Etude des échanges de courriers entre les médecins généralistes et les psychiatres de l'Etablissement Public de Santé Mentale Lille Métropole PDF Download
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Author: Tatevik Bazinian-Mournet
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Titre : Etude des échanges de courriers entre les médecins généralistes et les psychiatres de l'Etablissement Public de Santé Mentale Lille Métropole. Contexte : Les données de la littérature scientifique font un constat de mauvaise collaboration entre les médecins généralistes (MG) et les psychiatres. Les courriers étant considérés comme un levier important de cette collaboration, des recommandations de bonne pratique ont été élaborées par le Collège National pour la Qualité des Soins en Psychiatrie (CNQSP) en 2010. Ces recommandations concernent le premier adressage des patients adultes en psychiatrie et visent à améliorer les échanges collaboratifs de ces professionnels. Méthodes. Cette étude est descriptive et rétrospective. Toutes les nouvelles demandes de prise en charge, eriregistrées par les 8 secteurs de psychiatrie publique entre le 1er octobre et le 31 décembre 2012, ont été étudiées. La première partie de l'étude a inclus tous les dossiers des patients adressés par les MG, la deuxième, tous les dossiers de patients ayant bénéficié d'une consultation de psychiatrie. Lorsque le dossier contenait un courrier de MG et/ou de psychiatre, celui-ci a été analysé selon la grille des critères d'évaluation des recommandations de CNQSP. Résultats. 32,1% des 1469 nouvelles demandes de prise en charge psychiatrique étaient adressées par les MG dont 63% possédaient un courrier. Le contenu de ces courriers était assez succinct. 44,2% des nouvelles demandes ont été vues par les psychiatres qui ont fait un courrier aux MG à l'issue de 57% de leurs consultations. La qualité de ces courriers était globalement satisfaisante. Conclusion. L'étude a démontré une insuffisance des échanges de courriers entre les MG et les psychiatres. La mise en évidence des pratiques différentes d'un secteur à l'autre confirme l'hypothèse d'un fort potentiel d'amélioration de collaboration entre ces professionnels. L'analyse des points faibles de leurs échanges a permis la proposition de quelques mesures visant à améliorer la qualité de la communication entre les MG et les psychiatres.
Author: Tatevik Bazinian-Mournet
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Titre : Etude des échanges de courriers entre les médecins généralistes et les psychiatres de l'Etablissement Public de Santé Mentale Lille Métropole. Contexte : Les données de la littérature scientifique font un constat de mauvaise collaboration entre les médecins généralistes (MG) et les psychiatres. Les courriers étant considérés comme un levier important de cette collaboration, des recommandations de bonne pratique ont été élaborées par le Collège National pour la Qualité des Soins en Psychiatrie (CNQSP) en 2010. Ces recommandations concernent le premier adressage des patients adultes en psychiatrie et visent à améliorer les échanges collaboratifs de ces professionnels. Méthodes. Cette étude est descriptive et rétrospective. Toutes les nouvelles demandes de prise en charge, eriregistrées par les 8 secteurs de psychiatrie publique entre le 1er octobre et le 31 décembre 2012, ont été étudiées. La première partie de l'étude a inclus tous les dossiers des patients adressés par les MG, la deuxième, tous les dossiers de patients ayant bénéficié d'une consultation de psychiatrie. Lorsque le dossier contenait un courrier de MG et/ou de psychiatre, celui-ci a été analysé selon la grille des critères d'évaluation des recommandations de CNQSP. Résultats. 32,1% des 1469 nouvelles demandes de prise en charge psychiatrique étaient adressées par les MG dont 63% possédaient un courrier. Le contenu de ces courriers était assez succinct. 44,2% des nouvelles demandes ont été vues par les psychiatres qui ont fait un courrier aux MG à l'issue de 57% de leurs consultations. La qualité de ces courriers était globalement satisfaisante. Conclusion. L'étude a démontré une insuffisance des échanges de courriers entre les MG et les psychiatres. La mise en évidence des pratiques différentes d'un secteur à l'autre confirme l'hypothèse d'un fort potentiel d'amélioration de collaboration entre ces professionnels. L'analyse des points faibles de leurs échanges a permis la proposition de quelques mesures visant à améliorer la qualité de la communication entre les MG et les psychiatres.
Author: Gladys Dordonne
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CONTEXTE : En février 2011, le collège national pour la qualité des soins psychiatriques a diffusé une recommandation de bonne pratique qui visait à favoriser l’échange entre médecins généralistes et psychiatres, tout particulièrement important lors d’une demande de première consultation. Les objectifs contenus dans cette recommandation étaient de favoriser les échanges de courrier entre médecin généraliste et psychiatre ; de recommander des contenus à échanger afin de faciliter cet échange en en formalisant le contenu, de promouvoir un échange de type collaboratif, de faire de ces échanges des éléments de formation à la Santé Mentale pour le médecin généraliste. Les soins en collaboration ont montré leur efficacité dans l’amélioration de la santé mentale des patients et dans l’amélioration des échanges entre professionnels de santé. La majorité des études désignent le courrier comme moyen de communication privilégié et accessible à tous. OBJECTIF ET METHODE : L’objectif de notre enquête par internet auprès de 142 médecins généralistes était d’estimer le nombre de courriers échangés entre médecin généraliste (MG) et médecin psychiatre dans trois circonstances : un premier avis demandé par le MG au psychiatre, un patient vu pour la première fois par le MG à la demande d'un psychiatre et la transmission d'information relative pu suivi d’une pathologie chronique par le médecin psychiatre. Pour cela nous avons réalisé une enquête transversale par questionnaire rempli en ligne. Les objectifs secondaires de l’enquête étaient d’explorer les attentes des MG sur le contenu du courrier, et l'intérêt qu’il y aurait, selon eux, à entretenir un échange collaboratif avec les psychiatres. RESULTATS : Notre enquête a montré, chez les médecins généralistes, un sentiment fort de manque de communication de la part des médecins psychiatres. En effet 86% des MG ont déclaré ne recevoir jamais ou rarement de courrier réponse de la part du psychiatre suite à un adressage. De même 92% des MG n’étaient pas informés de l’évolution de la maladie psychiatrique et des traitements prescrits à leurs patients par le psychiatre. Et 63% des médecins généralistes déclaraient ne pas recevoir de courrier de la part du psychiatre pour une première consultation de médecine générale. Les MG ont exprimé une forte attente pour obtenir de la part du médecin psychiatre : une recommandation de traitement (79%), des informations relatives à la prise en charge future de leur patient (71%), un diagnostic (69%). Pour les médecins généralistes le bénéfice à entretenir un échange collaboratif avec les psychiatres était l’optimisation des traitements du trouble mental du patient (78%) et l’optimisation de la prise en charge médico-sociale du patient (62% très favorable). CONCLUSION : Notre enquête a montré que les médecins psychiatres rédigeaient rarement un courrier au médecin généraliste du patient qu’ils prenaient en charge. Cette attitude est préjudiciable au patient.
Author: Romain Hérisson
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Contexte : La communication entre psychiatres et médecins généralistes (MG) est déplorable. La recommandation du Collège National pour la Qualité des Soins en Psychiatrie (CNQSP) propose la standardisation du contenu des échanges par courrier entre MG et psychiatres lors d'un premier adressage afin d'améliorer cette communication. Méthode : Il s'agit d'une étude qualitative où les psychiatres publics lillois ont pu échanger des courriers-types avec 70 MG pendant 6 mois. Ces courriers étaient inspirés de la recommandation du CNQSP. A son terme, 11 psychiatres ont pu donner leur ressenti concernant ces courriers-types lors d'un entretien semi-dirigé. Résultats : Peu de courriers-types ont été échangés. Les psychiatres expliquent ce phénomène comme une conséquence de l'exhaustivité du courrier, ayant impressionné les MG manquant de temps pour la rédaction. Les psychiatres incriminent également l'ambivalence des MG vis-à-vis de la pratique de la psychiatrie, influençant la collaboration ultérieure avec le psychiatre. La qualité de l'adressage apparaît importante dans la poursuite de la collaboration avec le MG. Le courrier-type de réponse au MG divise, telle la recommandation du CNQSP que peu connaissaient: il constitue pour certains psychiatres une base d'échange pertinente avec le MG, pour d' autres il ne s'agit que d'une contrainte administrative chronophage supplémentaire. Conclusion: Le courrier-type apparaît comme un élément parmi d'autres pouvant améliorer la communication entre MG et psychiatres, tous les autres moyens de communication pouvant être mis à contribution selon la situation du patient. Il serait nécessaire d'améliorer en amont la formation des MG afin de renforcer leurs connaissances en psychiatrie et de son fonctionnement sectoriel. Les rencontres entre professionnels d'un même secteur pourraient aider à retisser un réseau local afin d'améliorer la collaboration.
Author: Gabriel Jombart
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Contexte : Les relations entre les médecins généralistes (MG) et les psychiatres (PSY) ne sont pas satisfaisantes. L'amélioration de l'échange des courriers lors d'un adressage (première demande de consultation) semble être un levier majeur pour développer la collaboration d'après les recommandations de bonne pratique du Collège National pour la Qualité des Soins en Psychiatrie (CNQSP). Cette recommandation propose de formaliser le contenu des courriers du MG et du PSY. Méthode : Soixante dix MG lillois ont été recrutés pour échanger pendant 6 mois avec le PSY public des courriers-types inspirés des recommandations. Quatorze d'entre eux ont participé à un entretien semi directif pour recueillir leurs impressions sur cette expérience. Résultats : L'état des relations entre les professionnels sur ce territoire est déplorable. L'incompréhension est manifeste et les représentations respectives entrent souvent en collision. Les recommandations du CNQSP sont méconnues et divisent les MG. Les MG ont majoritairement apprécié le courrier-type : il leur permet d'être plus rigoureux, il promeut et personnalise la communication avec le PSY. Il souffre néanmoins de son exhaustivité pour des MG souvent en manque de temps. Le courrier-type réponse est quant à lui parfaitement adapté aux attentes des MG. La quantité de courriers échangés et le taux de réponse par le PSY furent étonnamment faibles. Les obstacles à l'échange concernent le MG, le PSY, mais également le patient. En effet, le patient vecteur de l'information est perçu par le MG comme l'un des plus grands freins à la communication. Conclusion : La mise en place d'un courrier-type d'adressage ne semble pas permettre, à elle seule, le développement de la communication. Les MG sont demandeurs de davantage de communication, par courrier, téléphone et par mail et ce, tout au long du suivi du patient. Un travail de rapprochement des professionnels est souhaitable afin de leur redonner une culture médicale commune. MG et PSY sont conscients de l'importance de communiquer dans l'intérêt de leurs patients communs.
Author: Amandine Pelletier
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Pages : 106
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Objectif : Réaliser un état des lieux, cinq ans après les recommandations du Collège National pour la Qualité des Soins en Psychiatrie, des échanges de courrier entre les psychiatres et les médecins généralistes en Vendée et recueillir les attentes de chacun dans le cadre des patients ambulatoires. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude quantitative, déclarative, descriptive, interrogeant par questionnaire 425 médecins généralistes et 61 psychiatres exerçant en Vendée en 2015. Les questionnaires élaborés en miroir comprennent une auto-évaluation des courriers rédigés, une évaluation des courriers reçus et recueillent les attentes des professionnels. Résultats : 100% des médecins généralistes déclarent rédiger un courrier « souvent » ou « toujours » lors de l'adressage du patient contre 68,7% des psychiatres. Par contre, seul 6,2% des médecins généralistes et 31,6% des psychiatres déclarent en recevoir « souvent » ou « toujours ». Le taux de rédaction des courriers est plus important lors de l'adressage puis diminue au cours du suivi. Le contenu des courriers ne correspond pas aux attentes de chacune des spécialités. Malgré le grand intérêt des médecins généralistes pour la psychiatrie, les recommandations professionnelles ne sont pas connues. Conclusion : Les médecins généralistes et les psychiatres sont insatisfaits des échanges de courriers, et souhaiteraient recevoir plus de courriers, avec des informations correspondant à leurs attentes. Plusieurs axes d'amélioration sont proposés pour répondre à ces deux critères.
Author: Cécile Parleani
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Pages : 124
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Introduction: L'amélioration de la prise en charge des personnes souffrant de troubles psychiques réside en partie dans la bonne communication entre les professionnels qui en ont la responsabilité. L'objectif principal de cette étude est de décrire les pratiques et les attentes des médecins généralistes (MG) et des psychiatres concernant les échanges de courriers dans le cadre des patients suivis en ambulatoire en Loire-Atlantique. L'objectif secondaire est d'évaluer la connaissance qu'ont ses deux spécialités des recommandations du CNQSP de 2010 et leur mise en pratique réelle. Matériel et Méthodes: Il s'agissait d'une une étude descriptive, transversale, déclarative et quantitative incluant 1001 MG et 258 psychiatres de Loire-Atlantique en 2015. Les MG et les psychiatres hospitaliers ont été invités à répondre à un questionnaire par mail. Les psychiatres libéraux ont été contactés par courriers postaux. Les questionnaires élaborés en miroir ont été utilisés dans les 4 autres départements de la région par souci de comparabilité. Résultats: Il existait une inadéquation entre les pratiques et les attentes de chacun en termes d'échanges de courriers. Malgré une réelle volonté de communiquer, la fréquence de courriers rédigés et reçus de part et d'autre avait tendance à diminuer au fil du suivi et ne semblait pas les satisfaire. En termes de contenu, les courriers rédigés par les MG et reçus par les psychiatres correspondaient mieux aux attentes de ces derniers que l'inverse. De part et d'autre, la rédaction d'un courrier semblait favoriser la réception d'un courrier-retour. Parmi les médecins interrogés peu connaissaient la recommandation. Les MG interrogés ont manifesté un grand intérêt pour la psychiatrie. Conclusion: En Loire-Atlantique, MG et psychiatres sont insatisfaits de leurs échanges de courriers mais l'insatisfaction est à priori plus importante chez les MG. Des progrès sont à faire tant sur la fréquence que sur le contenu des courriers échangés entre ces 2 spécialités. La recommandation CNQSP de 2010 ne semble pas adaptée aujourd'hui aux attentes des 2 parties et apparaît donc perfectible.
Author: Valéry Suybeng
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Pages : 139
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Contexte : la dépression est une maladie qui toucherait près de 300 millions de personnes. Le médecin généraliste constitue le premier intervenant en France pour les patients dépressifs. Cependant, près de 2 médecins généralistes sur 3 ne sont pas satisfaits de leur collaboration avec les professionnels en santé mentale dans le cadre de la prise en charge de patients dépressifs. Pourtant, ils seraient environ 82 % à considérer qu'une coopération avec un professionnel de santé améliore la prise en charge du malade dépressif. Méthode : 12 médecins généralistes et 12 médecins psychiatres exerçant sur la métropole lilloise ont été recrutés pour répondre à des questions sur le sujet au cours d'entretiens individuels semi-directifs. Ces entretiens se sont déroulés sur leur lieu de travail. Le recrutement s'est fait par appel téléphonique puis prise de rendez-vous. Résultats : la qualité des relations entre médecins généralistes et médecins psychiatres nous est apparue mauvaise dans l'ensemble et ceci semble se répercuter directement sur la qualité de leur collaboration. Les médecins généralistes reprochent régulièrement aux médecins psychiatres les délais pour obtenir un rendez-vous mais ils leur reprochent également de ne pas communiquer suffisamment sur leur prise en charge réalisée auprès de leur patient. Cependant, de leur côté, les médecins psychiatres reprochent également aux médecins généralistes un déficit en communication. Leurs courriers d'adressage leur paraissent par exemple parfois insuffisamment étayés. Conclusion : au vu de la prévalence de la dépression et de son impact économique, il nous paraît regrettable que la collaboration entre les médecins généralistes et les médecins psychiatres soit de mauvaise qualité dans la mesure où celle-ci a une répercussion sur la qualité de prise en charge du patient. Cependant nous pensons que ce problème pourrait être notamment être surmonté en améliorant la communication entre les médecins. En outre, une restructuration des CMP pour impliquer davantage les médecins généralistes dans la prise en charge du malade dépressif pourrait également améliorer la collaboration.
Author: Aymeric Bouveau
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Pages : 82
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Introduction. La prévalence des pathologies psychiatriques est .élevée (une personne sur cinq) et leur prise en charge repose sur l'intervention de deux spécialités médicales complémentaires : psychiatrie et médecine générale. Ainsi, pour la seule dépression, le recours à l'omnipraticien a doublé entre 2005 et 2010. La nécessité d'échanges professionnels optimaux pour les pathologies psychiatriques constitue donc un enjeu majeur de santé publique. Notre objectif est d'évaluer la satisfaction et l'efficience lors des échanges entre psychiatres et omnipraticiens. Méthode. Il s'agit d'une étude observationnelle transversale descriptive monocentrique réalisée via des questionnaires miroirs transmis par voie postale entre juin et septembre 2016. Cette étude porte sur 299 omnipraticiens libéraux et 46 psychiatres du système public sur les secteurs Saint-Étienne, Ondaine et Pays du Gier. Les résultats ont été traités anonymement par Excel® et SPSS Statistics®. Résultats. 124 généralistes et 30 psychiatres ont entièrement répondu. Respectivement 57% et 70% connaissent l'identité de leur interlocuteur. 91.9% des généralistes ont un patient suivi dans la psychiatrie publique. 100% des omnipraticiens ne connaissant pas le psychiatre ainsi que 98.9% de ceux ne recevant jamais ou rarement de courriers sont insatisfaits de la collaboration. Respectivement 77.7% et 69.5% des psychiatres sont insatisfaits. Les principales voies d'améliorations évoquées sont l'envoi systématique de comptes rendus d'hospitalisation, de consultation et une formation médicale continue envers les médecins généralistes. Conclusion. Une insatisfaction majeure a été constatée du fait du manque d'échanges. Or comme observé, la psychiatrie est cloisonnée et les omnipraticiens pas assez formés. Les résultats de ce travail suggèrent d'organiser l'envoi systématique de courriers, des avis téléphoniques facilités et une formation médicale envers les généralistes.
Author: Pierre Soula
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Contexte : Les patients souffrant de troubles psychiatriques ont une espérance de vie réduites comparés à la population générale pour des causes plurifactorielle, dont les comorbidités somatiques. Ainsi pour espérer améliorer la prise en charge de ces patients il est nécessaire d'optimiser le lien entre médecins généralistes et psychiatres. Méthode : Il s'agit d'une étude quantitative basée sur l'exploitation d'un questionnaire diffusé par le biais d'internet aux médecins généralistes des Hauts-de-France exerçant en libéral. Les données ont été analysées grâce aux logiciels Sphinx®. Résultats : Parmi les 52 médecins répondants 65,5% étaient d'accord et 9,4% n'étaient pas d'accord avec la proposition visant à mettre au point une conduite à tenir d'adressage aux urgences psychiatriques. 73,6% des questionnés étaient d'accord et 11,3% n'étaient pas d'accord pour mettre au point une conduite à tenir d'adressage rapide à un psychiatre. 92,4% des questionnés étaient d'accord et 7,6% n'étaient pas d'accord pour instaurer un courrier systématique du psychiatre au médecin traitant. 75,5% des questionnés étaient d'accord et seuls 11,3% n'étaient pas d'accord pour mettre en place un interlocuteur privilégié du médecin généraliste en hospitalier pour avis spécialisé. 39,4% des questionnés étaient d'accord et 26,4% n'étaient pas d'accord pour organiser des rencontres entre les différents acteurs du système de santé. 43,4% des questionnés étaient d'accord et 30,2% n'étaient pas d'accord pour instaurer un stage obligatoire de psychiatrie pour les médecins généralistes. 45,3% des questionnés étaient d'accord et 24,5% n'étaient pas d'accord avec la proposition d'optimiser le lien entre psychologues et médecins généralistes par manque de psychiatres dans certains territoires. 84.6% des médecins interrogés n'étaient pas pour ou ne se prononçaient pas pour avoir un courrier de suivi des psychiatres, notamment en cas de modification posologique. Conclusion : L'optimisation du lien entre médecine générale et psychiatrie, devrait reposer sur les échanges plus systématiques entre psychiatres et médecins généralistes par courrier et via des interlocuteurs privilégiés hospitaliers. Il serait intéressant d'améliorer la formation initiale en psychiatrie par un stage obligatoire durant le cursus. Le point de vue de nos confrères psychiatres et leurs propositions d'amélioration pourrait être la continuité de ce travail.
Author: Yohann Vergès
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Introduction : La collaboration entre les médecins généralistes (MG) et les acteurs en santé mentale - dont les psychologues - n'est pas optimale en France. Pourtant elle a un intérêt démontré, tant pour les patients que pour les MG et les psychologues. L'objectif principal de notre étude était de décrire la collaboration entre psychologues libéraux et MG, du point de vue des psychologues. Méthode : un questionnaire a été adressé par voie postale à l'ensemble des psychologues libéraux de l'ancienne région Midi-Pyrénées en février 2017. Les données ont fait l'objet d'une analyse principalement descriptive. Résultats : 434 questionnaires ont été exploités. Pour 64% des répondants la collaboration entre eux et les MG environnants n'était pas optimale. Pour 69% des répondants la plupart des MG environnants connaissaient mal leur activité. Les obstacles principaux à une collaboration optimale les plus cités spontanément étaient le manque de temps (42%), la méconnaissance (35%) et le manque d'interactions (34%). En moyenne, les psychologues avaient rencontré 8 (+/- 13) MG environnants et avaient des échanges avec 3 (+/- 3) MG environnants. Ils recevaient une information d'adressage pour 14% (+/- 26%) des nouveaux patients et rapportaient des éléments concernant leur prise en charge à des MG pour 14% (+/- 24%) des patients. En moyenne, sur 10 nouveaux patients, 2 étaient adressés par un MG (2,3 +/- 1,9). Les motifs de recours les plus fréquents des patients étaient la dépression et les problèmes d'anxiété, de stress. Nous avons mis en évidence des liens statistiques entre certains échanges professionnels plus importants et une meilleure perception des psychologues sur la collaboration. Discussion : notre étude confirmait les faibles interactions entre MG et psychologues. Le degré de certaines de ces interactions semblait associé à la perception de la collaboration par les psychologues. Cette perception était majoritairement insatisfaisante. Pourtant, l'intérêt des psychologues pour la collaboration, leur potentielles disponibilités et des domaines de prise en charge partagés avec les MG plaident en faveur d'un partenariat plus développé. Trois quarts des nouveaux patients qui consultent un psychologue ne sont pas adressés par un MG ; s'intéresser à la patientèle des psychologues permettrait de faire apparaître les éventuelles optimisations nécessaires dans la pratique des MG, à la lumière de leur rôle pivot en santé mentale.
