Pratiques et opinions des médecins généralistes face à la vaccination contre le papillomavirus

Pratiques et opinions des médecins généralistes face à la vaccination contre le papillomavirus PDF Author: Alexiane Kremeurt
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Languages : fr
Pages : 62

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Book Description
Introduction : le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer féminin le plus fréquent dans le monde. Il est établi que 99% de ces cancers sont dus à une infection par le papillomavirus. Depuis 2006, deux vaccins contre le papillomavirus sont commercialisés en France : Gardasil (2006) et Cervarix (2007). Bien que leur efficacité et innocuité aient été démontrées au cours de nombreuses études, les polémiques dans les médias ont affecté leur acceptation par la population. L'adoption vaccinale reste décevante avec un taux de vaccination n'atteignant pas les 20% en France en 2017. Les médecins généralistes étant les principaux prescripteurs de ces vaccins, leur opinion est primordiale dans l'acceptation par les patientes de ce vaccin. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer les pratiques et opinions des médecins généralistes face à la vaccination contre le papillomavirus. Matériel et méthode : il s'agit d'une étude épidémiologique transversale descriptive sur une population de médecins généralistes travaillant dans les Alpes-Maritimes, Var et Corse. Le recueil des données a été réalisé à l'aide d'un questionnaire en ligne anonyme qui comprenait 29 questions. Résultats : nous avons inclus dans notre enquête 111 réponses. 71,2% des médecins généralistes interrogés affirment prescrire de manière « systématique » le vaccin contre le papillomavirus à leur patiente. Ces médecins évoquent un manque d'information important chez les patientes dû à la mauvaise médiatisation du vaccin. Conclusion : les résultats de notre enquête vont dans le sens d'une bonne adhésion par les médecins généralistes en ce qui concerne la vaccination contre le papillomavirus. Il existe cependant un manque criant d'informations qui constitue la principale limitation dans l'acceptation de ce vaccin et expliquant probablement le faible taux de couverture vaccinale en France.

Pratiques et opinions des médecins généralistes face à la vaccination contre le papillomavirus

Pratiques et opinions des médecins généralistes face à la vaccination contre le papillomavirus PDF Author: Alexiane Kremeurt
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Languages : fr
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Introduction : le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer féminin le plus fréquent dans le monde. Il est établi que 99% de ces cancers sont dus à une infection par le papillomavirus. Depuis 2006, deux vaccins contre le papillomavirus sont commercialisés en France : Gardasil (2006) et Cervarix (2007). Bien que leur efficacité et innocuité aient été démontrées au cours de nombreuses études, les polémiques dans les médias ont affecté leur acceptation par la population. L'adoption vaccinale reste décevante avec un taux de vaccination n'atteignant pas les 20% en France en 2017. Les médecins généralistes étant les principaux prescripteurs de ces vaccins, leur opinion est primordiale dans l'acceptation par les patientes de ce vaccin. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer les pratiques et opinions des médecins généralistes face à la vaccination contre le papillomavirus. Matériel et méthode : il s'agit d'une étude épidémiologique transversale descriptive sur une population de médecins généralistes travaillant dans les Alpes-Maritimes, Var et Corse. Le recueil des données a été réalisé à l'aide d'un questionnaire en ligne anonyme qui comprenait 29 questions. Résultats : nous avons inclus dans notre enquête 111 réponses. 71,2% des médecins généralistes interrogés affirment prescrire de manière « systématique » le vaccin contre le papillomavirus à leur patiente. Ces médecins évoquent un manque d'information important chez les patientes dû à la mauvaise médiatisation du vaccin. Conclusion : les résultats de notre enquête vont dans le sens d'une bonne adhésion par les médecins généralistes en ce qui concerne la vaccination contre le papillomavirus. Il existe cependant un manque criant d'informations qui constitue la principale limitation dans l'acceptation de ce vaccin et expliquant probablement le faible taux de couverture vaccinale en France.

Connaissances, attitudes, croyances et pratiques des médecins généralistes, des mères et des jeunes filles autour du vaccin contre le Papillomavirus Humain en France

Connaissances, attitudes, croyances et pratiques des médecins généralistes, des mères et des jeunes filles autour du vaccin contre le Papillomavirus Humain en France PDF Author: Clément Barthelemy
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Pages : 140

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Contexte : La vaccination anti HPV n'est que rarement adoptée par les jeunes femmes, avec une couverture vaccinale inférieure aux objectifs de prévention de santé publique envisagés. Cette revue cherche à identifier quelles sont, en France, les connaissances, attitudes, croyances et pratiques à propos de la vaccination anti-HPV. Méthode : Recherche systématique sur les moteurs de recherche PubMed, Embase, Cochrane Library à l'aide d'une équation de recherche standardisée suivant les protocoles P.R.I.S.M.A. Résultats : 65 articles ont été trouvés et 13 inclus et analysés suivant les populations des études reparties entre Médecins Généralistes, Mères et Jeunes femme cibles. Les médecins, notamment à l'aise avec la sexualité, étaient globalement favorables mais rencontraient des difficultés dans leurs pratiques face aux craintes quant aux effets secondaires étant également le principal frein évoqué par les opposant à la vaccination. Les mères les mieux informées et plus sensibles aux conseils de leur médecin connaissaient mieux le vaccin et en avait une opinion assez favorable. Les jeunes filles étaient peu vaccinées, les plus jeunes avec de meilleures connaissances l'étaient mieux. La peur et le manque d'information autour des effets secondaires ainsi qu'un contexte social défavorable amenaient à une moins bonne vaccination.Conclusion : La connaissance du vaccin et l'opinion assez favorable des médecins et mères ne se traduit pas dans les faits en termes de vaccination chez les jeunes filles dont l'opinion et la position n'est que trop peu explorée dans ces études et ne permet pas d'expliquer cette discordance hormis un fond de crainte des effets secondaires commune à chacun.

Quelles sont les perceptions du vaccin anti-HPV par les médecins généralistes et quelles sont leurs attitudes face à une patiente réticente ?

Quelles sont les perceptions du vaccin anti-HPV par les médecins généralistes et quelles sont leurs attitudes face à une patiente réticente ? PDF Author: Pierre-Yves Sambardier
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L'infection par HPV est l'infection génitale la plus fréquente dans le monde. Les HPV 16 et 18 sont responsables de 70% des cancers du col de l'utérus. Il existe 2 vaccins anti-HPV, utilisés en prévention primaire. En France les médecins généralistes sont les premiers acteurs de cette vaccination. L'objectif de l'étude est de recueillir l'opinion des médecins généralistes sur les vaccins anti-HPV et de connaitre leurs attitudes face à une patiente réticente, dans le but d'augmenter la couverture vaccinale qui stagne en France autour de 30%.Il s'agit d'une étude qualitative par entretien semi-dirigé, réalisée auprès de 18 médecins généralistes de Haute-Savoie. La majorité des médecins interrogés est plutôt favorable à la vaccination anti-HPV. Certains gardent une réticence liée au manque de recul sur l'efficacité de ce vaccin. Ils relèvent surtout la crainte des effets secondaires, avec parfois une analogie faite avec le vaccin contre l'hépatite B. Cette crainte est amplifiée par les médias. La principale stratégie des médecins devant une patiente réticente est la ré-explication. D'autres restent à disposition, en reparlent plus tard, réassurent ou adoptent une attitude compréhensive. D'autres encore cherchent à faire peur, insistent sur le dépistage par FCU. Ceux qui ne sont pas convaincus n'insistent pas. Le vaccin anti-HPV est récent. Les médecins ont besoin de plus de preuves sur l'efficacité vaccinale concernant la morbi-mortalité du cancer du col de l'utérus, pour être vraiment convaincus et donc convaincants. Nous pouvons également nous demander si cette vaccination peut être proposée aux garçons, dans un but de diminuer la prévalence des HPV oncogènes.

Opinions et pratiques des médecins généralistes en matière de vaccination anti HPV chez le garçon

Opinions et pratiques des médecins généralistes en matière de vaccination anti HPV chez le garçon PDF Author: Kawthar El Asri
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INTRODUCTION : En France, contrairement à nos voisins occidentaux, la couverture vaccinale anti-HPV chez la fille reste très faible depuis plusieurs années et l'extension de cette vaccination aux garçons est assez récente. Des études ont estimé l’adhésion des médecins généralistes français à la vaccination anti-HPV masculine à plus de 80%. A présent, il est intéressant de vérifier si cette acceptabilité est corrélée à la fréquence de recommandation de la vaccination anti HPV chez le garçon. OBJECTIFS : L’objectif principal était d’évaluer la fréquence de recommandation en 2021-2022 du vaccin anti-HPV chez le garçon par les médecins généralistes français. Les objectifs secondaires étaient de déterminer quelles sont les caractéristiques des médecins selon la fréquence de la recommandation et d’étudier les différences de pratique des médecins en matière de vaccination anti-HPV entre la fille et le garçon. METHODE : C’est une étude de type quantitative observationnelle, descriptive et analytique. Le questionnaire en ligne de type Google Forms, a été diffusé par courriel aux médecins généralistes via l’ensemble des conseils départementaux de l'ordre des médecins. Il était accessible de juin 2021 à avril 2022. RESULTATS : 98% des médecins étaient au courant de cette nouvelle recommandation. Ils étaient favorables à la vaccination anti HPV à 96% chez la fille et à 91% chez le garçon. 23% des médecins ont déclaré ne pas recommander systématiquement le vaccin anti-HPV chez le garçon et 5% chez la fille. Paradoxalement, ces médecins qui ne recommandaient pas le vaccin anti-HPV chez le garçon, sont favorables à une vaccination masculine à 70,5% et sont convaincus de son utilité à 88,7%. Ils ont confiance à 90% dans l'efficacité de ce vaccin et à 87,3% dans sa sécurité. Ils ont déclaré à 79% recommander systématiquement ce vaccin chez les filles et à 58% que leur priorité était de vacciner contre l’HPV la fille. Enfin, ils sont seulement 18,3% à percevoir la présence des parents comme un frein à la vaccination. CONCLUSION : La quasi-totalité des médecins recommandaient fréquemment le vaccin anti-HPV chez la fille. En revanche, une part non négligeable de médecins ne recommandaient pas le vaccin anti-HPV chez le garçon. Pourtant, ceux-là se disaient très favorables à la vaccination anti-HPV masculine et le recommandaient systématiquement chez la fille. Car selon eux, la priorité était de vacciner la fille contre l’HPV

Les médecins généralistes et la vaccination anti-HPV

Les médecins généralistes et la vaccination anti-HPV PDF Author: Pauline Grand
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En France la couverture vaccinale contre le HPV reste très inférieure à l'objectif prévu par les autorités sanitaires. C'est pourquoi la HAS recommande la généralisation de la vaccination anti-HPV. L'objectif de cette étude était d'explorer l'opinion des médecins généralistes concernant le projet de généralisation de la vaccination anti-HPV à l'ensemble de la population et d'estimer l'éventuel impact de la généralisation sur la couverture vaccinale des filles et jeunes femmes ainsi que sur celle des HSH. Nous avons utilisé un questionnaire anonyme en ligne destiné aux médecins généralistes d'Isère, de Savoie et de Haute-Savoie via différents moyens de diffusion entre le 15 mai et le 22 août 2020. Nous avons également remis quelques questionnaires en main propre. Ce questionnaire explorait des données sociodémographiques, les pratiques actuelles des médecins généralistes, leurs opinions vis-à-vis du projet de généralisation de la vaccination anti-HPV et les retombées escomptées. Le questionnaire a été complété par 301 médecins exerçant en Isère, Savoie et Haute-Savoie. Cet état des lieux estime actuellement une faible couverture vaccinale anti-HPV aussi bien chez les filles et jeunes femmes que chez les HSH. En effet, dans notre étude, 57,5% des médecins estimaient que moins de la moitié de leurs patientes ciblées par les recommandations étaient vaccinées contre le HPV et 89,5 % estimaient que moins du quart de leurs patients HSH ciblés par les recommandations, étaient vaccinés contre le HPV. 87,4% des médecins généralistes se déclaraient favorables à la généralisation de la vaccination anti-HPV à l'ensemble de la population. Cette forte adhésion pourrait participer à l'augmentation de la couverture vaccinale des filles, mais aussi celle des HSH. En parallèle, afin d'augmenter l'adhésion des adolescents et des parents à la vaccination anti-HPV, il semble nécessaire de développer des campagnes d'information à destination du grand public. Il serait intéressant d'élargir la consultation existante «contraception et prévention des MST» aux garçons du même âge. La diffusion d'informations en milieu scolaire permettrait également d'instaurer et de maintenir une égalité d'accès à la vaccination pour cette classe d'âge.

Opinions et attitudes des médecins généralistes à propos de la vaccination contre les infections à papillomavirus humains

Opinions et attitudes des médecins généralistes à propos de la vaccination contre les infections à papillomavirus humains PDF Author: Carole Berthezene-Paggi
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Languages : fr
Pages : 248

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Le médecin généraliste MG occupe une place importante pour proposer la vaccination contre les papillomavirus humains HPV. Les objectifs sont d'étudier les opinions des MG et leurs attitudes à propos de cette vaccination. La méthode est une étude qualitative des entretiens individuels semi-structurés de 20 MG libéraux des Alpes-Maritimes. Résultats : Les MG perçoivent assez bien cette vaccination, mais à peine plus de la moitié incitent leurs patientes à se faire vacciner. Ce vaccin est un progrès, il se situe en prévention primaire du cancer du col de l'utérus, et est complémentaire au frottis cervico-utérin. Certains MG ont des craintes d’effets indésirables à long terme, ou sont réservés sur l’efficacité réelle du vaccin. Certains préfèreraient avoir plus de recul avant de généraliser la vaccination à toutes adolescentes de 14 ans. Les MG se sont sentis exclus des campagnes médiatiques. Ils trouvent que leurs patientes ont peu de connaissances sur cette vaccination et aimeraient être en position centrale pour les informer et les conseiller. La demande de vaccination vient souvent des mères des adolescentes. Les MG abordent assez facilement le sujet de la sexualité avec les jeunes filles. Ils insistent sur le dépistage régulier par frottis, la contraception et surtout la prévention des autres IST. En conclusion, le MG doit s’assurer de bien informer ses patientes pour qu'elles prennent une décision éclairée. Nous proposons une consultation de prévention pour l’adolescent(e) de 14-15, une meilleure information des adolescentes dans les collèges, lycées et un encouragement des MG à s’informer à partir de sources validées.

Élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons

Élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons PDF Author: Yannis Ait Moussa
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Introduction : l'infection par les papillomavirus (HPV) est une des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes au monde. Sa persistance peut provoquer l'apparition de cancers chez les femmes et chez les hommes. Le vaccin anti-HPV est un moyen sûr et efficace pour les éviter. En France, la Haute autorité de santé recommande l'élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons depuis décembre 2019, dans un contexte d'hésitation vaccinale. L'objectif de l'étude est d'identifier quels sont les freins à la vaccination des garçons que rencontrent les médecins généralistes. Matériel et méthode : une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée du 1er décembre 2021 au 1er avril 2022 auprès de médecins généralistes de la région Sud. L'analyse des données a été faite sur un modèle inductif par théorisation ancrée. Résultats : au total, 11 médecins ont été interrogés, ils ont rapporté qu'il persiste chez les parents deux idées erronées selon lesquelles les garçons seraient épargnés par les HPV et qu'ils ne présenteraient pas d'intérêt à être vaccinés. Les parents les plus méfiants face aux vaccins ont besoin de plus d'information de la part de leurs médecins. Le suivi en santé sexuelle des adolescents n'est pas assez fréquent et les pratiques des médecins sont parfois inégales et limitées par les tabous sur la sexualité. Conclusion : notre étude a permis d'identifier trois freins principaux à l'élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons : les perceptions parentales, l'information sur l'intérêt de la vaccination et la santé sexuelle des adolescents en médecine générale. Une meilleure diffusion de l'information à destination des familles et le développement de l'éducation sexuelle des adolescents pourraient d'améliorer leur adhésion à la stratégie vaccinale.

Approche des représentations des médecins généralistes sur la vaccination anti-HPV à l'aide d'un modèle évaluant les opinions, les pratiques et les informations délivrées aux patients

Approche des représentations des médecins généralistes sur la vaccination anti-HPV à l'aide d'un modèle évaluant les opinions, les pratiques et les informations délivrées aux patients PDF Author: Louiza Houdjal
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Languages : fr
Pages : 182

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Analyse des freins à la vaccination contre la cancer du col de l'utérus en Martinique

Analyse des freins à la vaccination contre la cancer du col de l'utérus en Martinique PDF Author: Arielle Saint-Ange
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Languages : fr
Pages : 198

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En Martinique, le cancer du col de l'utérus est le cinquième cancer le plus diagnostiqué chez la femme. Depuis 2007, deux vaccins prophylactiques sont disponibles, cependant la couverture vaccinale de la vaccination anti-HPV reste faible en France et plus encore en Martinique. L'objectif de cette étude était de mettre en évidence les freins à cette vaccination en Martinique, en analysant les perceptions et pratiques des médecins généralistes d'une part, et celles des parents des jeunes filles concernées d'autre part. Une étude transversale quantitative a été réalisée auprès de 101 médecins généralistes entre décembre 2012 et juin 2013 ainsi qu'une étude qualitative auprès des parents par entretiens individuels semi-directifs qui a été réalisée entre avril 2013 et octobre 2013. Parmi les 69 médecins répondeurs, même si 96% d'entre eux se disent favorables à la vaccination en général, seulement 57% déclaraient proposer la vaccination anti-HPV systématiquement. Les principaux freins retrouvés chez les médecins étaient la crainte des effets secondaires, les doutes concernant l'efficacité du vaccin et la difficulté d'aborder les questions de sexualité. On a pu distinguer un profil de médecins favorable et l'autre plutôt réfractaire. Les médecins hommes avec une ancienneté d'installation élevée étaient plus réfractaires à la vaccination anti- HPV. Dans l'étude qualitative, 18 parents ont été interviewés, nous avons mis en évidence des freins liés aux sources d'information, aux évènements marquants et expériences vécues dans leur entourage, aux représentations que les parents se font des vaccins en général et ceux liés à la vaccination anti-HPV. La peur des effets secondaires potentiels et l'impact négatif dû à sa connotation sexuelle avec crainte d'une entrée précoce dans la vie sexuelle étaient associés à un avis défavorable. Cette étude a identifié les éléments de réticence face à la vaccination anti-HPV chez les médecins et les parents, qui sont sensiblement similaires, et expliquent ce- faible taux de couverture vaccinale.s

Quels sont les freins rencontrés par les médecins généralistes auvergnats pour vacciner les adolescentes contre l'HPV (Human Papillomavirus) ?

Quels sont les freins rencontrés par les médecins généralistes auvergnats pour vacciner les adolescentes contre l'HPV (Human Papillomavirus) ? PDF Author: Amélie Viey
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Languages : fr
Pages : 138

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Book Description
Depuis 2007, la vaccination anti HPV est proposée dans la perspective de diminuer les lésions à HPV chez la femme et de faire baisser l'incidence du cancer du col de l'utérus. Le médecin généraliste est l'acteur principal de cette vaccination. Un temps quantitatif (étude observationnelle par auto-questionnaire) a permis de recueillir les réponses sur les freins rencontrés, les pratiques vaccinales et opinions. Une recherche qualitative (séances de "focus group) développe les items du questionnaire et identifie de nouvelles idées. 53% des médecins généralistes de la région ont répondu au questionnaire et 3 séances de focus groupe ont été menées. Cette étude montre, que ce soit sur l'analyse quantitative ou qualitative, une implication importante des MG dans cette vaccination. Ces praticiens acceptent ce vaccin et l'intègrent dans leur pratique quotidienne. Les principales difficultés rencontrées sont l'abord de la sexualité et la présence d'un tiers. Les médecins hommes sont moins à l'aise pour parler sexualité et vaccinent plus précocemment. Les médecins femmes sont plus gênées par la présence d'un tiers mais en parlent plus facilement. De nombreux freins sont identifiés. Les questions soulevées par cette vaccination sont riches d'éléments intimes. Les médecins sont demandeurs de techniques de communication pour améliorer la relation. Ils cherchent à aborder plus facilement l'adolescent et ses parents. Pour améliorer la couverture vaccinale, la création d'une consultation dédiée à l'adolescent pourrait être utile. Des données validées fortes de vaccinologie et sans conflit d'intérêt sont nécessaires pour assurer cette mission de santé publique.