Influence de l’apparition d’une cotation revalorisante sur le choix de formation gynécologique des médecins généralistes d’Île-de-France

Influence de l’apparition d’une cotation revalorisante sur le choix de formation gynécologique des médecins généralistes d’Île-de-France PDF Author: Charlène Provost
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CONTEXTE : La stratégie nationale de santé sexuelle vise à améliorer l’information et la prise en charge des patients. En 2017, une nouvelle cotation revalorise la première consultation de contraception et de prévention (CCP). La formation médicale continue est obligatoire pour les médecins. OBJECTIFS : L’objectif principal était de rechercher s’il existait un lien significatif entre l’apparition de la cotation CCP et le choix d’une formation sur les thèmes de la contraception et des IST. Les objectifs secondaires visaient à répertorier les facteurs extérieurs influençant les choix de formation ainsi que les freins associés à l’usage de la cotation et à la formation gynécologique. MÉTHODE : Une étude quantitative, observationnelle, descriptive et transversale a été réalisée. Un questionnaire en ligne a été diffusé entre novembre 2020 et mars 2021 à destination de médecins généralistes d’Ile-de-France. RÉSULTATS : 249 réponses ont été analysées. Il n’a pas été mis en évidence d’influence majeure de la cotation CCP sur le choix de formation. 42,57 % des médecins s’étaient formés en gynécologie depuis le 01/11/2017 (84,91 % sur la contraception ou les IST). Les freins à la formation étaient : manque de temps (45,45 %), absence d’activité gynécologique (38.87 %) et choix d’autres sujets plus intéressants (20,98 %). 43,78 % des médecins utilisaient la cotation CCP. Les freins à l’utilisation étaient : oubli (44,69 %), méconnaissance (32,86 %), absence de consultation en rapport (24,82 %). Les principaux facteurs pouvant influencer le choix de formation étaient : demande de la patientèle (57,03 %), nouvelle cotation revalorisante (32,53 %) et formation plus facile d’accès (29,72 %). CONCLUSION : La cotation CCP n’a pas significativement influencé les médecins généralistes à se former sur les thèmes associés. Cependant, avec certains ajustements et associée à d’autres facteurs, la cotation revalorisante pourrait être un outil intéressant pour orienter le choix de formation des médecins généralistes.

Influence de l’apparition d’une cotation revalorisante sur le choix de formation gynécologique des médecins généralistes d’Île-de-France

Influence de l’apparition d’une cotation revalorisante sur le choix de formation gynécologique des médecins généralistes d’Île-de-France PDF Author: Charlène Provost
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CONTEXTE : La stratégie nationale de santé sexuelle vise à améliorer l’information et la prise en charge des patients. En 2017, une nouvelle cotation revalorise la première consultation de contraception et de prévention (CCP). La formation médicale continue est obligatoire pour les médecins. OBJECTIFS : L’objectif principal était de rechercher s’il existait un lien significatif entre l’apparition de la cotation CCP et le choix d’une formation sur les thèmes de la contraception et des IST. Les objectifs secondaires visaient à répertorier les facteurs extérieurs influençant les choix de formation ainsi que les freins associés à l’usage de la cotation et à la formation gynécologique. MÉTHODE : Une étude quantitative, observationnelle, descriptive et transversale a été réalisée. Un questionnaire en ligne a été diffusé entre novembre 2020 et mars 2021 à destination de médecins généralistes d’Ile-de-France. RÉSULTATS : 249 réponses ont été analysées. Il n’a pas été mis en évidence d’influence majeure de la cotation CCP sur le choix de formation. 42,57 % des médecins s’étaient formés en gynécologie depuis le 01/11/2017 (84,91 % sur la contraception ou les IST). Les freins à la formation étaient : manque de temps (45,45 %), absence d’activité gynécologique (38.87 %) et choix d’autres sujets plus intéressants (20,98 %). 43,78 % des médecins utilisaient la cotation CCP. Les freins à l’utilisation étaient : oubli (44,69 %), méconnaissance (32,86 %), absence de consultation en rapport (24,82 %). Les principaux facteurs pouvant influencer le choix de formation étaient : demande de la patientèle (57,03 %), nouvelle cotation revalorisante (32,53 %) et formation plus facile d’accès (29,72 %). CONCLUSION : La cotation CCP n’a pas significativement influencé les médecins généralistes à se former sur les thèmes associés. Cependant, avec certains ajustements et associée à d’autres facteurs, la cotation revalorisante pourrait être un outil intéressant pour orienter le choix de formation des médecins généralistes.

Facteurs influençant la pratique d'une activité gynécologique en médecine générale

Facteurs influençant la pratique d'une activité gynécologique en médecine générale PDF Author: Julien Burnay
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Pages : 83

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Contexte : les médecins généralistes sont amenés à être de plus en plus sollicités dans la prise en charge gynécologique des femmes en raison de la diminution du nombre de gynécologues médicaux. Pourtant, l'étude des pratiques montre de grandes disparités dans la pratique gynécologique en médecine générale, qui ne semblent pas liées à un manque d'acceptation par les femmes. Objectifs : l'objectif principal de cette étude était de mettre en évidence les facteurs influençant la pratique gynécologique chez les médecins généralistes de la Somme. L'objectif secondaire était de dégager des mesures permettant d'inciter les médecins généralistes à s'investir davantage dans le suivi gynécologique de la femme. Méthode : cette étude qualitative a été menée à l'aide d'entretiens semi-dirigés auprès de dix médecins généralistes de la Somme. Résultats : la pratique gynécologique des médecins généralistes était influencée par leur représentation du rôle des différents acteurs du suivi gynécologique et par l'offre de soins locale. Les médecins interrogés ont souligné l'importance d'informer les femmes sur leur capacité à assurer leur suivi gynécologique. Le caractère chronophage, la rémunération et le risque médico-légal ont été cités comme freins à la réalisation d'actes techniques. Ils ont insisté sur le manque de formation pratique initiale et sur l'importance de la formation continue. Le rapport à l'intime lié à la pratique gynécologique entrainait une influence du genre du praticien. L'intérêt pour la gynécologie avait un rôle majeur, marqué par les expériences personnelles, les convictions et un coté gratifiant. Conclusion : la pratique gynécologique des médecins généralistes est la résultante de multiples facteurs. La formation pratique initiale devrait être améliorée et il serait souhaitable de mettre en place des formations pratiques continues en lien avec les spécialistes afin de créer une véritable synergie dans l'offre de soins. Il serait intéressant de recueillir leur opinion à ce sujet.

Facteurs influençant la pratique d'une activité gynécologique en médecine générale

Facteurs influençant la pratique d'une activité gynécologique en médecine générale PDF Author: Antoine Veinand
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Objectif : On observe en France une baisse du nombre de gynécologues en activité. Pour palier à ce déclin démographique, un grand nombre des consultations peut être assuré par les sages-femmes, mais également les médecins généralistes. Pourtant, le suivi gynécologique et obstétrical est insuffisamment pratiqué par ces derniers, ce qui peut engendrer un retard à la prise en charge. Afin d'y remédier, nous avons cherché dans cette étude à quantifier les facteurs motivant et limitant la pratique de la gynécologie en médecine générale. Matériels et méthodes : Etude observationnelle, descriptive, transversale, réalisée via une enquête par auto-questionnaire permettant d'effectuer un état des lieux de la pratique gynécologique des médecins généralistes de Picardie en quantifiant les facteurs qui l'influencent. Résultats : Les lacunes de compétences (40.2%), le manque de formation (34.5%), l'installation croissante des sages-femmes (34.1%) et le caractère chronophage de l'activité gynécologique (33.7%), sont ressortis comme les quatre principaux facteurs inhérents au manque de pratique de celle-ci. A l'inverse, l'importance du rôle du médecin généraliste en tant que professionnel de premier recours (65%), l'intérêt personnel porté pour la spécialité gynécologique (55%) et le déficit de gynécologues en activité (36.5%) sont des facteurs favorisant la pratique de la gynécologie par les médecins généralistes de Picardie. Discussion : Le renforcement de la formation, le replacement des médecins généralistes au centre du système de soins et la promotion de l'adhésion de ces derniers au sein des réseaux de périnatalité pourraient contribuer à la pratique du suivi gynécologique par les médecins généralistes. Conclusion : Nos résultats corroborent avec ceux des travaux déjà réalisés et participent à une meilleure connaissance des facteurs motivationnels et des freins à la pratique d'une activité gynécologique par les médecins généralistes de Picardie. L'étude de ces derniers à plus grande échelle permettrait d'affiner les résultats obtenus et d'approfondir les axes de réflexion afin d'augmenter l'offre de soins dédiés à la santé de la femme.

Avenir jeunes médecins généralistes

Avenir jeunes médecins généralistes PDF Author: Cam-Thi Khau
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Pages : 266

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Introduction : Dans les années à venir, les médecins généralistes verront leur activité gynécologique augmenter du fait de la pénurie annoncée de leurs confrères gynécologues-obstétriciens. La gynécologie fait pleinement partie des champs d'action de la médecine générale, mais cette activité est hétérogène parmi les médecins généralistes. L'objectif de ma thèse est de décrire la pratique gynécologique d'une promotion de jeunes médecins généralistes. Matériels et Méthodes : Ce travail s'inscrit dans le cadre de l'étude « Avenir Jeunes Médecins Généralistes », visant à décrire l'activité professionnelle des médecins généralistes entrés dans le diplôme d'étude spécialisé de Médecine Générale en Île-de-France en 2007. Il s'agit d'une étude transversale descriptive par questionnaires auto-administrés. Résultats : 110 médecins généralistes ont répondu à l'enquête et ont défini leur activité gynécologique. Parmi ces jeunes médecins, 79 % déclarent avoir une activité gynécologique dans leur exercice de médecine générale. Ces sont le plus souvent des femmes, qui ont reçu une formation spécifique dans le domaine (stage hospitalier en gynécologie et/ou diplôme complémentaire en gynécologie) et qui exercent dans une zone où la densité en gynécologues est inférieure à la densité moyenne en Île-de-France. Concernant certains actes techniques : la pose de dispositif intra-utérin est réalisée par 18 % d'entre eux et la pose d'implant sous-cutané contraceptif, par 37 % d'entre eux. Une formation spécifique en gynécologie et un exercice principalement salarié, sont associés significativement à la pratique de ces actes. Le frottis cervico-utérin ne semble pas leur poser de difficultés puisqu'il est réalisé par 79 % des médecins qui ont une activité gynécologique. Quatre profils de pratique gynécologique chez nos médecins généralistes se dégagent de notre étude : 20,7 % ne font aucun acte technique gynécologique, 36,6 % ne font que le frottis cervico-utérins, 28,1 % font le frottis cervico-utérin associé à un ou plusieurs des actes techniques contraceptifs et seulement 14,6 % des médecins font tous ces actes. Conclusion : Les médecins généralistes sont des acteurs indispensables au suivi gynécologique. La majorité a déjà une activité gynécologique et pour la réalisation de certains actes techniques ils ont besoin d'une formation spécifique. L'ouverture de nouveaux terrains de stages ambulatoires couplés pédiatrie/gynécologie, amenés à être obligatoires dans leur formation initiale, favorisera probablement cette activité et son impact dans leur pratique pourra être étudié.

Evaluation des connaissances sur le suivi gynécologique et les freins à sa pratique en cabinet de médecine générale en île de France

Evaluation des connaissances sur le suivi gynécologique et les freins à sa pratique en cabinet de médecine générale en île de France PDF Author: Jordan Kouby
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Le médecin généraliste s’inscrit comme étant le médecin de premier recours dans la prise en charge de la santé des femmes et donc de leur suivi gynécologique. Cette nécessité de prise en charge sur le plan gynécologique s’est vue renforcée au fil des années par le recul du nombre de gynécologue libéraux, le renforcement des dépistages en matière de cancers gynécologiques et l’augmentation de la demande de soins par les patientes. Le suivi gynécologique reste malgré tout insuffisant en Ile de France. Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs tels que le manque de formation des médecins généralistes, leur répartition géographique, la moins bonne rentabilité de ce genre de consultations et la pudeur du médecin vis-à-vis de l’examen gynécologique. Notre étude avait pour but d’étudier ces principaux facteurs pour tenter d’expliquer le défaut de prise en charge gynécologique des patientes de la région, ainsi que les pistes éventuelles pour l’améliorer. Elle a été réalisée sur un échantillon de 93 médecins généralistes, interrogés par questionnaire en ligne pour recueillir leurs pratiques en matière de suivi gynécologique. Elle se focalisait sur 6 motifs de consultations fréquemment réalisées en cabinet de médecine générale (suivi de grossesse, contraception orale, pose et retrait d’implant, pose et retrait de stérilet, frottis cervico-utérins et dépistage sénologique). 23 des 93 médecins de cet échantillon ont déclaré ne pas réaliser de consultations gynécologiques. Ce travail a permis de faire ressortir un lien significatif entre le fait de ne pas réaliser de consultations gynécologiques et 2 paramètres : être un homme et ne pas être détenir un DIU de gynécologie. Nous avons également pu relever que pour la plupart de ces 6 motifs de consultation, le manque de pratique et de formation revenait comme freins principaux à leur réalisation. La pudeur ressort également lorsqu’il s’agit de réaliser un examen intime de la patiente. Grâce à ces résultats nous pouvons réfléchir à des améliorations sur la formation des futurs internes de médecine générale, en renforçant par exemple le nombre et le type de stages en gynécologie. Une autre piste serait la création de nouveaux outils informatiques pour accompagner les médecins généralistes dans leurs prises en charges et dans l’organisation de la continuité des soins. Il est aussi nécessaire de renforcer la communication auprès des médecins pour les aider à surmonter cette pudeur vis-à-vis de l’examen gynécologique. La communication est également à améliorer auprès des patientes pour promouvoir leur possibilité d’accès au suivi gynécologique en cabinet de médecine générale

Facteurs déterminant le choix des femmes entre leur médecin généraliste et leur gynécologue pour une consultation gynécologique

Facteurs déterminant le choix des femmes entre leur médecin généraliste et leur gynécologue pour une consultation gynécologique PDF Author: Fabienne Cretin
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Languages : fr
Pages : 242

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Devant l'augmentation des besoins en matière de suivi médical et la diminution des effectifs de gynécologues, nous avons voulu savoir par qui est assuré le suivi gynécologique des femmes et quels facteurs les influencent dans leur choix entre médecin généraliste et gynécologue pour une consultation gynécologique. Pour cela nous avons mené une enquête par auto questionnaire auprès de 109 femmes en région Ile de France. 92% des femmes déclaraient être suivies au niveau gynécologique par leur gynécologue et 8% par leur médecin généraliste. L'analyse statistique a montré que l'âge des femmes influence leur choix: les femmes les plus jeunes s'orientant plus vers leur gynécologue, tandis que les plus âgées s'orientent plus vers leur médecin généraliste. Le sexe du médecin n'est pas aussi discriminant qu'on pourrait le penser puisque moins de la moitié des femmes préfèrent consulter une femme, un tiers des femmes n'ont pas de préférence et un quart préfèrent un homme. Les femmes qui s'adressent à un gynécologue le font parce qu'elles le trouvent plus spécialisé et plus compétent ou encore parce qu'elles éprouvent de la gêne à être examinées par leur médecin généraliste. Le tarif de la consultation n'intervient pas dans le choix des femmes mais le fait que les rendez-vous soient plus rapides à obtenir avec le médecin généraliste intervient dans leur choix. C'est principalement pour la contraception et la ménopause que les femmes s'adressent à leur médecin généraliste. Dans l'avenir, pour répondre à la demande croissante des femmes et pour leur assurer une prise en charge optimale, les médecins généralistes vont devoir se former et informer leurs patientes de leurs compétences.

Etat des lieux de la pratique de la gynécologie-obstétrique par les médecins généralistes d’Ile-de-France

Etat des lieux de la pratique de la gynécologie-obstétrique par les médecins généralistes d’Ile-de-France PDF Author: Sabrina Dias
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Languages : fr
Pages : 278

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Une étude descriptive, par questionnaires postaux a été réalisée en 2009 auprès de quatre cents médecins généralistes d'Île-de-France afin d'établir un état des lieux de leur pratique de gynécologie-obstétrique. Cent soixante-dix réponses ont pu être analysées. Les médecins réalisaient en moyenne 119 actes par semaine ; la gynécologie-obstétrique représentait 9,4% de leur activité. Les femmes avaient une activité globale plus faible que leurs confrères mais une activité en gynécologie-obstétrique plus importante (12,6% en moyenne sur leur activité globale contre 4,8% pour les hommes). 60% des médecins estimaient leur activité dans ce domaine faible voire nulle. Les trois motifs de consultation les plus fréquemment abordés étaient la contraception, les douleurs pelviennes et les pathologies infectieuses. Ces généralistes semblaient sensibilisés au dépistage et à la prévention puisque mammographies et vaccinations anti-HPV étaient prescrites par une large majorité d'entre eux. Cependant, seulement 39% réalisaient eux-mêmes des frottis cervico-vaginaux au sein de leur cabinet médical (56% des femmes contre 28% des hommes). Concernant la contraception, tous les médecins prescrivaient la pilule contrairement aux autres moyens contraceptifs (43,2% prescrivaient les nouveaux moyens de contraception, 11,8% des stérilets et 9,5% des implants). Le suivi de grossesse était assuré par 66,3% des médecins de l'étude sans différence selon le sexe et l'âge du médecin. Le traitement hormonal de la ménopause était instauré par 84% d'entre eux. La formation en gynécologie-obstétrique des généralistes était avant tout universitaire. Seuls 46,8% la complétaient avec des FMC, 41,3 % par la littérature et internet et 3% par un Diplôme Universitaire. 63,4% de ces médecins accepteraient de faire davantage de gynécologie si la demande augmentait mais sous réserve, pour certains d'entre eux, d'une formation complémentaire théorique et pratique et d'une valorisation financière de ces actes. Mais ces généralistes de plus en plus sollicités, pourront-ils assumer cette demande ?

Les besoins de formation des médecins généralistes en gynécologie obstétrique

Les besoins de formation des médecins généralistes en gynécologie obstétrique PDF Author: Claire Nicolle
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Languages : fr
Pages : 276

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La formation médicale continue, obligation légale et déontologique, a pour principal objectif la délivrance de soins de qualité. Il s'agit pour chaque praticien d'entretenir et de perfectionner ses connaissances dans les différents domaines qu'il pratique. L'exercice de la gynécologie obstétrique en médecine générale nous est apparu comme un enjeu particulier de cette formation. Le médecin généraliste, par son accessibilité et sa connaissance globale des patientes, a une position privilégiée pour leur proposer un suivi gynécologique et obstétrical. Ce rôle sera grandissant : l'évolution de la population des gynécologues médicaux montre une pénurie croissante. Par ailleurs, la féminisation de la profession médicale, en particulier des généralistes, est un atout significatif pour développer la pratique de la gynécologie obstétrique par l'omnipraticien. Nous souhaitions savoir si les généralistes se sentent suffisamment formés pour assurer pleinement ces fonctions et s'ils souhaitent, le cas échéant, un enseignement complémentaire spécifique. Pour cela, nous avons analysé les réponses à un questionnaire retourné par près de 10% des généralistes de Midi-Pyrénées en septembre 2003. L'étude met en évidence une insatisfaction globale face à l'enseignement initial, suivi pour la plupart avant les récentes réformes. Elle montre également une importante demande de formation complémentaire..

Influence de l'absence d'un stage de gynécologie au cours du Diplôme d'études Spécialisées (DES) de médecine générale sur la pratique du médecin généraliste

Influence de l'absence d'un stage de gynécologie au cours du Diplôme d'études Spécialisées (DES) de médecine générale sur la pratique du médecin généraliste PDF Author: Matthieu Colchen
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Languages : fr
Pages : 74

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Introduction : le Diplôme d’Etudes Spécialisées (DES) de médecine générale existe depuis 2007. Un semestre est consacré au pôle femme-enfant. En Picardie il fallait choisir entre un stage de pédiatrie ou de gynécologie. Il paraissait intéressant d’analyser l’influence de l’absence d’un stage pratique de gynécologie au cours du DES de médecine générale sur la pratique du médecin généraliste. Méthode : une enquête qualitative par entretiens individuels semi-dirigés a été réalisée auprès de jeunes médecins généralistes picards. Tous avaient été formés à Amiens et aucun n’avait effectué de stage gynécologique. Les entretiens ont été analysés selon la méthode de la théorisation ancrée. Résultats : dix médecins ont été interrogés. Leur pratique gynécologique était assez hétérogène mais mal vécue à cause du manque d’expérience. Elle était influencée par la formation reçue mais surtout par l’intérêt porté à la spécialité. Ils auraient souhaité avoir pu participer à des stages pratiques de gynécologie, même couplés à la pédiatrie. Ils considéraient les stages ambulatoires en gynécologie et pédiatrie plus proches de leur pratique actuelle. Discussion : avec les modalités de formation actuelles, l’interne peut complètement passer à côté de l’enseignement pratique en gynécologie. Des améliorations sont envisageables en Picardie. Une refonte du DES pourrait avoir lieu dès 2017 et le pôle femme-enfant serait traité en stage ambulatoire. Ceci requiert une préparation dès à présent et le recrutement de nouveaux terrains et maîtres de stage. Conclusion : l’absence d’un stage de gynécologie n’est pas le seul facteur influençant la pratique gynécologique du médecin généraliste mais la formation actuelle doit être améliorée.

Abord de la gynécologie en consultation par les médecins généralistes du Languedoc-Roussillon

Abord de la gynécologie en consultation par les médecins généralistes du Languedoc-Roussillon PDF Author: Anne-Julie Verriere
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Languages : fr
Pages : 157

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Book Description
Introduction : de nombreux territoires en France sont considérés comme des déserts médicaux s'accompagnant d'une diminution du nombre de gynécologues. Les médecins généralistes et les sages-femmes tentent de pallier à ce manque. La pratique de la gynécologie est très variable d'un médecin généraliste à l'autre. L'objectif de cette étude était de comprendre la manière dont les médecins généralistes abordaient la prise en charge gynécologique en consultation en explorant leur vécu et leur expérience. Matériel et méthode : entretiens individuels semi-dirigés, puis retranscription mot à mot et enfin analyse phénoménologique des verbatims permettant l'émergence des catégories. Résultats : 10 entretiens réalisés jusqu'à saturation des données. Les 3 catégories conceptualisantes qui ont émergées des verbatims étaient : l'abord de la gynécologie en consultation est une pratique quotidienne de la médecine générale grâce à l'accessibilité du médecin, son rôle central en tant que coordinateur et/ou acteur dans la prévention, le dépistage et le traitement des pathologies dans le cadre d'une collaboration efficace avec ses confrères ; l'approche globale centrée sur la personne est un atout pour le médecin généraliste dans la prise en charge gynécologique grâce à sa proximité, son empathie, sa connaissance de l'environnement de la patiente ; les freins à la pratique de la gynécologie selon les médecins généralistes touchaient plusieurs composantes structurelles de l'expérience vécue (le manque de formation, de connaissances, de temps, d'information des patientes, les réticences bilatérales, la rémunération, le matériel...). Conclusion : le médecin généraliste est conscient de son rôle clé à jouer pour la prise en charge gynécologique des patientes. Ses principaux atouts dans l'abord de la gynécologie restent la relation de confiance avec sa patiente, son rôle central dans la prise en charge et enfin l'approche globale centrée sur la patiente. Il serait intéressant de réfléchir à l'élaboration de mesures concrètes permettant de réduire les freins encore présents à l'abord de la gynécologie par le médecin généraliste.