Pronostic des petites tumeurs luminales du sein sans envahissement ganglionnaire axillaire (T1N0)

Pronostic des petites tumeurs luminales du sein sans envahissement ganglionnaire axillaire (T1N0) PDF Author: Christophe Blanchet
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Languages : fr
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Book Description
CDepuis l'introduction des programmes de dépistage systématiques du cancer du sein par la mammographie, la proportion des cancers du sein de types luminaux découverts à des stades précoces (stades T1 N0) a considérablement augmenté. Usuellement considérées comme de bon pronostic, ces tumeurs présentent néanmoins un risque de rechute métastatique non négligeable en l'absence de traitement adjuvant, et encore significatif sur le long terme malgré l'hormonothérapie adjuvante. Les problématiques inhérentes au choix des traitements systémiques adjuvants après un traitement loco-régional pour ces patientes ne sont donc pas résolues. Les recommandations actuelles divergent pour la prise en charge adjuvante de ces tumeurs de moins de 2 cm et sans envahissement ganglionnaire axillaire, conseillant souvent de considérer l'hormonothérapie adjuvante, et parfois la chimiothérapie, sans établir de recommandations spécifiques quant aux marqueurs pronostiques à utiliser pour guider les indications thérapeutiques. Notre étude cas-témoin menée sur 104 patientes traitées pour une petite tumeur luminale localisée (pT1 pN0) (52 patientes n'ayant pas rechuté, appariées sur l'age le grade et le Ki67, avec 52 patientes ayant présenté une rechute métastatique) a permis de souligner l'intérêt pronostique du test d'expression génomique Prosigna® sur le risque de rechute (score de récurrence plus élevé chez les patientes rechuteuses), ainsi qu'une plus forte infiltration tumorale en lymphocytes T (particulièrement en T CD4+) chez les patientes non rechuteuses par rapport à celles ayant présenté une évolution métastatique. Il n'y avait par contre aucune autre différence significative concernant les autres populations immunes étudiées. Ces résultats incitent à poursuivre des études sur ces nouveaux ou potentiels nouveaux marqueurs pronostiques sur des populations de plus grande taille ; avec dans l'espoir d'obtenir des outils plus fiables pour prédire la survie des patientes, afin de permettre de mieux définir les patientes qui doivent bénéficier d'une chimiothérapie adjuvante.

Pronostic des petites tumeurs luminales du sein sans envahissement ganglionnaire axillaire (T1N0)

Pronostic des petites tumeurs luminales du sein sans envahissement ganglionnaire axillaire (T1N0) PDF Author: Christophe Blanchet
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CDepuis l'introduction des programmes de dépistage systématiques du cancer du sein par la mammographie, la proportion des cancers du sein de types luminaux découverts à des stades précoces (stades T1 N0) a considérablement augmenté. Usuellement considérées comme de bon pronostic, ces tumeurs présentent néanmoins un risque de rechute métastatique non négligeable en l'absence de traitement adjuvant, et encore significatif sur le long terme malgré l'hormonothérapie adjuvante. Les problématiques inhérentes au choix des traitements systémiques adjuvants après un traitement loco-régional pour ces patientes ne sont donc pas résolues. Les recommandations actuelles divergent pour la prise en charge adjuvante de ces tumeurs de moins de 2 cm et sans envahissement ganglionnaire axillaire, conseillant souvent de considérer l'hormonothérapie adjuvante, et parfois la chimiothérapie, sans établir de recommandations spécifiques quant aux marqueurs pronostiques à utiliser pour guider les indications thérapeutiques. Notre étude cas-témoin menée sur 104 patientes traitées pour une petite tumeur luminale localisée (pT1 pN0) (52 patientes n'ayant pas rechuté, appariées sur l'age le grade et le Ki67, avec 52 patientes ayant présenté une rechute métastatique) a permis de souligner l'intérêt pronostique du test d'expression génomique Prosigna® sur le risque de rechute (score de récurrence plus élevé chez les patientes rechuteuses), ainsi qu'une plus forte infiltration tumorale en lymphocytes T (particulièrement en T CD4+) chez les patientes non rechuteuses par rapport à celles ayant présenté une évolution métastatique. Il n'y avait par contre aucune autre différence significative concernant les autres populations immunes étudiées. Ces résultats incitent à poursuivre des études sur ces nouveaux ou potentiels nouveaux marqueurs pronostiques sur des populations de plus grande taille ; avec dans l'espoir d'obtenir des outils plus fiables pour prédire la survie des patientes, afin de permettre de mieux définir les patientes qui doivent bénéficier d'une chimiothérapie adjuvante.