Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé PDF Author: Benjamin Boubli
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Languages : fr
Pages : 140

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Le traitement de référence du cancer de l'ovaire aux stades avancés avec carcinose péritonéale (stades IIIC et IV FIGO) comporte une chirurgie de cytoréduction tumorale initiale, suivie d'une chimiothérapie associant carboplatine paclitaxel (RCP-SOR 2008). L'objectif de la chirurgie de cytoréduction maximale est de laisser un reliquat tumoral postopératoire le plus petit possible. Il a été démontré que chaque effort de cytoréduction maximale chez 10 % de ces patientes est corrélé à une augmentation de la survie médiane de 5,5 %. La qualité de la chirurgie de cytoréduction est basée sur l'importance du reliquat postopératoire, définissant ainsi les chirurgies optimale et suboptimale. Ces définitions ont évolué avec le temps. Majoritairement, le critère retenu a été la taille des plus gros reliquats tumoraux. Longtemps la barre était fixée à 2 cm. Actuellement, une chirurgie optimale est retenue pour des reliquats de moins de 1 cm. Les chances de survie après chirurgie complète sont nettement meilleures qu'après chirurgie optimale comportant des reliquats. Il a aussi été démontré de façon plus claire encore, quune chirurgie suboptimale première n'avait pas d'impact sur la survie, mais qu'elle pouvait être délétère en cas de morbidité. Dans ce cas de figure, une chimiothérapie première suivie d'une chirurgie d'intervalle pourrait être préférée. Ainsi, la prise en charge d'un cancer de l'ovaire avancé impose en premier lieu une évaluation de son opérabilité, cherchant à connaître le risque d'une chirurgie seulement suboptimale, à éviter. Si l'éventualité d'une chirurgie suboptimale par une intervention de type standard (SOR chirurgie 2007) est élevée, deux stratégies peuvent être employées : - Chirurgie première supra-radicale visant à obtenir une réduction tumorale "à tout prix" par des résections viscérales et pariétales étendues. Cette approche est prônée par les écoles essentiellement nord-américaines. - Chimiothérapie néo-adjuvante et chirurgie d'intervalle qui a la préférence des centres européens. Dans cette deuxième approche, il est recommandé de réaliser la chirurgie d'intervalle après 2 à 3 cycles de chimiothérapie (SOR 2007). Cette proposition d'une chirurgie précoce, après 3 cures, repose historiquement sur l'étude de l'EORTC où la chirurgie d'intervalle a été pratiquée après 3 cures. Les raisons de ce choix étaient la crainte d'une perte de chance en cas d'échappement thérapeutique après 3 cures qui empêcherait de réaliser une chirurgie potentiellement curative. Cependant, il n'a jamais été démontré que cette hypothèse correspondait à la réalité. Il n'a pas été démontré que de réaliser une chirurgie d'intervalle après 3 cures était supérieure qu'après 6 cures. Il s'agit d'une étude rétrospective comparative, réalisée à partir de la base de données des cancers ovariens de l'institut Bergonié (Bordeaux) s'étalant de la fin des années 1980 à 2009.Nous avons comparé un groupe de patientes ayant reçu 3 cures et un autre ayant reçu 6 cures, afin d'évaluer la qualité de la résection chirurgicale, la morbidité, la survie globale et sans récidives. Nos résultats plaident en faveur du caractère non délétère de poursuivre jusqu'à 6 cures la chimiothérapie néoadjuvante, voire même probablement d'un bénéfice en termes de morbidité et de survie, à confirmer sur de plus larges séries prospectives.

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé

Chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chirurgie d’intervalle dans les cancers ovariens à un stade avancé PDF Author: Benjamin Boubli
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Le traitement de référence du cancer de l'ovaire aux stades avancés avec carcinose péritonéale (stades IIIC et IV FIGO) comporte une chirurgie de cytoréduction tumorale initiale, suivie d'une chimiothérapie associant carboplatine paclitaxel (RCP-SOR 2008). L'objectif de la chirurgie de cytoréduction maximale est de laisser un reliquat tumoral postopératoire le plus petit possible. Il a été démontré que chaque effort de cytoréduction maximale chez 10 % de ces patientes est corrélé à une augmentation de la survie médiane de 5,5 %. La qualité de la chirurgie de cytoréduction est basée sur l'importance du reliquat postopératoire, définissant ainsi les chirurgies optimale et suboptimale. Ces définitions ont évolué avec le temps. Majoritairement, le critère retenu a été la taille des plus gros reliquats tumoraux. Longtemps la barre était fixée à 2 cm. Actuellement, une chirurgie optimale est retenue pour des reliquats de moins de 1 cm. Les chances de survie après chirurgie complète sont nettement meilleures qu'après chirurgie optimale comportant des reliquats. Il a aussi été démontré de façon plus claire encore, quune chirurgie suboptimale première n'avait pas d'impact sur la survie, mais qu'elle pouvait être délétère en cas de morbidité. Dans ce cas de figure, une chimiothérapie première suivie d'une chirurgie d'intervalle pourrait être préférée. Ainsi, la prise en charge d'un cancer de l'ovaire avancé impose en premier lieu une évaluation de son opérabilité, cherchant à connaître le risque d'une chirurgie seulement suboptimale, à éviter. Si l'éventualité d'une chirurgie suboptimale par une intervention de type standard (SOR chirurgie 2007) est élevée, deux stratégies peuvent être employées : - Chirurgie première supra-radicale visant à obtenir une réduction tumorale "à tout prix" par des résections viscérales et pariétales étendues. Cette approche est prônée par les écoles essentiellement nord-américaines. - Chimiothérapie néo-adjuvante et chirurgie d'intervalle qui a la préférence des centres européens. Dans cette deuxième approche, il est recommandé de réaliser la chirurgie d'intervalle après 2 à 3 cycles de chimiothérapie (SOR 2007). Cette proposition d'une chirurgie précoce, après 3 cures, repose historiquement sur l'étude de l'EORTC où la chirurgie d'intervalle a été pratiquée après 3 cures. Les raisons de ce choix étaient la crainte d'une perte de chance en cas d'échappement thérapeutique après 3 cures qui empêcherait de réaliser une chirurgie potentiellement curative. Cependant, il n'a jamais été démontré que cette hypothèse correspondait à la réalité. Il n'a pas été démontré que de réaliser une chirurgie d'intervalle après 3 cures était supérieure qu'après 6 cures. Il s'agit d'une étude rétrospective comparative, réalisée à partir de la base de données des cancers ovariens de l'institut Bergonié (Bordeaux) s'étalant de la fin des années 1980 à 2009.Nous avons comparé un groupe de patientes ayant reçu 3 cures et un autre ayant reçu 6 cures, afin d'évaluer la qualité de la résection chirurgicale, la morbidité, la survie globale et sans récidives. Nos résultats plaident en faveur du caractère non délétère de poursuivre jusqu'à 6 cures la chimiothérapie néoadjuvante, voire même probablement d'un bénéfice en termes de morbidité et de survie, à confirmer sur de plus larges séries prospectives.

Intérêts d'une chirurgie d'intervalle retardée après chimiothérapie néodjuvante dans les cancers ovariens de stades avancés IIIC/IV

Intérêts d'une chirurgie d'intervalle retardée après chimiothérapie néodjuvante dans les cancers ovariens de stades avancés IIIC/IV PDF Author: Lionnel Bourdarias
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Pages : 188

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OBJECTIFS : L'éxérèse complète constitue l'objectif actuel de la chirurgie des cancers de l'ovaire de stades avancés. Pour y parvenir, 2 stratégies sont possibles : (1) renforcer l'effort d'éxérèse à la chirurgie première (CP) puis chimiothéthérapie (CT) ; (2) réaliser une chirurgie d'intervalle (CI) après chimiothérapie néo-adjuvante (CNA). Contrairement à la CI standard, réalisée précocement après 3 cycles de CNA, la CI après 6 cycles ("CI Retardée") permet d'obtenir de meilleurs taux de résection. L'expérience de l'Institut Bergonié a montré l'intérêt d'une chirurgie tardive par rapport à une chirurgie précoce avec de meilleurs taux de réduction tumorale et une morbidité moindre. Cependant, ce gain en résécabilité à la CI retardée ne s'est pas traduit en gain de survie par rapport à la CI précoce, survie qui reste globalement limitée, de l'ordre de 30 mois dans une série de patientes traitées à l'époque du platine. Nous avons voulu savoir si la même stratégie (CNA x 6 + CI retardée) appliquée à l'époque des taxanes résulterait en de meilleures survies. Un groupe de patientes traitées de façon standard est établi pour servir de référence. MATERIELS ET METHODES : Il s'agit d'une étude rétrospective sur la base de données institutionnelles "ovaire" du centre Bergonié. Les critères de sélection des patientes ont été pour le groupe d'étude CIR (N = 118) : Cancers épithéliaux primitifs, de stades IIIC et IV, pour la période 1997-2010 (ère des taxanes) et traités par CNA x 6 puis CI. Les autres groupes, correspondant à une séquence thérapeutique différente, sont étudiés à titre comparatif. L'analyse statistique a été effectuée sur la base de données Medlog® à l'aide du logiciel SPSS version 11. L'étude pronostique a été réalisée en analyse multivariée selon les données démographiques et tumorales. RESULTATS ET COMMENTAIRES : Les résultats de notre étude confirment la bonne faisabilité d'une chirurgie de réduction tumorale lors d'une CIR avec des taux élevés de résections complètes (69 %), une morbidité acceptable (17 %) et une durée d'hospitalisation assez courte (médiane 10 jours). La médiane de survie globale dans le groupe de CIR (42,2 mois) n'est pas significativement différente de celle du groupe standard (P = 0,3) et l'on note un progrès en survie à l'époque des taxanes (Survie médiane = 42 mois). Les facteurs pronostiques de survie identifiés dans notre groupe CIR sont les comorbidités, l'indice de performance, le stade FIGO, le grade tumoral et une chirurgie complète. L'agressivité chirurgicale ne semble pas bénéficier à ce groupe de patientes. CONCLUSION : Dès lors qu'une indication de CNA est posée, notre série semble démontrer qu'une CIR après 6 cycles est faisable et non délétère, dans de bonnes conditions de morbidité et avec des durées d'hospitalisations courtes (possibilité d'application du Fast Track). Cette séquence obtient un taux élevé de résections compolètes et de bons délais de survie pour des patientes à un stade très avancé (forte masse tumorale et stade IV), auquel s'associe un mauvais état général initial. Les conditions de son éligibilité étant la prise en charge par des chirurgiens experts avec pour principal objectif l'obtention d'un résidu post chirurgical nul, sans nécessité d'une chirurgie radicale. Les résultats encourageants de cette étude suggèrent une nécessaire évaluation de la CIR après 6 cycles.

Audit de la morbidité des cytoréductions chirurgicales dans les cancers avancés de l'ovaire

Audit de la morbidité des cytoréductions chirurgicales dans les cancers avancés de l'ovaire PDF Author: Mehdi Jean-Laurent
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Languages : fr
Pages : 110

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La cytoréduction chirurgicale première optimale, avant chimiothérapie par carboplatine-paclitaxel, constitue aujourd’hui le standard dans la prise en charge des cancers évolués de l’ovaire. Le concept de cytoréduction optimale est né il y a plus de trente ans. Il a évolué pour aboutir au développement de techniques chirurgicales de plus en plus agressives. L’enjeu des ces procédures est de réduire la taille des résidus tumoraux à moins d’un centimètre. Si l’impact des techniques chirurgicales extensives sur la survie a été fréquemment étudié, la morbidité qu’elles génèrent reste peu évaluée.Patientes et méthode : Nous avons analysé les données de 182 patientes ayant bénéficié d’une cytoréduction chirurgicale optimale dans l’un des 6 centres d’inclusion, pour un cancer épithélial de l’ovaire au stade IIIc ou IV de FIGO. Nous avons relevé les caractéristiques cliniques, biologiques, et pathologiques. Nous avons décrit toutes les procédures chirurgicales et les complications intervenues dans les trente jours. Le taux de complication majeure était de 11.53% et le taux de complication mineure de 22.52%. La morbidité des cytoréductions chirurgicales était significativement associée dans notre étude au degré d’agressivité des procédures chirurgicale. A l’image de la littérature scientifique, notre étude souffre de quelques limites inhérentes à l’importance que nous accordons aux différents aspects de la morbidité des cytoréductions chirurgicales dans les cancers avancés de l'ovaire. L’évaluation précise de l’impact de telles procédures nécessiterait une étude prospective, permettant de déterminer des facteurs pronostiques de morbidité

Le délai entre la chirurgie de cytoréduction et l'initiation de la chimiothérapie adjuvante dans les cancers ovariens de stades avancés influence-t-il le pronostic ?

Le délai entre la chirurgie de cytoréduction et l'initiation de la chimiothérapie adjuvante dans les cancers ovariens de stades avancés influence-t-il le pronostic ? PDF Author: Anne-Sophie Vitrac
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Languages : fr
Pages : 0

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Objectif : peu d'études ont évalué le délai entre la chirurgie de cytoréduction et la chimiothérapie (DCC). Nous étudions alors l'impact pronostique sur la survie globale (SG) et sans récidive (SSR) du chez des patientes atteintes d'un cancer ovarien de type épithélial à un stade avancé IIIc ou IVa. Materiels et méthodes : 79 patientes prises en charges à l'Institut Claudius Régaud à Toulouse et bénéficiant soit d'une chirurgie première soit d'une chirurgie d'intervalle, ont été inclues de 2003 à 2013. Deux groupes ont été formés selon que le DCC soit inférieur (G1) ou supérieur (G2) à six semaines. RESULTATS : On observe une médiane de SSR de 21,1 mois pour le G1, IC 95% [17,1 - 27,0] vs 15,6 mois, IC 95% [13,5 - 22,4] pour le G2, p=0,0275. La survie globale à 4 ans est de 57,1%, IC 95% [40.55 - 70.60] pour le G1 vs 31.9%, IC 95% [12.36 - 53.56] pour le G2. p= 0,0422. En revanche l'analyse multivariée ne retrouve pas de différence significative. L'étendue de la chirurgie et les complications post-opératoires semblent également jouer un rôle sur la SG et la SSR. Les raisons du retard à l'initiation de la chimiothérapie adjuvante sont multiples, essentiellement secondaires à des complications post-opératoires (63%), une altération de l'état général (10%) ou un défaut d'organisation (4%). Conclusion : le DCC semble effectivement influencer la SG et la SSR lorsque la chimiothérapie est débutée dans les six semaines post-opératoire. Cela reste à vérifier au travers d'autres études.

Impact pronostique de la réponse histologique après chimiothérapie néo-adjuvante chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire stade IIIc/IV et ayant eu une exérèse macroscopique complète lors de la chirurgie d’intervalle

Impact pronostique de la réponse histologique après chimiothérapie néo-adjuvante chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire stade IIIc/IV et ayant eu une exérèse macroscopique complète lors de la chirurgie d’intervalle PDF Author: Jean-Guillaume Feron
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Languages : fr
Pages : 126

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Le but de ce travail était d’évaluer l’impact pronostique de la réponse histologique au moment de la chirurgie d’intervalle de débulking (CID), chez des patientes ayant eu une chimiothérapie néo-adjuvante (NCT) pour un cancer avancé de l’ovaire (CAO). Notre étude rétrospective a été conduite au sein de l’Institut Gustave Roussy. Les patientes devaient :1. Présenter un CAO non résécable (évalué chez la plupart par une chirurgie initiale permettant la réalisation de biopsie). Toutes les patientes avaient un résidu tumorale > 2cm après la chirurgie initiale; 2. Avoir reçu au moins 3 cures de NCT à base de sels de platine et paclitaxel; 3. Avoir eu une CID avec une exérèse complète suivie d’une chimiothérapie adjuvante. Les patientes étaient classées en 3 groupes selon leur réponse histologique à la NCT. Groupe 1 : absence de lésion péritonéale ; groupe 2 : lésions péritonéales résiduelles avec des signes histologiques de chimio-sensibilité ; groupe 3 : persistance d’au moins un site tumoral sans modification (présence de cellules actives et peu de nécrose). La survie a été comparée dans ces 3 groupes. 58 patientes ont été traitées selon ces critères entre 1997 et 2003 (49 stade IIIc et 9 stade IV). Respectivement 47 et 11 patientes ont reçu 3-4 et 5-6 cycles de NCT. Il y avait respectivement 11, 11 et 36 patientes dans les groupes 1, 2 et 3. Le temps de suivi moyen a été de 41 mois. La survie globale à 3 ans dans les groupes 1, 2, et 3 était respectivement de 46%, 18% et 19% (p=0.04 entre le groupe 1 et groupes 2+3). Ces résultats suggèrent que le degré de réponse histologique a un impact limité sur la survie des patientes dès lors qu’une résection complète a pu être réalisée au cours de la CID. Les signes histologiques de réponse à la NCT ne constituent pas un critère suffisant pour modifier la chimiothérapie chez ces patientes.

Interpretation Guide for Health Care Professionals

Interpretation Guide for Health Care Professionals PDF Author: Accueil francophone de Thunder Bay
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ISBN: 9782981258700
Category : English language
Languages : en
Pages : 139

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Molecular Mechanisms of Hormone Action

Molecular Mechanisms of Hormone Action PDF Author: Gesellschaft für Biologische Chemie. Colloquium
Publisher:
ISBN:
Category : Hormone receptors
Languages : en
Pages : 224

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Clinical Chronopharmacology

Clinical Chronopharmacology PDF Author: Alain Reinberg
Publisher: CRC Press
ISBN:
Category : Design
Languages : en
Pages : 268

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Periodical and predictable changes in biological susceptibility and response to a large variety of chemical agents, including drugs and food, have been documented since the early 1970s. This book provides a survey of clinically-documented research in chronopharmacology.

An Introduction to Differential Manifolds

An Introduction to Differential Manifolds PDF Author: Jacques Lafontaine
Publisher: Springer
ISBN: 3319207350
Category : Mathematics
Languages : en
Pages : 408

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This book is an introduction to differential manifolds. It gives solid preliminaries for more advanced topics: Riemannian manifolds, differential topology, Lie theory. It presupposes little background: the reader is only expected to master basic differential calculus, and a little point-set topology. The book covers the main topics of differential geometry: manifolds, tangent space, vector fields, differential forms, Lie groups, and a few more sophisticated topics such as de Rham cohomology, degree theory and the Gauss-Bonnet theorem for surfaces. Its ambition is to give solid foundations. In particular, the introduction of “abstract” notions such as manifolds or differential forms is motivated via questions and examples from mathematics or theoretical physics. More than 150 exercises, some of them easy and classical, some others more sophisticated, will help the beginner as well as the more expert reader. Solutions are provided for most of them. The book should be of interest to various readers: undergraduate and graduate students for a first contact to differential manifolds, mathematicians from other fields and physicists who wish to acquire some feeling about this beautiful theory. The original French text Introduction aux variétés différentielles has been a best-seller in its category in France for many years. Jacques Lafontaine was successively assistant Professor at Paris Diderot University and Professor at the University of Montpellier, where he is presently emeritus. His main research interests are Riemannian and pseudo-Riemannian geometry, including some aspects of mathematical relativity. Besides his personal research articles, he was involved in several textbooks and research monographs.

Minimum competence in scientific English

Minimum competence in scientific English PDF Author: Sue Blattes
Publisher: L'Editeur : EDP Sciences
ISBN: 9782868835888
Category : English language
Languages : fr
Pages : 264

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Cet ouvrage, devenu célèbre sous son sigle MCSE, a déjà été utilisé par plus de 50 000 étudiants, chercheurs, professionnels. L'objectif est de lire et écrire des textes en anglais scientifique avec facilité et pertinence. L'ouvrage est conçu pour que l'apprenant devienne un véritable utilisateur de l'anglais. La méthode originale repose sur l'analyse des fonctions et structures nécessaires : measurement, frequency, comparison, modification, link words, time, cause and consequence, hypothesis, modality, purpose and process, impersonal forms, compound nouns and adjectives. Dans chaque unit, des tests d'auto-évaluation permettent de se situer et de construire son parcours de formation, d'abord en définissant ses objectifs à l'aide des key points et du lexis, puis, de façon plus personnalisée, en puisant dans les examples in context, checkpoints (back to basics, word web), web search, FAQs... MCSE est l'outil de base d'une méthode qui comprend aussi d'autres outils dans la même collection (Listening Comprehension for Scientiflc English et Speaking Skills in Scientitic English). L'ouvrage est destiné à tout apprenant de niveau baccalauréat qui désire acquérir une réelle compétence dans l'écriture et la lecture de textes en anglais scientifique.