De l'utilisation des PCA de morphine en médecine générale

De l'utilisation des PCA de morphine en médecine générale PDF Author: Barbara Carlier
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 220

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Book Description
Contexte : Les soins palliatifs se sont fortement développés depuis la fin du XXème siècle, avec une attention particulière pour la prise en charge de la douleur. Le maintien à domicile est encouragé, sous-couvert du développement de structures spécialisées. Le médecin généraliste peut cependant se sentir en difficulté dans des situations complexes comme la prise en charge de la douleur par PCA de morphine. Matériel et méthode : Une enquête quantitative a été réalisée auprès des médecins généralistes du Douaisis pour comprendre ces difficultés. Un questionnaire à retourner leur a été adressés par voie postale. Résultats : Un tiers des médecins généralistes du Douaisis a répondu. 71% n’ont jamais initié la mise en place d’une PCA de morphine au domicile. 57% évoquent une prescription faite à l’hôpital et relayée par l’HAD. Ils manquent d’habitude dans les modalités de gestion de la PCA. Une fois la PCA en place, près de la moitié perdent leur fonction de référent et/ou doivent faire appel à un tiers pour l’adaptation du traitement. La majorité connaît les structures spécialisées et apprécie leur soutien. L’HAD est au centre de la prise en charge mais les avis sont mitigés. Les médecins généralistes apprécieraient un contact privilégié avec un référent de l’USP pour 65% ou du réseau de soins palliatifs pour 40%, l’intervention d’une EMSP de l’hôpital au domicile du patient pour 70%, la mise en place de DPC pour 64%. Discussion : La majorité des médecins traitants du Douaisis est en difficulté pour gérer la PCA de morphine au domicile. Les structures spécialisées sont insuffisantes, d’autant plus que trop souvent le médecin traitant n’est plus référent. Un contact privilégié avec un référent de soins palliatifs, l’intervention d’une EMSP de l’hôpital, sous-tendus par la mise en place de DPC spécifique, pourrait rassurer le médecin traitant dans les prises en charge palliative complexes, en respectant bien sûr son statut de référent. Conclusion : De nombreux progrès ont été apportés à la prise en charge des patients palliatifs douloureux au domicile. Ils restent cependant insuffisants pour que le plus grand nombre de médecins généralistes puissent faire face à des situations et des techniques qu’ils maitrisent mal.

De l'utilisation des PCA de morphine en médecine générale

De l'utilisation des PCA de morphine en médecine générale PDF Author: Barbara Carlier
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Contexte : Les soins palliatifs se sont fortement développés depuis la fin du XXème siècle, avec une attention particulière pour la prise en charge de la douleur. Le maintien à domicile est encouragé, sous-couvert du développement de structures spécialisées. Le médecin généraliste peut cependant se sentir en difficulté dans des situations complexes comme la prise en charge de la douleur par PCA de morphine. Matériel et méthode : Une enquête quantitative a été réalisée auprès des médecins généralistes du Douaisis pour comprendre ces difficultés. Un questionnaire à retourner leur a été adressés par voie postale. Résultats : Un tiers des médecins généralistes du Douaisis a répondu. 71% n’ont jamais initié la mise en place d’une PCA de morphine au domicile. 57% évoquent une prescription faite à l’hôpital et relayée par l’HAD. Ils manquent d’habitude dans les modalités de gestion de la PCA. Une fois la PCA en place, près de la moitié perdent leur fonction de référent et/ou doivent faire appel à un tiers pour l’adaptation du traitement. La majorité connaît les structures spécialisées et apprécie leur soutien. L’HAD est au centre de la prise en charge mais les avis sont mitigés. Les médecins généralistes apprécieraient un contact privilégié avec un référent de l’USP pour 65% ou du réseau de soins palliatifs pour 40%, l’intervention d’une EMSP de l’hôpital au domicile du patient pour 70%, la mise en place de DPC pour 64%. Discussion : La majorité des médecins traitants du Douaisis est en difficulté pour gérer la PCA de morphine au domicile. Les structures spécialisées sont insuffisantes, d’autant plus que trop souvent le médecin traitant n’est plus référent. Un contact privilégié avec un référent de soins palliatifs, l’intervention d’une EMSP de l’hôpital, sous-tendus par la mise en place de DPC spécifique, pourrait rassurer le médecin traitant dans les prises en charge palliative complexes, en respectant bien sûr son statut de référent. Conclusion : De nombreux progrès ont été apportés à la prise en charge des patients palliatifs douloureux au domicile. Ils restent cependant insuffisants pour que le plus grand nombre de médecins généralistes puissent faire face à des situations et des techniques qu’ils maitrisent mal.

Évaluation de l'utilisation d'une pompe à morphine type « Patient-Controlled Analgesia » chez le patient âgé douloureux, présentant un trouble cognitif, en situation palliative, résidant en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes

Évaluation de l'utilisation d'une pompe à morphine type « Patient-Controlled Analgesia » chez le patient âgé douloureux, présentant un trouble cognitif, en situation palliative, résidant en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes PDF Author: Caroline Gauthier
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Languages : fr
Pages : 0

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Book Description
Introduction : l'utilisation d'une pompe à morphine selon le modèle de l'analgésie contrôlée par le patient (PCA) est une pratique qui existe dans la prise en charge de la douleur chez les sujets âgés présentant des troubles cognitifs, en situation palliative, résidant en Établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) et pris en charge en Hospitalisation à Domicile (HAD) mais aucune recommandation n'accompagne cette pratique à ce jour. L'objectif de notre étude est d'interroger les déterminants d'une prescription d'une PCA et les modalités d'application chez cette population. Méthode : nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive multicentrique auprès des médecins coordonnateurs des HAD de Nouvelle-Aquitaine, de novembre 2018 à février 2019 via un questionnaire auto-administré. Résultats : parmi les 44 médecins sollicités, 22 ont participé à notre étude. 81% d'entre eux utilisaient la PCA dans ce contexte de manière mensuelle. La prescription était le plus souvent réalisée par le médecin coordonnateur de l'HAD lui-même. Lorsque le médecin traitant prescrivait la PCA, il avait quasi systématiquement recours à un confrère ayant une compétence en soins palliatifs. Les déterminants de cette prescription étaient cliniques et techniques (facilité et sécurité d'utilisation). La voie d'administration privilégiée était sous-cutanée. Les infirmiers et les aides-soignants étaient identifiés comme les principaux administrateurs des bolus de morphine. Les modalités de prescription de la PCA restaient disparates, tout comme la formation qui l'entoure. Conclusion : nos résultats suggèrent que l'utilisation de la PCA est un besoin chez cette population de patients et que les troubles cognitifs ne constituent pas un obstacle en soi. Un travail devra être conduit afin d'encadrer et d'homogénéiser les pratiques.