espagnol incluant des femmes de 20 à 69 ans sans antécédent de cancer du col de l'utérus. Critères d'exclusion : étude après FCU anormal, étude sur le dépistage de plusieurs cancers, étude antérieure à 1967. Collecte des données : Critère de jugement principal : adhésion au dépistage définie par l'intervalle entre deux FCU selon les recommandations du pays de l'étude. Résultats principaux : Neuf articles inclus mettant à jour vingt-sept facteurs dont vingt-trois freins significatifs en analyse multivariée. L'âge avancé et le statut matrimonial (vivre seule) sont les deux freins les plus significatifs. L'éducation basse, la formation professionnelle basse, la nulliparité et le mode de contraception sont des freins plausibles. Conclusion : L'analyse de cette revue met à jour peu de freins significatifs (âge, statut matrimonial). Le dépistage organisé pourrait diminuer le manque d'adhésion au FCU.

Intérêt d'une brochure d'information sur le dépistage du cancer du col de l'utérus dans la connaissance du dépistage par frottis cervico-utérin

Intérêt d'une brochure d'information sur le dépistage du cancer du col de l'utérus dans la connaissance du dépistage par frottis cervico-utérin PDF Author: Alice Domerc
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Languages : fr
Pages : 88

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Contexte : la prévention du cancer du col utérin consiste en la réalisation d'un frottis cervico utérin tous les 3 ans (après 2 frottis normaux réalisés à 1 an d'intervalle) entre 25 et 65 ans. Le taux de participation au dépistage du cancer du col de l'utérus est faible (61,2% entre 2010 et 2013), particulièrement dans les populations défavorisées. Notre hypothèse est que le dépistage est faible dans les populations défavorisées par une méconnaissance du cancer du col de l'utérus, et de ses moyens de dépistage. Ainsi, la remise d'une brochure multilingue d'information permet-elle d'augmenter les connaissances des femmes sur le dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes défavorisées? Matériels et méthodes : la population d'étude concerne les femmes de 25 à 65 ans, éligible au dépistage du cancer du col de l'utérus consultant au Centre Municipal de Santé Savaterro à Montreuil, au cabinet de médecine générale du Dr Morisset à Bonneuil sur Marne et le Planning Familial de la Pitié-Salpêtrière. Les patientes sont incluses lors de la consultation. Il existe un groupe témoin et un groupe où une brochure multilingue est distribuée. Une évaluation des connaissances sur le frottis sera effectuée à 2 mois par téléphone dans les 2 groupes à l'aide de 6 questions. L'hypothèse principale est une meilleure connaissance du frottis dans le groupe brochure par rapport au groupe témoin. Résultats: 101 patientes ont été incluses dans le groupe témoin et 100 patientes dans le groupe brochure. Les 2 groupes sont comparables sauf sur le plan de I 'âge. Il existe une meilleure connaissance de façon significative du vaccin contre le cancer du col de l'utérus dans le groupe brochure (p = 0,0281) persistant après ajustement sur l'âge. Il n'existe pas de différence significative entre les 2 groupes sur la connaissance du frottis, même après ajustement sur l'âge. On observe un gradient social dans l'apport de bonnes réponses ainsi que dans l'effet de la brochure sur l'amélioration des connaissances en fonction du lieu de naissance et du niveau d'études. Conclusion: la brochure distribuée améliore de façon significative les connaissances des femmes sur la vaccination contre le cancer du col de l'utérus et en rend sa distribution intéressante lors de la consultation de médecine générale, notamment pour augmenter la couverture vaccinale des filles des patientes. La brochure n'améliore pas les connaissances des femmes sur le frottis cervico utérin de façon significative mais on observe une tendance à l'amélioration des connaissances. Le développement d'autres médias que des brochures papiers dans l'amélioration de la littérature en santé peut être intéressant, notamment chez les patientes ciblées par l'étude. Il existe un gradient social dans les connaissances initiales des patientes du frottis ainsi que dans l'impact de la brochure sur celles-ci. On observe que le niveau d'études et le pays de naissance sont les facteurs les plus déterminants.