Evaluation de la satisfaction des patientes suite à une interruption volontaire de grossesse entre 12 et 16 semaines d'aménorrhée : étude descriptive au CHU de Dijon

Evaluation de la satisfaction des patientes suite à une interruption volontaire de grossesse entre 12 et 16 semaines d'aménorrhée : étude descriptive au CHU de Dijon PDF Author: Constance Provençal
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INTRODUCTION : En France, l'interruption volontaire de grossesse est autorisée jusqu'à 16 semaines d'aménorrhée depuis mars 2022. Cette étude vise à améliorer la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse tardives en évaluant la satisfaction, l'acceptabilité des méthodes et les facteurs influençant ces aspects. MÉTHODE : Une étude observationnelle de 9 mois a été menée au centre hospitalier universitaire de Dijon. RÉSULTATS : Au total, 58 femmes ont eu une interruption volontaire de grossesse entre 12 et 16 semaines d'aménorrhée, dont 39 par méthode instrumentale et 19 par méthode médicamenteuse. La satisfaction globale envers la prise en charge était élevée pour les deux méthodes. L'acceptabilité de la méthode instrumentale était de 69,2 % et celle de la méthode médicamenteuse était de 63,2 %, sans différence significatie. La méthode instrumentale a montré un taux de réussite de 100 %, supérieur à la méthode médicamenteuse à 63,2 %. Deux cas de complications hémorragiques ont été observés dans la méthode instrumentale. La méthode médicamenteuse était significativement plus douloureuse que la méthode instrumentale, avec des liens identifiés entre les douleurs sévères et certains facteurs. CONCLUSION : Les résultats montrent une bonne satisfaction, avec une préférence pour la méthode instrumentale surtout pour les termes avancés. La méthode médicamenteuse est associée à un impact émotionnel plus important. Ainsi, une communication approfondie avec les patientes et une gestion adéquate de la douleur restent cruciales pour gérer leurs attentes et leur expérience,contribuant ainsi à améliorer l'acceptabilité des procédures.

Evaluation de la satisfaction des patientes suite à une interruption volontaire de grossesse entre 12 et 16 semaines d'aménorrhée : étude descriptive au CHU de Dijon

Evaluation de la satisfaction des patientes suite à une interruption volontaire de grossesse entre 12 et 16 semaines d'aménorrhée : étude descriptive au CHU de Dijon PDF Author: Constance Provençal
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INTRODUCTION : En France, l'interruption volontaire de grossesse est autorisée jusqu'à 16 semaines d'aménorrhée depuis mars 2022. Cette étude vise à améliorer la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse tardives en évaluant la satisfaction, l'acceptabilité des méthodes et les facteurs influençant ces aspects. MÉTHODE : Une étude observationnelle de 9 mois a été menée au centre hospitalier universitaire de Dijon. RÉSULTATS : Au total, 58 femmes ont eu une interruption volontaire de grossesse entre 12 et 16 semaines d'aménorrhée, dont 39 par méthode instrumentale et 19 par méthode médicamenteuse. La satisfaction globale envers la prise en charge était élevée pour les deux méthodes. L'acceptabilité de la méthode instrumentale était de 69,2 % et celle de la méthode médicamenteuse était de 63,2 %, sans différence significatie. La méthode instrumentale a montré un taux de réussite de 100 %, supérieur à la méthode médicamenteuse à 63,2 %. Deux cas de complications hémorragiques ont été observés dans la méthode instrumentale. La méthode médicamenteuse était significativement plus douloureuse que la méthode instrumentale, avec des liens identifiés entre les douleurs sévères et certains facteurs. CONCLUSION : Les résultats montrent une bonne satisfaction, avec une préférence pour la méthode instrumentale surtout pour les termes avancés. La méthode médicamenteuse est associée à un impact émotionnel plus important. Ainsi, une communication approfondie avec les patientes et une gestion adéquate de la douleur restent cruciales pour gérer leurs attentes et leur expérience,contribuant ainsi à améliorer l'acceptabilité des procédures.

Interruption volontaire de grossesse : étude descriptive des patientes ayant eu recours à un interruption volontaire de grossesse au centre d'orthogénie du CHU de Dijon durant l'année 2019. Analyse des IVG itératives. Evolution depuis 1996

Interruption volontaire de grossesse : étude descriptive des patientes ayant eu recours à un interruption volontaire de grossesse au centre d'orthogénie du CHU de Dijon durant l'année 2019. Analyse des IVG itératives. Evolution depuis 1996 PDF Author: Aurore Bernard
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En 2019, on dénombrait en France 232 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG). Si le nombre d'IVG a augmenté en Côte d'Or, il a diminué au CHU de Dijon. Objectifs Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective sur le CHU de Dijon sur les patientes ayant eu recours à une IVG en 2019 afin de décrire cette population, tenter d'isoler des facteurs de risque d'IVG itératives et décrire l'évolution depuis 1996. Résultats Les patientes avaient en moyenne 27,8ans [14,4-46,6]. 36,6% étaient primigestes, 42,8% avaient eu au moins trois grossesses, 52,6% étaient nullipares. Le terme moyen était 9,3SA [5,6 ; 14,1]. 14% des IVG étaient tardives (12-14 semaines d'aménorrhée). 51,2% étaient instrumentales. 68,8% des patientes n'avaient pas de contraception prescrite et 66% sortaient avec une prescription de contraception. Les IVG itératives représentaient 35,5% des cas. Ces patientes étaient plus âgées (29,3 ans p=0,0005) et leur première IVG plus précoce (22,9 ans, p=0,0001). La parité était un facteur de risque de récidive (p=0,001). 59% des patientes n'avaient pas de contraception, 60% s'en sont vues prescrire une. Depuis 1996, les IVG itératives ont augmenté (35,5% contre 24,3%, p=0,001). L'âge moyen des patientes est stable à 27,8ans. Les primigestes et les nullipares étaient aussi nombreuses p=0,085). Conclusion En vingt ans, le profil des patientes a peu évolué. Le post partum et les transitions contraceptives semblaient à risque de grossesse non prévue. La contraception post IVG semble encore inadaptée. Certaines données descriptives étaient manquantes dans les dossiers. Un recueil plus exhaustif pourrait permettre d'isoler d'autres facteurs de risque de récidive.

Interruption volontaire de grossesse : étude descriptive des patientes ayant eu recours à un interruption volontaire de grossesse au centre d'orthogénie du CHU de Dijon durant l'année 2019. Analyse des IVG itératives. Evolution depuis 1996

Interruption volontaire de grossesse : étude descriptive des patientes ayant eu recours à un interruption volontaire de grossesse au centre d'orthogénie du CHU de Dijon durant l'année 2019. Analyse des IVG itératives. Evolution depuis 1996 PDF Author: Aurore Bernard
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En 2019, on dénombrait en France 232 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG). Si le nombre d’IVG a augmenté en Côte d’Or, il a diminué au CHU de Dijon. Objectifs Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective sur le CHU de Dijon sur les patientes ayant eu recours à une IVG en 2019 afin de décrire cette population, tenter d’isoler des facteurs de risque d’IVG itératives et décrire l’évolution depuis 1996. Résultats Les patientes avaient en moyenne 27,8ans [14,4-46,6]. 36,6% étaient primigestes, 42,8% avaient eu au moins trois grossesses, 52,6% étaient nullipares. Le terme moyen était 9,3SA [5,6 ; 14,1]. 14% des IVG étaient tardives (12-14 semaines d’aménorrhée). 51,2% étaient instrumentales. 68,8% des patientes n’avaient pas de contraception prescrite et 66% sortaient avec une prescription de contraception. Les IVG itératives représentaient 35,5% des cas. Ces patientes étaient plus âgées (29,3 ans p=0,0005) et leur première IVG plus précoce (22,9 ans, p=0,0001). La parité était un facteur de risque de récidive (p=0,001). 59% des patientes n’avaient pas de contraception, 60% s’en sont vues prescrire une. Depuis 1996, les IVG itératives ont augmenté (35,5% contre 24,3%, p=0,001). L’âge moyen des patientes est stable à 27,8ans. Les primigestes et les nullipares étaient aussi nombreuses p=0,085). Conclusion En vingt ans, le profil des patientes a peu évolué. Le post partum et les transitions contraceptives semblaient à risque de grossesse non prévue. La contraception post IVG semble encore inadaptée. Certaines données descriptives étaient manquantes dans les dossiers. Un recueil plus exhaustif pourrait permettre d’isoler d’autres facteurs de risque de récidive.

Efficacité de l'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse tardive hors amm

Efficacité de l'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse tardive hors amm PDF Author: Manon Greppo
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Objectifs : La part médicamenteuse des Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) en France est de plus en plus importante, pourtant le Collège National des Gynécologues Obstétriciens et la Haute Autorité de Santé s'opposent sur son délai maximal légal. Notre objectif était de vérifier l'efficacité et la sûreté des IVG médicamenteuses réalisées de 9 Semaines d'Aménorrhée (SA) + 1jour à 11SA+6, à la suite des changements de notre protocole. Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, menée sur les patientes effectuant une IVG entre 9 et 11+6 SA, depuis novembre 2017 jusqu'à février 2021, au Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) de Dijon. Cette population était comparée à une population d'IVG médicamenteuse précoces (7-9 SA) sur la même période. Le protocole utilisé combine 200mg de mifépristone Per Os (PO) avec 800μg de misoprostol PO à 48heures, associé jusqu'à deux doses supplémentaires de 400μg pour les tardives. Le taux d'échec de chaque population était le critère de jugement principal et les complications hémorragiques et infectieuses étaient les critères secondaires. Résultats : 410 femmes ont été incluses : les taux d'échec étaient similaires pour les populations précoce et tardive : 8.7 (N=20/231) et 9.5% (N=17/179) respectivement (p=0.769). Les complications hémorragiques représentaient 1.3 et 2.8% (p=0.28) et les complications infectieuses 0 et 0.6% (p=0.25) pour chacune de ces populations respectivement (p=0.28). Conclusions : Cette étude montre que les IVG médicamenteuses réalisées au CHU sont aussi efficaces et sures, qu'elles soient précoces ou tardives. Les taux d'échec pourraient peut-être être diminués en changeant la voie d'administration du misoprostol.