Motivations et freins des médecins généralistes du Maine-et-Loire à participer au dépistage de masse du cancer colorectal

Motivations et freins des médecins généralistes du Maine-et-Loire à participer au dépistage de masse du cancer colorectal PDF Author: Anne Terrien-Lam
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Languages : fr
Pages : 114

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Objectifs : préciser les motivations et les freins des médecins généralistes du Maine et Loire à participer au dépistage de masse du cancer colorectal, et rechercher d'éventuels facteurs déterminant une meilleure participation, avant le lancement de la campagne. Méthode : une enquête postale a été réalisée auprès de 400 médecins généralistes. Résultats : quarante-cinq pour cent des médecins ont répondu. La majorité des médecins (88%) déclaraient participer aux campagnes de dépistage de masse en cours. Trente-neuf pour cent des médecins étaient convaincus par l'efficacité du dépistage de masse du cancer colorectal par la recherche de sang occulte dans les selles. Quatre-vingt-sept pour cent des médecins souhaitaient une formation spécifique, majoritairement les médecins sceptiques sur l'efficacité du dépistage. Les facteurs les plus incitatifs à leur participation étaient : le bénéfice pour le patient, le rôle préventif et l'efficacité du test. La rémunération n’était pas un facteur déterminant pour leur adhésion. Les principaux freins cités étaient la charge administrative, les faux négatifs et les faux positifs. Conclusion : cette enquête a montré l'intérêt des médecins généralistes pour le dépistage de masse du cancer colorectal. Les médecins les moins convaincus par l'efficacité du dépistage semblent plus réfractaires en raison de la performance du test lui-même et d'un manque d'information plutôt que freinés par le temps passé ou l'absence de rémunération. La formation des médecins généralistes au dépistage devrait contribuer à améliorer la motivation des médecins.

Motivations et freins des médecins généralistes du Maine-et-Loire à participer au dépistage de masse du cancer colorectal

Motivations et freins des médecins généralistes du Maine-et-Loire à participer au dépistage de masse du cancer colorectal PDF Author: Anne Terrien-Lam
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Objectifs : préciser les motivations et les freins des médecins généralistes du Maine et Loire à participer au dépistage de masse du cancer colorectal, et rechercher d'éventuels facteurs déterminant une meilleure participation, avant le lancement de la campagne. Méthode : une enquête postale a été réalisée auprès de 400 médecins généralistes. Résultats : quarante-cinq pour cent des médecins ont répondu. La majorité des médecins (88%) déclaraient participer aux campagnes de dépistage de masse en cours. Trente-neuf pour cent des médecins étaient convaincus par l'efficacité du dépistage de masse du cancer colorectal par la recherche de sang occulte dans les selles. Quatre-vingt-sept pour cent des médecins souhaitaient une formation spécifique, majoritairement les médecins sceptiques sur l'efficacité du dépistage. Les facteurs les plus incitatifs à leur participation étaient : le bénéfice pour le patient, le rôle préventif et l'efficacité du test. La rémunération n’était pas un facteur déterminant pour leur adhésion. Les principaux freins cités étaient la charge administrative, les faux négatifs et les faux positifs. Conclusion : cette enquête a montré l'intérêt des médecins généralistes pour le dépistage de masse du cancer colorectal. Les médecins les moins convaincus par l'efficacité du dépistage semblent plus réfractaires en raison de la performance du test lui-même et d'un manque d'information plutôt que freinés par le temps passé ou l'absence de rémunération. La formation des médecins généralistes au dépistage devrait contribuer à améliorer la motivation des médecins.

Les outils de communication manquant aux médecins généralistes pour mieux comprendre les motivations de leurs patients vis-à-vis du dépistage du cancer colorectal, afin d'augmenter le taux de participation

Les outils de communication manquant aux médecins généralistes pour mieux comprendre les motivations de leurs patients vis-à-vis du dépistage du cancer colorectal, afin d'augmenter le taux de participation PDF Author: Amandine Bizard
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Contexte : depuis la mise en place du dépistage organisé du Cancer Colorectal en France, le taux de participation de la population reste inférieur à l'objectif européen fixé. Le médecin généraliste a une place centrale au sein du dispositif. L'arrivée récente du test immunologique est l'occasion de relancer des travaux de recherche. Objectif : évaluer les outils de communication manquant aux médecins généralistes pour mieux comprendre les motivations de leurs patients vis-à-vis du dépistage du Cancer Colorectal, dans le but d'augmenter le taux de participation. Méthode : étude qualitative par entretiens individuels semi dirigés auprès de 15 médecins généralistes d'Ille et Vilaine. Principaux résultats : huit grands axes de réponse sont ressortis de l'étude : le ressenti des patients vis-à-vis du test, les freins au dépistage, la communication avec le patient, l'échange centré sur la prévention, la communication de masse, la communication entre professionnels, les outils de traçabilité et l'évaluation du nouveau test de dépistage. Les médecins généralistes notaient une meilleure adhésion au dépistage depuis l'arrivée du test immunologique. Ils ont cité divers outils de communication qu'ils utilisaient déjà pour promouvoir le dépistage ainsi que des outils extérieurs comme les médias ou les relances de l'ADECI. Ils ont proposé de nouveaux outils comme une consultation dédiée au dépistage, créer des contrôles par l'ADECI, avoir un listing d'arguments préétablis, élaborer un test sans manipulation de selles ou encore simplifier le courrier envoyé aux patients. Conclusion : l'augmentation de participation au dépistage doit être un enjeu prioritaire si l'on veut diminuer la mortalité du cancer colorectal. Les différents outils de communication cités par les médecins généralistes pourraient constituer des pistes pour développer des stratégies de communication auprès des médecins et des patients afin d'augmenter le taux de participation à ce dépistage.

Formation des médecins généralistes au dépistage de masse du cancer colorectal

Formation des médecins généralistes au dépistage de masse du cancer colorectal PDF Author: Laurie Réaux
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Pages : 218

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Introduction: Le cancer colorectal est fréquent et grave, bien que curable dans 90% des cas à un stade précoce. Son dépistage est généralisé en France depuis 2008. Pour être efficace sur la réduction de mortalité, une participation de la population cible de 45% est nécessaire : ces taux sont rarement atteints. L’implication des généralistes (MG), par leur rôle central, est un facteur majeur de réussite du dépistage. Plusieurs études réalisées sur les freins au dépistage mettent en cause leur formation. Notre hypothèse est que le type de formation reçue pourrait influencer l’investissement du MG dans ce dépistage, et par ce biais, influencer le taux de participation de la population cible. Méthode: Etude rétrospective, descriptive, non interventionnelle visant à faire un état des lieux de la formation reçue par les MG, et à recueillir les chiffres de participation au dépistage (population cible et médecins impliqués). Un questionnaire a été adressé à l’ensemble des structures de gestion de métropole. Résultats: 72% des départements ont répondus. Aucune formation optimale, permettant une meilleure participation, n’a pu être objectivée. Globalement: le cahier des charges est respecté avec plus de 90% de MG formés; les MG formés semblaient être plus impliqués ; les formations interactives semblaient meilleures. La nécessité d’une diversification des formations, d’une majoration des formations de rappel, et d’une formation systématique des nouveaux installés ont été mis en évidence. Conclusion: La formation reste un point essentiel dans le processus d’implication des MG au dépistage du CCR. L’arrivée imminente des tests immunologiques devrait permettre de relancer le processus.

Impact d'une formation pour les médecins généralistes sur la participation au dépistage du cancer colorectal

Impact d'une formation pour les médecins généralistes sur la participation au dépistage du cancer colorectal PDF Author: Emilie Thu-Thon
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Objectif : La mortalité par cancer colorectal en 2011 en France s'élevait à 13.8/100 000 hommes et à 8.2/100 000 femmes. La participation au dépistage de masse restant insuffisante, une formation a été proposée à des généralistes des départements Drôme-Ardèche. L'objectif consistait à évaluer son impact à un an. Méthodes : Cette étude a comparé le groupe de médecins formés volontaires au reste des généralistes des deux départements. Il s'agissait premièrement de mesurer le taux de participation sur la patientèle âgée de 50 à 74 ans « vue en consultation » dans l'année suivant la formation, secondairement d'évaluer le taux de participation sur la patientèle « totale » des 50-74 ans par médecin, et d'évaluer la conviction (tests effectués/tests remis) et la pédagogie (tests interprétables/tests effectués) des médecins. Résultats : La formation a eu lieu au printemps 2011 avec 35 participants. Dans le groupe formé, le nombre de tests réalisés s'élevait à 0.29 par patient cible vu en consultation (vs 0.17 dans le groupe non formé, 604 médecins) avec une différence significative (p

Obstacles et motivations des médecins généralistes pour eux-mêmes

Obstacles et motivations des médecins généralistes pour eux-mêmes PDF Author: Charlotte Dumontier
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Pages : 194

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Les données de la drees de juin 2010 montraient une faible participation des médecins généralistes (MG) au dépistage organisé du cancer colo-rectal (CCR) : 36% des MG hommes et 34% des MG femmes réalisaient l’Hemoccult® pour eux-mêmes. Leur participation aurait pu sembler plus importante du fait de leurs connaissances de cette pathologie. Cette étude avait pour but de comprendre pourquoi les MG ne faisaient pas le dépistage du CCR pour eux-mêmes. Il s’agissait d’une étude qualitative ; 10 MG libéraux de l’ouest de l’Ile de France (OIdF) âgés de 50 à 74 ans, n’ayant pas fait l’Hemoccult® mais répondant aux critères de dépistage organisé étaient interrogés à leur cabinet entre juillet 2013 et mai 2014 à l’aide d’un guide d’entretien semi-directif. Les données ont été analysées par 2 chercheurs. En mars 2015, 3 MG de l’OIdF âgés de 50 à 74 ans, ayant fait l’Hemoccult® étaient interrogés selon le même protocole afin d’identifier les éléments incitatifs au dépistage dans cette population. La principale donnée recherchée était les raisons pour lesquelles les MG ne participaient pas au dépistage du CCR par Hemoccult®. Les raisons évoquées par les MG étaient : un manque de confiance, d’intérêt, de motivation, de temps, d’organisation. Ils parlaient d’autres priorités, d’oubli, de négligence, d’un test peu pratique, d’un dégoût de manipulation des selles. Ils ne se sentaient pas concernés par le risque cancer, n’imaginaient pas un résultat positif et avaient peur d’inquiéter leurs proches. D’autres obstacles étaient inhérents à l’exercice libéral des médecins interrogés. En conclusion, les raisons évoquées par les MG interrogés sont comparables à celles des patients et l’arrivée du test immunologique pourrait modifier ces données.

Motivations et réticences des médecins généralistes de l'Essonne à proposer les dépistages de masse organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal

Motivations et réticences des médecins généralistes de l'Essonne à proposer les dépistages de masse organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal PDF Author: Catherine Dubois
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Pages : 138

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Cette enquête avait pour but de connaître les connaissances, les motivations et les réticences éventuelles des médecins généralistes à participer aux dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colo-rectal. Un questionnaire a été adressé par courrier postal à tous les médecins généralistes libéraux d’un département français, l’Essonne. Ce département a été choisi parce qu’il est « pilote » pour ces deux dépistages organisés, et que la participation de la population n’y dépasse pas les 30 %, ce qui est en dessous du seuil recommandé. 30 % des médecins ont renvoyé le questionnaire. Ils sont pour la grande majorité très favorables aux deux dépistages organisés, même s’ils restent aussi favorables aux dépistages non organisés. Très peu de médecins ont bénéficié d’une formation pour le cancer du sein, alors que quasiment tous avaient reçu une formation pour le cancer colo-rectal. L’absence de rémunération, le manque de temps et l’organisation des deux dépistages n’étaient pas des freins majeurs à la prescription. Par contre, les médecins réclamaient de jouer un rôle plus actif dans le processus de dépistage et souhaitaient avoir la certitude de l’efficacité des dépistages et une plus forte demande des patients. Les médecins généralistes sont très sensibles aux formations qui influencent leur pratique. Pour améliorer la participation de la population aux campagnes de dépistage, il faut notamment pour le dépistage du cancer du sein mieux former les médecins généralistes, les inclure activement dans le processus de dépistage et en même temps sensibiliser la population par des campagnes d’information

Quels sont les freins et les motivations des patients à réaliser le test de dépistage du cancer colorectal dans l' Allier ?

Quels sont les freins et les motivations des patients à réaliser le test de dépistage du cancer colorectal dans l' Allier ? PDF Author: Marion Jacquetin
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Quels sont les freins et motivations des patients à réaliser le test de dépistage du cancer colorectal dans l'Allier ? En France, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent et représente la deuxième cause de décès par cancer. Depuis 2008, un dépistage organisé a été mis en place, mais le taux de participation reste encore trop faible avec moins de 30% pour l'année 2013-2014. Un nouveau test a été mis en place en 2015. Identifier les freins et motivations des patients à réaliser le test de dépistage du cancer colorectal dans l'Allier. Etude qualitative par entre répondre et mesurer l'éventuel impact d'un programme d'ETP sur celles-ci. Etude qualitative par focus group auprès de patients diabétiques de type 2, hypertendus et BPCO, volontaires pour participer aux programmes d'ETP de l'AFRET. Etude menée en deux temps : un premier temps avant leur participation et une réévaluation six mois après la fin du programme. Cinq focus group de 30 patients ont été réalisés de Janvier à Mai 2016, puis 27 patients ont été revus au cours de cinq focus group et d'un entretien semi-dirigé d'Août à Décembre 2016. Les patients souhaitent avant tout de leur médecin généraliste une relation de confiance avec elui-ci, suffisamment de temps accordé en consultation pour échanger et une communication adaptée. Six mois après, la majorité des patients n'ont pas discuté de la relation avec ce dernier. D'autres ont tout de même exprimé le besoin d'être revalorisés et d'être soutenus. Avant le programme, les patients attendaient de celui-ci d'acquérir de nouvelles connaissances et compétences, de pouvoir changer leurs habitudes de vie et de savoir comment vivre avec la maladie au quotidien. Six mois plus tard, la plupart des patients retiennent, outre d'avoir enrichi leurs connaissances, un sentiment d'aide psychologique apportés par les échanges entre pairs et la sophrologie. La prise en charge de l'activité physique au sein de l'AFRET et l'adhésion à un groupe les motivent à poursuivre. L'impact d'un programme d'ETP sur les attentes des patients concernant leur médecin généraliste est minime et concerne en partie les domaines de la communication et du relationnel. Pour quelques-uns, les changements opérés aboutissent tout de même à une nouvelle alliance thérapeuthique. Concernant les programmes de l'AFRET, les patients ont une opinion positive de cette expérience et de l'effet dynamique du groupe, mais souhaitent un suivi à long terme pour réévaluer leurs besoins et consolider leurs acquis.

Étude qualitative auprès de patients sur leurs motivations et leurs freins à la participation au dépistage organisé du cancercolorectal

Étude qualitative auprès de patients sur leurs motivations et leurs freins à la participation au dépistage organisé du cancercolorectal PDF Author: Noura Ahmed
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Introduction : en France 16,5 millions d'hommes et de femmes, âgés de 50 à 74 ans sont conviés tous les 2 ans au dépistage du cancer colorectal. Malgré cela, seul un Français concerné sur trois se fait dépister, conséquence : 50% des cancers diagnostiqués le sont au stade métastatique. Ce constat conduit à l'interrogation suivante : Quels sont les motivations et les freins des patients à la participation au dépistage organisé du cancer colorectal ? Méthode : cette étude qualitative inductive basée sur l'analyse d'entretiens téléphoniques individuels semi dirigés à l'aide d'un guide d'entretien, a été réalisée auprès de onze patients ce qui a permis une suffisance des données. Résultats : l'analyse thématique inspirée de la théorisation ancrée a permis de faire émerger 5 thématiques : l'importance de l'information autour du DOCCR, la représentation du CCR et de son dépistage organisé, la place du médecin traitant dans le DOCCR, la position du patient quant au DOCCR et la relation médecin -patient. Discussion et conclusion : l'étude suggère que l'addition de plusieurs sources d'informations et la compréhension correcte par le patient du rôle et du but du dépistage aideraient le médecin traitant dans sa mission pour l'adhésion du patient. Enfin le renforcement de la relation médecin - patient et la prise en compte de ce dernier dans sa globalité selon son propre vécu aideraient à surmonter certains freins à la participation au DOCCR.

Enquête sur les facteurs pouvant expliquer les inégalités de participation au dépistage organisé du cancer colorectal, basée sur l'étude de 500 médecins généralistes de Gironde

Enquête sur les facteurs pouvant expliquer les inégalités de participation au dépistage organisé du cancer colorectal, basée sur l'étude de 500 médecins généralistes de Gironde PDF Author: Mathilde Laborde
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Languages : fr
Pages : 236

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Introduction : Le cancer colorectal est un cancer fréquent et grave mais qui peut être curable dans 90% des cas s'il est diagnostiqué à un stade précoce. Pour être efficace dans la réduction de mortalité, il faut une participation de la population au dépistage de masse du cancer colorectal d'au moins 50%. Or la participation actuelle au dépistage organisé dans le département de la Gironde est de seulement 30% en moyenne sur la première campagne. Lorsqu'on analyse la répartition de distribution des tests de dépistage Hemoccult II par médecin en Gironde, on se rend compte qu'il existe une grande disparité entre les médecins généralistes. Méthode : Notre étude s'est basée sur la comparaison des réponses aux questionnaires remis à deux populations de médecins généralistes girondins, différenciés selon leur niveau de participation au dépistage organisé du cancer colorectal. Les 250 médecins les plus actifs, en matière de dépistage, ont été comparés aux 250 praticiens les moins actifs. Résultats : 291 médecins sur 500 ont répondu au questionnaire. Le taux de réponse est de 69,6% parmi les médecins les plus actifs. Il est de seulement 46,8% dans le deuxième groupe. Les médecins les plus actifs sont majoritairement des hommes, âgés de plus de 50 ans, avec une forte activité, exerçant en groupe et sont davantage formés sur le sujet. Conclusion : Parmi les pistes d'améliorations à proposer pour augmenter le taux de participation au dépistage organisé du cancer colorectal dans le département, il y a la formation des généralistes, la médiatisation de la campagne, des outils informatiques de rappel et mieux cibler les médecins peu actifs au profil socio-démographique similaire.

Amélioration de la participation des patients au dépistage organisé du cancer colorectal par l'implication des médecins généralistes

Amélioration de la participation des patients au dépistage organisé du cancer colorectal par l'implication des médecins généralistes PDF Author: Julien Le Breton
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Languages : fr
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Contexte : Actuellement en France, le taux de participation au dépistage organisé du cancer colorectal (CCR) reste nettement inférieur aux recommandations européennes et ce, malgré l'implication des médecins généralistes.Objectifs : L'objectif général de ce travail de thèse était d'évaluer les pratiques des médecins généralistes en matière de dépistage organisé du CCR, de comprendre les freins au dépistage et d'évaluer les stratégies permettant d'améliorer la participation des patients à ce dépistage.Méthode : Nos travaux se sont appuyés sur les données du programme de dépistage organisé dans le Val-de-Marne. Nous avons reconstitué une cohorte historique de 157 979 patients suivis par 961 médecins généralistes, mené une recherche-action auprès de 21 médecins volontaires et réalisé un essai contrôlé randomisé en grappes incluant 144 médecins et 20 778 patients.Résultats : Une faible part de la variabilité de la probabilité de participation était attribuable à l'hétérogénéité entre médecins (coefficient de corrélation intra-classe, 5,5%). La participation au dépistage était moindre chez les hommes (odds ratio [OR], 0,79 ; IC 95%, 0,78-0,91), les jeunes (50-54 ans, OR, 0.61 ; IC 95%, 0.58-0.63 ; 55-59 ans, OR, 0.76 ; IC 95%, 0.73-0.80) ou les résidents des zones les plus défavorisées (OR, 0.82 ; IC 95%, 0.77-0.87).Nous avons identifiés 7 exigences essentielles pour l'activité de dépistage organisé du cancer colorectal par le médecin généraliste : Être proactif, Être un partenaire, Prendre en compte l'entourage, Se positionner comme expert du problème, Gérer le temps de manière efficiente, Expliquer la réalisation du test et Aider la réalisation du test. Pour chacune, nous avons pu identifier des techniques utilisables en situation de pratique clinique.Les rappels systématiques adressés par voie postale aux médecins généralistes comportant la liste mise à jour de leurs patients éligibles au dépistage n'ont pas augmenté de manière significative la participation des patients au dépistage après prise en compte de l'effet grappe (analyse multiniveau).Conclusions : Des actions ciblées vers les patients les plus jeunes, les hommes et les résidents des zones géographiques les plus défavorisées devraient être encouragées afin de réduire les disparités observées et améliorer l'efficacité globale du programme de dépistage. Des actions sur l'ensemble des médecins généralistes doivent être envisagées : mettre l'approche centrée sur le patient et la pratique réflexive au cœur du projet de formation initiale et continue, et proposer des recommandations de pratique basées sur les données issues de la pratique.