Évaluation de la couverture vaccinale des enfants et de la représentation parentale liée à la vaccination

Évaluation de la couverture vaccinale des enfants et de la représentation parentale liée à la vaccination PDF Author: Marguerite Cortial
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Languages : fr
Pages : 194

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Book Description
La vaccination constitue l'une des meilleures actions de santé publique. De nombreuses fois étudiée, elle n'en reste pas moins ancrée dans l'actualité puisqu'une refonte du calendrier vaccinal est attendue dans un contexte de réticence en pleine expansion. Les objectifs de l'étude sont d'évaluer la couverture vaccinale des enfants consultant aux urgences pédiatriques d'Argenteuil (95) et la représentation parentale liée à la vaccination selon le statut vaccinal de leur enfant. Entre le 1 juillet et 1 novembre 2016, cette étude prospective a évalué la couverture vaccinale en analysant les carnets de santé : 1796 enfants ont été inclus. Pour l'objectif secondaire, un questionnaire de 20 items a été rempli par 226 parents. La couverture vaccinale contre la tuberculose est stable à 2 et 6 ans (97%). Celle du pentavalent est satisfaisante à 2 ans (97%) puis diminue à 6 ans (85,9%) car les rappels ne sont pas réalisés. La vaccination contre l'hépatite B est satisfaisante à 2 (97%) et 6 ans (97%). Celle contre le pneumocoque s'améliore : 94% des enfants étudiés sont vaccinés à 2 ans contre 51,3% à 6ans. Les enfants de 2 ans sont moins vaccinés contre la méningite C et le ROR (respectivement 85,9% et 78,52%) qu'à l'âge de 6 ans (92,3% et 94,9%). 79,6% des parents interrogés disent connaître les maladies protégées par les vaccins (p=0,02 selon le statut vaccinal) et 80,5% l'intérêt collectif de la vaccination (p=0,002). Cependant, les campagnes d'information restent méconnues (64 ,6%, p=0,2) et 31,4% doutent de poursuivre la vaccination en cas de levée de l'obligation (p=0,0001). L'extension de l'obligation vaccinale engendrerait une meilleure couverture vaccinale. II faudrait cependant promouvoir la vaccination auprès du grand public grâce aux réseaux sociaux, et améliorer la connaissance des professionnels de santé pour diminuer leurs réticences.

Évaluation de la couverture vaccinale des enfants et de la représentation parentale liée à la vaccination

Évaluation de la couverture vaccinale des enfants et de la représentation parentale liée à la vaccination PDF Author: Marguerite Cortial
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La vaccination constitue l'une des meilleures actions de santé publique. De nombreuses fois étudiée, elle n'en reste pas moins ancrée dans l'actualité puisqu'une refonte du calendrier vaccinal est attendue dans un contexte de réticence en pleine expansion. Les objectifs de l'étude sont d'évaluer la couverture vaccinale des enfants consultant aux urgences pédiatriques d'Argenteuil (95) et la représentation parentale liée à la vaccination selon le statut vaccinal de leur enfant. Entre le 1 juillet et 1 novembre 2016, cette étude prospective a évalué la couverture vaccinale en analysant les carnets de santé : 1796 enfants ont été inclus. Pour l'objectif secondaire, un questionnaire de 20 items a été rempli par 226 parents. La couverture vaccinale contre la tuberculose est stable à 2 et 6 ans (97%). Celle du pentavalent est satisfaisante à 2 ans (97%) puis diminue à 6 ans (85,9%) car les rappels ne sont pas réalisés. La vaccination contre l'hépatite B est satisfaisante à 2 (97%) et 6 ans (97%). Celle contre le pneumocoque s'améliore : 94% des enfants étudiés sont vaccinés à 2 ans contre 51,3% à 6ans. Les enfants de 2 ans sont moins vaccinés contre la méningite C et le ROR (respectivement 85,9% et 78,52%) qu'à l'âge de 6 ans (92,3% et 94,9%). 79,6% des parents interrogés disent connaître les maladies protégées par les vaccins (p=0,02 selon le statut vaccinal) et 80,5% l'intérêt collectif de la vaccination (p=0,002). Cependant, les campagnes d'information restent méconnues (64 ,6%, p=0,2) et 31,4% doutent de poursuivre la vaccination en cas de levée de l'obligation (p=0,0001). L'extension de l'obligation vaccinale engendrerait une meilleure couverture vaccinale. II faudrait cependant promouvoir la vaccination auprès du grand public grâce aux réseaux sociaux, et améliorer la connaissance des professionnels de santé pour diminuer leurs réticences.

Evaluation de la couverture vaccinale par le BCG et causes de non suivi des recommandations vaccinales

Evaluation de la couverture vaccinale par le BCG et causes de non suivi des recommandations vaccinales PDF Author: Sylvaine Lefeuvre
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Languages : fr
Pages : 136

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L'obligation vaccinale par le BCG est remplacée en 07/2007 par une recommandation forte chez les enfants à risque de tuberculose. Objectifs : Evaluer la couverture vaccinale des enfants éligibles au BCG et les causes de non suivi des recommandations. Etude prospective par questionnaire d'enfants consultant au CHU de Rennes entre le 1/10/2012 et le 9/11/2012. Pour chaque enfant étaient recueillis les critères d'éligibilité au BCG, le suivi médical, le statut vaccinal et le motif de non vaccination. Sur 1117 patients, 557 étaient nés avant juillet 2007 dont 158 étaient à risque, 560 étaient nés à partir de juillet 2007 dont 161 à risque. La couverture vaccinale était de 96,2% chez les enfants à risque nés avant juillet 2007, 43,5% pour ceux nés à partir de juillet 2007 dont 8,8% en cas de critères uniquement subjectifs. Pour 71% des enfants à risques non vaccinés, la vaccination n'aurait pas été proposée par le médecin. 9% l'avaient refusée car le calendrier vaccinal était trop chargé.

Évaluation de la couverture vaccinale d'adolescents de 11 à 17 ans dans trois écoles en milieu rural

Évaluation de la couverture vaccinale d'adolescents de 11 à 17 ans dans trois écoles en milieu rural PDF Author: Nathalie Bourdelat
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Pages : 254

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Une enquête descriptive a été réalisée dans deux collèges et un lycée en milieu rural (Vendée et Loire Atlantique) afin d'évaluer la couverture vaccinale d'adolescents de 6ème à la première. Au total, 249 carnets de santé ont pu être recueillis et étudiés, la majorité des adolescents étaient des collégiens (87%). L'étude trouve que 11,2% des adolescents sont à jour de tous leurs vaccins. La couverture vaccinale recommandée atteint les objectifs nationaux pour le DTP avant 13 ans (96%), et est sub optimale pour le ROR (92%). Des efforts sont à fournir pour le DTP après 13 ans (85%), la coqueluche (82% avant 13 ans, 54% après 13 ans), le méningocoque 30%, l'hépatite B (38% ont eu leur schéma complet), et HPV (30% ont eu leurs trois doses). Nous n'avons pas mis en évidence d'association significative entre ancienneté de consultation et retard de vaccination, sauf pour le ROR. La fréquence d'hospitalisation et la présence de maladies chroniques n'influencent pas la couverture vaccinale, donc la multiplicité des interlocuteurs médicaux n'améliore pas la couverture vaccinale. Des efforts de formation pour les médecins et pour la population générale seraient donc à fournir, et l'efficacité de la simplification du calendrier vaccinal en 2013 serait à réévaluer dans les années à venir.

Évaluation du ressenti et des connaissances parentales sur les nouvelles recommandations vaccinales d'une population pédiatrique landaise hospitalière

Évaluation du ressenti et des connaissances parentales sur les nouvelles recommandations vaccinales d'une population pédiatrique landaise hospitalière PDF Author: Adrien Dufauret
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Problématique : certains niveaux de couvertures vaccinales restent insuffisants entraînant la recrudescence de maladies évitables telle que la rougeole, qui continue de circuler et de causer des décès notamment en France. En partie pour cause, l'hésitation vaccinale est grandissante et touche désormais l'ensemble des pays. Face aux difficultés rencontrées pour atteindre les objectifs de couverture vaccinale définis dans son plan d'action mondial pour les vaccins, l'organisation mondiale de santé (OMS) a reconnu « la réticence à la vaccination comme un problème mondial à la fois complexe et d'évolution rapide qui nécessite une surveillance continue ». De son côté, pour contrecarrer cette problématique, la France a imposé aux enfants nés à partir du 01/01/2018, un nouveau calendrier vaccinal composé de 11 vaccins. L'objectif principal de l'étude est de déterminer le ressenti parental sur ces nouvelles recommandations vaccinales. Matériel et méthode : étude épidémiologique prospective, qualitative, multicentrique sur les centres hospitaliers de Dax et de Mont de Marsan du GHT 40 réalisée sur la base d'un auto-questionnaire destiné aux parents d'enfants nés à partir du 01/01/2018 consultant aux urgences pédiatriques, sur une période définie (du 9/03/2020 au 30/06/2020). Résultats : nous avons recueillis 105 questionnaires. Nos résultats ont montré que sur les 65% parents d'enfants informés sur les nouvelles recommandations vaccinales de 2018, 74% en étaient favorable. 49% de notre population estime que l'obligation vaccinale a été influencée par les laboratoires pharmaceutiques et 48.5% que cela a conduit a plus de vaccins chez leurs enfants que ceux déjà réalisés. 61% des parents d'enfants sont favorables à la vaccination et 21% en sont contre. La connaissance sur le but vaccinal est estimée à 69% et sa composition à 64%. 21% estime la vaccination dangereuse mais 94% la trouve efficace. L'information provient essentiellement d'une source médicale (48.5%) puis vient la famille et internet. 79% estiment ne pas assez être informés sur le contenu vaccinal et 67% sur les effets secondaires de la vaccination. 88% des enfants étaient à jour de leurs vaccinations. Conclusion : le ressenti parental sur les nouvelles recommandations vaccinales de 2018 s'améliore et suit une dynamique déjà présente ces dernières années. Il est indispensable d'apporter des informations aux questions des parents d'enfants afin d'améliorer leurs connaissances et ainsi permettre une meilleure acceptation.

Association between vaccination coverage and vaccination perception

Association between vaccination coverage and vaccination perception PDF Author: Andreina Arias Sandoval
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Introduction : L'évaluation de la couverture vaccinale sur les vaccins obligatoires et recommandés et le suivi de la perception de la vaccination pourraient conduire à découvrir les raisons pour lesquelles un nombre considérable de personnes, en particulier les étudiants, ne reçoivent pas les vaccins recommandés et à estimer leurs attitudes vis-à-vis de la vaccination. La découverte de ces facteurs pourrait permettre de détecter les tendances concernant l'acceptation, la résistance et l'hésitation des vaccins, et de concevoir et d'évaluer des stratégies pour résoudre ces problèmes dans une population étudiante et augmenter l'adoption du vaccin. Le but de cette étude était d'évaluer la perception de la vaccination (VP) chez les étudiants universitaires en médecine et non-médecine en Normandie, France, et de déterminer, s'il y a, les facteurs qui associent leur couverture vaccinale pour les vaccinations obligatoires et recommandées et ladite perception. Méthodes : Une étude transversale en ligne a été menée auprès d'étudiants, classés par cursus dans cette étude, dans une université française en janvier 2021 avec des questions sur leur couverture vaccinale, la perception de l'utilité, l'efficacité et l'innocuité des vaccins et des connaissances auto-estimées sur vaccination. Résultats :Un total de 3089 étudiants a été inclus, avec une moyenne d'âge de 20,3 (SD = 1,9). Concernant la couverture vaccinale, les CS sont de 0,6. fois plus« à jour» avec tous les vaccins (obligatoires et recommandés) que les autres cursus. De plus, les étudiants des étudiants en santé ont une meilleure perception moyenne de l'utilité de la vaccination (9,32 SD = 1,46) par rapport à la perception moyenne des étudiants en sciences, droit et sciences humaines (8,02 SD = 2,4). Conclusions : Les étudiants ont une bonne perception des vaccins ; Cependant, les HCs ont une perception de meilleure qualité et des connaissances auto-estimées plus élevées. De plus, les étudiants avec des doses à jour pour tous les vaccins (obligatoires et recommandés) ont une meilleure perception que ceux qui n'ont que les vaccins obligatoires. li est pertinent qu'une meilleure éducation sur l'intérêt général et le mécanisme d'action des vaccins, puisse améliorer la perception de la sécurité des vaccins et l'état de la couverture vaccinale chez les étudiants en dehors du cursus de santé.

Évaluation de la connaissance des parents d'enfants de 1 à 24 ans sur les vaccins contre le méningocoque C et le papillomavirus humain

Évaluation de la connaissance des parents d'enfants de 1 à 24 ans sur les vaccins contre le méningocoque C et le papillomavirus humain PDF Author: Anne Pellissier
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Pages : 152

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Introduction: Parmi les vaccins les plus récemment introduits dans le calendrier vaccinal, les vaccins contre le méningocoque C et l'HPV ont des couvertures vaccinales qui restent faibles. Le but de cette étude était d'évaluer la proportion de parent connaissant d'une part le vaccin méningococcique C et d'autre part le vaccin contre l'HPV. Méthode: Nous avons réalisé une étude transversale par auto questionnaire anonyme en incluant les parents d'enfants de 1 à 24 ans consultant dans différents cabinets de médecine générale du Gard, aux urgences du CHU de Nîmes et à la maison médicale de garde de Nîmes. Une analyse univariée a recherché les facteurs associés à leurs connaissances. Résultats: Sur 391 questionnaires distribués, respectivement 51% et 53% des parents ont déclarés connaître les vaccins méningococcique et HPV. Les facteurs communs associés à une connaissance de ces vaccins étaient le sexe féminin, une couverture sociale par une mutuelle complémentaire, et le fait d'avoir déjà un enfant · vacciné parle vaccin correspondant. Au contraire, les facteurs associés à une méconnaissance de ces vaccins étaient les bénéficiaires de la CMU, les ouvriers et les personnes ne travaillant. Une association a été montrée entre la connaissance de ces vaccins et la volonté de faire vacciner ses enfants. Les réticences contre ces vaccins étaient identiques et concernaient principalement la peur d'effets indésirables et le besoin d'informations supplémentaires. Conclusion: La connaissance de ces vaccins par les parents est faible. Une meilleure information permettrait une amélioration du taux de couverture vaccinale.

Étude descriptive de la couverture vaccinale des patients suivis à la maison de santé pluridisciplinaire de Laventie en 2012-2013

Étude descriptive de la couverture vaccinale des patients suivis à la maison de santé pluridisciplinaire de Laventie en 2012-2013 PDF Author: Nicolas Ryckewaert
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Languages : fr
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Contexte : La couverture vaccinale (CV) est insuffisante en France notamment chez les adolescents et les adultes. Les facteurs contribuant à une insuffisance ou un retard de vaccination doivent être mieux étudiés. De nouveaux modes d'organisation de la vaccination pourraient être proposés. Objectifs : Décrire la CV des patients suivis par un des médecins de la Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP) de l'Alloeu de Laventie. Évaluer les taux de retard vaccinal chez les moins de 16 ans. Méthodes : Etude descriptive, transversale, réalisée entre le 15 février 2012 et le 12 juin 2013 à la MSP. Résultats : Il existait des données dans le dossier médical pour 78 % des moins de 16 ans, 70% des 16-30 ans, et 30% des plus de 30 ans. Pour les vaccins diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP) et coqueluche, les CV du schéma complet étaient supérieures à 95% chez les enfants, mais insuffisante chez les adolescents (89% pour DTP et 72% pour coqueluche). La CV de l'hépatite B à 11 ans était de 50%. La CV de la deuxième dose de ROR était de 85%. La CV du vaccin anti-pneumococcique (schéma complet) était de 79%. La CV du vaccin méningocoque C était de 56%. La CV du vaccin HPV était de 56% chez les moins de 16 ans (1 dose) et de 28% chez les 16-30 ans (3 doses). La CV du vaccin rotavirus était de 13%. Chez les adultes, seuls les vaccins trivalents étaient injectés. Les CV pour le DTP étaient de 61% chez les 16-30 ans et 29% chez les plus de 30 ans. Les CV coqueluche étaient de 36% chez 16-30 ans et 16% chez les plus de 30 ans. L'étude montrait un taux de retard de 44% pour le DTP1 à 75 jours mais inférieur pour les enfants nés après le 1 janvier 2010 (17%). Pour l'hépatite B le retard à 11 ans était de 9%. Pour le ROR2, le retard était de 89% à 24 mois. Le retard était de 68% pour le méningocoque à 13 mois. Discussion: Les taux de CV étaient proches de celles constatées à l'échelon national avec toutefois des CV plus importantes pour le méningocoque C et l'HPV. Les CV restaient insuffisantes chez les adolescents et les adultes. Il existait une connaissance insuffisante du statut vaccinal des adultes. Cette étude permet une évaluation des pratiques de vaccination des médecins de la MSP mais aussi de cibler les populations (détermination des vaccins et âges de vaccination) des futures études visant à évaluer d'une part les facteurs liés au retard vaccinal, d'autre part l'efficacité de mesures d'interventions comme le rappel des vaccins par mail ou SMS ou la délégation de vaccinations aux IDE.

Evaluation de la couverture vaccinale par le vaccin Prévenar® chez les enfants de moins de trois ans consultant aux urgences de l'hôpital Robert Debré

Evaluation de la couverture vaccinale par le vaccin Prévenar® chez les enfants de moins de trois ans consultant aux urgences de l'hôpital Robert Debré PDF Author: Marc Leclercq
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Languages : fr
Pages : 120

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Le vaccin anti-pneumococcique est commercialisé en France en avril 2002, recommandé chez les enfants de moins de deux ans ayant des facteurs de risque d’ infection invasives à pneumocoque. Remboursé en décembre 2002, il est recommandé à l’ensemble des enfants de moins de deux ans en juillet 2006. Différentes études, notamment un enquête publiée en 2007, montrent une couverture vaccinale par le Prévenar® faible, de 40 à 60 % en 2006. De plus, le nombre d’infections invasives à pneumocoque a augmenté à l’hôpital Debré entre 2001 et 2006. Afin d’évaluer la couverture vaccinale par le Prévenar® en fonction du suivi médical, nous avons réalisé un étude prospective sur l’année 2006 à partir d’un questionnaire réalisé aux Urgences de l’hôpital Robert Debré. Les résultats de l’étude, basés sur 499 questionnaires, montrent une couverture vaccinale globale d’environ 40 % chez l’ensemble des enfants. De plus, on observe un retard à la vaccination puisque 80 % des enfants de 2 à 4 mois n’ont reçu aucune injection. Parmi les enfants suivis en PMI, qui représentent 64 % de la population étudiée, 30 % sont couverts par le Prévenar®. Ainsi, au regard de nos résultats et des différentes données bibliographiques, des progrès restent à faire concernant l’application des nouvelles recommandations par les médecins. De plus, ce retard à la vaccination concerne une population socio-économique défavorisée dont l’accès au vaccin Prévenar® par les centres de PMI a été tardif et compliqué. Ainsi, l’association du Prévenar® avec d’autres vaccins (pentavalent et rougeole-oreillon-rubéole) semble être une solution à un meilleure observance. Enfin, une vigilance accrue concernant les conditions d’accès aux soins de prévention des populations défavorisées semble être nécessaire, au-delà de la seule problématique de la vaccination.

Couverture vaccinale entre 0 et 16 ans

Couverture vaccinale entre 0 et 16 ans PDF Author: Lucie Dusol
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Languages : fr
Pages : 208

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Le suivi des taux de couverture vaccinale dans la population est une des mesures clefs de la surveillance des maladies infectieuses. Le calendrier vaccinal s'adapte en fonction des dernières connaissances immunologiques et épidémiologiques et a subit ces dernières années de multiples modifications. Objectif : Nous avons analysé la couverture vaccinale globale de 597 patients de 2 mois à 16 ans consultant au CHU d’Amiens., Nous avons également mené une approche spécifique vaccin par vaccin et en fonction de l’âge. Résultats : 55 % des patients et 1 enfant sur 3 entre 0 et 2 ans ne sont pas vaccinés conformément aux recommandations. Le vaccin DTPolio pose problème concerne pour les rappels dès 6 ans et surtout à l’adolescence font défaut. Les professionnels ont réalisé un changement de pratique indiscutable et sans résistance pour le BCG, conformément aux recommandations. Le vaccin contre la coqueluche doit être renforcé chez les adolescents. La couverture par le ROR ne satisfait toujours pas les objectifs, en particulier chez le nourrisson. La vaccination contre l’hépatite B s’améliore, entre autre grâce au remboursement du vaccin hexavalent. Le taux de couverture contre l’Hib suit logiquement celle par le DTPolio. Concernant le vaccin contre le Méningocoque C, les résultats sont plus optimistes que dans la littérature, et encourageants, tant dans la population cible que dans celle de rattrapage. Le vaccin contre le Rotavirus n’est pas recommandé et sa couverture en découle. Conclusion : Les moyens incitateurs ne semblent pas efficaces pour assurer la couverture vaccinale exigée par les recommandations de l’OMS. Le rôle du médecin, et particulièrement du pédiatre, est de transmettre à chacun la responsabilité de faire passer l’intérêt collectif avant le risque individuel. L’application des recommandations passe par la connaissance, la motivation des médecins et la relation de confiance qu’ils établissent avec leurs patients. La qualité de la couverture vaccinale dépend de la qualité de cette perception, qui elle dépend en grande partie de la qualité de l’information reçue.

Les recommandations des évaluations médico-économiques permettent-elles une valorisation appropriée des programmes de vaccination en France ?

Les recommandations des évaluations médico-économiques permettent-elles une valorisation appropriée des programmes de vaccination en France ? PDF Author: Gaëlle Farge
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Category :
Languages : fr
Pages : 140

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Book Description
En France, l'évaluation médico-économique des vaccins repose sur le même guide méthodologique que celui utilisé pour les autres médicaments. Toutefois, les méthodes actuellement utilisées pour évaluer les vaccins font l'objet de nombreux débats, en particulier concernant la valorisation des coûts et des bénéfices sociétaux. L'objectif de cette thèse a donc été d'évaluer si le guide méthodologique d'évaluation médico-économique de la Haute Autorité de Santé permettait une valorisation économique appropriée des vaccins. Pour répondre à la question posée, une analyse en trois temps a été conduite. Tout d'abord, une comparaison internationale entre l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et la France été réalisée dans le but d'identifier d'éventuelles différences concernant la place de l'évaluation médico-économique au sein du processus de décision des stratégies vaccinales. Ensuite, sur la base d'une revue de la littérature, une analyse a été menée dans le but d'évaluer 1'intérêt et la pertinence d'avoir recours à des recommandations particulières pour évaluer les vaccins. Les méthodes d'évaluation présentées dans la littérature ont été mises en perspective avec celles recommandées dans le guide de la HAS. Enfin, pour étayer et renforcer cette analyse, un modèle médico-économique évaluant le vaccin contre la méningite C a été utilisé. Le modèle utilisé est un modèle dynamique développé par Amaris pour le Canada et a été adapté au contexte français. La majorité des spécifications d'un modèle telles que définies dans les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) semblent adaptées au cas spécifique des vaccins. Cependant, des recommandations pourraient être développées pour orienter l'industriel, notamment concernant : la valorisation du coût du handicap et du coût relatif à l'implémentation des programmes de vaccination ; le choix de la structure du modèle et la méthode d'actualisation. L'intérêt de mettre en place ces recommandations et donc de valoriser le plus justement possible les programmes de vaccinations est de permettre aux nouveaux vaccins plus coûteux à produire d'être coût-efficaces et donc d'assurer une meilleure prise en charge par l'assurance maladie. Ainsi, si les vaccins sont remboursés, la couverture vaccinale est plus élevée et les épidémies sont alors contrôlées.