Author: Christopher Simeon-PaulPublisher:
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Languages : fr
Pages : 96
Book Description
Contexte. La pandémie de COVID 19 s'est accompagnée d'une explosion de l'utilisation de la médecine, en France comme sur le plan international. Cette évolution a donné lieu à une adaptation intuitive des pratiques, en l'absence de repères clairs pour la pratique, avec un risque médico-légal potentiel. L'objectif de cette étude était de décrire l'état de la littérature sur le sujet en recensant les cas d'usage (indications) de la télé/vidéo-consultation entre un médecin généraliste et un patient, les éléments sémiologiques spécifiques à cette modalité de télé/vidéo-consultation ainsi que les critiques positives ou négatives qui leur étaient associées. Matériel et méthode. Une revue systématique de la littérature a été menée en décembre 2020 sur les bases de données PubMed® et LiSSa®. Les articles ont été sélectionnés en aveugle par 2 chercheurs afin d'extraire les données suivantes : année, pays et type de publication, présence d'un tiers, moyen de communication ; les aspects généraux, les indications, la sémiologie et les critiques associées. N'étaient pas inclus les revues de la littérature et méta-analyses, les articles dépassant le cadre de la consultation vidéo-phonique et téléphonique entre un patient et un médecin généraliste. Résultats. Parmi les 55 références incluses, 43 articles (78.2%) abordaient au moins une indication de la téléconsultation, la plus fréquente étant la demande d'information, d'examen complémentaire ou d'avis spécialisé (n=25). Vingt-deux articles (40.0 %) abordaient au moins un élément sémiologique de la téléconsultation, les plus fréquents étant l'utilisation du langage non verbal (n=5), la visualisation de l'apparence générale (n=5) et mesures de paramètres biophysiologiques (n=5). Conclusion. Les nombreux éléments critiques aussi bien positifs que négatifs soulignent le caractère discuté de cette modalité aujourd'hui. Trois enjeux particuliers pour la recherche et la pratique se dégagent de ces résultats : l'absence de données sur son utilisation dans la prévention primaire et secondaire, le manque de protocole et la nécessité de formation.
