Author: Aude Szpytma
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Languages : fr
Pages : 98
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Book Description
Les dysménorrhées touchent jusqu'à 80% des adolescentes. Elles peuvent être sévères et sont une cause importante d'absentéisme scolaire. Nous avons donc évalué les connaissances et les prises en charge des dysménorrhées des adolescentes par les médecins généralistes, pédiatres et sage-femme des Pays de la Loire. Les prises en charges proposées étaient plutôt en accord avec les recommandations, quelle que soit la profession. Il ressortait tout de même une demande de formation spécifique à la gynécologie de l'adolescente et un manque de réseau pour des avis spécialisés. Ce travail de thèse a permis l'élaboration d'un protocole de prise en charge médicamenteuse des dysménorrhées à l'intention des professionnels de santé de la région. Nous avons aussi travaillé en collaboration avec G. Ménage (interne en médecine générale, en cours de travail de thèse) et la cellule de communication du CHU pour élaborer une affiche de sensibilisation des adolescentes aux dysménorrhées.
Author: Gladys Ménage
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Languages : fr
Pages : 106
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Introduction : Les dysménorrhées correspondent aux douleurs survenant avant ou pendant les règles. Elles sont dites primaires ou secondaires en cas de pathologie gynécologique associée. Elles sont accompagnées d'un ensemble de symptômes et éventuellement d'un syndrome prémenstruel. Elles sont liées à une production accrue de prostaglandines. Elles peuvent avoir un impact important sur la qualité de vie. Une meilleure information des adolescentes et de leur famille sur le cycle menstruel et les menstruations permettrait de mieux appréhender leur arrivée et de mieux les accepter. La prise en charge est non médicamenteuse et médicamenteuse. Les professionnels de santé, en particulier les médecins généralistes sont des interlocuteurs clés pour améliorer la prise en charge des dysménorrhées chez leurs jeunes patientes. L'important est de ne pas méconnaître une pathologie organique. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive, quantitative et transversale à l'aide d'un questionnaire à destination des collégiennes de 4ème et de 3ème de Nantes. L'inclusion des adolescentes a duré de novembre 2020 à mars 2021. Résultats : Cent cinquante-deux adolescentes ont répondu au questionnaire. Parmi les collégiennes réglées la prévalence des dysménorrhées était de 85,1%. Le délai d'apparition des dysménorrhées après la ménarche était estimé à moins d'un an pour 49,2% d'entre elles. Un absentéisme scolaire partiel en période de règles était décrit chez 33,3% d'entre elles. Le médecin généraliste était le professionnel de santé le plus consulté à ce sujet. Elles souhaitent qu'on leur propose davantage de solutions non médicamenteuses. Discussion : Le taux de participation a été estimé à 12%. Les modes d'informations des adolescentes étant principalement la famille et les amis il faudrait renforcer le dialogue avec les professionnels de santé. Il n'est plus concevable que les douleurs soient considérées comme une fatalité avec un retard de prise en charge chez les adolescentes par rapport aux femmes adultes. Conclusion : Les dysménorrhées sont un problème de santé publique majeur devant leur fréquence et leurs répercussions sur les actes de la vie quotidienne. La plaquette informative que nous avons transmise aux collèges devrait en améliorer la prise en charge au sein de l'agglomération nantaise.
Author: Fanny Coustoullier
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Languages : fr
Pages : 0
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Introduction : la dysménorrhée est la première plainte gynécologique des adolescentes. L'endométriose est une pathologie handicapante touchant environ 10% des femmes en âge de procréer. Son retard diagnostique est d'environ dix ans. Les dysménorrhées altèrent la qualité de vie des adolescentes. Le rôle du médecin généraliste est primordial dans le dépistage et l'orientation de la prise en charge des patientes. Notre travail sera d'évaluer le ressenti des adolescentes face aux dysménorrhées, et les difficultés rencontrées par les médecins généralistes. Nous nous intéresserons aux connaissances des patientes et des médecins sur l'endométriose pour essayer d'expliquer le retard diagnostique et améliorer la prise en charge des patientes. Méthode : étude qualitative par des entretiens semi structurés avec 13 médecins et 13 adolescentes. Résultats : l'étude met en évidence un décalage entre patientes et médecins. Les dysménorrhées sont un sujet tabou pour les adolescentes, et les médecins ont tendance à ne pas les rechercher. Ces derniers, et les mères des patientes, favorisent la banalisation des symptômes par les adolescentes. Elles se tournent souvent vers leurs amies pour en discuter. Les médecins généralistes ont de bonnes connaissances sur les dysménorrhées et l'endométriose mais ils manquent de réflexes dans leur pratique. Discussion : les adolescentes sont une population fragile et difficile à prendre en charge. Le rôle du médecin est donc d'aller vers elles, de discuter, de questionner, de réévaluer. Il faudrait une aide pour les médecins afin de structurer leur consultation comme par exemple une page dédiée dans le carnet de santé avec des arbres décisionnels. Conclusion : le manque de communication entre médecins et patientes rend difficile la prise en charge des dysménorrhées. Une approche systématique de ces symptômes pourrait améliorer le dépistage des dysménorrhées organiques. Quatre points sont essentiels : intensité des douleurs, retentissement, traitements essayés et leur efficacité.
Author: Louis Péchon
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Languages : fr
Pages : 59
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Book Description
Introduction : les dysménorrhées sont fréquentes et constituent une perte de chance pour les adolescentes. Questionner le ressenti des médecins généralistes face à cette problématique nous a semblé pertinent afin de proposer des pistes d’amélioration du dépistage et de la prise en charge des dysménorrhées primaires d’origine fonctionnelle de l’adolescente en cabinet. Matériel et méthodes : l’étude qualitative a été menée par des entretiens individuels semi-directifs auprès de 14 médecins généralistes de Picardie de novembre 2019 à avril 2020. Le principe de saturation des données a été appliqué. Une analyse thématique du contenu a été réalisée à l’aide du logiciel Nvivo®. Résultats et discussion : selon notre étude, les menstruations ne sont pas un sujet central dans le suivi des adolescentes, la banalisation des douleurs de règles et le tabou restent présents. Le sujet des dysménorrhées est ressenti comme complexe par les médecins généralistes interrogés. Un manque de consensus dans la prévention des dysménorrhées est ressenti. La systématisation de la recherche de ce symptôme semble primordiale. La formation des médecins généralistes devrait être renforcée. Le rôle de la médecine scolaire est à considérer et à développer. Une politique de santé publique commune avec le plan de lutte contre l’endométriose serait judicieuse. Conclusion : notre étude a permis de mettre en lumière les difficultés que rencontrent les médecins généralistes à appréhender ce symptôme et sa prise en charge. Le médecin généraliste bénéficie d’une place centrale dans le suivi des adolescentes et possède un rôle d’investigateur dans la recherche et la prise en charge des dysménorrhées.
