Evaluation de la consommation des antalgiques de palier I (paracétamol et anti-inflammatoires non stéroïdiens) chez des patients de cabinets de médecine générale des Hauts de France

Evaluation de la consommation des antalgiques de palier I (paracétamol et anti-inflammatoires non stéroïdiens) chez des patients de cabinets de médecine générale des Hauts de France PDF Author: Thibaut Henocq
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Contexte : Le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont les antalgiques les plus consommés en France, de par leur facilité d'accès et leur faible coût, que ce soit sur prescription médicale ou même en automédication. Cette consommation est-elle bien maitrisée par la population ? Qu'en est-il au niveau régional dans les Hauts de France ? L'objectif principal est ici d'évaluer les connaissances de patients de cabinets de médecine générale des Hauts de France sur la consommation de paracétamol et d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. Méthodes : Etude quantitative, descriptive, transversale, multicentrique chez 421 patients de 4 cabinets de médecine générale des Hauts de France. Les réponses étaient rapportées de manière anonyme sur la base du volontariat par questionnaire recto-verso. Le recueil des données s'est effectué du 21 Juillet 2020 au 31 Octobre 2020. Le seuil de significativité a été fixé avec un risque alpha à 5%. Résultats : Sur 421 questionnaires, 404 ont été analysés (95,74%). Le paracétamol est consommé sur prescription médicale chez 289 patients (71,5%) et en automédication chez 265 patients (65,6%). Les AINS le sont sur prescription médicale pour 244 patients (60,4%), en automédication pour 80 patients (19,4%). Les posologies recommandées par prise de paracétamol, sur 24 heures et l'intervalle entre deux doses semblent bien maitrisées : la posologie par prise est en majorité de 1000 mg pour 281 patients, soit 69,6% et de 500 mg chez 99 patients (24,5%). La posologie sur 24 heures est de moins de 4000 mg pour 355 patients (87,8%). Ce résultat est significatif en fonction du sexe (p=0,007), et du niveau d'étude (p

Evaluation de la consommation des antalgiques de palier I (paracétamol et anti-inflammatoires non stéroïdiens) chez des patients de cabinets de médecine générale des Hauts de France

Evaluation de la consommation des antalgiques de palier I (paracétamol et anti-inflammatoires non stéroïdiens) chez des patients de cabinets de médecine générale des Hauts de France PDF Author: Thibaut Henocq
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Contexte : Le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont les antalgiques les plus consommés en France, de par leur facilité d'accès et leur faible coût, que ce soit sur prescription médicale ou même en automédication. Cette consommation est-elle bien maitrisée par la population ? Qu'en est-il au niveau régional dans les Hauts de France ? L'objectif principal est ici d'évaluer les connaissances de patients de cabinets de médecine générale des Hauts de France sur la consommation de paracétamol et d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. Méthodes : Etude quantitative, descriptive, transversale, multicentrique chez 421 patients de 4 cabinets de médecine générale des Hauts de France. Les réponses étaient rapportées de manière anonyme sur la base du volontariat par questionnaire recto-verso. Le recueil des données s'est effectué du 21 Juillet 2020 au 31 Octobre 2020. Le seuil de significativité a été fixé avec un risque alpha à 5%. Résultats : Sur 421 questionnaires, 404 ont été analysés (95,74%). Le paracétamol est consommé sur prescription médicale chez 289 patients (71,5%) et en automédication chez 265 patients (65,6%). Les AINS le sont sur prescription médicale pour 244 patients (60,4%), en automédication pour 80 patients (19,4%). Les posologies recommandées par prise de paracétamol, sur 24 heures et l'intervalle entre deux doses semblent bien maitrisées : la posologie par prise est en majorité de 1000 mg pour 281 patients, soit 69,6% et de 500 mg chez 99 patients (24,5%). La posologie sur 24 heures est de moins de 4000 mg pour 355 patients (87,8%). Ce résultat est significatif en fonction du sexe (p=0,007), et du niveau d'étude (p

Anti-inflammatoires non stéroïdiens consommés en automédication

Anti-inflammatoires non stéroïdiens consommés en automédication PDF Author: Pauline Sivry
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Introduction: Les Anti-Inflammatoires Non-Stéroïdiens (AINS) font partie des médicaments les plus utilisés dans le monde. L'ibuprofène est le seul AINS à être disponible en vente libre, et les autres sont délivrés sur ordonnance médicale, mais en raison du conditionnement des médicaments en France, l'utilisation d'AINS anciennement prescrits est fréquente. Compte tenu de la gravité potentielle de leurs effets indésirables, nous nous sommes interrogés sur le niveau de connaissance de la population générale à leur sujet. Notre objectif principal était d'évaluer les connaissances sur les AINS des patients de médecine générale. Un des objectifs secondaires était de déterminer les principales sources de l'automédication par AINS. Matériels et méthode: Nous avons mené une étude transversale, descriptive, en distribuant un questionnaire aux patients de douze cabinets de médecine générale du département des Alpes-Maritimes, du 1er octobre 2013 au 30 novembre 2013. Résultats: Trois-cent trente-quatre patients ont été inclus. La moyenne d'âge de la population globale était de 49,02 ± 16,45. Les AINS les plus utilisés en automédication étaient l'ibuprofène (56.3%), l'acide acétylsalicylique (16.3%), et le diclofénac (11.8%). Dans la population globale, 79.7% des patients savaient que les AINS pouvaient entraîner des épigastralgies, 65.5% des interactions médicamenteuses, 56.9% des ulcères gastroduodénaux, 47.6% des allergies, 30% des hémorragies digestives, 28.4% une toxicité rénale, 23.3% des effets secondaires d'ordre cardiovasculaires, et 14.7% l'aggravation de certaines infections. Dans le sous-groupe de patients qui prenaient des antiagrégants plaquettaires ou des anticoagulants oraux, un patient sur deux ne savait pas que l'association de deux AINS était contre-indiquée. Les principales sources d'automédication par AINS étaient l'utilisation d'un médicament anciennement prescrit par un médecin (38.1%), et l'achat en pharmacie sur conseil du pharmacien (37.2%). Discussion : Le niveau de connaissance global sur les AINS des patients de médecine générale est faible. La source principale d'automédication par AINS de ces patients est le recours à la pharmacie familiale, à travers l'utilisation de médicaments anciennement prescrits par un médecin. Ces résultats soulignent la nécessité de politiques.

Évaluation de la connaissance des patients sur des AINS pris en automédication

Évaluation de la connaissance des patients sur des AINS pris en automédication PDF Author: Hélène Vo
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Pages : 198

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Introduction : L’objectif principal de mon étude était d’évaluer le niveau de connaissance des patients consultant en médecine générale sur des anti-Inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pris en automédication. Bien qu’ils présentent un service médical rendu favorable, les AINS demeurent des médicaments à l’origine d’effets indésirables graves. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer leur mode de consommation en automédication, d’identifier les sources de procuration, d’étudier les risques d’abus, et enfin d’évaluer les différents sous-groupes à risque iatrogène. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude quantitative descriptive transversale qui s’est déroulée entre novembre 2019 et janvier 2020, effectuée à partir de la collecte des réponses aux auto-questionnaires distribués, dans trois cabinets médicaux de médecine générale situés en Île-de-France, aux patients âgés de plus de 18 ans. Résultats : Parmi les 233 auto-questionnaires distribués, 207 ont été recueillis dont 203 exploités. 85 % des personnes interrogées s’automédiquaient dont 61 % de femmes et 39 % d’hommes. Les céphalées (77 %), la fièvre (55,7 %) et les douleurs étaient les motifs de consommation les plus fréquents. Les molécules les plus utilisées étaient l’Ibuprofène (76 %), suivie de l’Aspirine (19 %) et le Flurbiprofène (4 %). Près de 63,5 % des sondés reconnaissaient majoritairement les AINS. Cependant une personne sur trois (soit 36,5%) confondait les antalgiques avec les AINS. La plupart des patients (81 %) savait que les AINS doivent être consommés de façon préférentielle au milieu des repas. Et ils étaient 84% à savoir que le nombre moyen de jours consécutifs de traitement par AINS doit être inférieur à sept jours. La majorité (62,6%) savait qu’il ne faut pas associer deux AINS. Par ailleurs, 36 % des personnes interrogées reconnaissaient les effets indésirables des AINS. Les complications gastro-intestinales étaient les plus reconnues (76% des patients savaient que les AINS pouvaient entraîner des épigastralgies, 47 % des ulcères gastro-duodénaux, et 22,4% des hémorragies digestives). Seulement 35,1% des patients connaissaient les effets indésirables rénaux, 24,8 % les effets indésirables cardio-vasculaires, 54,2 % les interactions médicamenteuses, 42,8 % les allergies, et 15 % pensaient que les AINS peuvent aggraver une infection. Les sous-groupes de population à risque (personnes âgées de plus de 65 ans et retraités, les patients ayant des antécédents cardiaques et rénaux, et ceux sous anticoagulants et antiagrégants plaquettaires et les femmes en âge de procréer) ne connaissaient pas davantage les AINS par rapport à la population générale. 8 % des participants avouaient avoir dépassé la posologie recommandée. Les principales sources d’automédication par AINS étaient l’achat en pharmacie de médicaments sans ordonnance (85,7%) et le recours à la pharmacie familiale (12,9 %). Le pharmacien et le médecin étaient les principales sources de conseil et d’influence à l’automédication (respectivement 49,3 % et 60,1 %). Conclusion : Cette étude montrait que le niveau de connaissance global sur les AINS des patients en médecine général est modeste. Les résultats mettaient en évidence la nécessité de politiques d’éducation thérapeutique. Il serait indispensable que les professionnels de santé délivrent une information claire, adaptée et individualisée aux patients. Les médecins généralistes devraient assurer un rôle de prévention en recherchant les traitements pris en automédication et en évaluant le contenu des pharmacies familiales.

Évaluation des connaissances des anti-inflammatoires non-stéroïdiens chez leurs utilisateurs

Évaluation des connaissances des anti-inflammatoires non-stéroïdiens chez leurs utilisateurs PDF Author: Thien-Kim Dinh
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Languages : fr
Pages : 54

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INTRODUCTION - Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) font partie des médicaments Grand Public les plus vendus en France, mais ils sont également les plus pourvoyeurs d'effets indésirables. Notre objectif était d'évaluer les connaissances des AINS chez leurs utilisateurs. METHODE - Cette étude observationnelle transversale multicentrique a été réalisée sur un échantillon de cabinets de Médecine Générale d'Ille-et-Vilaine tirés au sort et les antennes médicales de la CPAM35. Un auto-questionnaire permettait d'évaluer la connaissance des utilisateurs concernant les contre-indications des AINS à travers 15 questions. Une bonne connaissance était définie par un taux de bonnes réponses de 60 %. RESULTATS - Entre le 14/12/2017 et le 02/02/2018, 627 patients ont été inclus. 63 % utilisaient les AINS en automédication et 58 % n'avaient reçu aucune information de leur professionnel de Santé. Le taux moyen de bonnes réponses étaient de 49 % ± 18 %. Seuls 37,5 % des utilisateurs d'AINS, intervalle de confiance à 95 % (IC95 %) [33,7 % - 41,3 %] avaient une bonne connaissance des contre-indications. Ni l'information du médecin, ni celle du pharmacien n'impactaient positivement leur connaissance avec respectivement un OR=0,82, IC95 % [0.55-1.24] et OR=1.22, IC95 % [0,78-1,90]. CONCLUSION - La connaissance des restrictions d'emploi des AINS par leurs utilisateurs est insuffisante pour en permettre une utilisation en automédication sécurisée. Cette étude suggère la nécessité d'accroître la sensibilisation les utilisateurs d'AINS aux précautions d'emploi et aux risques liés à leur usage.

EVALUATION DE LA PART D'AUTOMEDICATION PAR ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS ET/OU CORTICOIDES EN MEDECINE GENERALE ET CONNAISSANCE DU RISQUE INFECTIEUX

EVALUATION DE LA PART D'AUTOMEDICATION PAR ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS ET/OU CORTICOIDES EN MEDECINE GENERALE ET CONNAISSANCE DU RISQUE INFECTIEUX PDF Author: Constance Blanc
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Languages : fr
Pages : 232

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INTRODUCTION : L'automédication est une pratique répandue correspondant à l'utilisation hors prescription médicale, de médicaments, avec une possibilité d'assistance et de conseils par les pharmaciens. Cette utilisation concerne notamment les AINS et les corticoïdes qui sont, dans la littérature, associés à un risque infectieux majoré dans des situations bien précises dont la présentation clinique peut parfois être trompeuse. L'objectif de notre travail est d'évaluer la part d'automédication par AINS et corticoïdes en Médecine Générale et la connaissance du risque infectieux lié à la prise de ces médicaments. METHODE : Etude observationnelle descriptive réalisée auprès de patients de 11 médecins généralistes du 17/02/2014 au 25/04/2014. Le recueil des données s'est effectué par auto-questionnaires évaluant la part d'automédication par AINS et corticoïdes, les facteurs sociodémographiques, la connaissance de ces médicaments et ses potentiels risques notamment infectiologique. RESULTATS : Sur 418 patients interrogés, 93.5% s'automédiquaient dont 61.7% par AINS et 16.7% par corticoïdes. 69.9% connaissaient la notion « que le paracétamol est plus adapté que les AINS pour soulager une douleur » et 39.5% la notion de « risque infectieux lié à la prise d'AINS ou de corticoïdes ». Concernant les motifs d'automédication de ces traitements, les AINS étaient majoritairement pris pour des douleurs (96.1%) et les corticoïdes étaient majoritairement pris pour une plainte identique ayant conduit à la prescription initiale (55.7%). L'analyse bivariée a montré une association significative entre l'automédication et le fait d'être une femme pour les AINS (p=0.045), avoir « plus de 50 ans » pour les AINS et les corticoïdes (respectivement p=0.00045 et p=0.0012), avoir un niveau d'étude supérieur au Baccalauréat pour les AINS (p=0.01), avoir des antécédents d'allergie pour les corticoïdes (p=0.00002) notamment des antécédents d'asthme (p=0.0001) et d'eczéma (p=0.002), avoir une armoire à pharmacie pour les AINS (p=0.016) et avoir déjà une ordonnance de ces médicaments (p