Etude des pratiques des médecins généralistes de Franche-Comté sur la vaccination contre le méningocoque B

Etude des pratiques des médecins généralistes de Franche-Comté sur la vaccination contre le méningocoque B PDF Author:
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Introduction : en France, en 2022, l'incidence des infections invasives à méningocoque (IIM) est d'environ 1 cas pour 100000 habitants. Ces infections sont dans 50% des cas dues au sérogroupe B de la bactérie, et touchent principalement les nourrissons âgés de moins d'un an. Depuis 2013, un vaccin contre la méningite B était initialement adressé aux nourrissons à risques. Il est depuis l'été 2021 recommandé à tous les nourrissons, et depuis 2022 inscrit au calendrier vaccinal. Cette étude vise à étudier les pratiques des médecins généralistes sur la vaccination contre le méningocoque B depuis sa recommandation et son remboursement. Méthodes : cette étude a été menée entre août et décembre 2022 via un questionnaire sous forme de Google Form. Il a été diffusé à l'ensemble des médecins généralistes de Franche-Comté soit à 1178 praticiens. Résultats : nous avons récolté un total de 218 réponses, soit un taux de réponses de 18,5%. Avant l'été 2021, 6% des médecins généralistes de Franche-Comté proposaient systématiquement la vaccination contre le méningocoque B. Depuis les recommandations, 28% le prescrivent, et ce taux s'élève à 79% depuis le remboursement du vaccin. Le frein à la prescription du vaccin repose majoritairement sur le fait de faire de nouvelles injections chez le nouveau-né et ainsi de co-administrer plusieurs vaccins. Conclusion : il existe une augmentation significative du nombre de prescriptions du Bexsero® depuis les recommandations parues en 2021 mais surtout depuis son remboursement en 2022. Toutefois, la couverture vaccinale contre le méningocoque B reste faible, contrairement à celle des vaccins obligatoires.

L'opinion et la pratique des médecins généralistes concernant la vaccination contre la méningite C en Franche-Comté

L'opinion et la pratique des médecins généralistes concernant la vaccination contre la méningite C en Franche-Comté PDF Author: Marie Delannoy-Riche
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Introduction : Face à l'une des incidences les plus élevées d'Europe, le Haut Conseil de Santé Publique en France a émis de nouvelles recommandations en 2009 concernant la vaccination contre le méningocoque C. La stratégie choisie, s'inspirant des expériences des pays européens, est ambitieuse : une injection entre 12 et 24 mois, avec un rattrapage jusqu'à l'âge de 24 ans. Elle nécessite un taux de couverture vaccinale élevé et donc l'adhésion des médecins généralistes qui sont des acteurs clé de la vaccination. Notre objectif principal dans cette étude était alors de connaître l'opinion des médecins généralistes francs-comtois sur ces nouvelles recommandations. Il s'agissait aussi de dresser un état des lieux sur les freins et les facteurs favorisant cette vaccination. Matériel et méthode : Une étude quantitative descriptive des pratiques professionnelles déclarées et des connaissances sur la vaccination contre le méningocoque C a été réalisée à l'aide d'un questionnaire adressé à 190 médecins généralistes en Franche-Comté en 2012. Résultats : 54 % des médecins interrogés ont participé à cette étude. 95,7 % des médecins ont déclaré être au courant des nouvelles recommandations. Les sources d'information principales sur cette vaccination étaient les revues médicales papier (54,8 %) et la visite médicale (51,6 %). 79,6 % des médecins sont d'accord au sujet des recommandations, et 20,4 % disent avoir des difficultés pour les appliquer. 45,3 % des médecins pratiquent cette vaccination, mais seulement 43 % d'entre eux le font aussi systématiquement que pour les autres vaccins, les raisons invoquées étant un calendrier vaccinal trop chargé (35,5 %) et le refus des parents (26,9 %). Ils vaccinent préférentiellement à l'âge de 24 mois (24,7 %). Discussion et conclusion : L'opinion des médecins généralistes francs-comtois est globalement positive sur la vaccination anti-méningococcique C. L'intégration du vaccin conjugué dans le calendrier vaccinal reste difficile. Il existe des freins dont le principal est un manque d'information des médecins et des parents. Des campagnes de santé publique ciblées et régulières pourraient contribuer à améliorer la couverture vaccinale anti-méningococcique C.

La vaccination anti-méningococcique B en médecine de ville

La vaccination anti-méningococcique B en médecine de ville PDF Author: Laura Kehli
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Bexsero (vaccin contre le méningocoque B) dans les zones en situation à risque spécifique et pour les patients à risque d'infections invasives à méningocoque B. Sept ans après l'autorisation de mise sur le marché, une étude a été menée sur la pratique des médecins généralistes et pédiatres en terme de vaccination anti-méningococcique en médecine de ville en PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur). L'objectif de notre étude est de comprendre la perception des médecins face à ce nouveau vaccin et de connaître la manière dont ils l'utilisent. Méthodes : cette enquête a été proposé par courrier électronique de juillet à octobre 2020. Un descriptif initial expliquait le but de cette étude et proposait de répondre à un questionnaire en ligne rempli sur la base du volontariat. Résultats : entre le 15 juillet et le 20 octobre 2020, 115 médecins ont complété le questionnaire : 76 médecins généralistes (MG) (66%), 39 pédiatres (34%). Soixante-neuf pour cent des MG et quatre-vingt-cinq pour cent des pédiatres étaient favorables à l'introduction du vaccin dans le calendrier vaccinal français. L'information des médecins concernant ce vaccin avait été faite le plus souvent via l'autoformation (74% pour les pédiatres et 31% pour les MG). En pratique 79% des pédiatres proposaient cette vaccination contre 25% des MG, le plus souvent dû à l'absence d'obligation vaccinale (41%). Dans notre enquête, l'information des médecins et des parents sur la vaccination et son remboursement pourraient être des éléments importants pour améliorer le taux de vaccination contre le MB. Conclusion : comme nous le rappelle la crise sanitaire actuelle du Covid-19, nous pouvons tous être exposés à des maladies infectieuses qui peuvent mettre en danger notre santé et celle de notre entourage. Se faire vacciner permet de se protéger et de protéger ses proches contre des maladies potentiellement mortelles mais évitables par la vaccination. Notre étude a montré que les MG et pédiatres connaissent cette vaccination et en comprennent les enjeux. Mais les indications trop limitatives ne leur permettent pas d'intensifier et d'élargir cette vaccination. Il serait donc intéressant de revoir ces indications afin qu'elles permettent à un plus grand taux de couverture vaccinale.

Pratiques et avis des médecins généralistes de Seine-Maritime et de l'Eure à propos du vaccin anti-méningococcique B depuis son inscription dans le calendrier vaccinal Septembre 2023 - Décembre 2023

Pratiques et avis des médecins généralistes de Seine-Maritime et de l'Eure à propos du vaccin anti-méningococcique B depuis son inscription dans le calendrier vaccinal Septembre 2023 - Décembre 2023 PDF Author: Julie Fleury (Médecin).)
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Introduction : Les infections invasives à méningocoque (IIM) sont des affections rares, imprévisibles et graves, avec une morbi-mortalité importante. Le sérogroupe B est responsable de la majorité des IIM en France et touche principalement les nourrissons. Le moyen de prévention le plus efficace repose sur la vaccination. Autorisé depuis 2013, le premier vaccin contre le méningocoque B (BEXSERO®) a fait ses preuves dans plusieurs pays de l'Union-Européenne. Depuis juin 2021, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande de vacciner tous les nourrissons à partir de 2 mois et jusqu'à l'âge de 2 ans selon un schéma à 3 doses. En avril 2022, cette recommandation a été intégrée dans le calendrier vaccinal avec un remboursement par l'Assurance Maladie. Objectif : L'objectif principal de ce travail est d'évaluer les pratiques des médecins généralistes de Seine-Maritime et de l'Eure concernant la vaccination anti-méningococcique B depuis son entrée dans le calendrier vaccinal et son remboursement. Méthode : Une étude quantitative transversale descriptive observationnelle a été réalisée par l'intermédiaire d'un questionnaire diffusé en ligne du 11 septembre au 31 décembre 2023. Résultats : Cette étude montre une nette progression des pratiques parmi les 37 médecins généralistes ayant répondu à ce questionnaire avec une majoration des prescriptions du vaccin contre le méningocoque B depuis avril 2022. Néanmoins, des freins persistent avec notamment le fait que le calendrier vaccinal soit déjà bien chargé avec parfois jusqu'à 3 injections lors d'une même consultation et le caractère non obligatoire du vaccin. Conclusion : Le remboursement a permis une meilleure accessibilité du vaccin et son intégration dans le calendrier vaccinal a amélioré l'acceptabilité par les parents. Cependant, des freins persistent. L'obligation vaccinale chez les enfants de moins de 2 ans ainsi que l'extension de la vaccination aux jeunes adultes restent des axes de réflexion importants à explorer afin d'améliorer davantage la couverture vaccinale en France.

Enquête sur la pratique des vaccinations Prévenar® et contre l'hépatite B, chez les nourrissons, en médecine générale

Enquête sur la pratique des vaccinations Prévenar® et contre l'hépatite B, chez les nourrissons, en médecine générale PDF Author: Régis Lachkar
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La réalisation de cette enquête descriptive transversale, auprès d’un échantillon de 80 médecins généralistes représentatifs des médecins généralistes du Val de Marne, nous a permis d’étudier le comportement des médecins questionnés face à ces deux vaccins. Le vaccin Prévenar® est largement utilisé dans notre étude, le taux de vaccination est égal à 74%. Les retombées de cette vaccination de masse sont attendues pour les enfants bien sur, mais aussi auprès de la population générale et des personnes de plus de 65 ans. Le médecin généraliste joue ici un rôle majeur en tant qu’acteur de santé publique. Mais des efforts restent à faire, comme le montre le taux de couverture vaccinale du vaccin contre l’hépatite B (48% dans notre étude, 28% en France). Le principal obstacle décrit par les médecins généralistes est la multiplicité du nombre de vaccins et d’injections à réaliser au cours de la petite enfance. Les récentes modifications du calendrier vaccinal doivent être comprises et intégrées par les médecins généralistes, afin de développer au maximum la vaccination des nourrissons. Ces difficultés doivent être surmontées grâce à la formation médicale continue et à la diffusion d’une information claire aux familles

État des lieux des connaissances et attitudes des internes de médecine générale vis-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons

État des lieux des connaissances et attitudes des internes de médecine générale vis-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons PDF Author: Julie Chabert
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Introduction : depuis 2021, la Haute Autorité de Santé a publié plusieurs révisions des stratégies vaccinales. Elle recommande la vaccination de l'ensemble des nourrissons contre les infections invasives à méningocoque B et les gastro-entérites à rotavirus, face au fardeau épidémiologique de ces pathologies et grâce à de nouvelles données de sécurité et d'efficacité. La couverture vaccinale n'est pourtant pas optimale, en lien notamment avec un manque de formation des professionnels de santé à ces nouvelles recommandations. L'objectif de notre étude est d'établir un état des lieux des connaissances et des attitudes des jeunes médecins généralistes vis-à-vis de la vaccination recommandée non obligatoire des nourrissons. Matériel et méthodes : un questionnaire a été diffusé auprès des internes de médecine générale ainsi que des médecins généralistes n'ayant pas passé leur thèse, issus de l'Université Aix-Marseille, via courrier électronique et bouche-à-oreille. Ils ont été interrogés sur leurs connaissances et leurs pratiques concernant la vaccination anti-méningocoque B et anti-rotavirus auprès des nourrissons. Résultats : un total de 86 médecins a répondu à l'enquête. Les personnes ayant validé leur semestre de pédiatrie préconisaient significativement plus que les autres la vaccination anti-méningocoque B en suivant les nouvelles recommandations (81,3 % vs 53,3 %), et 95,5 % d'entre eux avaient reçu une formation à la vaccination sur le lieu de stage. De plus, les personnes ayant effectué ce stage étaient significativement plus à jour des recommandations sur la vaccination anti-rotavirus (68,2 % vs 63,3 %). Enfin, on a pu observer que les participants appliquant les nouvelles recommandations sur la vaccination anti-méningocoque B connaissaient significativement plus que les autres celles sur la vaccination anti-rotavirus. Conclusion : il existe un réel impact de la formation pratique et théorique sur les attitudes vaccinales des jeunes médecins. La couverture vaccinale des nourrissons en France n'est pas optimale pour la plupart des pathologies, malgré l'existence d'un calendrier obligatoire actualisé chaque année. Face à la résurgence de certaines épidémies, l'amélioration de la formation initiale des jeunes médecins et une aide au renforcement du développement profession continu représente un enjeu de santé publique.

Freins et facteurs favorisants de la prescription du vaccin anti méningococcique C par les médecins généralistes d'Eure et Loir

Freins et facteurs favorisants de la prescription du vaccin anti méningococcique C par les médecins généralistes d'Eure et Loir PDF Author: Claire Martin
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Pages : 104

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Introduction : La vaccination est le principal moyen de prévention des infections invasives à méningocoque C, qui représentent un enjeu majeur de santé publique. En France, les vaccinations sont très majoritairement réalisées par le médecin généraliste. L'objectif de cette étude est d’analyser les motivations et les freins des médecins généralistes d'Eure et Loir face à la prescription du vaccin anti méningococcique C. Matériel et méthode : Etude qualitative d'évaluation des pratiques professionnelles par entretiens semi-dirigés et focus group auprès de médecins généralistes d'Eure et Loir, de juin 2018 à mars 2019. Après enregistrement et retranscription intégrale, une analyse thématique du contenu des verbatims a été effectuée afin de mettre en évidence les facteurs favorisants et les freins à la prescription de ce vaccin. Résultats : 20 médecins généralistes ont été interrogés lors de 11 entretiens. La saturation a été atteinte au bout du 8ème entretien. L'analyse thématique a permis de mettre en évidence 7 thèmes principaux (le vaccin en lui-même, la pathologie pour laquelle il protège, le vécu du praticien, sa pratique quotidienne, la relation médecin-patient, les aspects pratiques et les aspects de santé publique) ; regroupant 28 facteurs au total. Conclusion : Les principales motivations évoquées ont été l'obligation vaccinale, la mission de santé publique et la relation de confiance médecin-patient. La cohésion des pratiques entre confrères dans les maisons de santé pluridisciplinaires et cabinet de groupe peut aussi être considérée comme un facteur favorisant. Les freins mis en évidence ont été majoritairement le manque d'information à disposition des professionnels, le manque d'explications et d'études disponibles ; mais aussi la faible prévalence des infections invasives à méningocoque. La communication par les médias a été mise en avant à la fois comme un frein et comme un facteur favorisant.

La vaccination contre le méningocoque C.

La vaccination contre le méningocoque C. PDF Author: Chloé Lahaye
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La recommandations HAS sur la vaccination anti-méningococcique C a été modifiée en 2009. Le vaccin anti-méningococcique C a été remboursé en 2010. Il est recommandé de primo-vacciner les enfants de 12 à 24 mois, ainsi qu'en rattrapage, de vacciner tous les enfants, adolescents, et jeunes adultes juqu'à 24 révolus. Ceci va permettre de créer une immunité de groupe, et d'ainsi protéger les nouveaux nés et les nourissons jusqu'à 1 an, non encore vaccinés, mais cibles privilégiées des infections à méningocoque. Notre étude a constisté en une enquête déclarative auprès des médecins généralistes de la Gironde, par le biais d'un questionnaire électronique. L'orginalité de cette étude consistait dans l'utilisation d'un questionnaire disponible en ligne, donc de maniement très facile pour les médecins, permettant d'espérer une forte participation. Nous avons accueilli 168 questionnaires, soit un taux de participation de 10% ; inférieur aux résultats escomptés. 8% des médecins déclarent ne pas vacciner contre le méningocoque C. Selon cette étude et dans la limite du faible échantillon recueilli, les médecins généralistes vaccinant strictement selon les recommandations sont plus jeunes, la proportion de femmes est plus importante, ils sont plus abonnés au bulletin épidémiologique hebdomadaire et participent plus à une formation médicale continue. Le mode d'exercice (seul ou en groupe) et l'éloignement par rapport à un centre hospitalier influe peu. Les non respect de la recommandation concernent essentiellement les populations cibles. Les médecins généralistes vaccinent majoritairement les enfants de 2 à 10 ans ; les jeunes enfants et les adolescents sont sous-représentés. On retrouve comme freins à la vaccination le fait que le calendrier vaccinal soit jugé chargé au cours des deux premières années, puis l'oubli de la part des parents et du médecin lui-même, le refus des parents, et enfin l'inquiétude par rapport auxx effets secondaires. Une des données encore inconnue qui pourrait limiter l'utilisation de ce vaccin est l'incertitude concernant la durée de l'immunité conférée. Un rappel sera peut être envisagé dans les années à venir. Les perspectives d'avenir restent le développement du vaccin anti-méningoccique B, souche la plus répandue en France.

Etat des lieux de la vaccination anti-meningocique B chez le nourrisson par les médecins généralistes de l'Yonne

Etat des lieux de la vaccination anti-meningocique B chez le nourrisson par les médecins généralistes de l'Yonne PDF Author: Alexis Rotter
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But de l'étude : Suite au remboursement du BEXSERO® en 2022, après la modification des recommandations de vaccination anti méningococcique B, l'objectif principal était d'évaluer l'application de ces recommandations par les médecins généralistes de l'Yonne. Les objectifs secondaires étaient de décrire les freins et leviers à la vaccination par BEXSERO® des nourrissons en médecine générale. Matériel et méthodes : Cette étude transversale, descriptive de type « évaluation des pratiques » a été menée auprès des médecins généralistes du département de l'Yonne. Un questionnaire anonyme sur leurs caractéristiques démographiques, leur adhésion à la vaccination du nourrisson, et sur la capacité à appliquer les nouvelles recommandations vaccinales leur a été adressé. Les données ont ensuite été analysées de façon descriptive puis par tests statistiques. Résultats : Sur 33 réponses, tous les répondants étaient au courant des dernières recommandations. Les médecins proposants occasionnellement la vaccination parvenaient significativement moins souvent à la concrétiser. L'argument en faveur de la vaccination majoritairement évoqué par les médecins était la gravité de la maladie (97,0%). Pour 84,8% des répondants, le remboursement du BEXSERO® a été un argument supplémentaire afin de le proposer aux parents. 69,7% étaient favorables à une obligation vaccinale. Conclusion : La fréquence de proposition de la vaccination pourrait avoir un impact sur la concrétisation de la vaccination. Le remboursement du BEXSERO® a permis d'augmenter le taux de proposition du vaccin. L'obligation vaccinale est souhaitée par une majorité de médecins généralistes.

Evaluation des changements de pratiques des médecins huit ans après l'autorisation de mise sur le marché du vaccin 4CmenB (BEXSERO®)

Evaluation des changements de pratiques des médecins huit ans après l'autorisation de mise sur le marché du vaccin 4CmenB (BEXSERO®) PDF Author: Lucas Metzinger
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CONTEXTE : En juillet 2021, le Bexsero® a été recommandé pour tous les nourrissons par la HAS puis en avril 2022, le remboursement à 65% est accordé pour les moins de 2 ans. Dans cette dynamique, le but de cette étude était d'évaluer les changements de pratique concernant l'utilisation du vaccin BEXSERO® chez les médecins généralistes et pédiatres en comparant les résultats à ceux d'une étude réalisée par InfoVac-France de C. Levy et al. en 2014. MATÉRIEL ET METHODES : Un questionnaire similaire a été proposé au niveau national du 14 février au 28 avril 2022 par courrier électronique et via les réseaux sociaux aux médecins généralistes et aux pédiatres du territoire national et outre-mer. RÉSULTATS : 767 médecins ont répondu au questionnaire, 561 médecin généraliste (73,1%), 116 pédiatres (15%) et 85 médecins remplaçants (11,1%). 90,6% des médecins savent que le Bexsero® est disponible en pharmacie de ville et hôpital alors que seulement 58.3% ont déjà utilisé ce vaccin. 81.1% pensent qu'un vaccin doit être introduit dans le calendrier vaccinal français. Parmi les associations vaccinales retrouvées, le vaccin méningococcique C conjugué est prédominant avec 33,8%, puis le ROR avec 20,4% mais 53,7% des médecins ne font aucune association vaccinale. 54,6% des médecins connaissent les schémas de vaccination selon les âges (48.7% des généralistes contre 89.7% des pédiatres). Parmi les médecins n'ayant jamais proposé cette vaccination, 54,3% l'envisagent. CONCLUSION : Dans le contexte récent de recommandation élargie à tous les nourrissons et avant la mise en place du remboursement par la sécurité sociale, cette étude montre que les médecins sont favorables à l'utilisation de ce vaccin en population générale. D'autres application du vaccin est en cours d'étude sur son efficacité contre le gonocoque chez les adolescents. L'acceptation de la population et l'influence du remboursement de ce vaccin reste encore à évaluer.