Évaluation de la connaissance de la contraception dans un échantillon d'adolescents scolarisés de 15 à 17 ans, à la Réunion, d'août à octobre 2013 et rôle du médecin généraliste dans l'acquisition de ces connaissances

Évaluation de la connaissance de la contraception dans un échantillon d'adolescents scolarisés de 15 à 17 ans, à la Réunion, d'août à octobre 2013 et rôle du médecin généraliste dans l'acquisition de ces connaissances PDF Author: Marie-Christine Legros
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Languages : fr
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Book Description
INTRODUCTION : Le taux d'interruption volontaire de grossesse chez les mineures est deux fois plus élevé à la Réunion qu'en métropole, et ce malgré des campagnes d'information et une éducation à la sexualité organisée en milieu scolaire. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer l'impact de la connaissance des moyens de contraception sur la diminution du taux d'interruptions volontaires de grossesse, après avoir dressé un état des lieux de la connaissance concernant les différents moyens de contraception et défini l'influence du médecin généraliste sur l'acquisition de ces connaissances. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Étude descriptive transversale ayant lieu dans différents lycées randomisés de l'Académie de la Réunion. Les critères d'inclusion étaient : être lycéens et être âgés entre 15 et 17 ans inclus. Cette enquête par questionnaire s'est déroulée d'août 2013 à octobre 2013. RÉSULTATS : 457 lycéens ont été interrogés. Les lycéens entre 15 et 17 ans connaissent les moyens de contraception les plus prescrits et les plus efficaces avec en tête le préservatif masculin (82%) et la pilule contraceptive (80%) ; 78% pour le préservatif féminin, 72% pour le dispositif intra-utérin, avec une différence statistiquement significative entre les âges, le sexe ou le type de lycée. 57% déclarent connaître l'anneau vaginal et le patch, 55% pour l'implant. Seuls 20% connaissent le diaphragme et la cape cervicale, 29% pour les spermicides et 53% pour les méthodes naturelles. Néanmoins, ils connaissent peu sur la façon d'agir en situation d'urgence, comment se procurer ces différents moyens de contraception et leur maniabilité. Par ailleurs, le médecin généraliste n'est pas leur premier intervenant ni leur première source éducative par conséquent, le médecin généraliste ne présente qu'un impact mineur sur la diminution du taux d'interruptions volontaires de grossesse. CONCLUSION : La connaissance des moyens de contraception n'est pas suffisante pour assurer une contraception efficace et efficiente chez les adolescents. Il leur est nécessaire d'acquérir une conduite à tenir. Le rôle du médecin généraliste en prévention primaire est limité. Par conséquent, la capacité du médecin généraliste d'agir en amont sur la diminution du taux d'interruptions volontaires de grossesse chez les mineures est réduite.

Évaluation de la connaissance de la contraception dans un échantillon d'adolescents scolarisés de 15 à 17 ans, à la Réunion, d'août à octobre 2013 et rôle du médecin généraliste dans l'acquisition de ces connaissances

Évaluation de la connaissance de la contraception dans un échantillon d'adolescents scolarisés de 15 à 17 ans, à la Réunion, d'août à octobre 2013 et rôle du médecin généraliste dans l'acquisition de ces connaissances PDF Author: Marie-Christine Legros
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INTRODUCTION : Le taux d'interruption volontaire de grossesse chez les mineures est deux fois plus élevé à la Réunion qu'en métropole, et ce malgré des campagnes d'information et une éducation à la sexualité organisée en milieu scolaire. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer l'impact de la connaissance des moyens de contraception sur la diminution du taux d'interruptions volontaires de grossesse, après avoir dressé un état des lieux de la connaissance concernant les différents moyens de contraception et défini l'influence du médecin généraliste sur l'acquisition de ces connaissances. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Étude descriptive transversale ayant lieu dans différents lycées randomisés de l'Académie de la Réunion. Les critères d'inclusion étaient : être lycéens et être âgés entre 15 et 17 ans inclus. Cette enquête par questionnaire s'est déroulée d'août 2013 à octobre 2013. RÉSULTATS : 457 lycéens ont été interrogés. Les lycéens entre 15 et 17 ans connaissent les moyens de contraception les plus prescrits et les plus efficaces avec en tête le préservatif masculin (82%) et la pilule contraceptive (80%) ; 78% pour le préservatif féminin, 72% pour le dispositif intra-utérin, avec une différence statistiquement significative entre les âges, le sexe ou le type de lycée. 57% déclarent connaître l'anneau vaginal et le patch, 55% pour l'implant. Seuls 20% connaissent le diaphragme et la cape cervicale, 29% pour les spermicides et 53% pour les méthodes naturelles. Néanmoins, ils connaissent peu sur la façon d'agir en situation d'urgence, comment se procurer ces différents moyens de contraception et leur maniabilité. Par ailleurs, le médecin généraliste n'est pas leur premier intervenant ni leur première source éducative par conséquent, le médecin généraliste ne présente qu'un impact mineur sur la diminution du taux d'interruptions volontaires de grossesse. CONCLUSION : La connaissance des moyens de contraception n'est pas suffisante pour assurer une contraception efficace et efficiente chez les adolescents. Il leur est nécessaire d'acquérir une conduite à tenir. Le rôle du médecin généraliste en prévention primaire est limité. Par conséquent, la capacité du médecin généraliste d'agir en amont sur la diminution du taux d'interruptions volontaires de grossesse chez les mineures est réduite.

Contraception et sida

Contraception et sida PDF Author: Christine Jaulin
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Languages : fr
Pages : 124

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C’est durant l’adolescence que la plupart des individus connaissent leur première expérience sexuelle, expérience qui peut parfois s’accompagner de risques pour la santé comme la contraction d’une maladie sexuellement transmissible ou une grossesse non désirée. C’est pourquoi nous avons effectué une enquête auprès de 120 élèves de terminale, afin d’évaluer les connaissances des adolescents sur ces risques et le rôle d’information du médecin généraliste. Il ressort de notre étude que, globalement, les adolescents sont conscients des risques et l’utilisation du préservatif durant les rapports est de plus en plus intégrée chez les deux sexes. En revanche, la manipulation de la pilule reste encore très mal assimilée par les jeunes filles. Par ailleurs, la bonne connaissance des moyens de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA résulte très fréquemment des informations reçues au lycée ou par les médias. Par contre, les adolescents parlent peu de ces sujets avec leur médecin, ce dernier n’étant cité qu’en 6ème position des sources d’information possibles. Cette carence du médecin explique en grande partie la méconnaissance, chez les filles, de la gestion de la contraception orale, 35 % d’entre elles se considérant peu ou mal informées au moment de sa prescription. Ce manque de communication est lié à différents facteurs : le manque de confiance de l’adolescent pour son médecin lorsque ce dernier est également celui des parents ; le manque d’écoute du médecin pour son patient ; l’absence d’initiative du médecin pour aborder ces sujets. Au terme de cette enquête, il apparaît indispensable, d’une part que les adolescents puissent choisir eux-mêmes leur médecin à partir d’un certain âge et, d’autre part, que les médecins accomplissent un effort de communication auprès d’eux

Connaissances et croyances des 13-15 ans sur la contraception

Connaissances et croyances des 13-15 ans sur la contraception PDF Author: Camille Grima-Jourdrain
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Languages : fr
Pages : 56

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Book Description
L'information circulant sur la contraception est massive et à la portée de tous grâce aux campagnes ministérielles et aux séances d'information sur la sexualité à l'école. La délivrance des moyens de contraception est devenue gratuite et confidentielle pour les mineures en pharmacie. Déterminer le niveau de connaissance sur la contraception de 13-15 ans. Réfléchir à la place du médecin traitant. Questionnaire soumis à 430 jeunes de 13-15 ans de la région lyonnaise. Il comportait 31 questions relatives aux différentes méthodes contraceptives disponibles, aux sources d'information et à leur expérience. Malgré un fort sentiment d'information leurs connaissances restent lacunaires. Seuls le préservatif et la pilule leurs seraient adaptés mais ils sont moins des 2/3 à savoir les manier. 9 jeunes sur 10 ne connaissent pas les modalités de prise de la contraception d'urgence. Pour se documenter, ils se réfèrent en premier lieu au collège et à leurs amis. Les médias et leur mère viennent ensuite. Les séances d'information manquent de régularité et n'améliorent pas assez leurs connaissances. 2 jeunes sur 3 en avaient bénéficié. Ceux qui peuvent discuter de contraception avec leurs parents sont privilégiés et sont plus enclins à parler avec leur médecin traitant. Les 13-15 ans connaissent mal la contraception. Le généraliste, médecin de famille, a sa place pour guider les parents dans leur rôle informatif. L'enseignement scolaire a besoin d'être encadré avec des objectifs de formation adapté à l'âge et des outils éprouvés à l'usage des intervenants

Les adolescents et la contraception

Les adolescents et la contraception PDF Author: Jana Labudova
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Languages : fr
Pages : 68

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Book Description
Les adolescents utilisent la contraception. Néanmoins, le nombre d'interruptions volontaires de grossesses (IVG) chez les adolescents restes stable. Pourquoi tant d'échec de la contraception? Décrire les connaissances des adolescents aurillacois sur les différentes méthodes contraceptives et identifier le rôle du médecin généraliste vu par ces mêmes adolescents dans leur prise en charge sur les thèmes de la sexualité et de la contraception. Etude prospective, auprès de 172 adolescents, à l'aide d'un questionnaire, diffusé lors des actions sur la contraception, les maladies sexuellement transmissibles, l'interruption volontaire de grossesse et l'éducation sexuelle organisée par le centre de planification d'Aurillac. 172 adolescents inclus; 75(43,6%) filles, 97 (56,4%) garçons; d'âge moyen de 15,7 ans; 10 de 1ère (5,8%), 33 de 2nd (19,4%), 55 de 4ième (31,4%) et 75 (43,6%) de l'Institut de Formation Professionnelle et Permanente (IFPP); 86 (51,5%) ont eu un rapport sexuel. 161 (93,3%) déclarent avoir un médecin généraliste; seulement 21 (12,9%) parlent de sexualité et 25 (15,4%) de la contraception avec leur médecin généraliste. Les adolescents ont une connaissance de la contraception, mais la mise en pratique est moins assimilée. Le médecin généraliste n'est pas l'interlocuteur privilégié de l'adolescent. Pourtant, le cabinet médical offre un lieu privilégié, autant pour les filles que pour les garçons, et permet une bonne écoute, une personnalisation et une répétitivité de l'information et préserve leur intimité. Il reste beaucoup de progrès à faire pour améliorer la prévention à la contraception. L'accessibilité et l'ouverture du dialogue adolescent - médecin généraliste pourrait améliorer l'information et la pratique de la contraception, aider l'adolescent pour répondre au mieux à ses demandes et ses besoins.