Évaluation des pratiques et connaissances du risque infectieux associé aux soins en cabinet de médecine générale dans le département de l'Orne basée sur les recommandations HAS de juin 2007 PDF Download
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Author: Nicolas Marie
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Languages : fr
Pages : 102
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Book Description
Les infections associées aux soins dans le secteur des soins de ville restent encore insuffisamment documentées. Le risque d'IAS s'accroît avec le développement des prises en charge ambulatoires et des alternatives à l'hospitalisation en établissement de santé. L'hygiène au cabinet de médecine générale devient alors un enjeu de santé publique. En 2013, un questionnaire basé sur les recommandations HAS de juin 2007 a été envoyé par voie postale aux 225 médecins généralistes Ornais installés en secteur libéral. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer les connaissances et les pratiques de l'hygiène au cabinet de médecine générale. Les thèmes qui apparaissent maîtrisés sont l'équipement du cabinet médical en point d'eau et en matériel, les vaccinations des professionnels de santé et la gestion des déchets. Les thèmes qui restent à acquérir sont : le respect des précautions standard et notamment l'hygiène des mains par l'utilisation de produits hydro-alcooliques, la désinfection et la stérilisation du matériel médical, la gestion des accidents d'exposition aux liquides biologiques et l'adéquation de l'usage des antiseptiques en fonction des situations de soins. Les principaux freins à l'adoption des recommandations sont le manque de formation initiale et continue, la perception d'un risque infectieux faible ou modéré, le manque de temps, le coût et l'investissement pour se conformer aux recommandations.
Author: Nicolas Marie
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Les infections associées aux soins dans le secteur des soins de ville restent encore insuffisamment documentées. Le risque d'IAS s'accroît avec le développement des prises en charge ambulatoires et des alternatives à l'hospitalisation en établissement de santé. L'hygiène au cabinet de médecine générale devient alors un enjeu de santé publique. En 2013, un questionnaire basé sur les recommandations HAS de juin 2007 a été envoyé par voie postale aux 225 médecins généralistes Ornais installés en secteur libéral. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer les connaissances et les pratiques de l'hygiène au cabinet de médecine générale. Les thèmes qui apparaissent maîtrisés sont l'équipement du cabinet médical en point d'eau et en matériel, les vaccinations des professionnels de santé et la gestion des déchets. Les thèmes qui restent à acquérir sont : le respect des précautions standard et notamment l'hygiène des mains par l'utilisation de produits hydro-alcooliques, la désinfection et la stérilisation du matériel médical, la gestion des accidents d'exposition aux liquides biologiques et l'adéquation de l'usage des antiseptiques en fonction des situations de soins. Les principaux freins à l'adoption des recommandations sont le manque de formation initiale et continue, la perception d'un risque infectieux faible ou modéré, le manque de temps, le coût et l'investissement pour se conformer aux recommandations.
Author: Pauline Boulay
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Introduction : développer la prévention des Infections Associées aux Soins tout au long du parcours de soins est une priorité. Les mesures de base, les Précautions Standard (PS), à appliquer au cabinet de ville peuvent être complétées par des Précautions Complémentaires dans des situations à haut risque de transmission croisée telles que les Bactéries Hautement Résistantes aux antibiotiques émergentes (BHRe) ou la tuberculose pulmonaire. Cette étude vise à évaluer le niveau d'application des précautions d'hygiène adaptées lors de la prise en charge d'un patient à risque infectieux spécifique par les médecins généralistes. Méthodes : l'étude a été réalisée entre le 21 juin et le 15 septembre 2017 par questionnaire - envoyé par courrier - auprès des 55 médecins généralistes libéraux du Perche, en Eure-et-Loir et dans l'Orne. Les 54 items recueillis ont été élaborés en quatre catégories selon les données de la littérature et les recommandations: caractéristiques personnelles, connaissances concernant le risque infectieux en général, les Bactéries MultiRésistantes (BMR)/BHRe, le risque respiratoire, ressources matérielles au cabinet et organisation de la salle d'attente. Résultats : le taux de réponse a été de 60 % (33/55) avec une majorité d'hommes (76 %) et un âge moyen des médecins de 55,5 ans. Un quart des 33 médecins répond avoir reçu une formation sur la gestion du risque infectieux. Deux-tiers des médecins effectuent une hygiène des mains entre chaque patient mais seulement 55 % utilisent les Produits HydroAlcooliques (PHA). Trente médecins connaissent les BMR contre cinq les BHRe. Un tiers porte des gants par excès pour examiner un patient porteur de BMR. Moins d'un quart des médecins portent un masque chirurgical en prévention de la diffusion des infections respiratoires. Pourtant les praticiens ont à disposition les PHA dans 91% des cas, les gants dans 97% et les masques dans 88%. Conclusion : les ressources sont bien à disposition dans les cabinets médicaux pour une bonne application des précautions d'hygiène. Les médecins de cette région manquent d'information et de formation concernant les BMR/BHRe et la prévention des infections respiratoires. En conséquence, le niveau d'application des mesures d'hygiène adéquates est à améliorer incluant l'application des PS. Les résultats de ce travail nous ont invités à créer et à distribuer une plaquette d'information sur les risques spécifiques BMR/BHRe ou infectieux respiratoires pour guider les médecins généralistes dans la prévention de ces risques.
Author: Lauriane Noblet-Roulin
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Introduction : Le cabinet médical est un environnement clos, parfois exigu, où se croisent et se rencontrent des patients potentiellement porteurs de pathologies infectieuses. Tout médecin généraliste exerçant en cabinet libéral doit connaître et appliquer les règles d' hygiène afin de lutter contre les infections associées aux soins. Il doit également appliquer les nouvelles exigences hygièniques nées de l' émergence de nouveaux pathogènes, comme actuellement avec le SARS-CoV-2 responsable de l' épidémie de COVID-19. Objectifs : Réaliser un état des lieux des pratiques essentielles en hygiène dans les cabinets de médecine générale sur 3 temps distincts (avant, pendant et après l' épidémie de SARS-CoV-2) dans le but d' évaluer l' impact de l' épidémie de COVID-19 sur ces dernières. Méthodes : Il s' agit d' une étude descriptive, par rédaction d' un questionnaire anonyme en ligne centré sur les pratiques d' hygiène en cabinet reprenant les recommandations de bonne pratique de la SF2H et de la HAS et interrogeant les médecins généralistes thésés via notamment une diffusion par mail grâce à l' URPS AuRA. Résultats : 213 questionnaires ont été pris en compte. Les changements de pratique ont essentiellement touché : la tenue vestimentaire ; toutes les fréquences de lavage étudiées (salle de consultation, salle d' attente, tableau d' examen, bureau, stylos, téléphone, stéthoscope, brassard à tension) ; le planning, l' organisation et le type des consultations, l' agencement et l' organisation de la salle d' attente ; la possibilité de réaliser une FHA aux différents endroits stratégiques du cabinet ; l' épuration de la surface du bureau et de la salle des objets "non essentiels" ; l' augmentation de fréquence de lavage des mains ; l' utilisation des EPI. Conclusion : Nous avons montré que l' épidémie de COVID-19 a modifié de nombreuses pratiques essentielles en hygiène dans les cabinets de médecine générale, qui se sont globalement rapprochées des recommandations de bonnes pratiques (HAS 2007, SF2H 2015), sans pour autant être toutes uniformes. Un des enjeux sera d' évaluer ces changements dans la durée.
Author: Franck Marcenac
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Les médecins généralistes exerçant en cabinet sont concernés par la prévention des infections associées aux soins qui se conçoit désonnais de manière moins exclusivement hospitalière. La Haute Autorité de Santé a émis en juin 2007 les recommandations «Hygiène et prévention du risque infectieux en cabinet médical ou paramédical ». Nous avons réalisé un état des lieux de la connaissance et de l'application de ces recommandations par les médecins généralistes du secteur de Bagnols-sur-Cèze en 2012 (n=42). Nous avons également cherché à connaitre les déterminants de l'application ou de la non application de ces pratiques. li apparait que certains thèmes présentent une bonne adhésion aux recommandations (hygiène des mains, certaines vaccinations, gestion des déchets de soins, antisepsie de la peau, choix du matériel médical, usage des gants) et d'autres sont moins bien maitrisés (traitement du matériel médical, gestion de la salle d'attente, matériel d'entretien du cabinet). Les principaux obstacles rencontrés à l'amélioration des pratiques dans ce domaine sont le manque de formation initiale et continue, le manque de temps et l' aspect financier.
Author: Jean-Baptiste Pironon
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L'hygiène dans les cabinets médicaux et la prévention des infections associées aux soins sont des objectifs de santé publique. L'infection est dite associée aux soins si elle survient au décours d'une prise en charge hospitalière ou ambulatoire. Des études montrent que les recommandations concernant l'hygiène dans les cabinets médicaux (HAS 2007) ne sont pas toujours respectées en pratique. Nous allons par ce travail tenter de repérer les obstacles à leurs applications. Il s'agit d'une étude transversale quantitative descriptive analysant le ressenti des praticiens face aux recommandations en le comparant à leur pratique afin de faire apparaitre des freins à l'application des recommandations. Nous avons réalisé une enquête par questionnaire électronique reprenant 39 recommandations, divisé en 4 thèmes, entre octobre et décembre 2018 auprès des généralistes meusiens. Nous avons obtenu 40 réponses sur les 136 médecins sollicités. En majorité il s'agissait d'hommes (60%), âgés de moins de 55 ans (60%) et pratiquant en maison de santé pluridisciplinaire (50%). 90% se disaient préoccupés par l'hygiène et 42,5% avaient connaissance des recommandations HAS de 2007. Quelques recommandations étaient ressenties comme difficiles comme le fait de nettoyer quotidiennement les dispositifs médicaux non immergeables (40%). D'autres faisaient apparaitre une discordance, comme le fait de se laver les mains entre chaque patient qui était ressenti comme plutôt facile pour 85% des praticiens, mais en pratique seuls 70% d'entre eux l'appliquaient. Majoritairement, les recommandations étaient ressenties comme plutôt faciles à mettre en oeuvre par les praticiens, celles qui ne l'étaient pas ont permis de repérer des freins liés aux coûts, au savoir-faire et à l'augmentation de la charge de travail. Bons nombres des recommandations perçues comme faciles, donnaient lieu à une discordance avec la pratique faisant apparaitre des obstacles liés à la méconnaissance des recommandations, ou à des mauvaises habitudes en matière d'hygiène. Des mesures d'accompagnement financière, une meilleure formation et information des praticiens et une vigilance accrue permettraient d'améliorer les pratiques quotidiennes en soins ambulatoire.
Author: Émilie Lignon Hérault
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Pages : 158
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Contexte: Au cours de nos stages et remplacements effectués chez les omnipraticiens, nous avons constaté une hétérogénéité des pratiques en matière d'hygiène et prévention du risque infectieux. Objectif: Faire un constat sur les pratiques des médecins généralistes en matière d'hygiène et mettre en évidence les écarts entre les recommandations de la Haute Autorité de Santé de juin 2007 et la réalité des conduites au quotidien. Moyens: Enquête par auto-évaluation des pratiques au cabinet médical de 60 médecins généralistes de l'agglomération nantaise. Comparaison des questionnaires des médecins répondants avec les recommandations. Résultats: 41 questionnaires ont été analysés. Les médecins généralistes étaient sensibilisés au risque infectieux notamment par le lavage des mains, l'utilisation de matériel à usage unique et la vaccination. Certaines pratiques restaient non conformes aux recommandations: la gestion des déchets de soins à risques infectieux, les méthodes de stérilisation, la décontamination des stéthoscopes, le mode d'essuyage des mains. Conclusion:Bien que certaines recommandations soient appliquées par les médecins généralistes, il reste des déficiences en matière d'hygiène: le traitement des déchets de soins à risques infectieux, la stérilisation, la désinfection des instruments d'examen, l'essuyage des mains. Nous avons tenté d'expliquer ces déficiences et de proposer des solutions.
Author: FREDERIC.. DECHAMPS
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Les pratiques professionnelles des médecins généralistes en matière d'hygiène apparaissent diverses et peu adaptées. Il n'existe pas de données épidémiologiques permettant de quantifier le risque infectieux nosocomial en cabinet médical. La maîtrise du risque infectieux exogène s'appuie sur un certain nombre de règles d'hygiène de base : minimiser les risques de portage de germes du médecin vers les patients (lavage des mains), limiter les risques de contamination du personnel participant aux soins (matériel de sécurité et précautions "standard" face aux risques d'accidents avec exposition au sang), réduire le risque de transmission par les matériels (à usage unique ou réutilisable), maîtriser le risque lié a l'environnement (locaux, déchets). Depuis 1995, de nombreuses actions ont été menées dans le cadre du plan quinquennal de lutte contre les infections nosocomiales. Elles ont été rendues possibles grâce aux organismes d'évaluation, de réflexion et de lutte contre les infections nosocomiales. Certaines sont applicables aux soins ambulatoires, et particulièrement à l'exercice libéral des infirmières et des médecins : a) Publication de recommandations de bonnes pratiques d'hygiène et de désinfection. L'essentiel des références est constitué de circulaires ministérielles ou de recommandations des CTIN et C-CLIN à usage hospitalier, transposées à la pratique de la médecine générale. b) Mise au point de matériels de sécurité et de méthodologies rigoureuses, initiées par une volonté politique de santé publique. Ce nouveau potentiel de moyens justifie la publication d'une synthèse actualisée des recommandations en matière d'hygiène, appliquées à la médecine générale. Certains sujets étaient abordés avec bon sens et réalisme dans les textes de référence. D'autres apparaissaient irréalisables ou inadaptés à un médecin exerçant seul. La recherche des facteurs limitant ou empêchant l'application de ces recommandations au cabinet de médecine générale, mérite d'être menée.
Author: Isabelle Duquenne
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Pages : 134
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INTRODUCTION Le risque infectieux associé aux soins est bien évalué au sein des établissements de santé, mais aucune étude n'a porté sur le risque infectieux pour le médecin en soins primaires. L'objectif principal de l'étude était de décrire la fréquence globale d'exposition au risque infectieux pour les médecins en cabinet de médecine générale. METHODE : Il s'agissait d'une étude observationnelle, transversale, multicentrique, ancillaire du projet ECOGEN (01/11/2011 - 30/04/2012). Les données ont été recueillies, au cours des consultations et à l'aide de la deuxième version de la Classification Internationale des Soins Primaires, par 54 internes en stage ambulatoire de niveau 1 chez 128 médecins généralistes. RESULTATS : Les médecins généralistes étaient exposés à 24,86 % des consultations réalisées pendant la période de l'étude, majoritairement les infections aiguës des voies aériennes supérieures et inférieures (15,72%), les gastro-entérites (3,09%), et la grippe (1,42%). Ils étaient exposés de façon similaire selon leur milieu d'exercice(milieu urbain, semi-urbain, rural), leur mode d'exercice (groupe, structure pluridisciplinaire, ou exercice isolé), leur activité pendant l'étude et leur nombre annuel de consultations. Les médecins exerçant en région Nord-Est et Nord-Ouest étaient plus exposés que ceux exerçant en région Sud-Ouest. DISCUSSION : Les règles d'hygiènes au cabinet ont fait l'objet de recommandations HAS en 2007, or des études ont confirmé que les médecins ne les respectaient que de façon limitée, ces derniers percevant le risque infectieux comme minime. Il serait intéressant d'évaluer la survenue réelle de maladies chez les médecins, ainsi que la possibilité de transmission aux patients. CONCLUSION Cette étude de grande ampleur a démontré que les médecins généralistes étaient exposés au risque infectieux pour près d'un quart de leur consultation.
Author: Anne Hollier
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Languages : fr
Pages : 212
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Introduction/contexte : le risque infectieux en médecine ambulatoire existe. Lorsqu'il est élevé, comme en présence de bactéries multi résistantes aux antibiotiques, les médecins généralistes doivent apporter une réponse adaptée en terme d'hygiène et d'information afin d'éviter la dissémination de ces germes dans la communauté. Ce travail a pour objet d'étudier les pratiques d'hygiène au cabinet et lors des visites, d'identifier les difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre des recommandations et de dégager des pistes d'amélioration. Méthode/population : 188 médecins généralistes de la Gironde sélectionnés de façon aléatoire ont répondu anonymement à un questionnaire. Celui-ci s'intéressait aux pratiques d'hygiène après l'examen d'un patient porteur d'une virose saisonnière banale puis après cellui d'un patient porteur d'une bactérie multi résistante aux antibiotiques, au matériel et aux difficultés rencontrées. Résultats : Les médecins interrogés semblent adapter leurs pratiques en fonction du risque infectieux. Ils sont plus nombreux à respecter les règles pour l'hygiène des mains lors de la présence de bactéries multi résistantes aux antibiotiques. Pourtant des améliorations pourraient encore être portées, notamment lors des soins pratiqués au domicile des patients. Ces déplacements constituent la principale difficulté évoquée par les médecins pour l'application des recommandations. Le matériel pour l'hygiène des mains n'est pas toujours à disposition des médecins lors des visites, et le matériel de protection type "barrière" est quasi inexistant. Conclusion : le développement de formations médicales continues sur l'hygiène et la notion de risque infectieux pourrait contribuer à l'amélioration des pratiques d'hygiène, et donc améliorer la qualité des soins, la sécurité des patients et celle des médecins.
Author: Antoine Sautel
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Book Description
INTRODUCTION : L'hygiène en cabinet de médecine générale est primordiale afin de limiter les infections liées aux soins en ambulatoire. Son application nécessite des équipements et des aménagements pour en assurer sa bonne pratique, d'autant plus depuis l'arrivée de la pandémie à Covid-19. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Nous avons envoyé un questionnaire aux médecins généralistes alsaciens par voie électronique afin d'évaluer la présence des différents aménagements et équipements d'hygiène de base recommandés par la HAS depuis juin 2007. RESULTATS : Certains cabinets ne présentent pas tous les aménagements et équipements pour garantir les conditions d'hygiène recommandées. Des journaux ou des jouets sont présents dans 7% des salles d'attente. De plus, 9% des cabinets n'ont pas de lavabo dans leurs salles de soins. On note également que dans 9% des cabinets médicaux les patients n'ont pas accès aux sanitaires. Enfin, 4% des sanitaires ne disposent pas de lavabo à proximité de ceux-ci. Par ailleurs, seulement 36% des cabinets médicaux bénéficient d'un entretien quotidien de leurs locaux. Finalement, nous constatons qu'aucun des médecins de notre étude ne respectent stricto sensu toutes les recommandations de la HAS. CONCLUSION : Cet état des lieux des équipements et des aménagements relatifs à l'hygiène en cabinet de médecine générale en Alsace a permis de mettre en lumière que tous les cabinets médicaux ne présentent toujours pas l'ensemble des équipements adéquats à la bonne mise en application des recommandations en termes d'hygiène, en regard des recommandations de la HAS datant de 2007 ; ceci en dépit même de la récente pandémie de Covid 19 à laquelle nous sommes toujours confrontés, qui a pourtant permis un retour au premier plan de l'hygiène et des gestes barrières. En effet, les résultats de différentes études de thèses de médecine générale réalisées sur le sujet depuis le milieu des années 2000, montrent que l'on tend vers une amélioration des équipements de ces cabinets, sans répondre encore totalement aux recommandations de la HAS datant d'il y a quinze ans.
