Les freins à la vaccination anti-HPV chez les internes en médecine générale d'Ile de France

Les freins à la vaccination anti-HPV chez les internes en médecine générale d'Ile de France PDF Author: Nathalie Abdulaziz
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Languages : fr
Pages : 108

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Book Description
Contexte : HPV est le plus important facteur de risque de développer un cancer du col de l'utérus et reste l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. La prévention primaire du cancer du col de l'utérus repose sur la vaccination des filles de 11 à 19 ans. En France, la couverture vaccinale est insuffisante, moins de 20 %, en raison de nombreux freins. L'objectif principal était d'analyser les freins des internes à la vaccination anti-HPV des filles de 11 à 19 ans.Méthode : étude par questionnaire élaboré à partir d'un questionnaire sur les freins à la vaccination anti-HPV chez les médecins installés. Les questionnaires ont été distribués aux internes d'Ile de France lors des choix de stage du semestre d'été 2019. Résultats : 319 questionnaires ont été recueillis. 76.8 % des internes se sentaient suffisamment informés et 78.4 % des internes étaient favorables à la vaccination anti-HPV. Les internes avaient très peu pratiqué cette vaccination au cours des six derniers mois (85 %). Les principaux freins étaient liés au patiente et leur entourage : peur des effets secondaires (77.7 %), le prix du vaccin (58.9 %) et le manque d'intérêt des patientes (43.3 %). Les principaux freins liés aux internes étaient son absence du calendrier vaccinal obligatoire mis à jour en 2018 (35.4 %) et le manque d'information (30.7 %). Les freins sont similaires à ceux rencontrés chez les médecins généralistes installés. Conclusions : la place du médecin généraliste dans l'adhésion à la vaccination est centrale. En insistant sur les enseignements au cours de leur formation sur HPV et les données sécurisées du vaccin nous pourrions lever ces freins et améliorer la couverture vaccinale.

Les freins à la vaccination anti-HPV chez les internes en médecine générale d'Ile de France

Les freins à la vaccination anti-HPV chez les internes en médecine générale d'Ile de France PDF Author: Nathalie Abdulaziz
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Contexte : HPV est le plus important facteur de risque de développer un cancer du col de l'utérus et reste l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. La prévention primaire du cancer du col de l'utérus repose sur la vaccination des filles de 11 à 19 ans. En France, la couverture vaccinale est insuffisante, moins de 20 %, en raison de nombreux freins. L'objectif principal était d'analyser les freins des internes à la vaccination anti-HPV des filles de 11 à 19 ans.Méthode : étude par questionnaire élaboré à partir d'un questionnaire sur les freins à la vaccination anti-HPV chez les médecins installés. Les questionnaires ont été distribués aux internes d'Ile de France lors des choix de stage du semestre d'été 2019. Résultats : 319 questionnaires ont été recueillis. 76.8 % des internes se sentaient suffisamment informés et 78.4 % des internes étaient favorables à la vaccination anti-HPV. Les internes avaient très peu pratiqué cette vaccination au cours des six derniers mois (85 %). Les principaux freins étaient liés au patiente et leur entourage : peur des effets secondaires (77.7 %), le prix du vaccin (58.9 %) et le manque d'intérêt des patientes (43.3 %). Les principaux freins liés aux internes étaient son absence du calendrier vaccinal obligatoire mis à jour en 2018 (35.4 %) et le manque d'information (30.7 %). Les freins sont similaires à ceux rencontrés chez les médecins généralistes installés. Conclusions : la place du médecin généraliste dans l'adhésion à la vaccination est centrale. En insistant sur les enseignements au cours de leur formation sur HPV et les données sécurisées du vaccin nous pourrions lever ces freins et améliorer la couverture vaccinale.

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale

Vaccination anti-HPV. Point de vue des internes en médecine générale PDF Author: Noémie Gest
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Languages : fr
Pages : 45

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Le papilloma virus, est l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Elle concerne, au cours de leur vie sexuelle 90% de la population. Actuellement 42% de la population sexuellement active (18-59 ans) aux Etats-Unis est infectée. Bien qu'il existe une clairance naturelle du virus, principalement la première année suivant la contamination, celui-ci est impliqué dans la survenue du cancer du col de l'utérus, mais également, avec une incidence en augmentation, dans les cancers ORL, du canal anal, de la verge et de la vulve. Il existe un protocole de vaccination contre les papilloma virus dans 60 pays. La vaccination anti-HPV est disponible en France depuis 2006. Le vaccin a bénéficié d'une surveillance de pharmacovigilance. Il n'y a pas de sur-risque de maladie auto-immune, notamment de Guillain Barré, dans la population vaccinée par rapport à la population générale. Malgré ces données épidémiologiques et de pharmacovigilance, le taux de vaccination en France est le plus bas d'Europe avec 14% de la population cible vaccinée. Le plan cancer prévoit un objectif de couverture vaccinale de 60%. C'est le seuil permettant d'observer une immunité de groupe, et une réduction des pathologies liées à I'HPV (réduction en Australie de 92% des verrues génitales liées à I'HPV chez les femmes de ' moins de 21 ans entre 2007 et 2011). Des recherches qualitatives ont trouvé des freins à la vaccination chez les médecins thésés, installés. Aucune étude qualitative ne s'est proposée d'explorer les opinions, connaissances et freins à la vaccination chez les internes de médecine générale en lie de France, ceux qui seront les médecins généralistes en première ligne demain. 55,6% de la population déclare se renseigner sur la vaccination uniquement auprès de son médecin, ce qui en fait un acteur majeur du choix de vacciner l'enfant. Les internes de médecine générale ayant fait leur stage chez le praticien ont été interrogés lors d'entretiens individuels puis en focus group avec entretien semi dirigé. Au total 15 internes furent interrogés. L'analyse des données recueillies fut par méthode qualitative, analyse phénoménologique interprétative. Les résultats sont organisés autour de 3 axes : la prévention en médecine générale, la moralité et probité du médecin, la singularité de la vaccination anti HPV, eux même organisés selon la perception des internes. La prévention est ressortie comme un aspect primordial, la vaccination en fait partie chez le petit enfant. La crainte liée à la prévention est le risque d'un effet secondaire qu'ils ne pourraient justifier. L'honnêteté du médecin est une qualité incontournable, cependant la méconnaissance de l'infection et du vaccin amène à une information tronquée, limitée et non pas claire et loyale comme ils le souhaiteraient. Enfin la singularité du vaccin par sa nature, et sa temporalité, font qu'il est considéré comme facultatif. Les études réalisées chez le médecin thésé retrouvent des freins similaires concernant une information insuffisante avec des recommandations inaudibles. Un climat de suspicion sur la tolérance et l'efficacité, avec des difficultés à aborder ce qui est du registre de l'intime. Une information précise audible, sur l'efficacité et la sureté de ce vaccin est un premier pas vers une couverture vaccinale suffisante. Une vaccination universelle compte tenu des atteintes possibles chez les deux sexes renforcerait l'adhésion et l'importance donnée à la lutte contre les pathologies liées à I'HPV.

Quels sont les freins à la vaccination masculine contre les papillomavirus en médecine générale ?

Quels sont les freins à la vaccination masculine contre les papillomavirus en médecine générale ? PDF Author: Sacha Mesnard
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Languages : fr
Pages : 81

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Contexte : Les papillomavirus humains (HPV) sont impliqués dans l'oncogénèse de certaines néoplasies utérines, oro-pharyngées et de 90 % des cancers de l'anus. L'autorisation de mise sur le marché des deux vaccins anti-HPV a été étendue en 2014 à la prévention des lésions anales. Depuis 2017, le calendrier vaccinal recommande la vaccination des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes jusqu'à 26 ans révolus. Cette étude réalise un état des lieux des freins à la vaccination masculine en cabinet de médecine générale dans les Hauts-de-France. Matériels et Méthode : Une étude qualitative a été réalisée par entretiens semidirectifs effectués auprès de quatorze médecins généralistes (MG) installés dans le Nord et le Pas-de-Calais. Les entretiens ont été enregistrés et menés jusqu'à confirmation de la suffisance des données. Une analyse thématique des verbatims a ensuite été réalisée après triangulation. Résultats : Les MG interrogés étaient conscients du problème de santé publique que représentent les HPV mais déclaraient n'avoir vacciné aucun patient masculin. Ils déploraient la réticence de la population générale envers les vaccins et son manque d'information sur les risques liés aux HPV chez l'homme. La plupart des MG ne connaissaient eux-mêmes pas cette recommandation. La difficulté à sensibiliser la population cible du fait du tabou de la sexualité et le caractère potentiellement stigmatisant de la recommandation étaient mis en avant. Des doutes étaient émis quant à la possibilité d'identifier et vacciner les patients concernés avant le premier contact sexuel. Le non remboursement du vaccin en médecine de ville était considéré par les MG comme un important facteur prédictif de refus de la part de la population cible. Une meilleure sensibilisation de la part des pouvoirs publiques auprès des jeunes au sujet des risques liés aux HPV et la mise à contribution du milieu scolaire était souhaitées. Conclusion : Les freins à la vaccination masculine contre les papillomavirus sont nombreux. Une meilleure information des patients et une vaccination universelle sont plébiscitées par les MG.

Facteurs associés à l'acceptation d'une ordonnance de vaccin contre les papillomavirus humains dans quatre cabinets de médecine générale des Hauts-de-France

Facteurs associés à l'acceptation d'une ordonnance de vaccin contre les papillomavirus humains dans quatre cabinets de médecine générale des Hauts-de-France PDF Author: Pierre Amrouni
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Contexte : en 2017, la couverture vaccinale (CV) anti papillomavirus humain (HPV) est très faible en France avec seulement 17 % de jeunes filles vaccinées. L'objectif de cette étude était d'étudier les facteurs associés à l'acceptation d'une ordonnance de vaccin anti-HPV, chez les jeunes filles âgées de 11 à 19 ans, consultant dans 4 cabinets de médecine générale des Hauts de France. Méthode : étude de soins courants, d'impact, prospective multicentrique, randomisée par grappes, réalisée de janvier 2017 à septembre 2017. Des questionnaires remplis par les jeunes filles de 11 à 19 ans et leurs parents recensaient les freins connus à la vaccination anti-HPV avant la consultation. Une ordonnance de vaccin anti-HPV devait systématiquement être proposée à l'issue des consultations ainsi qu'une brochure de l'institut national d'éducation et de prévention pour la santé selon la semaine de randomisation. Résultats : le taux de CV de la première dose de vaccin était de 44,5 % (n=85/191). La CV pour trois doses était de 25,1 % (n=48/191). 40,3 % (n=77/191) des jeunes filles/parents interrogés avaient déclaré une hésitation vaccinale. 68,8 % (n=64/93) des jeunes filles non vaccinées, avaient accepté la remise de l'ordonnance de vaccin anti-HPV. Les jeunes filles qui avaient déclaré « être pour la vaccination contre les maladies graves » ont plus accepté l'ordonnance de vaccin anti-HPV [65,6 % (n=42/64) vs 31% (n=9/29) (p=0,002)]. Les jeunes filles qui avaient déclaré « manquer d'information sur la vaccination anti-HPV » ont moins accepté l'ordonnance de vaccin anti-HPV [15,6 % (n=10/64) vs 41,4 % (n=12/29) (p=0,007)]. Conclusion : Il reste une proportion importante de jeunes filles/parents refusant la vaccination. Ces patients, qui évoquent principalement la peur d'effets secondaires, comme motif d'hésitation vaccinale, sont difficilement ouvert à la discussion et à la réflexion sur le thème de la vaccination. L'impact de la brochure d'information remise de façon randomisée à l'issue de chaque consultation est détaillée dans une autre étude.

La participation des médecins généralistes dans la vaccination HPV chez les garçons, en Île-de-France

La participation des médecins généralistes dans la vaccination HPV chez les garçons, en Île-de-France PDF Author: Céline Bouscaillou
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Languages : fr
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L’infection génitale par les papillomavirus humains est l’infection sexuellement transmissible virale la plus fréquente. Afin de prévenir 70 à 90% des maladies liées aux HPV, la recommandation vaccinale a été élargie par la Haute Autorité de Santé à tous les garçons de 11 à 14 ans au 1er janvier 2021, pour augmenter la couverture vaccinale. Nous avons réalisé une étude descriptive, quantitative dans la région Ile de France, sur les habitudes de prescription de la vaccination HPV chez le garçon par les médecins généralistes. Nous avons recueilli les réponses de 102 médecins généralistes. Nos résultats montrent que 89.3% des médecins sont favorables à la vaccination anti-HPV chez tous les garçons. 78.4% des praticiens ont proposé systématiquement ou souvent la vaccination anti-HPV aux garçons contre 90.2% aux filles. Seuls 52.9% des médecins de l’échantillon se déclarent bien formés sur la vaccination anti-HPV. Les principaux freins identifiés à la vaccination anti-HPV chez le garçon par les médecins sont liés à la nouveauté de la recommandation, le manque de temps en consultation ainsi que le caractère non obligatoire de cette vaccination. La proposition de vaccination est acceptée dans 36.3% des cas par les parents. Les principaux motifs de refus sont le caractère non obligatoire de la vaccination ou encore l’absence d’intérêt ressenti pour les garçons et leur fils en particulier en raison d’un niveau insuffisant de connaissances des parents. Afin d’augmenter la couverture vaccinale, il semble intéressant de renforcer l’information auprès des professionnels de santé ainsi que du grand public et de promouvoir d’autres moyens d’accès à la vaccination.

Les freins à la vaccination anti-papillomavirus en médecine générale

Les freins à la vaccination anti-papillomavirus en médecine générale PDF Author: Cécile Picard-Meliani
Publisher: Omniscriptum
ISBN: 9786131593291
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Languages : fr
Pages : 136

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Les vaccins antipapillomavirus repr sentent une avanc e notable, toutefois, de l'opinion et de la pratique des m decins g n ralistes va d pendre la diffusion de cette vaccination au sein de la population. Nous avons r alis une enqu te qualitative au sein de Cabinets de m decins g n ralistes, afin d' tudier la pratique et surtout les freins ventuels des m decins pour la r alisation de ce vaccin. L' tude a mis en vidence l'accueil favorable de ce vaccin tant du cot des m decins que des patientes. N anmoins on peut noter de nombreux oublis de cette prescription lors des consultations des adolescentes et une difficult aborder le th me de la sexualit cet ge. De plus, on constate une tendance un d calage vers un ge vaccinal plus tardif. En ce qui concerne la surveillance par frottis cervico- vaginaux, celle-ci reste bien poursuivie. Il appara t galement que la mise en place d'une consultation d di e l'entr e dans la vie sexuelle au d but de l'adolescence, serait souhaitable. Cette consultation permettrait de sensibiliser les jeunes patientes aux m thodes contraceptives, la pr vention des IST ainsi qu' cette vaccination.

Etude des freins à la vaccination contre le human papillomavirus, chez les jeunes filles de 14 à 19 ans, dans le Val de Marne

Etude des freins à la vaccination contre le human papillomavirus, chez les jeunes filles de 14 à 19 ans, dans le Val de Marne PDF Author: Asha Mourougavel
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Languages : fr
Pages : 98

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Introduction : Depuis fin 2006, est apparu sur le marché européen le premier vaccin prophylactique dirigé contre les HPV 6, 11, 16 et 18 : Le Gardasil®, suivi fin 2007 du second vaccin : Le Cervarix® dirigé contre les HPV 16 et 18. La Haute autorité de santé recommande une couverture vaccinale de 80%, alors que la couverture vaccinale actuelle est de 25%. La polémique sur la vaccination en générale, ses effets indésirables et les informations trouvées sur internet, influencent les opinions et attitudes des jeunes filles vis -à-vis du vaccin contre le HPV. L’objectif principal de cette étude est de rechercher les freins à la vaccination anti HPV chez les jeunes filles de 14 à 19 ans dans le Val de Marne. Matériels et méthodes : Les maîtres de stage universitaires du département de médecine générale de la faculté de médecine de Créteil, exerçant dans le Val de Marne, devaient distribuer un auto questionnaire anonyme aux jeunes filles de 14 à 19 ans qu’ils recevaient en consultation entre février et mai 2014. Résultats : Les principaux freins sont : l’avis des parents sur la vaccination (64%), le prix de la vaccination (54%) et la peur des effets indésirables (douleurs locale et nausées) (50%). 78% des jeunes filles croient en l’efficacité du vaccin contre HPV et le caractère récent du vaccin datant de 2007 ne les inquiète pas (76%). Le médecin généraliste et l’entourage représentent la source d’information principale concernant le cancer du col de l’utérus, le HPV et le vaccin contre HPV. Conclusion : Une meilleure information des jeunes filles et de leurs parents et l’intervention des médecins généralistes pourraient faire augmenter la couverture vaccinale.

Élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons

Élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons PDF Author: Yannis Ait Moussa
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Languages : fr
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Introduction : l'infection par les papillomavirus (HPV) est une des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes au monde. Sa persistance peut provoquer l'apparition de cancers chez les femmes et chez les hommes. Le vaccin anti-HPV est un moyen sûr et efficace pour les éviter. En France, la Haute autorité de santé recommande l'élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons depuis décembre 2019, dans un contexte d'hésitation vaccinale. L'objectif de l'étude est d'identifier quels sont les freins à la vaccination des garçons que rencontrent les médecins généralistes. Matériel et méthode : une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée du 1er décembre 2021 au 1er avril 2022 auprès de médecins généralistes de la région Sud. L'analyse des données a été faite sur un modèle inductif par théorisation ancrée. Résultats : au total, 11 médecins ont été interrogés, ils ont rapporté qu'il persiste chez les parents deux idées erronées selon lesquelles les garçons seraient épargnés par les HPV et qu'ils ne présenteraient pas d'intérêt à être vaccinés. Les parents les plus méfiants face aux vaccins ont besoin de plus d'information de la part de leurs médecins. Le suivi en santé sexuelle des adolescents n'est pas assez fréquent et les pratiques des médecins sont parfois inégales et limitées par les tabous sur la sexualité. Conclusion : notre étude a permis d'identifier trois freins principaux à l'élargissement de la vaccination anti-HPV aux garçons : les perceptions parentales, l'information sur l'intérêt de la vaccination et la santé sexuelle des adolescents en médecine générale. Une meilleure diffusion de l'information à destination des familles et le développement de l'éducation sexuelle des adolescents pourraient d'améliorer leur adhésion à la stratégie vaccinale.

Perception de la vaccination anti-papillomavirus humains par les internes de médecine générale du Centre Hospitalier universitaire de Caen

Perception de la vaccination anti-papillomavirus humains par les internes de médecine générale du Centre Hospitalier universitaire de Caen PDF Author: Anthony Rihard
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Languages : fr
Pages : 108

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Contexte : L'infection à papillomavirus humains (HPV) est associée à 5% des cancers et le cancer du col de l'utérus est au quatrième rang des cancers de la femme à l'échelle mondiale. La vaccination représente la prévention primaire de cette infection, cependant la couverture vaccinale en France est de 13,7% en raison de nombreux freins. Méthode : Etude qualitative par questionnaire électronique envoyé à chaque étudiant inscrit au diplôme d'études spécialisées de médecine générale à l'Université de Caen Normandie durant l'année 2016-2017. Résultats : L'étude a montré que la majorité des internes était favorable à la vaccination anti-HPV et que 61% des internes de sexe féminin étaient vaccinées. Seulement 68% ont reçus des enseignements à son sujet au cours de leur formation. 28% ont déjà été confrontés à au moins un médecin non favorable à la vaccination anti-HPV. Les internes non favorables avançaient des raisons telles que le manque de recul, le doute sur l'efficacité, le risque de négligence du frottis cervico-utérin, les effets secondaires et la pression du lobby pharmaceutique. Comparativement aux internes favorables, ils étaient moins vaccinés, ils étaient moins favorables à la vaccination en général et ils avaient été plus confrontés à des médecins non favorables. Cependant, aucune différence significative n'a été mise en évidence concernant les enseignements reçus au cours de leur formation et les connaissances des recommandations. Conclusion : Les internes de médecine générale étaient majoritairement favorables à la vaccination anti-HPV. En insistant sur les enseignements au cours de leur formation, les réticences de la minorité non favorable doivent diminuer.

Freins et déterminants à la vaccination contre HPV en médecine générale

Freins et déterminants à la vaccination contre HPV en médecine générale PDF Author: Yann Brun
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Languages : fr
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Les infections ano-génitales à Human Papilloma Virus (HPV) sont un problème de santé publique. La couverture vaccinale des adolescentes est insuffisante. L'objectif principal de notre étude était d'évaluer l'adhésion du médecin généraliste (MG) à la vaccination contre HPV en mesurant la variation des chiffres de vente des vaccins HPV en pharmacie 3 mois après une intervention auprès des MG. L'objectif secondaire était d'étudier leurs freins et obstacles à la vaccination. Etude épidémiologique observationnelle avant/après menée auprès de 285 MG et 151 pharmacies de l'Allier. Les MG ont reçu par courrier postal une brochure d'information avec son questionnaire. Leurs réponses ont été recueillies entre Juin et Août 2017. Une lettre d'information a été envoyée par mail aux pharmaciens début septembre 2017 pour mettre à disposition leurs chiffres de vente de vaccins HPV. Cent vingt sept MG (44,6%) et quarante pharmaciens (26,5%) ont participé à l'étude. Cent quatre MG (81,9%) avaient un avis favorable sur la vaccination HPV. Une augmentation de 3.7% (p=0,79) des chiffres de vente des vaccins HPV a été observée sur la période Juin à Août 2017 par rapport à la période Juin à Août 2016. Les réticences des parents et patientes (moyenne 7,1±2,8 et médiane de 8 [interquartiles à 5 et 9], l'impact négatif d'autres campagnes de vaccinations (moyenne 7,0±3,0 et médiane de 8 [interquartiles à 3 et 10],et les effets secondaires ( moyenne 5,2±2,9 et médiane de 5 [interquartiles à 3 et 8] étaient considérés comme les principaux freins rencontrés par les MG, sans différence significative concernant leur âge, sexe ou qualité de MSU. Les MG de l'étude adhèrent fortement à la vaccination contre HPV. Des moyens importants devront être mis en place en terme d'éducation et d'informations aux populations si nous voulons améliorer le taux de couverture vaccinale.