Les obstacles au dépistage du cancer du col de l'utérus par le médecin généraliste

Les obstacles au dépistage du cancer du col de l'utérus par le médecin généraliste PDF Author: Olivier Weil
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Languages : fr
Pages : 140

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Les obstacles au dépistage du cancer du col de l'utérus par le médecin généraliste

Les obstacles au dépistage du cancer du col de l'utérus par le médecin généraliste PDF Author: Olivier Weil
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Stratégie préventive du dépistage du cancer du col de l’utérus en médecine générale

Stratégie préventive du dépistage du cancer du col de l’utérus en médecine générale PDF Author: Julie Attal-Behar
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Pages : 228

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Contexte : Le dépistage du cancer du col de l’utérus, dans le contexte de la disparition programmée des gynécologues médicaux, repose dorénavant sur les médecins généralistes. L’HAS a codifié la stratégie préventive du cancer du col de l’utérus. Objectifs : En France, actuellement, la procédure de dépistage/prévention du cancer du col ne fait pas l’objet de procédure organisée (sauf dans quelques départements) ; elle se décline en 3 points, la vaccination anti-HPV, la prévention des MST, la réalisation du frottis cervico-vaginal et son suivi. La présente étude a pour objectif d’identifier les obstacles rencontrés par les médecins généralistes au cours de l’application de cette procédure. Méthode : La méthode qualitative a été choisie, l’étude a été réalisée auprès de médecins généralistes d’Île de France, par l’intermédiaire d’entretiens semi-dirigés. Résultats : Après dépouillement des entretiens, plusieurs obstacles sont identifiés à chaque étape de la stratégie préventive : Le manque de gynécologues libéraux est ressenti par la plupart des généralistes rencontrés. La vaccination anti HPV ne fait pas consensus au sein des généralistes interrogés. Les arguments sont : le manque de recul, la crainte de l’apparition de nouvelles souches virales oncogènes venant combler une niche écologique vacante, le fait que la vaccination ne dispense pas du frottis, et une certaine opposition ressentie par les généralistes de la part des parents des jeunes filles à qui la vaccination est proposée. La prévention des MST se heurte pour les généralistes interrogés aux difficultés liées à l’origine culturelle de certaines patientes, et à la relation mère fille qu’ils ressentent comme un obstacle à la transmission d’un message préventif idéal. Certains médecins, plus souvent les hommes, ne sont pas à l’aise à l’idée d’aborder le sujet. La réalisation pratique du frottis apparaît difficile pour certains médecins, qui invoquent le manque de temps, leur manque de formation, l’absence de rémunération spécifique, la nécessité d’un investissement sur du matériel cher et le manque d’intérêt personnel pour ce geste et ce secteur d’activité. La plupart des médecins, même quand ils font des frottis, ne prennent pas en charge la gestion des frottis anormaux et préfèrent la déléguer à un gynécologue Tous les médecins rencontrés dans cette étude s’accordent sur l’intérêt d’un dépistage organisé au niveau national. Conclusion : La mise en œuvre dans les faits d’une stratégie complète de prévention du cancer du col de l’utérus par les médecins généralistes se heurte à de nombreux freins, identifiés par le présent travail. Aucun de ces obstacles n’est toutefois insurmontable, et des solutions sont proposées. L’importance relative de chacun des freins que nous avons identifiés impose un travail complémentaire de recherche quantitative. Ce n’est qu’au terme de la réalisation de ce complément d’investigation qu’une stratégie d’action hiérarchisée pourra être proposée pour optimiser la mise en place d’un dépistage organisé, adapté aux conditions d’exercice de la médecine générale.

Le profil des femmes qui ne participent pas au dépistage du cancer du col de l'utérus

Le profil des femmes qui ne participent pas au dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Sandrine Garson (médecin).)
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Contexte et objectifs : En France, plusieurs facteurs concourent à une couverture insuffisante de la population féminine pour le dépistage du cancer du col de l'utérus. Le but de ce travail est de comprendre et de repérer les femmes qui ne peuvent ou veulent pas participer à ce dépistage. Matériels et Méthode : Nous avons réalisé une enquête qualitative par des entretiens individuels semi-dirigés auprès de 40 femmes recrutées dans des patientèles de médecine générale, de PMI et de gynécologie. Résultats : L'insuffisance d'information sur le cancer du col de l'utérus a été soulignée par la grande majorité des femmes, ainsi que la méconnaissance de l'utilité du frottis. Les femmes ne savent pas quels professionnels de santé peuvent réaliser le frottis. Les principaux obstacles ont été : une négligence des mères et des femmes en bonne santé, de cela découle souvent la peur du cancer en général. La difficulté d'accès aux soins (coût, éloignement) et la pudeur ont été peu relatées. Les femmes sont réceptives à une information qui les inciterait à plus de prévention. La demande principale des femmes interrogées est d'améliorer la communication du médecin généraliste sur le dépistage. Conclusion : Cette enquête semble montrer que les femmes seraient plutôt favorables à plus d'informations et plus d'implication de la part de leur médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l'utérus. Ce travail a pu mettre à jour différents types de profils de femmes pouvant aider le médecin à mieux les repérer.

Le dépistage du cancer du col de l'utérus en médecine générale

Le dépistage du cancer du col de l'utérus en médecine générale PDF Author: Aurore Couturier
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Pages : 148

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Introduction : En France, le cancer du col de l'utérus est responsable de 1100 et de 3000 nouveaux cas par an. Un dépistage par frottis cervico utérin trisannuel est recommandé chez les femmes de 25 à 65 ans. La pratique de ce dépistage en médecine générale est influencée par la densité de gynécologues sur territoire. Le but de cette étude est de décrire la stratégie des médecins généralistes de l'Eure et leurs motivations pour maintenir le dépistage du cancer du col utérin face à la pénurie de praticiens. Matériel et Méthode : étude quantitative observationnelle descriptive sur les pratiques des médecins généralistes libéraux installés dans l'Eure. Résultats : 75 médecins inclus, 89,3% pratiquaient les frottis eux-mêmes, avec une moyenne de 4,8 frottis réalisés par mois. Les frottis étaient réalisés à l'initiative du médecin (57%), lors de consultation dédiée (54%). Les facteurs favorisant cette pratique étaient : la réalisation du suivi gynécologique par le généraliste (82%), la relation de confiance médecin-malade (69%) et la proximité/accessibilité du médecin généraliste (69%). Cette activité pourrait augmenter avec la mise en place du dépistage organisé (60%) et l'augmentation de la demande en rapport avec une diminution du nombre de gynécologues (57%). Conclusion : La majorité des médecins généralistes de l'Eure pratiquent eux-mêmes des frottis cervico utérins permettant un maintien du dépistage du cancer du col de l'utérus, défiant ainsi l'absence d'autres effecteurs (gynécologues, sages-femmes). Cependant l'effondrement démographique pourrait balayer tous ces efforts dans les années à venir.

Le profil des femmes qui ne participent pas au dépistage du cancer du col de l'utérus

Le profil des femmes qui ne participent pas au dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Sandrine Garson
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Contexte et objectifs : En France, plusieurs facteurs concourent à une couverture insuffisante de la population féminine pour le dépistage du cancer du col de l'utérus. Le but de ce travail est de comprendre et de repérer les femmes qui ne peuvent ou veulent pas participer à ce dépistage. Matériels et Méthode : Nous avons réalisé une enquête qualitative par des entretiens individuels semi-dirigés auprès de 40 femmes recrutées dans des patientèles de médecine générale, de PMI et de gynécologie. Résultats : L'insuffisance d'information sur le cancer du col de l'utérus a été soulignée par la grande majorité des femmes, ainsi que la méconnaissance de l'utilité du frottis. Les femmes ne savent pas quels professionnels de santé peuvent réaliser le frottis. Les principaux obstacles ont été : une négligence des mères et des femmes en bonne santé, de cela découle souvent la peur du cancer en général. La difficulté d'accès aux soins (coût, éloignement) et la pudeur ont été peu relatées. Les femmes sont réceptives à une information qui les inciterait à plus de prévention. La demande principale des femmes interrogées est d'améliorer la communication du médecin généraliste sur le dépistage. Conclusion : Cette enquête semble montrer que les femmes seraient plutôt favorables à plus d'informations et plus d'implication de la part de leur médecin généraliste dans le dépistage du cancer du col de l'utérus. Ce travail a pu mettre à jour différents types de profils de femmes pouvant aider le médecin à mieux les repérer.

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus

Facteurs déterminants l'implication des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône dans le dépistage du cancer du col de l'utérus PDF Author: Maud Seveno
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En France, nous comptons plus de 3000 nouveaux cas par an de cancer du col de l'utérus (CCU), ce cancer est responsable de 1100 décès. Il représente la 11eme cause de cancer et la 12eme cause de mortalité par cancer chez la femme. Le dépistage avec la pratique répétée de prélèvement cervico utérin avec cytologie a permis de réduire, chez les femmes qui le pratiquent, de 50% à 70% l'incidence des CCU grâce à un traitement précoce (baisse régulière de 1% à 2% par an depuis plus de vingt ans). En France, le taux de couverture du dépistage du cancer du col de l'utérus n'atteint pas l'objectif cible de 80% fixé par la loi de Santé Publique du 9 août 2004. En effet, pour l'année 2016 le taux de couverture était évalué à 55.9%. Le médecin généraliste joue un rôle majeur dans la prévention et le dépistage des cancers, quels sont les facteurs qui permettraient d'augmenter l'implication et les pratiques des généralistes ? Cette étude quantitative observationnelle, descriptive et transversale a été réalisée à partir d'un questionnaire standardisé adressé à 612 médecins généralistes des Bouche du Rhône, elle a pour but de décrire l'implication des médecins généralistes des Bouches du Rhône et leurs motivations pour améliorer le taux de dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de 25 à 65 ans. 67 médecins ont répondu au questionnaire soit un taux de participation de 11% (faible taux, non représentatif de la population de médecins généralistes des Bouche du Rhône). Les variables quantitatives ont été comparées par le test de Student. Les variables qualitatives ont été comparées via le test du Chi2 lorsque l'effectif était supérieur à 5, et via le test exact de Fisher quand l'effectif était inférieur à 5. Une valeur de p inférieure à 0.05 a été définie comme seuil de significativité statistique. Dans notre étude 46,3% des généralistes interrogés réalisaient des PCU. Ce chiffre est plus faible que dans d'autres départements comme la Normandie ou la Bretagne, cette différence peut être expliquée par la plus forte densité de gynécologues et sage-femme à proximité dans notre région. Dans notre étude, 62,5% des médecins généralistes femmes réalisaient des PCU contre 22,2% des médecins hommes (p = 0,001). Avec la féminisation de la profession médicale, la part de PCU réalisée en médecine générale pourrait augmenter. Les médecins généralistes semblent peu sensibilisés sur le dépistage du cancer du col de l'utérus par PCU, une meilleure sensibilisation des médecins est nécessaire pour augmenter le taux de dépistage, en effet dans cette étude 13,4% des médecins généralistes ne faisaient pas de prévention concernant le dépistage du CCU lors de leurs consultations. Le plan Cancer 2014-2019 prévoit de renforcer le rôle du médecin traitant dans ce dépistage, notamment avec la mise en place du dépistage organisé. Parmi les facteurs qui favoriseraient la pratique du PCU par les médecins traitants on retrouve dans cette étude : une demande de formation évidente, une plus grande rémunération de l'acte et la mise en place d'une consultation dédiée au dépistage. On note également un manque de communication des résultats de PCU lorsqu'il est réalisé par un autre intervenant (reçu par le médecin traitant dans 44% des cas), le DMP et la mise en place du dépistage organisé pourraient également améliorer, via les organismes de gestion des dépistages, une meilleure transmission des résultats au médecin traitant. Il serait intéressant d'étudier l'impact de ces facteurs lors de futurs travaux.

La prévention du cancer du col de l'utérus vue par les médecins généralistes

La prévention du cancer du col de l'utérus vue par les médecins généralistes PDF Author: Doriane Bouteille
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Languages : fr
Pages : 166

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Introduction: Avec près de 2 800 nouveaux cas par an et plus de 1 000 décès annuels, le cancer du col de l'utérus se place au deuxième rang des cancers de la femme jeune (entre 30 et 45 ans) en France. La prévention repose sur la vaccination anti-papillomavirus, moyen de prévention primaire et le dépistage par frottis cervico-utérin, moyen de prévention secondaire. Ces deux niveaux de préventions sont largement insuffisants en France à l'heure actuelle. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée pour comprendre les déterminants de la prévention du cancer du col de l'utérus. 15 médecins ont participé à des entretiens semi-directifs, recrutés dans la Drôme, le Gard et l'Hérault en Janvier 2016. Une enquête similaire a été conduite auprès des femmes. Résultats: Les médecins sont sensibilisés à la problématique du cancer du col de l'utérus. Les connaissances concernant le papillomavirus ne sont pas uniformes et méritent d'être clarifiées. L'attitude vis-à-vis de la vaccination est variable, il y a une tendance pro-vaccination mais les médecins peinent à vacciner les adolescentes. Ils réclament des informations fiables. Une majorité des médecins interrogés réalise des frottis mais le geste n'est pas maitrisé par tous. Conclusion : De nombreuses propositions ont pu être formulées: réalisation d'une consultation de gynécologie dédiée chez l'adolescente, éducation dans le cadre de la scolarité, mallette de prévention du cancer du col de l'utérus à l'usage du médecin généraliste. Une diffusion dans les média est souhaitable pour une sensibilisation plus large et plus efficace du grand public

Prévalence des femmes non dépistées pour le cancer du col de l'utérus consultant en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais

Prévalence des femmes non dépistées pour le cancer du col de l'utérus consultant en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais PDF Author: Eugénie Fromont
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Languages : fr
Pages : 172

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Contexte : Le taux de couverture de dépistage du cancer du col de l’utérus en France est insuffisant. Les médecins généralistes réalisent moins de 10 % des frottis cervicaux-utérins (FCU). Une des pistes d’amélioration de la couverture de dépistage serait donc de remettre le médecin généraliste en première ligne de ce dépistage. La prévalence des femmes non dépistées n’est pas connue en médecine générale. Les femmes non dépistées consultent-elles en médecine générale ? Méthode : Enquête épidémiologique observationnelle transversale par questionnaire auprès de 299 femmes consultant en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais. Résultats : 47 femmes (23,27 %) âgées de 25 à 65 ans n’étaient pas suffisamment dépistées pour le cancer du col de l’utérus selon la recommandation française (n’avaient jamais réalisé de FCU, ne savaient pas si elles en avaient déjà réalisé un ou leur dernier FCU datait de plus de 3 ans). Etre marié ou en couple (p = 0,0257) et avoir au moins un enfant (p = 0,0224) étaient des facteurs favorisant le dépistage. Plus le niveau d’étude était élevé, plus le taux de dépistage était important (p

Freins au dépistage et à la prévention du cancer du col de l' utérus en médecine générale

Freins au dépistage et à la prévention du cancer du col de l' utérus en médecine générale PDF Author: Sophie Dubreuil
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Languages : fr
Pages : 230

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Chaque année en France, près de 3.000 nouveaux cas du cancer de l'utérus sont diagnostiqués et environ 1.000 femmes en meurent. Le dépistage de ce cancer repose sur la réalisation d'un frottis cervico-utérin, recommandé tous les trois ans chez les femmes de 25 à 65 ans. Seulement 10% des six millions de frottis cervico-utérinS réalisés chaque année sont faits par les médecins généralistes. Les cancers du col de l'utérus sont causés dans près de trois quarts des cas par les HPV 16 et 18 qui sont inclus dans les vaccins actuellement disponibles. En France, le taux de couverture vaccinale anti-HPV n'est que de 17%. Identifier les freins au dépistage et à la prévention primaire et secondaire du cancer du col de l'utérus en médecine générale, tant du point de vue des médecins généralistes libéraux que de leurs patients cibles dans le Puy-de-Dôme. Enquête quantitative avec le recueil exhaustif des données par envoi d'un questionnaire en ligne à l'ensemble des 610 médecins généralistes libéraux du Puy-de-Dôme et aux 51.134 femmes de 18 à 65 ans affiliées au régime général de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie du Puy-de-Dôme et acceptant de recevoir par Email des informations de communication de la Caisse Primaire. Inclusion de 117 médecins généralistes et 4.858 patientes. Le manque de temps et la multiplication des motifs de consultation sont cités comme les freins principaux à la réalisation des frottis pour les médecins généralistes. Chez les femmes, la présence d'un gynécologue à proximité, la peur d'atteinte à l'intimité et la réticence vis-à-vis du geste ressortent comme les freins majeurs. Ceraines ignoraient qu'un généraliste pouvait réaliser cet examen. Concernant la prévention primaire, les deux populations s'accordent sur les effets à long termes inconnus et le manque d'information en tant que facteurs limitant la vaccination. L'incitation par leur généraliste et par des campagnes organisées sont désignées comme les meilleurs stimulants pour accroitre la participation à ce suivi, plutôt sous forme de consultations dédiées. Cette étude nous permet de mieux connaitre les facteurs limitant le dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin et la prévention par vaccination anti-HPV. Le dépistage en médecine générale présente des limites à la fois objectives et subjectives propres à chacun (médecin ou patiente) ou à leur relation. La levée de certains freins par une meilleure information des patientes sur ce cancer et la capacité de leur médecin traitant à réaliser les actes de prévention, ainsi qu'une meilleure formation et rémunération de ces derniers, en plus de la mise en place d'un programme organisé national, peut contribuer à améliorer ces actions de préventions.

Dépistage du cancer du col utérin chez les patientes en situation d'obésité

Dépistage du cancer du col utérin chez les patientes en situation d'obésité PDF Author: Diane Josipowicz
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Languages : fr
Pages : 79

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Contexte: L'histoire naturelle du cancer du col utérin est liée à la persistance d'HPV à haut risque, avec développement progressif des lésions, que le frottis cervico-utérin permet de prendre en charge précocement.La prévalence de l'obésité est évaluée entre15 et 17% de la population adulte française affectant particulièrement les femmes. Des études suggèrent que l'obésité est associée à une moindre participation au dépistage du cancer du col de l'utérus.Objectifs: Identifier les freins au dépistage du cancer du col utérin chez les patientes en situation d'obésité, et leur perception de l'apport du médecin généraliste en ce sens.Methode: Approche qualitative par entretiens semi-dirigés, menés chez 11patientes recrutées dans le service de Nutrition de l'Hôpital Européen Georges Pompidou. Les entretiens étaient enregistrés et retranscrits manuellement puis analysés à l'aide du logiciel NVivo.Resultats: Les freins au dépistage du cancer du col étaient variables, indépendants de la situation d'obésité chez certaines, tandis que chez d'autres le rapport au corps obèse apparaissait comme un obstacle majeur, tant sur le plan de la pudeur que sur le regard et les paroles du soignant. L'apport du médecin généraliste dans ce dépistage était perçu positivement, ou négativement chez certaines patientes leur reprochant leur insuffisance de formation et de spécialisation. La plupart des patientes attendent de leurs médecins généralistes davantage d'information et de relances concernant le dépistage, et demandent à leurs soignants d'améliorer leurs connaissances sur l'obésité afin d'éviter les discours stigmatisants.Conclusion: Les freins au dépistage du cancer du col utérin chez les patientes en situation d'obésité sont divers, mais certains sont liés au rapport au corps obèse. Le médecin généraliste semble avoir un rôle à jouer chez ces patientes. En plus de la généralisation de la pratique du frottis, davantage de formations sur l'obésité semblent importantes.