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Publisher: Odile Jacob
ISBN: 2738180930
Category :
Languages : en
Pages : 251

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Author: Erwann Dufour
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

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La contraception d'urgence est une méthode de rattrapage suite à un rapport non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive. Décrite pour la 1ère fois en 1974 par Albert Yuzpe qui donnera son nom à la 1ère méthode contraceptive d'urgence. Depuis cette époque le cadre légal encadrant la contraception régulière ou d'urgence a également beaucoup évolué. Depuis la loi Neuwirth de 1967, permettant aux femmes d'accéder à une contraception, les mesures mises en place ont eu pour but de faciliter l'accessibilité de ces méthodes contraceptives, notamment chez les mineures. Par exemple, en 2000, les mineures peuvent accéder à une contraception d'urgence gratuitement et anonymement en pharmacie, et en 2001 l'autorisation parentale n'est plus demandée pour la prescription, la délivrance et l'administration de contraceptif. Cependant, malgré ces avancées, il subsiste toujours des freins d'accès à la contraception d'urgence, à la prise en charge des mineures. Ce document a été établi afin d'identifier ces freins, d'y apporter des solutions, et d'étudier des mesures mises en place ou que l'on pourrait instaurer afin d'améliorer la prise en charge relative à la contraception en général.

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Publisher:
ISBN:
Category : Feminists
Languages : en
Pages : 218

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Author: Magali Duquesnes Berthouze
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 156

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Afin de réduire le nombre de grossesses non désirées et le nombre d'interruptions volontaires de grossesse chez les jeunes filles en France, l'obtention de la contraception d'urgence (CU) est depuis l'an 2000 anonyme et gratuite pour toute mineure, en pharmacie et à l'infirmerie scolaire. La délivrance de la CU représente donc une exception aux règles relatives à la prescription et à la dispensation des médicaments, avec un accès illimité, sans suivi et donc sans contrôle médical. Après une présentation des dispositifs de CU et l'analyse des données scientifiques disponibles sur ces médicaments, nous exposons dans ce travail les résultats d'une enquête réalisée auprès des pharmaciens de Midi-Pyrénées sur leurs expériences et réflexions concernant l'utilisation de la CU chez les mineures. 70% (80 sur 115) des pharmaciens ayant répondu au questionnaire observent un mésusage de cette CU. Ces mêmes pharmaciens s'inquiètent de la mauvaise connaissance des jeunes filles sur la physiologie féminine et, de façon générale, sur la contraception. Ces constats amènent à s'interroger sur la politique actuelle de délivrance de la CU aux mineures et invitent les professionnels de santé à se demander comment aborder et conseiller au mieux ces jeunes filles, en tenant évidemment compte de leur besoin de la CU à un moment donné mais aussi en prêtant attention aux potentielles conséquences à long terme d'un mauvais usage de la CU.

Author: Sandrine Gorré
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 44

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Author: Audrey Dumont
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 344

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En France, malgré une bonne couverture contraceptive, on constate une augmentation du nombre d'IVG chez les jeunes femmes. Parmi les 10% d'adolescentes sexuellement actives, 6% ont été enceintes et 4 grossesses sur 5 sont interrompues. La contraception d'urgence permet de diminuer le nombre de grossesses non prévues ; ses moyens d'accès sont divers, gratuits et confidentiels pour les mineures. Pourquoi, malgré cette disponibilité, les IVG ne diminuent pas ? Explorer les freins à l'utilisation de la contraception d'urgence des adolescentes par méthode qualitative. 16 entretiens individuels semi-dirigés d'adolescentes, de 15 ans à la veille des 18 ans, ont été effectués. Pour les adolescentes, la contraception d'urgence, c'est la « pilule du lendemain ». Il n'y a pas de freins conscients à la prise de la contraception d'urgence mais des méconnaissances et des fausses croyances : idée de risque de stérilité, de « dérèglements » hormonaux, peur du jugement des tiers et de l'entourage, méconnaissance des situations à risque de grossesse surtout les oublis de pilule, des lieux où se procurer la contraception d'urgence, de l'assurance de la gratuité et confidentialité, des délais de prise : de 24h, dû au nom « pilule du lendemain », à quatre jours. Les interlocuteurs privilégiés des adolescentes pour la contraception d'urgence, sont les pharmaciens et les médecins. Importance de leurs rôles dans l'information des situations à risque de grossesse, des modalités d'obtention de la contraception d'urgence et de la lutte contre les croyances erronées. Certains peuvent être mis en défaut ; importance de les former afin d'optimiser l'accès à la contraception d'urgence et à la contraception de chaque femme. Paradoxe français : Contraception d'urgence et avortement sont gratuits et confidentiels pour les mineures mais pas la contraception habituelle.

Author: Laura Rouvellat
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 270

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En France, les médicaments de contraception d'urgence sont disponibles sans ordonnance, et de manière anonyme et gratuite pour les mineures. Ce dispositif dérogatoire a été mis en place en 2000 pour en faciliter l'accessibilité et permettre de réduire le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) chez les adolescentes. Pourtant, depuis vingt ans, les taux d'IVG demeurent globalement stables. En parallèle et de manière inattendue, les comportements à risque ont quant à eux augmenté, comme le prouve l'augmentation du nombre d'infections sexuellement transmissibles diagnostiquées. Les mêmes tendances sont observées en Angleterre et aux États-Unis, là où des programmes d'accès facilité ont été mis en œuvre. La disponibilité sans limite de ces médicaments ne peut garantir le bon usage de la contraception d'urgence et pourrait avoir induit une modification des comportements à risque. La perception du risque et son corollaire, l'éventuel recours à la contraception d'urgence, sont conditionnés par des déterminants personnels, familiaux et socio-culturels. Il convient aujourd'hui de prendre en compte l'ensemble de ces déterminants pour délivrer une éducation adaptée aux adolescents afin de réduire le nombre de grossesses non désirées et d'IVG chez les mineures.

Author: Camille Hue
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ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 108

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Contexte : En France, de nombreuses mesures ont été mises en oeuvre ces dernières années pour améliorer la prévention des grossesses non désirées et l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) chez les mineures. Méthode : entretiens avec 20 mineures après leur IVG dans 3 centres d'orthogénie afin de recueillir leur parcours contraceptif et médical ainsi que leur ressenti. Résultats : Avant leur IVG, 90 % des mineures ont reçu des informations sur la sexualité et la contraception, cependant leur connaissance reste pauvre : 63 % déclarent peu connaitre leur moyen de contraception et 60 % pensent qu'elles ne peuvent pas être enceintes lors du premier rapport sexuel. Soixante pourcent des mineures utilisaient un moyen de contraception : méthodes naturelles (38 % des cas), préservatif (30 %), pilule (15 %), pilule d'urgence (5 %), mais aucun moyen de longue durée d'action (implant et Dispositif Intra-Utérin (DIU)). La discussion avec les parents était difficile : 30 % des mineures déclaraient parler de contraception avec eux et 15 % de sexualité. De même pour le médecin traitant. La moitié des mineures connaissait le centre d'orthogénie. Toutes les mineures utilisaient un moyen de contraception médicale après leur IVG: pilule isolée (50 %) ou associée au préservatif (20 %), implant (25 %) et le patch (5 %). La différence d'utilisation avant et après l'IVG était statistiquement significative pour la pilule et l'implant. Aucune pilule d'urgence ou DIU ont été prescrits. Cinq pourcent des mineures veulent reparler de leur IVG avec un professionnel de santé. Conclusion : Des efforts sont encore à faire dans la prise en charge de ces mineures en prévention primaire et secondaire. Les parents, les adultes référents, les professionnels de santé et de l'éducation nationale doivent se sentir concernés. Les contraceptions de longue durée d'action peuvent être davantage proposées.

Author: Clémentine Gontier-Mazingue
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 0

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Contexte : En France, le taux de grossesses non prévues (GNP) et le nombre d'interruption volontaire (IVG) stagnent, y compris chez les adolescentes malgré l'important taux de couverture contraceptive (92%). L'oubli de contraceptif, un défaut dans l'utilisation du préservatif sont les deux principales raisons invoquées à ces échecs contraceptifs. La contraception d'urgence (CU), utile dans ses situations, n'est que peu utilisée (6,2% selon l'INPES en 2019). Depuis novembre 2017, une cotation « Consultation Contraception et Prévention » (CCP) permet de dédier une consultation à la primo-prescription de contraceptif chez les mineures de 15 à 18 ans. Notre objectif est d'évaluer l'évolution de l'information transmise sur la CU aux adolescentes suite à la mise en place de cette cotation. Méthode : Il s'agit d'une étude descriptive, transversale de type quantitative, s'intéressant aux jeunes femmes âgées de 15 à 23 ans dans la région d'Arras. Un auto-questionnaire papier, anonyme leur a été transmis par l'intermédiaire de médecins généralistes et pharmacies de septembre 2020 à janvier 2021. Résultats : Les mineures ayant eu une première contraception après novembre 2017 sont plus nombreuses à avoir eu les informations sur l'utilisation de la CU (délai et mode de prise, effets secondaires, protection après la prise), sur son absence d'efficacité à 100 %, sur son accessibilité auprès de l'infirmière scolaire. A l'inverse, elles sont moins nombreuses à avoir eu l'information sur les 3 situations à risques, sur son absence de protection contre les infections sexuellement transmissibles ainsi que son accessibilité en pharmacie et au planning familial (différence non significative). 52,3% de la population n'a pas été informé sur le délai maximum de prise ; 20% n'ont pas été informé sur les lieux de procuration. Selon un critère composite, seule 10,5% de notre population est considéré comme informée sur la CU. Seules 23% ont eu une prescription conjointe de CU. Conclusion : Il n'a pas été mis en évidence de différence statistiquement significative sur l'information donnée concernant la CU depuis la mise en place de la cotation CCP. Plusieurs pistes sont à poursuivre afin de réduire le taux de GNP/IVG comme la formation des professionnels de santé, la promotion des contraceptifs de longue durée d'action (LARC), l'éducation sexuelle en milieu scolaire dès le plus jeune âge, la recherche sur la contraception masculine.

Author: Sophie Will
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 162

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Une grossesse non désirée à l'adolescence aboutit 7 fois sur 10 à une Interruption Volontaire de Grossesse, source d'une souffrance qu'il convient de préserver. La pilule du lendemain est une contraception d'urgence adaptée à la sexualité imprévisible et insouciante des jeunes. Sa délivrance est facilitée depuis janvier 2002. Mais depuis cette date, le nombre d'IVG chez les mineures n'a pas diminué. Comment expliquer ce constat ? Est-ce par méconnaissance de cette pilule ? Vous découvrirez, à travers ce mémoire, les réflexions, les connaissances, les attitudes des adolescents face à leur sexualité et ainsi toute l'importance d'une information dans ce domaine.