État des lieux des connaissances des internes de médecine générale de Lille sur la prise en charge des plaies chroniques PDF Download
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Author: Valentine Lietaert
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Languages : fr
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Book Description
Introduction : Une plaie est considérée comme chronique après quatre à six semaines d'évolution . Véritable enjeu de santé publique, les plaies chroniques concernent plus de 650 000 patients par an. Elles sont en évolution croissante du fait du vieillissement de la population et de l'avancée des maladies chroniques tel que le diabète. L'objectif de cette étude est d'évaluer les connaissances des internes de médecine générale sur la prise en charge des plaies chroniques. Matériel et Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle descriptive, monocentrique, réalisée auprès des internes de médecine générale de la faculté de Lille, via un questionnaire en ligne avec une analyse quantitative. Résultats : Quatre-vingt-dix-sept pourcents des internes interrogés jugent que la prise en charge des plaies chroniques est un sujet important ou indispensable. Seulement 1% des internes interrogés se sentent à l'aise sur la prise en charge des plaies chroniques. La moitié des internes interrogés (53%) ne se sentent pas compétents dans ce domaine. Ces perceptions divergent avec la bonne réussite du test de connaissance (15,57/ 20 de note moyenne). Les internes ont acquis les mesures clefs de de prévention mais présentent des lacunes dans leur mise en application. La plus grande difficulté se porte sur l'élaboration d'un protocole de soin où 95% des internes se déclarent en difficulté pour le choix du pansement adapté à la plaie. La principale source d'apprentissage pour 68% des internes se déroule lors de stages pratiques et notamment grâce à la transmission des connaissances IDE. Interrogés sur les axes d'évolution, 78% des internes sont demandeurs de protocoles de soins disponibles en ligne, 70 % des internes d'une application smartphone, 56% de cours théoriques et de TP pratiques en 3eme cycle. Discussion : Les sources d'apprentissages des internes sont disparates, il n'y a pas de référentiel commun. Malgré de bonnes bases théoriques les internes ne se sentent pas à l'aise dans leur prescription. L'intérêt marqué des internes pour ce sujet nous pousse à réfléchir sur des axes d'amélioration de notre formation. Proposer un référentiel numérique commun pourrait être utile pour améliorer les connaissances. Faire intervenir un IDE ou médecin expert lors de groupe d'échange de pratique pourrait faire avancer le partage de connaissances et la collaboration interprofessionnelle.
Author: Valentine Lietaert
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Introduction : Une plaie est considérée comme chronique après quatre à six semaines d'évolution . Véritable enjeu de santé publique, les plaies chroniques concernent plus de 650 000 patients par an. Elles sont en évolution croissante du fait du vieillissement de la population et de l'avancée des maladies chroniques tel que le diabète. L'objectif de cette étude est d'évaluer les connaissances des internes de médecine générale sur la prise en charge des plaies chroniques. Matériel et Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle descriptive, monocentrique, réalisée auprès des internes de médecine générale de la faculté de Lille, via un questionnaire en ligne avec une analyse quantitative. Résultats : Quatre-vingt-dix-sept pourcents des internes interrogés jugent que la prise en charge des plaies chroniques est un sujet important ou indispensable. Seulement 1% des internes interrogés se sentent à l'aise sur la prise en charge des plaies chroniques. La moitié des internes interrogés (53%) ne se sentent pas compétents dans ce domaine. Ces perceptions divergent avec la bonne réussite du test de connaissance (15,57/ 20 de note moyenne). Les internes ont acquis les mesures clefs de de prévention mais présentent des lacunes dans leur mise en application. La plus grande difficulté se porte sur l'élaboration d'un protocole de soin où 95% des internes se déclarent en difficulté pour le choix du pansement adapté à la plaie. La principale source d'apprentissage pour 68% des internes se déroule lors de stages pratiques et notamment grâce à la transmission des connaissances IDE. Interrogés sur les axes d'évolution, 78% des internes sont demandeurs de protocoles de soins disponibles en ligne, 70 % des internes d'une application smartphone, 56% de cours théoriques et de TP pratiques en 3eme cycle. Discussion : Les sources d'apprentissages des internes sont disparates, il n'y a pas de référentiel commun. Malgré de bonnes bases théoriques les internes ne se sentent pas à l'aise dans leur prescription. L'intérêt marqué des internes pour ce sujet nous pousse à réfléchir sur des axes d'amélioration de notre formation. Proposer un référentiel numérique commun pourrait être utile pour améliorer les connaissances. Faire intervenir un IDE ou médecin expert lors de groupe d'échange de pratique pourrait faire avancer le partage de connaissances et la collaboration interprofessionnelle.
Author: Laura Assayag
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Languages : fr
Pages : 152
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Les plaies chroniques sont un motif fréquent de consultation au cabinet de médecine générale. Le vieillissement de la population en fait un véritable enjeu de santé publique. L'objectif de notre étude a été d'évaluer les pratiques des internes de médecine générale,sur la prise en charge des plaies chroniques. Nous avons réalisé une étude descriptive transversale via un questionnaire diffusé en ligne. Le taux de participation était de 32,6% avec 212 réponses. Les résultats ont été analysés de façon quantitative, incluant la recherche d'une association entre le taux de réussite aux cas cliniques et le niveau d'études des internes avec un test de régression logistique. Parmi les internes, 60,4% ressentaient un manque de formation théorique au sujet des plaies chroniques. Cela explique que 22,2% d'entre eux se déclarent souvent en difficultés pour le diagnostic étiologique de celles-ci et que le taux de réussite moyen pour l'ensemble des cas clinique soit de 50,8 %. Les soins locaux, comme l'indication du bon pansement (75,9% de difficultés) ou encore l'indication de détersion mécanique d'une plaie (45,8% de difficultés) restent les points majeurs mettant en échec les internes. Bien que 79,2% des étudiants témoignent d'une amélioration de leurs compétences grâce aux stages cliniques, nous n'avons pas objectivé de progression des connaissances théoriques et pratiques durant le 3ème cycle de études médicales (p=0,26). Le rôle de l'infirmière dans cette prise en charge apparait indispensable. Elle est la personne référente pour 54,2% des internes et 73.1% d'entre eux témoignent de son rôle principal dans leurs acquisitions pratiques. Les outils d'aide à la prise en charge qui intéressent les internes sont pour 66,5%, les applications smartphone et pour 66% la mise en place d'ateliers pédagogiques en 3ème cycle. L'intervention d'une infirmière experte dans la formation des internes de médecine générale pourrait être un atout, ainsi que la mise à disposition des outils connectés fiables. Cela pourrait être discuté à l'occasion d'un optionnel où infirmière et médecin échangeraient sur leurs connaissances et leurs pratiques.
Author: Valentin Delettre
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Languages : fr
Pages : 88
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Introduction : Les plaies sont un motif fréquent de consultation aux urgences et de ce fait peu d'entre elles ont vocation à être vues dans les cabinets de médecine générale. Nous avons réalisé un état des lieux des pratiques concernant la prise en charge des plaies superficielles en médecine générale en s'intéressant aux méthodes utilisées (colle, suture, anesthésie), aux facteurs limitants et à l'utilité d'une FMC pour améliorer ces pratiques. Matériel et méthode : Etude descriptive, prospective, observationnelle, multicentrique basée sur un questionnaire informatisé envoyé aux médecins généralistes français installés ou remplaçants. Résultats : 128 questionnaires informatisés ont été retenus, l'âge moyen était de 35,5 ans, le sexe ratio était de 0,62. La prise en charge des plaies concernait 75% des médecins (n=96), 67,7% utilisaient la suture, 1% la colle uniquement et 31,2% les deux. Le matériel utilisé était principalement le kit à usage unique avec 71,6% puis le matériel à stériliser avec 23,2%, enfin 5,3% d'entre eux utilisaient les deux. Concernant l'anesthésie : 81,3% avaient recours à l'anesthésie locale, 8,3% à la locorégionale et 10,4% n'en réalisaient pas. Au niveau des facteurs limitants nous retrouvions : le jeune âge (68,8%), le temps (65,6%), la localisation de la plaie à la main (57%) et au visage (44,5%). Ensuite les dates de péremption du matériel (24,2%), le manque de pratique (20,3%), le coût du matériel (18,8%), le sentiment d'incompétence du médecin (14,8%), la méconnaissance de la CCAM (7,8%), la présence d'un traitement anticoagulant ou AAP (10,2%). Concernant la proposition de FMC : 48% (n=128) disaient en ressentir le besoin. Les raisons invoquées étaient : le sentiment d'être compétent, le temps, l'inutilité, la rareté du geste. Les analyses univariées retrouvaient que 58% des praticiens prenant en charge des plaies étaient des femmes (p=0,17), que les 30-40 ans (53%) étaient les tranches d'âge qui réalisaient le plus ce geste (p=0,92). Enfin, 48% des médecins déclarant prendre en charge des plaies ne jugent pas utile de réaliser une FMC contre 62% de ceux qui ne réalisent pas ce geste (p=0,15). Conclusion : Notre étude dresse un tableau assez fidèle et représentatif de la prise en charge des plaies superficielles et des facteurs limitants tout en soulevant plusieurs points sur lesquels il est possible d'agir sans oublier la composante du patient lui-même qui semble être au coeur de cette problématique.
Author: Valérie Rossocelo
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Languages : fr
Pages : 230
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Les médecins généralistes sont très souvent confrontés à la prise en charge des plaies chroniques, véritable problème de santé publique puisque concernant des millions de patients.Il incombe au médecin généraliste d'en faire l'évaluation initiale en prenant garde de considérer la plaie dans son contexte..En effet, le propre de la médecine générale n'étant pas de se limiter à une pathologie donnée mais de considérer cette pathologie dans son contexte, à savoir le patient dans son intégralité.Dans un second temps, se pose la question de la prescription d'un traitement adapté..En regard d'une offre pharmaceutique grandissante et parfois assez déroutante, beaucoup sont ceux qui confient cette responsabilité à l'infirmière.Cependant, il s'agit d'un travail conjoint et ce savoir ne doit pas être abandonné afin que les infirmières puissent se tourner vers un interlocuteur fiable dans ses connaissances.En effet, la prise en charge des soins de la plaie, notamment par les pansements utilisés à bon escient, a toujours montré un gain en terme de qualité de vie pour le patient et de coût pour la société.Malgré une formation quasi inexistante sur la prise en charge des plaies, l'étude réalisée dans cette thèse auprès des médecins généralistes de l'Hérault, révèle que les médecins maîtrisent assez bien le sujet, en partie grâce à un enseignement post universitaire de qualité.Le problème se situe donc dans la formation universitaire qu'il faudrait étoffer afin que les jeunes médecins puissent maîtriser cette question
Author: Victor Broch
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Languages : fr
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Contexte : Si la douleur aiguë a une fonction physiologique, la douleur chronique constitue un phénomène pathologique aux dimensions multiples : physiologique, psychologique, et sociale. Sa prévalence élevée en fait un problème de santé publique dont les pouvoirs publics se sont saisis en lançant plusieurs plans de lutte contre la douleur. Le rapport d'évaluation du dernier plan préconisait d'intégrer un enseignement spécifique pour les étudiants de troisième cycle médical. L'élaboration d'un tel enseignement pour les internes de médecine générale pourrait tenir compte de leurs difficultés et de leurs attentes. Peu d'études existent sur ce sujet. Cette étude explore les difficultés rencontrées par les internes de Médecine Générale et leurs attentes concernant leur formation initiale Méthode : Il s'agissait d'une étude exploratoire, qualitative, par focus group d'internes en médecine générale de la faculté de médecine de Lille. Les entretiens ont été conduits jusqu'à saturation des données, enregistrés et retranscrits intégralement. Les données ont été analysées de manière thématique avec un double codage. Résultats : Six focus groups ont été réalisés, réunissant quarante internes. Des difficultés à tous les niveaux de prise en charge ont émergé : thérapeutique, relationnel, psychologique et social. Le statut et le contexte d'exercice des internes entraînaient des difficultés. Un grand nombre de difficultés étaient attribuées à une formation insuffisante sur les différentes dimensions de la douleur chronique. Les internes montraient un intérêt pour un enseignement de mode participatif se basant sur leur expérience. Conclusion : Les difficultés rencontrées par les internes participants pourraient être en rapport avec la confrontation de leur culture biomédicale à un problème multidimensionnel et complexe. Une approche biopsychosociale permettrait-elle de surmonter ces difficultés ? Les attentes des internes concernant leur formation semblaient conforter l'évolution d'un paradigme d'enseignement vers un paradigme d'apprentissage pris par l'enseignement de médecine générale.
Author: Marie Boiteux-Chabrier
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Languages : fr
Pages : 86
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Introduction : Les plaies chroniques nécessitent une prise en charge adaptée. Au cours de mes études j'ai pu me rendre compte des nombreuses lacunes de formation dans ce domaine, d'où cette question : qu'est-ce-qui motive les personnels de santé à se former dans la prise en charge des plaies chroniques ? Méthodes : Nous avons interrogé par questionnaire composé de QCM et de questions à réponses courtes, les inscrits au Diplôme Universitaire Plaies et Cicatrisation sur l'année universitaire 2016-2017 dans les Facultés de Médecine de Paris Pierre et Marie Curie et Nancy. Résultats : Cent-vingt-sept questionnaires ont été récupérés, quatre professions de santé étaient représentées : infirmiers diplômés d'état (n=102), médecins (n=18), internes en médecine (n=5) et pharmaciens (n=2). Quatre-vingt-six pourcents des inscrits avaient une pratique hospitalière ou salariée, 12,5 % libérale et 1,5 % mixte (libérale et salariée). La motivation principale d'inscription était l'augmentation des connaissances personnelles (86 %) et seulement 49,5 % des inscrits déclaraient avoir reçu une formation théorique au cours de leurs études. Les bénéfices attendus, outre les connaissances demandées par tous, différaient sur certains points selon les professions : les infirmiers étaient plus en demande d'autonomie, les médecins souhaitaient d'avantage savoir comment et quoi prescrire et les internes connaître les étiologies et les dispositifs médicaux. Conclusion : La prise en charge spécialisée des plaies chroniques se développe de plus en plus en France, à la demande des professionnels de santé mais aussi de la politique de santé publique. Pour pallier à une formation initiale peu développée, les formations complémentaires universitaires ou organisées par des structures privées prennent le relais.
Author: Léa Cendebée
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Languages : fr
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Introduction : Les plaies chroniques représentent un réel enjeu de santé publique. L'objectif de cette étude était de faire un état des lieux actuel de leur prise en charge (PEC) ambulatoire dans les Ardennes en définissant l'acteur principalselon les médecins généralistes (MG) et infirmiers libéraux (IDEL) du département, en évaluant leurs difficultés et en essayant d'appréhender leur ressenti sur l'évolution des pratiques ainsi que sur les perspectives envisagées. Matériel et méthodes : Etude quantitative, descriptive, transversale réalisée à partir de questionnaires auto-administrés, en ligne, adressés par courriel aux MG et IDEL des Ardennes. Résultats : Nous avons reçus 30 réponses complètes de la part des MG et 79 de la part des IDEL. Contrairement aux IDEL, les MG jugent leur niveau de formation dans le domaine insuffisant. Ils déclarent également rencontrer plus de difficultés que les IDEL, notamment en ce qui concerne les pansements (nom, types, mode d'utilisation). Toutefois, les outils d'aide à la prescription sont peu employés et le recours aux centres spécialisés ou prestataires de soins peu fréquent. En ce qui concerne la collaboration interprofessionnelle, MG et IDEL estiment que le rôle principal est tenu par l'IDEL (à 73,33 et 96,20 %) mais les avis divergent au sujet de l'acteur initiant la PEC (chacun pensant en être l'auteur). Les IDEL déclarent en majorité être insatisfaits des protocoles établis et des pansements prescrits par les MG. Les MG se disent, quant à eux, satisfaits de la PEC par les IDEL et de leur implication. Les IDEL sont demandeurs de plus de responsabilités mais 43,33 % des MG ne souhaitent pas leur déléguer totalement la PEC. Enfin, les avis sont mitigés concernant la place de l'IPA. Conclusion : La prise en charge des plaies chroniques est complexe et pluridisciplinaire. La qualité pourrait être optimisée en renforçant la collaboration interprofessionnelle, en améliorant la formation des soignants et en accentuant les possibilités loco-régionales et la télémédecine.
Author: Lima Mackenbach
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Introduction : Les plaies chroniques nécessitent une prise en charge complexe et pointue. Celle-ci comporte de nombreux éléments, et notamment la prescription d'un pansement approprié dont le choix peut être compliqué du fait de la multitude de pansements présents sur le marché. Le but de cette enquête était d'étudier les habitudes de prescription des médecins généralistes enseignants, ainsi que les difficultés qu'ils peuvent rencontrer lors de la prise en charge des plaies chroniques. Méthode : Etude transversale descriptive auprès des médecins généralistes enseignants (MSU) du Limousin et du Poitou-Charentes en 2017 et 2018. Questionnaire en ligne pendant 5 mois, accessible via un courrier électronique envoyé aux médecins, avec une relance, évaluant leurs pratiques de prise en charge et les difficultés rencontrées. Résultats : 17 MSU en Limousin et 12 MSU en Poitou-Charentes ont répondu au questionnaire. L'ensemble des médecins se sent compétent à prendre en charge cette pathologie, mais lorsque celle-ci ne s'améliore pas, 83% des MSU demandent des avis spécialisés. 53% des MSU traitent entre 1 et 5 plaies chroniques par an. Les principales difficultés rencontrées par les médecins résident dans les délais d'obtention des rendez-vous pour un avis spécialisé (55%), ainsi que dans le choix du pansement approprié (45%). Par ailleurs, au moins 1 MSU sur 4 (28%) prescrit un pansement non-adapté, et beaucoup de médecins n'utilisent qu'une gamme restreinte de pansements. Conclusion : Cette étude a permis de faire un état des lieux du contexte de prise en charge des plaies chroniques en Limousin et en Poitou-Charentes, ainsi que des difficultés rencontrées par les MSU pendant celle-ci. Elle permet également de définir des axes d'amélioration dans le domaine de la formation des médecins généralistes et du parcours de soin du patient pour améliorer la qualité de la prise en charge de cette pathologie.
Author: Yanis Si Ahmed
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Pages : 88
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Book Description
Introduction : Les plaies chroniques constituent un domaine peu abordé dans les études médicales. Il n'existe à ce jour aucune formation à Rennes délivrée en troisième cycle à ce sujet. L’objectif de l’étude est de pointer les difficultés ressenties par les internes de médecine générale rennais afin d’évaluer les besoins de formation à ce sujet et proposer un plan de formation applicable en troisième cycle. Méthode : Il s'agit d'une étude quantitative descriptive transversale monocentrique par questionnaire délivré aux internes de médecine générale rennais inscrit à l’université en septembre 2019. Résultats : Notre étude a montré que les internes ne se sentent pas compétents dans le domaine des plaies chroniques. Les difficultés sont larges. Il existe une forte motivation à la création d'une formation dans ce domaine. Elle durerait une à deux journées, sous la forme d’ateliers pratiques, de cours magistraux ou de cas cliniques. Elle aborderait les escarres, les ulcères veineux, les classes de pansements, la réflexion à avoir devant une plaie, les mesures associées, les différents interlocuteurs en Bretagne concernant les plaies chroniques, et serait animée par un spécialiste et un(e) IDE. Discussion : Plusieurs études et thèses récentes rejoignent les résultats de notre travail et confirment le manque de formation des étudiants en médecine sur ce sujet. Les méthodes pédagogiques choisies par les internes peuvent cependant être nuancées. Les difficultés rencontrées persistent chez les médecins généralistes après l’internat. Ils souhaitent également renforcer leur formation mais aussi favoriser le travail de groupe, l’accès au spécialiste.
Author: Sophie Gibello-Socco-Quint
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Languages : fr
Pages : 164
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Les plaies chroniques sont un problème majeur de santé publique tant en terme de prévalence que de coûts. Dans le Languedoc Roussillon, un diplôme universitaire et un réseau ville hôpital ont été mis en place pour améliorer les connaissances et la prise en charge des plaies chroniques. Les médecins disposent aussi des données publiais par I'HAS. Un questionnaire a été envoyé à 400 médecins généralistes des Pyrénées Orientales afin d'évaluer leurs connaissances en matière de plaies chroniques. 41,5% des médecins interrogés ont répondu au questionnaire dont 36,1% connaissaient le réseau Plaies et Cicatrisations. Il n'existe pas de différence statistiquement significative entre les réponses des médecins connaissant le réseau et celles des médecins ne le connaissant pas. La question portant sur les dispositifs médicaux obtient le taux de réponses le plus élevé (89 8%) ; celle sur l'évaluation d'une plaie le taux le plus faible (21,1%). Les questions portant sur la prise en charge étiologique de l'escarre, la prise en charge étiologique de l'ulcère de jambe, et la prise en charge locale de l'ulcère de jambe fibrineux obtiennent respectivement des taux de réponses de 60%, 55,9% et 55,2%. Les hypothèses face à ce manque de connaissances sont tout d'abord un manque d'attrait des médecins pour cette pathologie, ensuite l'information délivrée par les visiteurs médicaux qui n'informent que sur les dispositifs médicaux et enfin, des sources d'information médicale qui ne sont peut-être pas adaptées à l'aspect pratique de cette pathologie. Il est donc important de sensibiliser au plus tôt les médecins à la prise en charge des plaies chroniques
