Enquête d’opinion auprès de futurs médecins généralistes dans l’objectif de créer un pôle de santé en secteur rural PDF Download
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Author: Linda Moine
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Contexte : Les zones rurales françaises sont majoritairement touchées par la désertification médicale, fragilisant l'offre de soins et entraînant de profondes inégalités dans l'accès aux soins de premier recours. Les jeunes médecins sont réticents à s'installer en campagne, craignant l'isolement et la charge de travail. Il conviendrait de modifier l'organisation des soins afin de susciter leur intérêt. Nous proposons donc la création d'un pôle de santé multisite en secteur rural sous médicalisé, géré par la communauté de communes, avec système d'information centralisé, dans lequel les médecins exerceraient à temps partiel ou complet selon leurs possibilités. L'étude est une enquête d'opinion auprès de futurs médecins généralistes. Matériel et méthode : Etude transversale par questionnaire remis aux étudiants de 3e cycle de médecine générale lors de cours dispensés à la faculté de St Etienne en 2009. Résultats : L'analyse porte sur les 52 questionnaires restitués (79%). 96 % des étudiants seraient d'accord pour travailler dans ces conditions, 5 à 6 demi journées hebdomadaires en moyenne, même à distance du domicile. 38% d'entre eux préféreraient être salariés et 84% seraient prêts à exercer dans un pôle sur du long terme. Les femmes sont statistiquement plus favorables que les hommes à une installation définitive, les hommes étant plus intéressés temporairement en début de carrière. Les principaux avantages sont le travail à temps partiel (32%), la collaboration (17%) et la diversification de l'activité (activité mixte) (17%). Le principal inconvénient est la difficulté relative à la continuité des soins (34%). Conclusion : Les jeunes médecins ont accueilli favorablement le projet.
Author: Linda Moine
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Contexte : Les zones rurales françaises sont majoritairement touchées par la désertification médicale, fragilisant l'offre de soins et entraînant de profondes inégalités dans l'accès aux soins de premier recours. Les jeunes médecins sont réticents à s'installer en campagne, craignant l'isolement et la charge de travail. Il conviendrait de modifier l'organisation des soins afin de susciter leur intérêt. Nous proposons donc la création d'un pôle de santé multisite en secteur rural sous médicalisé, géré par la communauté de communes, avec système d'information centralisé, dans lequel les médecins exerceraient à temps partiel ou complet selon leurs possibilités. L'étude est une enquête d'opinion auprès de futurs médecins généralistes. Matériel et méthode : Etude transversale par questionnaire remis aux étudiants de 3e cycle de médecine générale lors de cours dispensés à la faculté de St Etienne en 2009. Résultats : L'analyse porte sur les 52 questionnaires restitués (79%). 96 % des étudiants seraient d'accord pour travailler dans ces conditions, 5 à 6 demi journées hebdomadaires en moyenne, même à distance du domicile. 38% d'entre eux préféreraient être salariés et 84% seraient prêts à exercer dans un pôle sur du long terme. Les femmes sont statistiquement plus favorables que les hommes à une installation définitive, les hommes étant plus intéressés temporairement en début de carrière. Les principaux avantages sont le travail à temps partiel (32%), la collaboration (17%) et la diversification de l'activité (activité mixte) (17%). Le principal inconvénient est la difficulté relative à la continuité des soins (34%). Conclusion : Les jeunes médecins ont accueilli favorablement le projet.
Author: Brice Aubertin
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Languages : fr
Pages : 256
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A l'heure actuelle le nombre de médecins n'a jamais été aussi élevé en France, mais la répartition est inégale sur le territoire. Il en résulte le développement de zones défavorisées où l'accès aux soins est difficile. La Lorraine est touchée par ce problème et notamment le département de la Meuse. L'objectif de l'enquête était de connaître les aspirations des futurs médecins généralistes (internes de médecine générale de la Faculté de Nancy et remplaçants du département de la Meuse) sur leur futur exercice professionnel en particulier leur installation en milieu rural et dans les zones défavorisées. Les principaux enseignements de l'enquête auprès des internes sont : la féminisation, la volonté d'exercer leur profession à proximité de leur lieu de vie en préservant l'épanouissement personnel et la qualité de vie familiale, les aides incitatives à l'installation sont un facteur favorisant pour certains, mais dans le cadre d'une maison pluridisciplinaire de santé.
Author: Guillaume Esnault
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Introduction : La pénurie médicale en zone rurale est un problème majeur de santé publique. Des mesures sont prises pour favoriser l'installation médicale, afin d'améliorer l'offre de soin sur tout le territoire. L'objectif de ce travail est d'étudier les facteurs déterminants à l'installation rurale de médecins généralistes dans le secteur bas-normand. Méthode : Une étude qualitative a été menée auprès de médecins généralistes par le biais d'entretiens semi-dirigés et individuels, suivis d'une analyse thématique continue et manuelle des données. Résultats : L'analyse de 10 entretiens a mis en évidence plusieurs facteurs déterminants. L'organisation adaptée du lieu de travail et l'orientation vers un travail d'équipe étaient primordiales. La pratique globale, tant par la diversité d'actes que par la relation privilégiée avec la patientèle, représentait un déterminant majeur. La découverte du métier par le biais de stages universitaires et de remplacements paraissait indispensable de façon précoce durant les études. L'origine géographique des médecins ainsi qu'un attrait pour la vie en milieu rural impactaient directement le choix d'installation future. Les aides financières étaient considérées comme importantes, mais pas déterminantes à l'installation. Conclusion : Les facteurs déterminants à l'installation de médecins généralistes en zone rurale sont nombreux. Il semble intéressant de multiplier les terrains de stages ambulatoires de médecine générale en milieu rural afin de permettre à tous les étudiants de découvrir cette pratique singulière et de les sensibiliser à la ruralité. Aussi, il semble nécessaire d'évaluer d'autres types d'aides pour pérenniser l'offre de soin.
Author: Clémence Arnaud
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Introduction : L'accès aux soins est inégal en France. Les zones rurales sont particulièrement touchées car elles cumulent les départs en retraite massifs des médecins et les réticences d'installation des nouveaux diplômés. L'objectif de cette étude est de définir les freins à l'installation en milieu rural chez les futurs médecins. Matériel et méthodes : Cette étude qualitative a été menée par voie téléphonique auprès de médecins généralistes et d'internes travaillant en France métropolitaine. Le recueil des données a été réalisé entre le 27 avril et le 15 août 2013 par entretiens semi-dirigés. Résultats : Dix-huit entretiens ont permis de dégager trois types de freins à l'installation en milieu rural. Les premiers étaient liés à la ruralité : problème de la définition de la ruralité, isolement global et difficultés d'emploi pour le conjoint. Venaient ensuite les freins liés à la pratique de la médecine en milieu rural : isolement professionnel, surcharge de travail et proximité de la population. Les derniers freins étaient liés à la formation : sélection initiale des étudiants et stage ambulatoire en milieu rural. Conclusion : Les freins à l'installation en milieu rural sont nombreux et non résolus par les mesures incitatives actuelles. Cependant les internes semblent porter un intérêt certain à l'exercice de la médecine en zone rurale. L'enjeu est donc de considérer les attentes des jeunes médecins pour espérer les voir s'installer en zone rurale. D'autres études pourraient préciser les motivations à l'installation en milieu rural et évaluer l'impact réel des mesures incitatives.
Author: Thomas Trappler
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INTRODUCTION : La démographie médicale est fléchissante, le nombre de médecins généralistes en activité est en baisse depuis 2010. Ces derniers sont soucieux de leur futur exercice et notamment de la qualité de vie au travail. Ce travail de thèse cherche à mettre en évidence les déterminants de la qualité de vie professionnelle et notamment les leviers ou éventuels freins à cette dernière en zones rurale et/ou péri-rurale. OBJECTIF : L'objectif est d'évaluer les principales attentes des futurs installés pour assurer le maintien d'une qualité de vie professionnelle optimale lors de l'installation en milieu rurale ou péri-rurale. MATÉRIELS ET MÉTHODE : Etude quantitative visant à interroger deux populations au travers d'un même questionnaire dédoublé, adapté à chacune des populations : les internes souhaitant s'installer en zone rurales ou péri-rurales et les médecins nouvellement installés dans le territoire des Vosges. Les internes ont été contacté sur la plateforme Facebook ® et 53 d'entre eux ont répondu. Les médecins nouvellement installés ont été contactés par mail (recueillis par la Mission « Plan Santé Vosges »), 14 d'entre eux ont répondu. Le questionnaire a été envoyé/publié fin novembre 2021 avec une relance début 2022. Les résultats ont été analysés directement sur la plateforme de Google Forms ®. RÉSULTATS : Des éléments déterminants à l'installation ressortent de cette étude : - la proximité avec le territoire d'origine ; - l'importance de pouvoir préserver au mieux sa vie familiale et sa vie privée ; - l'importance du remplacement comme première étape vers l'installation ; - l'exercice en groupe permettant de sécuriser et moduler les horaires et plannings. Néanmoins, certains éléments apparaissent comme des freins à l'installation : - la méconnaissance du territoire ; - les inconnues quant à l'administratif, la gestion du cabinet, la gestion financière ; - la crainte de perte d'autonomie quant à la vie privée (vie familiale, congés, vacances, ...). CONCLUSION : La QVT est au coeur de l'installation et de l'exercice libéral des médecins. L'installation en zone rurale ou péri-rurale nécessite une approche plus spécifique avec un accompagnement par les structures locales et les élus. Le suivi territorial des futurs installés est capital car il permet de lever les appréhensions et de coordonner l'installation.
Author: Laurette Bidet
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En France, contrairement aux professionnels de santé salariés, rien n'est prévu pour le suivi médical régulier des médecins libéraux. Pourtant, l'état de santé des médecins constitue un enjeu de santé publique, puisqu'il est un déterminant essentiel à la qualité des soins prodigués à l'ensemble de la population. L'objectif de ce travail consiste à évaluer l'état de santé des médecins généralistes libéraux, et à recueillir leur avis concernant la mise en place d'une structure dédiée spécifiquement à leur santé. Réalisation d'une étude descriptive transversale et déclarative auprès de 1756 médecins généralistes libéraux français, à l'aide d'un questionnaire en ligne. Diffusion du questionnaire grâce au soutien du SNJMG, de quatre URPS et de dix-huit conseils départementaux de l'Ordre des médecins. Dans notre étude, 42,3% des médecins déclarent être en moyenne ou mauvaise santé psychologique ; et un quart d'entre eux, en moyen ou mauvais état de santé physique. La plupart se sont auto-déclarés comme étant leur propre médecin traitant, assurent eux-mêmes leur suivi et renouvellent leurs propres traitements. Pourtant, plus d'un médecin sur deux reconnait ne pas pouvoir prendre en charge correctement ses problèmes de santé. Au total, 84,7% des médecins se disent favorables à la mise en place d'un suivi périodique de santé, et 69,8% d'entre eux sont favorables à la mise en place d'une structure dédiée exclusivement à leur santé. Ils souhaitent avoir accès à des consultations présentielles, et à des lignes téléphoniques d'écoute, avec la possibilité d'y recourir de manière anonyme. Les principaux services attendus au sein de cette structure sont un soutien psychologique, psychiatrique et addictologique, ainsi qu'un accès à des consultations de médecine générale, de médecine du travail et d'évaluation des risques professionnels. Les principales causes de refus des médecins opposés à la création de cette structure sont la crainte d'aboutir à des mesures trop contraignantes et le souhait de garder le libre choix de se faire soigner. Enfin, il existe des préoccupations quant au maillage territorial d'un tel dispositif, mais aussi une crainte concernant d'éventuelles difficultés de financement et de recrutement de professionnels de santé au sein d'une telle structure. La nécessité d'une prise en charge dédiée spécifiquement aux médecins parait bien établie. Cependant, malgré l'intérêt exprimé, l'adhésion réelle des médecins à un suivi régulier reste à prouver. Il est donc indispensable de prendre en compte leurs réticences dans l'élaboration du dispositif, mais aussi de s'intéresser aux facteurs de réussite et aux difficultés rencontrées par certains programmes d'entraide déjà existants en France et à l'étranger. Il semblerait que l'organisation de campagnes d'informations destinées à l'ensemble des médecins puisse permettre de favoriser leur adhésion à un suivi régulier. De plus, la création d'une structure "ambulante" semble être une perspective à explorer, puisqu'elle pourrait permettre d'alléger les contraintes de recrutement de professionnels de santé, mais aussi les problématiques démographiques et financières liées à la création d'une structure fixe. A l'avenir, il parait donc intéressant de réaliser une étude de faisabilité concernant la mise en place d'une structure d'aide fonctionnant sur un modèle itinérant, et d'en évaluer l'impact financier.
Author: Louis Carvin
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Introduction : la qualité de vie des médecins généralistes est une notion qui est de plus en plus importante ces derniers temps. On remarque que le burn-out chez les médecins français augmente au fur et à mesure des années. De plus, la désertification médicale est un autre problème d'actualité et on retrouve dans la pensée commune que les médecins ont de moins en moins envie de s'installer en milieu rural car cela présenterait des difficultés dans la pratique, mais qu'en est-il de leur qualité de vie par rapport aux médecins urbains. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer la qualité de vie des médecins généralistes en fonction de leur zone d'installation en région PACA. Matériel et méthode : il s'agit d'une étude qualitative avec une approche phénoménologique encadré par des entretiens semi-directifs. Les critères d'inclusions étaient au nombre de 2, être un médecin généraliste installé en région PACA ET avoir une activité de médecine générale >50% de son temps de travail global. L'échantillonnage de l'étude se fait de façon homogène pour essayer d'avoir un nombre de participants équivalents pour les zones rurales/semi rurales/urbaines. Le recrutement c'est réalisé par appel téléphoniques puis les entretiens se réalisaient soit en présentiel soit par visio-conférence. L'entretien était divisé en 2 parties, une partie descriptive pour avoir des informations sur la population et l'entretien semi-directif avec des questions libres de réponses. Résultats : 24 entretiens ceux sont réalisés, 8 en zones rurales, 8 en semi-rurale et 8 en zone urbaine. Les médecins ruraux sont dans une zone avec moins de stress avec des trajets plus longs mais mieux vécus, ils présentent un manque de structures. Ils travaillent presque tous en centre médical, ressentent une reconnaissance de leurs pratiques mais remarquent le manque de personnel médical et paramédical. Les médecins semi-ruraux présentent les avantages d'avoir une zone peu stressante et l'accessibilité rapide avec les grandes villes. Ils présentent également un manque de médecins spécialistes et de personnel paramédical dans leurs zones. Ils s'identifient comme étant plus proche de la médecine rurale qu'urbaine. Les médecins urbains ont plus de facilités à s'épanouir dans tous leurs loisirs ainsi qu'une meilleure accessibilité à toutes les structures possible mais les trajets présentent plus d'embouteillage et des difficultés pour se garer. La pratique présente moins de stress du fait la présence de spécialiste et de permanence de soins mais ils ont plus la sensation d'être un « commerce » plutôt qu'une réelle aide. Conclusion : en globalité, la qualité de vie de tous les médecins généralistes est supérieur à celle de la population en générale, aucun d'eux ne souhaiteraient changer de zone car ils considèrent tous que leurs zones sont adaptées à leurs vies et que chacune d'elles présentent des avantages et inconvénients. De plus, une ouverture sur la pratique de la médecine générale en regroupement de personnel de santé est vu comme un avenir pour améliorer la qualité de vie au travail.
Author: Erwan Kerisit
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Languages : fr
Pages : 96
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CONTEXTE : Les avis en ligne prennent de plus en plus d'importance. Malgré un développement plus tardif dans le secteur de la santé, la e-Réputation vient redéfinir le rapport aux patients et laisse entrevoir le futur d'une profession en mutation. L'objectif de cette étude était d'évaluer la perception et l'impact du système d'avis en ligne Google® auprès des médecins, afin d'éventuellement dégager des améliorations à ce système d'avis polémique. Cette étude nous permettait d'aborder également la gestion de leur e-Réputation. MÉTHODE : Nous avions interrogé entre juin et août 2020 les médecins généralistes (MG) français installés avec un questionnaire anonyme, auto-administré, diffusé en ligne sur Limesurvey, via les réseaux sociaux et certains Conseils Départementaux de l'Ordre des Médecins. Au total 412 MG français avaient répondu au questionnaire complet. RÉSULTATS : 356 (86,41 %) MG avaient connaissance des avis en ligne. Parmi eux, 112 (31,46 %) déclaraient une fiche Google® My Business (GMB) et 100 (28,09%) l'avaient déjà consultée. 83,25 % des interrogés ne validaient pas la pertinence des avis. Les limites les plus décriées étaient le manque de validité de ces avis (94,42 %) et l'impact négatif sur les médecins (61,65 %). 75,97 % pensaient que les patients ne pouvaient pas juger leurs compétences médicales. Les MG ayant consulté leur fiche décrivaient une expérience globalement neutre (39%) et rapportaient davantage de commentaires positifs (69,94%). Ceci contrastait avec le retentissement psychologique négatif déclaré (39%). 23,06 % des interrogés pensaient qu'une critique négative pourrait leur faire changer de pratique et 11 % des MG ayant consulté leur fiche l'avaient effectivement changée. Les améliorations les plus plébiscitées étaient de mettre en place une authentification des utilisateurs (36,65 %) ainsi que de rendre privé ces avis (34,71 %). 51,78 % des MG répertoriés étaient propriétaires de leur fiche. Seuls 6,25 % des MG répertoriés déclaraient avoir mis en place des mesures de protection de leur e-Réputation. CONCLUSION : Les MG français rejetaient massivement les avis en ligne dans cette étude. Une part importante des MG déclaraient un retentissement psychologique négatif. Ces avis étaient utilisés en faible proportion par les MG comme outil d'amélioration. Peu d'entre eux étaient sensibilisés à la gestion de leur e-Réputation. Cette étude nous permettait de dégager plusieurs pistes d'améliorations envisagées par les MG.
Author: François Allay
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Languages : fr
Pages : 66
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Book Description
Introduction : L’augmentation de l’âge moyen des médecins généralistes, le non-remplacement des départs en retraite et la diminution de la part des médecins généralistes font que l’offre de soins de proximité se raréfie, tout particulièrement en zone rurale, créant de fortes inégalités d’accès aux soins. L’objectif de cette étude est d’explorer les déterminants de l’installation des médecins généralistes en milieu rural et semi-rural. Matériel et méthodes : Cette étude qualitative a été menée auprès de médecins généralistes exerçant dans l’Oise. Le recueil des données s’est déroulé entre le 28 janvier et le 28 octobre 2015 au moyen d’entretiens individuels compréhensifs (semi directifs) sur le lieu d’exercice des médecins généralistes interrogés. Résultats : Vingt-trois entretiens ont permis de dégager deux grands types de déterminants : professionnels et extra-professionnels. Les déterminants professionnels étaient principalement liés à la faible densité médicale du territoire et, dans une moindre mesure, liés au mode ou aux conditions d’exercice médical. Les déterminants extra-professionnels étaient liés quant à eux à la situation personnelle et/ou familiale des médecins interrogés. Conclusion : La concurrence, qui n’est plus d’actualité aujourd’hui, avait obligé les médecins interrogés à trouver un territoire à faible densité médicale afin de s’installer dans de bonnes conditions. Cette notion avait été fortement évoquée lors des entretiens. L’histoire de vie et l’épanouissement familial avaient également été très fortement évoqués par les médecins généralistes interrogés, et tout particulièrement chez les jeunes médecins.
Author: Gwenaelle Deneux
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Languages : fr
Pages : 226
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Book Description
L’hospitalisation à domicile permet de dispenser au domicile du patient des soins médicaux et paramédicaux continus et coordonnés, qui se différencient des soins ambulatoires par leur complexité et leur fréquence. C’est le médecin généraliste traitant qui reste l’acteur principal de la prise en charge de son patient en HAD et de l’élaboration du projet médical. Nous avons effectué une enquête par questionnaires auto-administrés auprès de 113 médecins généralistes qui exercent dans les secteurs géographiques dépendant d’un des 3 services d’HAD de Péronne, Ham et Albert, afin d’appréhender leurs connaissances de l’HAD, connaître leurs pratiques et expériences en ce domaine, déterminer leur satisfaction, mettre en lumière les difficultés rencontrées dans leur pratique quotidienne et définir les freins éventuels à la prescription d’HAD. L’objectif de cette enquête est de déterminer si l’HAD est réellement utilisée par les médecins généralistes et si elle est utile dans leur pratique quotidienne. Nous avons obtenu 35.4 % de réponses. 92.5 % des médecins répondeurs utilisent l’HAD, pour prendre en charge des patients en fin de vie, des patients qui ont une autonomie réduite (soins de nursing lourds), en relais d’une hospitalisation ou pour les soins post opératoires. 70% sont satisfaits ou très satisfaits de leur collaboration avec l’HAD. La qualité des soins dispensés par l’équipe soignante est soulignée ainsi que leur compétence, leur professionnalisme et leur disponibilité au chevet du patient. Reste néanmoins à améliorer leur relation avec le médecin coordonnateur, dont le rôle est mal identifié par les médecins généralistes, et la communication autour du fonctionnement de la structure.
