Connaissances de l'utilisation de la contraception orale chez des femmes en demande d'interruption volontaire de grossesse (IVG) sous contraception orale lors de la survenue de leur grossesse

Connaissances de l'utilisation de la contraception orale chez des femmes en demande d'interruption volontaire de grossesse (IVG) sous contraception orale lors de la survenue de leur grossesse PDF Author: Gwenaëlle Martel
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But : Chaque année, 50 000 IVG sont réalisées chez des femmes sous contraception orale lors de la survenue de leur grossesse. Ce travail est une évaluation des connaissances des femmes en demande d'IVG et sous contraception orale lors de la survenue de leur grossesse sur l'utilisation de la contraception orale. Matériels et méthodes : Une étude descriptive et analytique a été menée au centre d'orthogénie de l'Hôpital Couple-Enfant (HCE). Le recueil des donnés a été réalisé à l'aide d'un questionnaire anonyme. Résultats : Concernant l'utilisation du CO, les informations les plus méconnues étaient l'intervalle de temps possible durant lequel le comprimé pouvait être pris sans induire un oubli et le fait que certains médicaments pouvaient rendre le CO inefficace. Concernant la reconnaissance des situations où la contraception orale est inefficace, les informations les plus méconnues étaient que des troubles digestifs (vomissements et diarrhées) survenant dans les 4 heures suivant la prise du comprimé étaient similaires à un oubli de contraception orale. Concernant la CAT en cas d'oubli, les informations les plus méconnues étaient la nécessité de ne pas attendre l'intervalle de 7 jours entre deux plaquettes ou d'enchainer directement avec les comprimés actifs de la plaquette suivante lorsqu'un oubli survenait sur les 7 derniers comprimés actifs d'un COEP et les périodes durant lesquelles les RS sont à risque de grossesse. Conclusion : Il a été observé une insuffisance des connaissances de la contraception orale à tous les niveaux : de l'utilisation à la reconnaissance et la prise en charge d'un oubli de contraception orale.

État des lieux de l'utilisation de la contraception d'urgence chez les femmes en demande d'interruption volontaire de grossesse en pays de la loire

État des lieux de l'utilisation de la contraception d'urgence chez les femmes en demande d'interruption volontaire de grossesse en pays de la loire PDF Author: Charlotte Zagdoun Lepont
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Pages : 166

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Introduction : Malgré une large couverture contraceptive en France, le nombre d'interruption volontaire de grossesse (IVG) reste relativement stable. La contraception d'urgence (CU) est un moyen disponible depuis 1999 pour diminuer le risque de grossesse non prévue. Si sa diffusion et son accessibilité n'ont cessé de croitre, son utilisation reste faible. L'objectif principal de cette étude était de décrire les freins à l'utilisation de la CU chez les femmes en demande d'IVG. Les objectifs secondaires étaient d'une part de décrire les connaissances des femmes sur la CU, et d'autre part, de comparer les populations de femmes ayant utilisé la CU à celles ne l'ayant pas utilisée pour cette grossesse et dans leur vie. Matériel et Méthodes : Il s'agissait d'une étude épidémiologique descriptive, multicentrique, régionale, transversale et prospective. Elle concernait les femmes consultant en centre d'IVG pour une demande d'IVG en Pays de la Loire. Un questionnaire relevant des données sociodémographiques et gynécologiques, des informations sur leur contraception au moment de la conception et évaluant leurs connaissances sur la contraception d'urgence leur était remis. Résultats : Six-cent-soixante-sept patientes de 10 centres d'IVG de Pays de la Loire ont répondu au questionnaire entre le 28/10/2017 et le 09/02/2018. Seulement 9,6% d'entre elles avaient utilisé la CU. Les raisons d'échec de celles-ci étaient majoritairement inconnues des femmes (56%). Le frein principal de non utilisation était la non perception du risque de grossesse (62%). Les femmes avaient de bonnes connaissances sur le mode d'utilisation et les lieux d'obtention de la CU hormonale, mais sous-estimaient largement son délai d'efficacité, ce qui semblait représenter un frein à son utilisation. Il n'existait pas de « profil type » des patientes utilisatrices de la CU. Cependant, les utilisatrices de la CU pour cette grossesse semblaient significativement plus jeunes (26,7 ans versus 28,9 ans), étaient plus souvent étudiantes ou élèves (22,9% versus 10,9%), et avaient moins souvent un emploi (52,4% versus 66,3%). Elles avaient plus souvent utilisé le préservatif pour cette grossesse (42,9% versus 26,1%), et identifié la rupture ou le glissement de celui-ci comme cause de la grossesse (48,8% versus 24,1%). Les femmes qui avaient déjà utilisé la CU dans leur vie étaient quant à elles significativement plus jeunes (27,8 ans versus 29,7 ans), plus souvent nullipares (53,5% versus 36,3%) et venaient plus souvent pour une IVG répétée (40,6% versus 31%). Dans l'analyse multivariée, le fait d'être mariée, ou d'avoir fait des études de niveau inférieur au bac+2, ou d'avoir déjà au moins deux enfants, apparaissaient comme des facteurs de non utilisation de la CU. A l'inverse, avoir déjà des antécédents d'IVG semblait être un facteur favorisant la prise de CU. Conclusion : Améliorer les connaissances des femmes sur les situations à risque de grossesse et le délai d'efficacité de la CU pourrait améliorer son recours et donc diminuer le risque de grossesse non prévue.

La contraception d'urgence chez les femmes ayant recours à une IVG

La contraception d'urgence chez les femmes ayant recours à une IVG PDF Author: Iliana Aliouat
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Objectif : évaluer les connaissances des femmes ayant recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) sur la contraception d'urgence ainsi que les facteurs influençant ces connaissances. Méthode : étude observationnelle multicentrique préliminaire menée sur les centres orthogéniques des hôpitaux de Grasse, Cannes, Antibes et Nice entre le 14 octobre 2020 et le 15 janvier 2021. Un questionnaire a été distribué à soixante-dix patientes se présentant pour une consultation pré ou post IVG. Résultats : au total, 89% des femmes ayant recours à une IVG connaissaient la contraception d'urgence mais des lacunes importantes existaient. Seuls 6% des patientes connaissaient le délai maximum d'utilisation, 46% des patientes avaient un « mauvais niveau » de connaissances et pour seulement 14% des patientes il était considéré comme « très bon ». Les facteurs influençant ce niveau de connaissance étaient le niveau d'étude (p= 0,002), la nationalité (p=0,008) et la fiabilité des sources d'information (p=0,1). La prescription à l'avance de la contraception d'urgence est encore peu faite (pour 10% de l'effectif total). La plupart des grossesses non désirées étaient survenues à la suite d'une mauvaise utilisation de la contraception (73% : oubli de pilule, utilisation non systématique, arrêt de contraception sans désir de grossesse) et la première barrière à l'utilisation d'une contraception d'urgence était le manque de perception d'une grossesse (47%). Conclusion : il est important de développer l'information des patientes sur les échecs contraceptifs, la conduite à tenir en cas d'oubli ainsi que sur leur fertilité. Les professionnels de santé semblent être la meilleure source d'information. Lors des consultations post IVG, la bonne utilisation de la contraception ainsi que la contraception d'urgence devraient être abordées et approfondies.

Contraception autour de l'interruption volontaire de grossesse et caractéristiques socio-démographiques des femmes : une étude descriptive rétrospective de 904 patientes au centre Simone Veil de Nantes

Contraception autour de l'interruption volontaire de grossesse et caractéristiques socio-démographiques des femmes : une étude descriptive rétrospective de 904 patientes au centre Simone Veil de Nantes PDF Author: Elise Leroyer
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Introduction : Deux femmes sur cinq seront concernées par une IVG au cours de leur vie féconde. Comprendre les circonstances de survenue des IVG, les profils socio-démographiques et les potentiels échecs contraceptifs représente un enjeu important. Matériels et Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive rétrospective monocentrique recensant toutes les femmes ayant eu recours à une IVG au Centre Simone Veil de Nantes entre janvier et juin 2019. Les caractéristiques socio-démographiques des femmes ont été analysées ainsi que la contraception avant et après l'IVG. Les caractéristiques socio-démographiques associées à l'absence de contraception lors de la survenue de la grossesse ont également été recherchées. Résultats : 904 patientes constituaient notre cohorte. Plus de la moitié des femmes utilisait une contraception lors de la grossesse ayant menée à l'IVG, majoritairement le préservatif à 23% et la pilule à 20%, et plus de la moitié déclarait un oubli ou un décalage, alors que 46,7% des femmes n'avaient pas de contraception. Plus d'une femme sur dix relevait qu'elle était dans l'attente d'une contraception. La contraception d'urgence était nettement sous-utilisée. L'absence de contraception au moment de l'IVG était plus souvent associée à des âges extrêmes, à une nationalité étrangère, au chômage et à l'absence de professionnel de santé référent. Quatre femmes sur cinq sortaient du parcours d'IVG avec une contraception médicale (pilule 39%, LARC 38%). La contraception n'était pas toujours débutée précocement, notamment les dispositifs LARC. Conclusion : Les grossesses ayant menées à l'IVG étaient autant liées à un échec contraceptif qu'à une absence de contraception. Le recours à l'IVG se déroule notamment dans des périodes de transition : il est ainsi nécessaire de ne pas décaler ou reporter le début d'une contraception et de porter une attention particulière aux patientes étant plus fréquemment sans contraception au moment de l'IVG. Il est nécessaire de promouvoir l'utilisation de la contraception d'urgence. L'IVG est un moment opportun pour remédicaliser la contraception. Celle-ci doit être débutée le plus tôt possible. Les méthodes LARC sont à privilégier et leur pose précoce au décours immédiat de l'IVG reste encore à promouvoir.

IVG sous pilule, une liaison encore trop fréquente

IVG sous pilule, une liaison encore trop fréquente PDF Author: Julie Hamrit
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Contexte : Le nombre d'IVG en France ne baisse pas. Quand survient une grossesse non prévue donnant lieu à une IVG, 27,3 % des femmes prennent la pilule. La méthode de gestion de la pilule en pratique est indispensable à évaluer pour comprendre ces échecs et les moyens de les éviter. Méthode : Etude prospective, transversale, descriptive, multicentrique. Entre août et novembre 2014, dans les centres d'orthogénie, les femmes ont été interrogées par questionnaire papier, alors qu'elles réalisaient une IVG pour une grossesse débutée sous contraception orale. Résultats : Sur 109 patientes incluses, 71 (65%) présentaient une attitude pouvant entraîner une grossesse non désirée par rapport à la situation d'oubli, 22 (21 %) par rapport à la situation de troubles menstruels, et 18 (17 %) par rapport à la situation de troubles digestifs. 35 (32 %) élevaient un nourrisson, 23 (21 %) avaient eu une IVG deux ans ou moins auparavant. 35 (32 %) avaient déjà eu au moins une grossesse débutée sous contraception orale par le passé. 56 (51 %) avaient déjà demandé un autre moyen de contraception que la pilule à leur médecin, qui était pour 52 (98 % d'entre elles) une méthode de longue durée d'action (DIU, implant, stérilisation). 72 (68 %) souhaitaient adopter une contraception de longue durée d'action après l'IVG, 33 (31 %) souhaitaient reprendre une pilule. Conclusion : L'utilisation courante de la contraception orale est à risque d'entraîner des grossesses non désirées, par le manque d'informations données de la part des médecins et par le manque de recherche d'informations par les femmes. Diminuer de façon significative le nombre d'IVG est un objectif de santé publique. Peut-on espérer diminuer ce nombre en améliorant les connaissances d'utilisation des contraceptifs oraux ou en favorisant les contraceptifs de longue durée d'action (DIU, implants) ? Est-ce que cet objectif de santé publique est réalisable ?

Approche des trajectoires contraceptives des femmes consultant pour une demande d'interruption volontaire de grossesse au CHU de Caen en 2015

Approche des trajectoires contraceptives des femmes consultant pour une demande d'interruption volontaire de grossesse au CHU de Caen en 2015 PDF Author: Stéphanie Guivier
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Pages : 130

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En France, deux grossesses non prévues sur trois surviendraient chez des femmes ayant déclaré utiliser une méthode contraceptive au moment du rapport fécondant (RF). Nous avons comparé les données du questionnaire distribué aux médecins aux données recueillies dans l'auto-questionnaire distribué aux femmes consultant pour une demande IVG dans le service d'orthogénie du centre hospitalier universitaire et au centre de planification et d'éducation familiale de Caen de décembre 2014 à juin 2015. Le questionnaire remis à chaque femme évaluait le profil sociodémographique, la pratique contraceptive et le contexte de l'IVG. Le questionnaire « médecin » évaluait le contexte contraceptif relatif à cette IVG, le choix contraceptif en consultation pré-IVG et la contraception mise en place en post-IVG. Le médecin a plus souvent considéré la femme en échec de contraception orale ou en échec de préservatif au moment du RF. Les femmes ont moins souvent déclaré au médecin utiliser une contraception par les méthodes naturelles que dans l'auto-questionnaire. Au moment du RF, les femmes utilisaient moins fréquemment une méthode contraceptive médicalisée par rapport à la contraception utilisée six mois avant. Au moment du RF, la contraception médicale la plus utilisée était la contraception orale. La contraception d'urgence avait été utilisée chez une femme sur dix au moment du RF. A l'issue des consultations pré-IVG et post-IVG les femmes ont plus souvent opté pour une méthode LARC. Le recours à l'IVG était principalement dû à un échec contraception. Une meilleure information du public et des professionnels sur la contraception et l'IVG semble primordiale.

Les femmes sous contraceptif oral sont-elles informées des situations à risque de grossesse non programmée ?

Les femmes sous contraceptif oral sont-elles informées des situations à risque de grossesse non programmée ? PDF Author: Marion Duchêne
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Introduction : un tiers des patientes ayant recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) utilisaient une pilule contraceptive, moyen de contraception le plus populaire en France. Une erreur d'observance était rapportée par les patientes dans 76% des cas d'IVG, sans pour autant qu'une mesure de rattrapage ne soit entreprise. Le motif le plus fréquemment énoncé par les patientes pour justifier cette absence de mesure protectrice était la non-perception du risque de grossesse. Objectif : analyser si les femmes sous contraception orale étaient informées des situations à risque de grossesse et par quel moyen. Déterminer les facteurs sociaux ou médicaux influençant l'information transmise. Déterminer les facteurs influençant la capacité des femmes à savoir faire face aux situations à risque de grossesse non programmée. Méthode : étude épidémiologique descriptive et quantitative, réalisée par le biais de questionnaires distribués au sein de cinq pharmacies de l'arrondissement de Cahors, à toutes les patientes majeures se présentant pour la délivrance d'une pilule contraceptive entre décembre 2021 et février 2022. Résultats : 88 patientes ont été incluses dans l'étude. Le risque de grossesse non programmée (GNP) en cas de retard de prise du comprimé contraceptif supérieur à 12 heures était connu de 81% des patientes. Seules 23% des répondantes avaient été informées des trois principales situations à risque de GNP et 55% se disaient informées de la conduite à tenir en cas d'inobservance. L'information était majoritairement délivrée par le prescripteur initial et n'était renouvelée que dans 42% des cas. Les femmes âgées de 26 à 30 ans se disaient significativement moins informées que les autres tranches d'âge. Les patientes jugeaient l'information plus claire lorsqu'elle leur avait été délivrée de façon écrite ou répétée. Les femmes "informées" se sentaient aptes à faire face aux situations à risque dans 80% des cas, quand 44% des femmes "non informées" s'en disaient capables. Conclusion : les patientes sous contraceptif oral sont insuffisamment informées des situations à risque de GNP, comme de la conduite à tenir en cas d'impair. Pour permettre une information plus claire et une meilleure aptitude des femmes à gérer une situation à risque de GNP, l'information devrait être répétée à chaque consultation de prescription, et à chaque délivrance. Une information écrite en complément de l'information orale serait souhaitable. La mise en place effective de la loi de 2001 sur l'éducation à la vie affective et sexuelle en milieu scolaire permettrait d'aborder plus précocement les questions de risque de survenu de GNP.

Échecs de contraception après quarante ans

Échecs de contraception après quarante ans PDF Author: Fanny Lemercier
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Pages : 62

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Contexte : en dépit de l'utilisation massive de la contraception médicalisée, le nombre d'interruption volontaire de grossesse reste stable. Du fait des connaissances et de l'expérience acquises en matière de contraception, les femmes de plus de 40 ans ne devraient que très rarement être confrontées à une grossesse non prévue. Le but de cette étude est d'identifier les déterminants des échecs contraceptifs à cet âge. Méthode : l’étude s’est déroulée dans cinq centres de planification de la région Pays de la Loire, d’octobre 2008 à janvier 2009. Les femmes âgées de 40 ans et plus, consultant pour une demande d’interruption volontaire de grossesse ont été interrogées via des questionnaires anonymes auto administrés. Résultats : 59 questionnaires ont été recueillis. Près d’un tiers des femmes n’utilise pas de contraception. Pour expliquer leur choix, 25% évoquent les effets indésirables, 27% le sentiment d’une moindre fécondité ou d’une stérilité, 19% une lassitude ou des oublis répétés et 11,5% des rapports sexuels peu fréquents. 23,7% utilisent une méthode contraceptive naturelle. Seulement 5,1% ont utilisé la contraception d’urgence alors que 78% déclarent la connaître. 25,4% des femmes ont exprimé un désir d’enfant. Conclusion : même si les femmes de 40 ans et plus se considèrent bien informées en matière de contraception, elles ont une connaissance peu précise des méthodes contraceptives et sont aussi concernées par des difficultés d’observance. En outre, l'ambivalence face au désir d’enfant est également un facteur explicatif. Enfin, la baisse de la fécondité et la baisse de la fréquence des rapports sexuels semblent favoriser l'utilisation de méthodes contraceptives peu fiables chez ces femmes qui mésestiment le risque de grossesse.

Enquête prospective sur les connaissances et l'utilisation de la contraception d'urgence hormonale (Levonorgestrel) chez les femmes venues pour une IVG à l'Hôpital d'Albi, dans le Tarn

Enquête prospective sur les connaissances et l'utilisation de la contraception d'urgence hormonale (Levonorgestrel) chez les femmes venues pour une IVG à l'Hôpital d'Albi, dans le Tarn PDF Author: Karine Chevallier
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Languages : fr
Pages : 238

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En moyenne, en France qui a l’un des plus forts taux d’utilisation des méthodes contraceptives, chaque femme connaît dans sa vie une grossesse accidentelle et une fois sur deux, elle décide de l’interrompre. En cas d’échec de la méthode initiale, la contraception d’urgence hormonale peut être utilisée, d’autant plus facilement qu’elle est depuis 6 ans délivrée sans prescription médicale. Cette thèse présente les résultats d’une étude prospective menée au Planning Familial de l’hôpital d’Albi, dans le Tarn, auprès de femmes en demande d’IVG. Son but est de comprendre les raisons de l’inutilisation de cette contraception d’urgence à base de lévonorgestrel par ces femmes. L’analyse descriptive des données fait apparaître la raison principale qui est le manque de connaissance de la prise de risque d’une grossesse après un rapport sexuel qu’il soit protégé ou non. Par ailleurs, une large majorité de femmes qui pense connaître la contraception d’urgence hormonale, ne connaît pas les modalités d’utilisation et les moyens de se la procurer.

Le rôle du pharmacien dans l'accompagnement des patientes sous contraception orale

Le rôle du pharmacien dans l'accompagnement des patientes sous contraception orale PDF Author: Titane Kamana
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En France, plus de 7 femmes sur 10 ayant entre 19 et 49 ans emploient une méthode contraceptive. Actuellement, plusieurs méthodes contraceptives sont disponibles mais la méthode la plus utilisée reste la contraception orale. Cependant, malgré l'utilisation élevée des méthodes contraceptives, il n'y a pas de diminution du recours à l'interruption volontaire de grossesse. En effet, la contraception orale n'est efficace que si elle est prise régulièrement et dans de bonnes conditions d'utilisation. Ainsi, la raison qui empêche le bon usage de cette méthode contraceptive est le manque d'informations ainsi que la crainte de la survenue d'effets indésirables qui peuvent être propagés par différents médias. En effet, il existe des risques liés à la prise de cette contraception (surtout oestroprogestative), mais ces derniers peuvent être évités si les patientes sont prises en charge par un accompagnement régulier. Le rôle du pharmacien d'officine est primordial pour promouvoir l'observance de cette méthode contraceptive à travers les différentes informations dont ont besoin les patientes pour utiliser ce moyen de contraception dans de bonnes conditions. Ce rôle est important car le pharmacien d'officine, de par sa proximité, est le premier interlocuteur de la patiente sous contraception orale.