Évaluation de la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémite supérieure du fémur chez les patient.e.s hospitalisé.e.s au centre hospitalier de Pau

Évaluation de la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémite supérieure du fémur chez les patient.e.s hospitalisé.e.s au centre hospitalier de Pau PDF Author: Juliette Duturc 1991-.....
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Introduction : l'ostéoporose entraine des fractures, notamment les fractures de l'extrémité supérieure du fémur, qui se compliquent d'un excès de morbi-mortalité. Les patients subissant une fracture de hanche doivent être évalués et traités. Pourtant, il existe une carence de prise en charge internationale. L'objectif de ce travail est d'évaluer la prescription d'un traitement anti-ostéoporotique chez les patients de plus de 50 ans présentant une FESF et hospitalisés au centre hospitalier de Pau. Méthodologie : il s'agissait d'une étude descriptive, rétrospective et monocentrique. Nous avons recensé toutes les fractures de hanche de faible cinétique du 20/12/2018 au 17/06/2019 hospitalisées en orthopédie à Pau Nous avons appelé les médecins traitants pour leur soumettre un questionnaire concernant les patients. Résultats : 97 fractures de hanche ont été dénombrées, 73 patients ont été inclus. Il y avait 50 (68%) femmes et 23 (32%) hommes avec un âge moyen de 80 ans. À un an de leur fracture, 6,85% ont eu un traitement anti-ostéoporotique, 5,48% ont eu une ostéodensitométrie, 48% ont eu une supplémentation en vitamine D et/ou en calcium et 8,22% ont présenté une nouvelle fracture de fragilité. Conclusion : la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémité supérieure du fémur à Pau reste trop insuffisante. Les filières-fractures sont actuellement les meilleurs moyens de lutte contre l'ostéoporose. Des programmes d'Education Thérapeutique Patient semblent également prometteurs. Il serait intéressant de renouveler cet état des lieux après la mise en place de telles structures dans la région paloise.

Évaluation de la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémite supérieure du fémur chez les patient.e.s hospitalisé.e.s au centre hospitalier de Pau

Évaluation de la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémite supérieure du fémur chez les patient.e.s hospitalisé.e.s au centre hospitalier de Pau PDF Author: Juliette Duturc 1991-.....
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Introduction : l'ostéoporose entraine des fractures, notamment les fractures de l'extrémité supérieure du fémur, qui se compliquent d'un excès de morbi-mortalité. Les patients subissant une fracture de hanche doivent être évalués et traités. Pourtant, il existe une carence de prise en charge internationale. L'objectif de ce travail est d'évaluer la prescription d'un traitement anti-ostéoporotique chez les patients de plus de 50 ans présentant une FESF et hospitalisés au centre hospitalier de Pau. Méthodologie : il s'agissait d'une étude descriptive, rétrospective et monocentrique. Nous avons recensé toutes les fractures de hanche de faible cinétique du 20/12/2018 au 17/06/2019 hospitalisées en orthopédie à Pau Nous avons appelé les médecins traitants pour leur soumettre un questionnaire concernant les patients. Résultats : 97 fractures de hanche ont été dénombrées, 73 patients ont été inclus. Il y avait 50 (68%) femmes et 23 (32%) hommes avec un âge moyen de 80 ans. À un an de leur fracture, 6,85% ont eu un traitement anti-ostéoporotique, 5,48% ont eu une ostéodensitométrie, 48% ont eu une supplémentation en vitamine D et/ou en calcium et 8,22% ont présenté une nouvelle fracture de fragilité. Conclusion : la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémité supérieure du fémur à Pau reste trop insuffisante. Les filières-fractures sont actuellement les meilleurs moyens de lutte contre l'ostéoporose. Des programmes d'Education Thérapeutique Patient semblent également prometteurs. Il serait intéressant de renouveler cet état des lieux après la mise en place de telles structures dans la région paloise.

Prise en charge de l'ostéoporose du sujet âgé en post opératoire d'une fracture de l'extrémité supérieure du fémur

Prise en charge de l'ostéoporose du sujet âgé en post opératoire d'une fracture de l'extrémité supérieure du fémur PDF Author: Lucile Dourthe
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Contexte : La fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) concerne plus de 70 000 patients en France, ce chiffre devant augmenter de 20% d’ici 2020 en raison du vieillissement de la population et de la fréquence de l’ostéoporose. L’un des objectifs de la loi de Santé Publique (2004) était une réduction de 10% de l’incidence des FESF en 2008, en améliorant le traitement de l’ostéoporose. Depuis 2009, une filière centrée autour d’une Unité Péri Opératoire Gériatrique (UPOG) s’est créée à la Pitié Salpêtrière, avec parmi ses objectifs une amélioration de la prise en charge des patients admis pour une FESF. Matériel et méthode : L’objectif principal était d’évaluer la prise en charge de l’ostéoporose dans une filière dédiée par une étude rétrospective chez les patients opérés d’une FESF entre juillet 2009 et juin 2013 et ayant bénéficié d’une prise en charge complète dans la filière UPOG jusqu’à 6 mois après l’intervention. Les traitements de l’ostéoporose ont été analysés à la sortie de l’UPOG, à la sortie du Soin de Suite et de Rééducation (SSR), puis en consultation par le gériatre à 6 mois. L’objectif secondaire était d’évaluer les connaissances et pratiques des intervenants de la filière concernant la prise en charge de l’ostéoporose et de les sensibiliser, au moyen d’une enquête avec un questionnaire à choix multiples comportant 10 items. Résultats : 368 patients ont été admis en UPOG avec une FESF. Les patients ayant eu des fractures associées (n = 23), les patients hors filière (n = 97) ou refracturés (n = 7) ont été exclus. 241 patients ont été inclus. Concernant les traitements de l’ostéoporose, 105 des 229 patients à la sortie de l’UPOG étaient sous calcium (46%), 139 (61%) sous vitamine D et 27 (12%) sous traitement anti ostéoporotique. A la sortie du SSR, 107 des 172 patients (62%) étaient sous calcium, 119 (69%) sous vitamine D et 47 (27%) sous traitement anti ostéoporotique. 67 (59%) des 114 patients revus à 6 mois étaient sous calcium, 73 (64%) sous vitamine D et 45 (39%) sous traitement anti ostéoporotique. Concernant les pratiques des médecins (34 réponses sur 50 envois, dont 25 MG et 9 gériatres de la filière UPOG), les facteurs de risque sont correctement connus dans 73% des cas, 66% des médecins utilisent judicieusement l’ostéodensitométrie dans un contexte de fracture, 62% interprètent correctement les résultats d’une ostéodensitométrie, 74% prescrivent des traitements anti-ostéoporotiques en plus de la vitamine D et du calcium après une FESF. Conclusion : Dans une filière dédiée à la pathologie traumatologique du patient âgé, la prise en charge de l’ostéoporose est sous-optimale chez les sujets âgés hospitalisés pour une FESF.

Evaluation d'une filière de prise en charge de l'ostéoporose post ménopausique chez les femmes de plus de 50 ans présentant une fracture de fragilité

Evaluation d'une filière de prise en charge de l'ostéoporose post ménopausique chez les femmes de plus de 50 ans présentant une fracture de fragilité PDF Author: François Ballereau
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L'ostéoporose est une affection généralisée du squelette à l'origine d'un risque de fracture accru, qui touche majoritairement les femmes de plus de 50 ans. Or actuellement 20% des patientes présentant une telle fracture bénéficient d'une prise en charge diagnostic et thérapeutique. Nous avons réalisé l'évaluation d'une filière de soins et de prise en charge de patientes présentant une fracture de fragilité dans ses 3 premières années de fonctionnement pour en étudier le service rendu. Méthode – Les patientes se présentant au CHU de Saint-Etienne avec une fracture de l'extrémité distale de l'avant-bras, de l'extrémité supérieure du fémur ou de l'humérus en ambulatoire ou en hospitalisation ont été sélectionnées pour intégrer la filière. Il a été réalisé chez ces patientes une évaluation des facteurs de risque d'ostéoporose et de chute, et après nouvelle sélection, une densitométrie osseuse ainsi que l 'instauration d'un traitement anti-ostéoporose si nécessaire. 1091 patientes (77,61 ans +/- 12,01) ont été recensées parmi lesquelles 423 ont eu une densitométrie osseuse et 452 se sont vues proposer un traitement adapté. Le recrutement des patientes dans la filière tend vers l'adéquation avec le nombre de patientes identifiées au CHU de Saint-Etienne présentant la même symptomatologie. Le résultat le plus surprenant concerne l'absence de facteurs de risques d'ostéoporose mis en évidence chez plus de 80% des patientes. Enfin 70 % des résultats des densitométries osseuse étaient anormaux (25% ostéoporotique et 45% ostéopénique). La mise en place d'une telle filière de détection, d'évaluation et de prise en charge thérapeutique des patientes présentant une fracture de fragilité a donc une importance majeure dans le cadre de l'ostéoporose car elle a permis en 3 années de fonctionnement la détection quasi complète des patientes présentant une telle fracture? Mais surtout une augmentation de 100% de la prise en charge thérapeutique de ces malades.

Évaluation de la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de hanche chez les patients de plus de 50 ans

Évaluation de la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de hanche chez les patients de plus de 50 ans PDF Author: Minh Qui Do
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Introduction : la fracture de hanche ostéoporotique est fréquente et se complique d'un excès de morbi-mortalité. Elle est aussi associée à un risque accru de fractures ultérieures et impose un lourd fardeau économique à notre système de santé. Les patients subissant une fracture de hanche doivent donc être évalués et traités en priorité. Pourtant, sa prise en charge médicale semble insuffisante. L'objectif de ce travail est d'évaluer la prescription d'un traitement anti-ostéoporotique, la réalisation d'une ostéodensitométrie, la supplémentation en vitamine D et/ou en calcium, et la survenue de nouvelles fractures dans l'année suivant la fracture de hanche, chez les patients de plus de 50 ans, dans le département du Lot-et-Garonne. Méthodologie : il s'agissait d'une étude épidémiologique de cohorte rétrospective, multicentrique. Nous avons recensé toutes les fractures de hanche en 2017 dans le département du Lot-et-Garonne, puis réalisé un échantillonnage par tirage au sort, stratifié à l'activité de chaque établissement. Les fractures traumatiques à haute cinétique ou pathologiques (tumorales), les patients ne résidant pas dans le département ou n'ayant pas de médecins traitants ont été exclus. Un questionnaire a ensuite été adressé aux médecins traitants des patients inclus. Résultats : 668 fractures de hanche ont été dénombrées en 2017 dans le département du Lot-et-Garonne. L'échantillon s'est porté sur 250 patients ; 169 ont été inclus. Le taux de réponse des médecins traitants était de 44%. L'analyse statistique a donc porté sur 75 patients. Il y avait 56 (75%) femmes et 19 (25%) hommes avec un âge moyen de 83 ans. À un an de leur fracture, 12% seulement ont eu un traitement anti-ostéoporotique ; 11% ont une ostéodensitométrie ; 71% ont eu une supplémentation en vitamine D et/ou en calcium, et 24% ont présenté une nouvelle fracture de fragilité. Conclusion : la prise en charge de l'ostéoporose après fracture de hanche reste trop insuffisante. L'apport d'une filière Ostéoporose type Fracture Liaison Service (FLS) a été mis en évidence dans de nombreux centres en France et à l'étranger, et il serait intéressant de renouveler cet état des lieux après la mise en place d'une telle structure (ce qui semble réalisable au centre hospitalier d'Agen).

Mise en place et évaluation à 2 ans d'une filière fracture du fémur

Mise en place et évaluation à 2 ans d'une filière fracture du fémur PDF Author: Emma André
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Introduction : la plupart des patients ayant une fracture ostéoporotique de l'extrémité supérieure du fémur (ESF) ne sont ni évalués ni traités pour leur ostéoporose malgré l'existence de traitements efficaces. Les modèles de soins de type filières fractures permettent d'améliorer la prise en charge de l'ostéoporose en identifiant de manière systématique les patients ayant eu une fracture ostéoporotique. Notre étude a pour but de décrire la mise en place d'une filière fracture de l'ESF, les patients inclus et leur devenir. Patients et Méthodes : il s'agit d'une étude de cohorte observationnelle et prospective. A partir du codage diagnostique effectué lors du passage aux urgences, nous avons identifié les patients pris en charge pour une fracture ostéoporotique de l'ESF. Ces derniers ont été convoqués en rhumatologie pour une évaluation osseuse (interrogatoire, prélèvement sanguin, ostéodensitométrie et radiographies du rachis) et la proposition d'un traitement anti-ostéoporotique. Les patients ayant une fracture pathologique, traumatique ou péri-prothétique, ayant une espérance de vie limitée à court terme ou une démence évoluée ont été exclus. Les patients ont été suivis à 2 ans avec évaluation de la mortalité, de l'observance, de la survenue d'une réhospitalisation ou d'une récidive fracturaire. Résultats : quatre-vingt-seize patients ont été inclus, âgés en moyenne de 81,7 ± 11,1 ans, dont 78 femmes (81,3%). Cinquante patients (52,1%) avaient des troubles cognitifs, 40 (41,7%) des difficultés à la marche, 38 (39,6%) avaient au moins 3 pathologies chroniques. Un traitement anti-ostéoporotique a été prescrit ou recommandé chez 88 patients (91,7%) avec une durée adaptée à l'état général. Après un suivi d'en moyenne 23,1 ± 11,1 mois, 40 patients (41,7%) avaient débuté le traitement, 23 patients (24%) étaient décédés et 17 (17,7%) avaient eu une nouvelle fracture. Ces résultats sont comparables à ceux de la littérature. Conclusion : notre étude montre la possibilité d'identifier les patients nécessitant une prise en charge de l'ostéoporose après fracture du fémur à partir de leur passage aux urgences. Cette population est âgée avec de nombreuses comorbidités soulevant l'importance de la mise en place de filière fracture associée à une prise en charge gériatrique.

Evaluation de la prévalence et de la prise en charge des fractures ostéoporotiques chez les patients hospitalisés au CHRU de Nancy en 2017

Evaluation de la prévalence et de la prise en charge des fractures ostéoporotiques chez les patients hospitalisés au CHRU de Nancy en 2017 PDF Author: Alexandra Baccichetti
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OBJECTIF. L'objectif est de déterminer la prévalence des hospitalisations pour fractures ostéoporotiques (FOP) et la prise en charge de l'ostéoporose chez les patients hospitalisés au CHRU de Nancy en 2017. MÉTHODES. Le nombre total de séjours hospitaliers et de patients hospitalisés a été extrait par le Département d'Information Médicale qui a sélectionné les services ayant au moins quarante hospitalisations avec Résumé d'Unité Médicale portant un diagnostic de fracture ou d'ostéoporose. Les hospitalisations non concernées par une FOP récente ont été exclues. Les données concernant les fractures, les caractéristiques des patients, les facteurs de risque de FOP et de chute, la prise en charge de l'ostéoporose et le devenir des patients ont été étudiées à partir des dossiers informatisés. RÉSULTATS. Sur un total de 153 840 hospitalisations, 918 séjours (844 patients, âge moyen 75,4 ans±13,6, 74,5% de femmes) concernent une FOP. La prévalence des hospitalisations pour FOP est de 0,6% sur le total des hospitalisations et de 18,3% sur le total des hospitalisations pour fractures. Sur les 844 patients, 85,7% ont une fracture sévère (fracture vertébrale : 56,2%, fracture de l'extrémité supérieure du fémur : 24,1%), 16,8% ont une fracture non sévère, et 8,5% présentent une cascade fracturaire dans l'année. En sortie d'hospitalisation, 11,7% de patients bénéficient d'un traitement spécifique de l'ostéoporose. CONCLUSION. Près d'une fracture hospitalisée sur cinq est d'origine ostéoporotique, alors qu'un patient sur dix est traité pour ostéoporose à l'issue de l'hospitalisation. Cela incite à développer les stratégies de prévention, dépistage et traitement précoces de l'ostéoporose.

État des lieux de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'ostéoporose du patient âgé après fracture de l'extrémité supérieure du fémur au Centre Hospitalier de La Rochelle

État des lieux de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'ostéoporose du patient âgé après fracture de l'extrémité supérieure du fémur au Centre Hospitalier de La Rochelle PDF Author: Romain Fournely
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Introduction : L'ostéoporose, pathologie concernant essentiellement la personne âgée, est considérée depuis plusieurs décennies comme un problème de santé publique et de nombreux projets tels que les Unités Péri-Opératoire Gériatrique, les filières spécialisées ont été mis en place afin d'améliorer cette situation en complément de recommandations actualisées sur les thérapeutiques. Le CH de La Rochelle ne possède pas à l'heure actuelle de programme spécifique pour l'identification, la prise en charge et la surveillance des patients ostéoporotiques. Cette étude a pour but d'évaluer la qualité de la prise en charge locale de l'ostéoporose sur la base des recommandations HAS après hospitalisation pour fracture de l'extrémité supérieure du fémur. Méthodologie : Recueil de patients de plus de 75 ans sur une durée de 3 mois d’octobre à décembre 2014 à partir des codages CIM-10. Les données de suivi : mortalité, réalisation d'une ostéodensitométrie, mise en place d'un traitement anti-ostéoporotique, institutionnalisation ont été récupérées auprès du médecin traitant à 6 mois de la fracture. Résultats : Inclusion de 72 personnes avec prédominance de femmes (83%) et un âge moyen de l'effectif de 88,1 ans [75-101]. A 6 mois de la fracture, seuls 2 patients sont traités par anti-ostéoporotiques (contre 5 avant la fracture, 0 mise en place de traitement). Le taux de mortalité brut est de 24,6%, à prédominance masculine (41,7% contre 20,8%), sans spécificité par rapport à l'âge du patient ni son mode de vie préalablement à la fracture. L'institutionnalisation à 6 mois post-fracture est de 29,55% chez les patients de l'étude vivant à leur domicile initialement pour un total de 53% d’effectif institutionnalisé. Discussion : Malgré l’absence de valeur statistiquement significative mis en évidence dû à la puissance de l'effectif, on déplore l'absence de suivi des recommandations établies par l’HAS en 2012 quant à la prise en charge de la pathologie ostéoporotique de la part des différents intervenants dans le parcours médical hospitalier ou ambulatoire du patient. Plusieurs pistes sont à développer comme la sensibilisation des chirurgiens orthopédistes, la mobilisation des radiologues, l'actualisation des connaissances et du rôle des praticiens de service de médecine et de soins de suite et réadaptation, ainsi que la formation et la prise de conscience des médecins généralistes sur le sujet. L'apport d'une filière fracture dans l'attente de la création d'une UPOG au CH de La Rochelle paraît actuellement la solution la plus rapide avec les résultats les plus intéressants pour la réalisation de ces différentes missions. Conclusion : L'ostéoporose est une pathologie de la personne âgée encore trop mal connue et prise en charge, en particulier à l'échelon du Centre Hospitalier de La Rochelle. Les recommandations établies par l'HAS 2012 ne sont actuellement pas suivies et les chiffres de mortalité et d'institutionnalisation à moyen terme des patients après fracture de l'extrémité supérieure du fémur sont supérieurs à ceux observés dans les données de la littérature. L'apport d'une filière spécialisée ostéoporose a été mis en évidence dans de nombreux centres à l'échelle française et internationale et il serait intéressant de renouveler un tel état des lieux après la mise en place d'une telle structure au CH de La Rochelle.

Prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémité supérieure du fémur

Prise en charge de l'ostéoporose après fracture de l'extrémité supérieure du fémur PDF Author: Olivier Tricoire
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Du fait du vieillissement de la population, la fracture de l'extrémité supérieure du fémur et l'ostéoporose sont deux problèmes majeurs de santé publique. Une prise en charge adaptée avec l'application des nouvelles thérapeutiques peut diminuer le nombre de fractures dans les années à venir. Notre objectif est d'évaluer l'efficacité de la prise en charge multidisciplinaire (filière chirurgien rhumatologue) des patients post-fracturaires. Sur une période de 4 ans, 418 patients ont été informés sur les risques liés à l'ostéoporose par le rhumatologue, et 212 ont été retenus pour le suivi. Seulement 99 patients (23,6 %) se sont présentés et ont bénéficié d'un bilan complet. Le suivi des patients nous a permis de trouver différents axes à développer. Il présente aussi beaucoup d'avantages malgré une moyenne d'âge élevée, et pourrait s'appliquer dans le cas de fractures ostéoporotiques chez les sujets plus jeunes.

Évaluation des pratiques de la prise en charge de l'ostéoporose chez les patients hospitalisés dans le service de soins de suite et réadaptation de Châtellerault pour une fracture de fragilité

Évaluation des pratiques de la prise en charge de l'ostéoporose chez les patients hospitalisés dans le service de soins de suite et réadaptation de Châtellerault pour une fracture de fragilité PDF Author: Simon Forget
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INTRODUCTION - L'ostéoporose est une pathologie sous diagnostiquée et sous-traitée dont le retentissement sur la morbi-mortalité des patients en fait un enjeu de santé publique. Le GRIO a récemment mis à jour leurs recommandations sur la prise en charge de l'ostéoporose. L'objectif principal de notre étude est l'évaluation des pratiques professionnelles des patients ayant présenté une fracture de fragilité au CH de Châtellerault. METHODES - Nous avons mené une étude rétrospective, monocentrique et observationnelle. Les patients hospitalisés dans le service de rééducation et réadaptation (SSR) de Châtellerault pour une fracture de fragilité au cours de l'année 2016 étaient éligibles. Les critères de jugement principaux étaient la réalisation d'un bilan biologique à la recherche d'une ostéopathie fragilisante, la demande de mesure de la densité minérale osseuse (DMO), le démarrage ou la modification d'un traitement médicamenteux de l'ostéoporose, ainsi que la demande d'une consultation spécialisée à la sortie d'hospitalisation. Les critères de jugements secondaires étaient la prise en charge des facteurs de risque d'ostéopathie fragilisante et des facteurs de risque de chute, la recherche d'une nouvelle chute dans l'année, ainsi que la modification du lieu de vie après l'hospitalisation. RESULTATS - Au total 57 patients ont été inclus. Le bilan biologique recommandé a été réalisé dans plus de 90% des cas et la mesure de la DMO chez 7 patients (13%). Cinq patients (9%) ont bénéficié de l'instauration d'un traitement ostéoporotique durant l'hospitalisation et 13 patients (23%) d'une indication de prescription sur le courrier de sortie d'hospitalisation. Concernant les facteurs de risque d'ostéopathie fragilisante, 32 patients (56%) ont bénéficié d'un bilan nutritionnel et 90% des 44 patients présentant un déficit en vitamine D ont été substitués. Pour les facteurs de risque de chute, on note que la moitié des patients consommaient des psychotropes et que sur les 72% des patients qui présentaient des troubles de la marche, 46 demandes d'intervention de kinésithérapeute et/ou ergothérapeute ont été réalisées. La récidive de chute dans l'année qui suit la sortie d'hospitalisation concernait 21 patients (37%). Enfin, 15 patients (26%) ont changé de lieu de vie, majoritairement en EHPAD. CONCLUSION - Notre étude montre que la prise en charge diagnostique par DMO des patients présentant une fracture de fragilité au sein de notre service est insuffisante, conduisant probablement à une sous prescription médicamenteuse. De nombreuses mesures sont à mettre en place pour améliorer la prise en charge de cette pathologie comme le suivi ostéoporose en hôpital de jour de gériatrie et les filières fractures.

Prise en charge périopératoire des fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez les patients de 75 ans et plus, hospitalisés dans le service d'ortho-gériatrie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble, une étude descriptive observationnelle rétrospective

Prise en charge périopératoire des fractures de l'extrémité supérieure du fémur chez les patients de 75 ans et plus, hospitalisés dans le service d'ortho-gériatrie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble, une étude descriptive observationnelle rétrospective PDF Author: Sabine Le Potier (auteure en médecine).)
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INTRODUCTION. Les recommandations sur la prise en charge des patients avec une fracture de l'extrémité supérieure du fémur, problème majeur de santé publique, visent à réduire la morbi-mortalité. Une intervention chirurgicale dans les 48 heures fait partie des recommandations françaises de la Haute Autorité de Santé. L'objectif de l'étude est d'observer et décrire la population et la prise en charge des personnes âgées d'au moins 75 ans, hospitalisées dans le service d'ortho-gériatrie du CHU de Grenoble et opérées d'une fracture du col du fémur. Ceci afin d'évaluer entre autres le délai opératoire des patients, notamment chez ceux traités par anticoagulants, depuis la création de l'unité d'Ortho-gériatrie au sein de laquelle collaborent étroitement anesthésistes, gériatres et chirurgiens orthopédiques. MÉTHODE. Il s'agit d'une étude de cohorte observationnelle, descriptive, rétrospective, monocentrique, réalisée dans l'unité d'ortho-gériatrie du Centre Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes, de novembre 2019 à décembre 2021. L'objectif principal de l'étude est d'évaluer le lien entre le délai opératoire (défini par la période entre l'admission aux urgences et le début de la chirurgie) des patients de 75 ans et plus et l'existence ou non d'une anticoagulation curative, suite à l'instauration de procédures spécifiques dans l'unité d'ortho-gériatrie du CHU de Grenoble. Les objectifs secondaires sont d'évaluer la survenue de complications notamment hémorragiques, thrombotiques, infectieuses, le recours à une seconde intervention chirurgicale, la durée de séjour et la mortalité hospitalière, dans ces mêmes populations. RESULTATS. 233 patients ont été inclus avec un âge moyen de 87,78 ans (+/- 5,99) et 71% de femmes. 78 patients étaient sous anticoagulation curative. Le délai opératoire moyen était de 58,35 heures (+/-55,7), significativement allongé chez les patients sous anticoagulants avec une moyenne de 70,30 heures (+/- 54,64) versus 52,34 heures (+/- 55,43) sans anticoagulation (p = 0,00197). La proportion de patients opérés dans les 48 premières heures était également significativement différente entre les groupes : 67,10% de patients non anticoagulés contre 42,31 pour cent de patients sous anticoagulation curative (p = 0,0031). Le délai opératoire était encore rallongé lorsque les patients étaient sous anticoagulation curative et sous antiagrégation plaquettaire avec une moyenne de 91,5 heures (+/- 46,3) (p = 0,018). L'anticoagulation curative augmentait le risque de survenue d'hémorragies graves (p = 0,012). L'allongement du délai opératoire s'accompagnait significativement de plus de bactériémie (p = ,0005) et de décompensation cardiaque (p = 0,008), d'un allongement de la durée moyenne de séjour (p = 0,009) et de plus de décès (p=0,043). CONCLUSION. Plus de 40 pour cent des patients avaient un délai opératoire supérieur aux recommandations et le délai opératoire était significativement allongé chez les patients sous anticoagulation curative, majorant le risque de survenue de complications et de décès. Cette étude a permis de mettre en évidence d'éventuelles pistes d'amélioration afin d'optimiser la prise en charge des patients au sein de l'unité d'ortho-gériatrie du CHU de Grenoble. Des études ultérieures d'évaluation de pratiques après leurs mises en œuvre et des études d'évaluation des facteurs organisationnels seraient intéressantes pour mettre en exergue d'autres possibilités d'amélioration.