Etudes électrochimiques d'espèces organiques et inorganiques sous champ magnétique intense (1,74 TESLA)

Etudes électrochimiques d'espèces organiques et inorganiques sous champ magnétique intense (1,74 TESLA) PDF Author: Sophie Legeai
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 258

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Book Description
L'étude de l'influence du champ magnétique sur les réactions électrochimiques a fait l'objet de nombreux travaux depuis plus d'un siècle. Il est aujourd'hui bien établi qu'un champ magnétique exerce une influence importante sur les processus ayant lieu au sein de la solution et à l'interface électrode/électrolyte, appelée effet magnétohydrodynamique (MHD). Cependant, les résultats publiés étant souvent contradictoires, nous avons réalisé une étude systématique des paramètres susceptibles de révéler l'effet d'un champ magnétique intense (1,74 tesla) à l'aide de plusieurs techniques : la voltampérométrie cyclique, la chronoampérométrie, la voltampérométrie impulsionnelle différentielle et la spectroscopie d'impédance. Nous nous sommes intéressés à différents systèmes électrochimiques : réversibles et irréversibles, minéraux et organiques, espèces neutres ou chargées. Les mesures voltampérométriques et chronoampérométriques ont révélé pour tous les systèmes une augmentation importante du courant d'électrolyse sous champ magnétique. Nous avons pu quantifier la dépendance du courant limite obtenu vis à vis de la concentration en réactif, du coefficient de diffusion de l'espèce étudiée et de la géométrie de l'électrode de travail. Les mesures d'impédance ont ensuite permis de déterminer l'origine de l'effet MHD : le champ magnétique agit sur le transport diffusionnel des espèces, entraînant la mise en place d'un régime de diffusion-convection. En revanche, aucune influence n'a été observée sur le processus de transfert de charge. Par ailleurs, les résultats obtenus par voltampérométrie impulsionnelle différentielle ont montré que l'effet MHD était un phénomène lent à s'établir en solution. Enfin, l'étude des isomères du nitrobenzaldéhyde et des isomères du dihydroxybenzène a révélé une différence de comportement en présence du champ magnétique, probablement liée aux différences de stabilité des intermédiaires impliqués dans les réactions mises en jeu.

Etudes électrochimiques d'espèces organiques et inorganiques sous champ magnétique intense (1,74 TESLA)

Etudes électrochimiques d'espèces organiques et inorganiques sous champ magnétique intense (1,74 TESLA) PDF Author: Sophie Legeai
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L'étude de l'influence du champ magnétique sur les réactions électrochimiques a fait l'objet de nombreux travaux depuis plus d'un siècle. Il est aujourd'hui bien établi qu'un champ magnétique exerce une influence importante sur les processus ayant lieu au sein de la solution et à l'interface électrode/électrolyte, appelée effet magnétohydrodynamique (MHD). Cependant, les résultats publiés étant souvent contradictoires, nous avons réalisé une étude systématique des paramètres susceptibles de révéler l'effet d'un champ magnétique intense (1,74 tesla) à l'aide de plusieurs techniques : la voltampérométrie cyclique, la chronoampérométrie, la voltampérométrie impulsionnelle différentielle et la spectroscopie d'impédance. Nous nous sommes intéressés à différents systèmes électrochimiques : réversibles et irréversibles, minéraux et organiques, espèces neutres ou chargées. Les mesures voltampérométriques et chronoampérométriques ont révélé pour tous les systèmes une augmentation importante du courant d'électrolyse sous champ magnétique. Nous avons pu quantifier la dépendance du courant limite obtenu vis à vis de la concentration en réactif, du coefficient de diffusion de l'espèce étudiée et de la géométrie de l'électrode de travail. Les mesures d'impédance ont ensuite permis de déterminer l'origine de l'effet MHD : le champ magnétique agit sur le transport diffusionnel des espèces, entraînant la mise en place d'un régime de diffusion-convection. En revanche, aucune influence n'a été observée sur le processus de transfert de charge. Par ailleurs, les résultats obtenus par voltampérométrie impulsionnelle différentielle ont montré que l'effet MHD était un phénomène lent à s'établir en solution. Enfin, l'étude des isomères du nitrobenzaldéhyde et des isomères du dihydroxybenzène a révélé une différence de comportement en présence du champ magnétique, probablement liée aux différences de stabilité des intermédiaires impliqués dans les réactions mises en jeu.