Facteurs favorisant l'utilisation de l'échographie dans les cabinets de médecine générale de Haute-Savoie, étude descriptive

Facteurs favorisant l'utilisation de l'échographie dans les cabinets de médecine générale de Haute-Savoie, étude descriptive PDF Author: Valentin Droz Bartholet
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L'offre de soins non programmés en France fait face à un déséquilibre entre une demande toujours plus forte et une offre limitée. Dans ce contexte, il nous faut réorganiser nos filières de soins et nos soins primaires. L'objectif de cette étude était d'étudier dans quelles proportions intervenaient les facteurs identifiés comme favorisant l'utilisation de l'échographie dans les cabinets de médecine générale de Haute-Savoie (HS). Une étude observationnelle descriptive transversale était réalisée pour comparer la population des Médecins généralistes (MG) utilisant l'outil échographique à la population de ceux ne l'utilisant pas. Un questionnaire a été distribué par courriels à l'ensemble des MG installés en HS (n=683) et 87 réponses ont été analysées. Les MG non répondants étaient recontactés par téléphone afin de connaître leur position quant à l'utilisation de l'outil échographique. Au total, 38 MG ont été référencés comme échographistes en HS. Parmi eux, 65 % (n=25) ont participé à cette étude. D'après ce travail, ces MG sont plus souvent des hommes exerçant dans un cabinet éloigné des centres hospitaliers, appartenant à une SISA, fonctionnant en filières avec des consultations sans rendez-vous et possédant un plateau technique. Les associés de ce cabinet travaillent plus souvent en partage d'honoraires, emploient des salariés, et sont des Médecins correspondant du SAMU impliqués dans la formation universitaire et dans des activités médicales hors cabinet. Dans le contexte existant de réflexion autour de la réorganisation des soins primaires, le développement de structures novatrices conçues sur ces caractéristiques pourrait être une des solutions aux problèmes actuels.

Facteurs favorisant l'utilisation de l'échographie dans les cabinets de médecine générale de Haute-Savoie, étude descriptive

Facteurs favorisant l'utilisation de l'échographie dans les cabinets de médecine générale de Haute-Savoie, étude descriptive PDF Author: Valentin Droz Bartholet
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L'offre de soins non programmés en France fait face à un déséquilibre entre une demande toujours plus forte et une offre limitée. Dans ce contexte, il nous faut réorganiser nos filières de soins et nos soins primaires. L'objectif de cette étude était d'étudier dans quelles proportions intervenaient les facteurs identifiés comme favorisant l'utilisation de l'échographie dans les cabinets de médecine générale de Haute-Savoie (HS). Une étude observationnelle descriptive transversale était réalisée pour comparer la population des Médecins généralistes (MG) utilisant l'outil échographique à la population de ceux ne l'utilisant pas. Un questionnaire a été distribué par courriels à l'ensemble des MG installés en HS (n=683) et 87 réponses ont été analysées. Les MG non répondants étaient recontactés par téléphone afin de connaître leur position quant à l'utilisation de l'outil échographique. Au total, 38 MG ont été référencés comme échographistes en HS. Parmi eux, 65 % (n=25) ont participé à cette étude. D'après ce travail, ces MG sont plus souvent des hommes exerçant dans un cabinet éloigné des centres hospitaliers, appartenant à une SISA, fonctionnant en filières avec des consultations sans rendez-vous et possédant un plateau technique. Les associés de ce cabinet travaillent plus souvent en partage d'honoraires, emploient des salariés, et sont des Médecins correspondant du SAMU impliqués dans la formation universitaire et dans des activités médicales hors cabinet. Dans le contexte existant de réflexion autour de la réorganisation des soins primaires, le développement de structures novatrices conçues sur ces caractéristiques pourrait être une des solutions aux problèmes actuels.

Analyse de l'utilisation et de la formation à l'échographie en soins primaires en France

Analyse de l'utilisation et de la formation à l'échographie en soins primaires en France PDF Author: Clément Varenne
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Introduction : L'échographie, autrefois réservée aux spécialistes en radiologie, est maintenant largement utilisée par divers professionnels de la santé dont les médecins généralistes. Cette tendance est soutenue par l'émergence de l'échographie clinique ciblée, dans les établissements médicaux. En France, l'utilisation de l'échographie en médecine générale est encore limitée en raison du manque de formation spécifique et de la complexité d'accès à l'équipement. Dans ce contexte, l'objectif de cette étude est d'évaluer la formation et la place de l'échographie en soins primaires en France. Méthode : Une étude transversale a été menée entre les mois de mai et de juillet 2023. Le questionnaire a été envoyé via différentes institutions et via les réseaux sociaux aux médecins de soins primaires en France. Il a permis de recenser les caractéristiques des médecins en soins primaires, la disponibilité d'un échographe, la formation à l'échographie et l'utilisation dans la pratique quotidienne, ainsi que les obstacles et les facilitateurs pour la formation ou la pratique de l'échographie. Résultats : Les données de 1175 participants ont été analysées de manière descriptive et analytique, une prévalence de la pratique de l'échographie a été calculée à 16.8%. Un total de 227 internes de médecine générale a répondu, le reste étant des médecins de soins primaires. La majorité des participants sont intéressés par l'échographie, alors que 197 répondants pratiquaient déjà. Les freins les plus importants exprimés sont la difficulté d'accès à la formation, le caractère chronophage de l'apprentissage, l'investissement financier. Conclusion : Les résultats significatifs obtenus via la régression logistique permettent de définir qu'une pratique de l'échographie pendant les études médicales, l'accès à un échographe et la participation à une formation en échographie, sont des facteurs clés favorisant l'utilisation de l'échographie. En ce qui concerne l'accès à la formation, l'analyse de la régression logistique a confirmé une corrélation significative positive avec le fait d'être MSU, la disponibilité d'un échographe, la pratique de l'échographie pendant les études et la proximité des pairs utilisant également l'échographie.

L'utilisation de l'échographie en médecine générale

L'utilisation de l'échographie en médecine générale PDF Author: Alexis Gilardeau
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L'échographie est un examen idéal de premier recours, il est rapide, non invasif et de plus en plus performant. Afin de proposer la formation la plus adaptée possible à la médecine générale, il convient d'observer la pratique des différents généralistes utilisant déjà l'échographe. L'objectif principal de cette étude était de décrire quelles étaient les principales indications de l'échographie et/ou de l'échoscopie en médecine générale et d'essayer de savoir en quoi cet examen pouvait modifier la prise en charge des patients. C'était une enquête observationnelle épidémiologique, descriptive, transversale, multicentrique. Cinq médecins généralistes échographistes remplissaient un questionnaire après la réalisation de chaque examen. 2 ont finalement été inclus. 184 questionnaires ont été recueillis sur 3 mois, 150 ont été analysés. Les types d'examens les plus fréquemment réalisés ont été abdominal (42,6 %), vasculaire (16 %) et gynécologique (16%) et les principales indications étaient en accord avec la liste proposée dans « Sonosthéto ». 67,8% des examens ont permis une modification de la prise en charge. Le type de modification le plus fréquemment retrouvé est l'instauration ou la modification d'un traitement. L'échographie semble avoir toute sa place en médecine générale. Il est donc nécessaire de développer cette compétence, et d'aider les médecins généralistes à l'acquérir en leur proposant une formation adaptée à leur pratique.

Intérêt de l'échographie en cabinet de médecine générale

Intérêt de l'échographie en cabinet de médecine générale PDF Author: Adnan Plakalo
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Introduction : L'imagerie par échographie à but diagnostique est aujourd'hui largement employée. Objectif : Comparer les pratiques françaises et suisses en ce qui concerne la pratique de l'échographie en médecine générale. Les médecins généralistes des deux pays ont-ils les mêmes intérêts pour cet examen et les indications motivant la demande de celui-ci sont-elles semblables ? Matériel et méthode : Une étude quantitative descriptive et analytique a été menée de Juillet à Octobre 2015 auprès de médecins généralistes installés dans le département du Doubs (France) et le canton de Vaud (Suisse). Un questionnaire a été établi et envoyé aux différents médecins via leur adresse mail. Les réponses ont été recueillies et analysées via Excel. Résultats : Sur 271 envois, nous avons obtenu 47 retours, 25 en France et 22 en Suisse. L'intérêt pour la pratique de l'échographie en cabinet de médecine générale est significativement plus important en France qu'en Suisse selon nos échantillons. Les indications jugées utiles pour la réalisation de cet examen sont comparables pour les deux pays, sauf pour le diagnostic d'une grossesse intra ou extra utérine, où les médecins français ont significativement plus répondu.bConclusion : Ce travail permet de montrer que l'intérêt pour la pratique de l'échographie en cabinet de médecine générale semble augmenter en France. Les médecins suisses semblent moins intéressés mais ces résultats ne peuvent être extrapolés à la population suisse en raison de la particularité de son territoire. L'idéal serait de pouvir interroger les médecins des autres régions suisses (alémanique et italienne) pour pouvoir se faire une idée plus précise. La pratique de l'échographie en médecine générale serait certainement plus importante si une formation spécifique était obligatoire pendant l'internat, et si l'acte d'échoscopie donnait lieu à un remboursement, pour certaines indications bien précises

Part de l'échoscopie dans la pratique de l'échographie par les médecins généralistes français

Part de l'échoscopie dans la pratique de l'échographie par les médecins généralistes français PDF Author: Sami Hocine
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Introduction : L'échoscopie, utilisation de l'échographie comme prolongement de l'examen clinique semble particulièrement adaptée à la médecine générale. Cette étude interrogeait les médecins généralistes français sur la part de l'échoscopie dans leur pratique de l'échographie. L'implication de facteurs susceptibles de déterminer la façon de pratiquer tels que l'enseignement suivi, l'expérience de pratique et la disposition de l'échographe dans le cabinet a été étudiée. Matériel et méthode : Un questionnaire a été diffusé par courrier électronique aux médecins généralistes exerçant en France en médecine ambulatoire avec une pratique de l'échographie non exclusive. La part d'échoscopie a été estimée, puis des tests de Kruskal-Wallis ont été réalisés pour la recherche des facteurs d'influence de cette proportion. Résultats : 135 questionnaires ont été analysés. La médiane de la part de l'échoscopie dans la pratique de l'échographie était de 71%. Le nombre médian estimé, par semaine, était de 4 échographies contre 8 échoscopies. Il a été retrouvé un impact significatif sur la proportion d'échoscopie de la disposition de l'échographe (p = 0,046). La part d'échoscopie était plus importante lorsque l'échographe était disposé dans la salle d'examen. L'enseignement suivi et l'expérience de pratique n'était pas significativement discriminants (p = 0,061 et p = 0,054). Conclusion : Les médecins généralistes français réalisent majoritairement des échoscopies dans leur pratique de l'échographie. Cela doit-être considéré lors de l'élaboration des programmes d'enseignements, des recommandations de bonne pratique et du système de financement de la santé.

Pratique de l'échographie dans l'exercice de la médecine générale en cabinet

Pratique de l'échographie dans l'exercice de la médecine générale en cabinet PDF Author: Marion Pla
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Contexte : L'échographie est présente dans presque tous les domaines de la médecine, mais son utilisation en reste à ses débuts en médecine générale. Objectifs : L'objectif principal de cette étude était d'évaluer le bénéfice attendu pour le patient et le médecin de la pratique de l'échographie en médecine générale du point de vue du médecin. Les objectifs secondaires étaient de décrire la place de l'échographie, ses indications potentielles et citer les exigences de formation associées. Méthode: Une étude qualitative a été réalisée. Des médecins généralistes pratiquant ou non l'échographie ont été interrogés au cours d'entretiens individuels semi dirigés. Après retranscription, les entretiens ont été codés. L'analyse a été effectuée par triangulation des données, selon la méthode de la théorie ancrée, sur le logiciel N'Vivo. Résultats : Quinze entretiens ont été réalisés entre mars et juin 2016. Il n'existait pas de formation spécifique adaptée pour les médecins généralistes. L'échographie était perçue comme un outil supplémentaire, et permettait plus d'autonomie. Le médecin généraliste devait connaitre ses limites, et réorienter vers un radiologue au besoin. L'échographie servait de débrouillage et était une aide diagnostique dans de nombreuses situations clinico-échographiques. Ainsi, elle permettait une meilleure prise en charge globale du patient. Conclusion : L'imagerie apporte une réponse immédiate à une question clinique et aide le médecin dans la prise en charge et l'orientation du patient. Le généraliste échographiste exerce préférentiellement dans des zones isolées géographiquement. Il doit être bien formé et équipé d'un matériel adapté à la pratique de l'échoscopie.

Impact de la pratique échographique en médecine générale sur l'examen clinique du patient

Impact de la pratique échographique en médecine générale sur l'examen clinique du patient PDF Author: Isabelle Perez
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Introduction : l'examen clinique dont nous devons la paternité à Hippocrate n'a cessé d'évoluer au cours des siècles. Il s'est considérablement enrichi à partir du XVIIIe siècle grâce à l'approche anatomo-pathologique qui établit un lien entre un symptôme allégué par le patient, l'examen clinique, et la lésion dans un organe. La découverte du stéthoscope au XIXe siècle par le Français Laennec a été une étape essentielle et a permis d'enrichir la sémiologie pneumologique et cardiologique. Depuis, de nombreux outils ont complété la trousse du médecin. Nous nous sommes intéressés à l'échographie qui équipe de plus en plus les cabinets de médecine générale. Intégrée au sein de l'examen clinique, elle constitue un outil diagnostique qui permet de visualiser directement les signes directs ou indirects d'une maladie. On parle alors d'échoscopie. Nous avons évalué comment la pratique de l'échoscopie modifie l'examen clinique conventionnel du patient et ses conséquences sur l'incertitude diagnostique. Matériel et méthodes : nous avons conduit d'avril à mai 2019 une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 15 médecins généralistes pratiquant l'échographie. Nous avons préalablement établi une liste de situations cliniques dénommées situations clinico-échographiques où l'échoscopie pouvait présenter un intérêt diagnostique. Les entretiens ont permis de comparer pour ces situations l'examen clinique tel qu'il était réalisé avant l'utilisation de l'appareil d'échographie, et tel que les médecins le pratiquent aujourd'hui à l'aide de l'échographe. Résultats : Les examens cliniques conventionnels sont parfois hétérogènes entre les médecins. Ces derniers rapportent de très nombreuses situations clinico-échographiques. L'échoscopie lorsqu'elle est réalisée est un temps ultime de l'examen clinique. Celui-ci est alors modifié et l'incertitude diagnostique diminuée. Pour l'examen de la thyroïde, une majorité ne fait pas confiance à leur examen et utilise directement l'outil échographique. Pour l'examen pulmonaire, la plupart ajoutent un temps clinique après l'auscultation afin d'objectiver une hypothèse clinique de type épanchement pleural ou pneumopathie, cette dernière indication étant particulièrement intéressante chez l'enfant. En ce qui concerne les douleurs abdominales, les cliniciens cherchent à corroborer les examens clinique et échoscopique. Par exemple, pour les suspicions d'atteinte vésiculaire ou d'appendicite, l'examen clinique reste inchangé la plupart du temps. L'échoscopie cherche à visualiser les signes directs et indirects d'une lésion. L'examen clinique peut être raccourci voire supprimé dans le cadre d'une suspicion de TVP, d'ascite, de globe urinaire, de lésion musculaire ou de kyste poplité. Discussion : l'échoscopie répond à une question binaire au cours de l'examen et du raisonnement cliniques. Elle permet d'éliminer ou d'affirmer une hypothèse diagnostique en visualisant directement l'organe ou la lésion. Lorsque les signes cliniques sont peu sensibles ou peu spécifiques, l'échoscopie peut se substituer partiellement, voire totalement pour certaines indications précises, à l'examen clinique. Dans les situations où le clinicien a pu progresser dans la démarche diagnostique grâce à une sémiologie spécifique ou sensible, l'échoscopie est une ultime étape de l'examen clinique. Elle permet alors d'établir un degré d'urgence de prise en charge et éventuellement de lever l'incertitude diagnostique en visualisant la lésion.

Le vécu des femmes sur l'échographie pré-IVG médicamenteuse dans les cabinets de médecine générale à La Réunion

Le vécu des femmes sur l'échographie pré-IVG médicamenteuse dans les cabinets de médecine générale à La Réunion PDF Author: Lorenz Cormier
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Introduction : le recours à l' interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse hors établissements n'a cessé de croître depuis 2005 pour dépasser le recours à l'IVG instrumentale en 2020. En 2016, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) encourage l'utilisation de l'échographie pré-IVG dans le déroulement de la prise en charge, et recommande en première intention la voie sus-pubienne. Si les données scientifiques rapportent un bon vécu de l'IVG, qu'en est-il du vécu de l'échographie au cours de cette prise en charge dans les cabinets de médecine générale à la Réunion ? Méthode : Six entretiens réalisés auprès de femmes majeures ayant accepté de participer à l'étude ont été analysés selon l'Analyse Interprétative Phénoménologique (IPA). Afin de limiter le biais lié à l'interprétation, une triangulation a été effectuée sur un entretien choisi au hasard par un chercheur externe. Dans la même optique, la grille COREQ a été utilisée. Résultats : l'échographie pré-IVG est globalement mal vécue par les femmes concernées. En effet, l'angoisse, l'incompréhension, l'accès aux images et aux sons échographiques et l'absence de consentement au cours de l'examen sont les principales thématiques qui ressortent des entretiens réalisés. Conclusion : Pour répondre à ces difficultés, plusieurs pistes peuvent être explorées. La première est de limiter les intervenants et donc le nombre de rendez-vous, en réalisant l'échographie lors de la première consultation par des médecins généralistes formés. La seconde est la diffusion d'une charte de bonne pratique comme cela est fait en Île-de-France.

Exposition des internes de médecine générale de Sorbonne Université à l'échographie au cours de leurs stages ambulatoires et hospitaliers

Exposition des internes de médecine générale de Sorbonne Université à l'échographie au cours de leurs stages ambulatoires et hospitaliers PDF Author: Kévin Eberhardt
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Introduction : l'utilisation de l'échographie par les médecins cliniciens a changé notre conception de cette technique. L'échographie clinique ciblée devient le prolongement de l'examen clinique et s'intègre à la pratique de nombreuses spécialités médicales dont la médecine générale. La diffusion de cet outil nous mène à réfléchir sur la façon optimale de l'enseigner aux étudiants. L'accès à un matériel d'échographie durant le cursus des internes est un point clé de l'apprentissage de cette technique leur permettant de reproduire les coupes échographiques apprises. L'objectif principal de cette étude était de déterminer l'exposition des internes de médecine générale de Sorbonne Université à l'échographie au cours de leurs stages ambulatoires et hospitaliers. Matériel et méthodes : étude descriptive monocentrique basée sur des données déclaratives par un questionnaire en ligne. Diffusion du questionnaire à tous les internes inscrits en 2021-2022 à Sorbonne Université en troisième cycle de médecine générale. Résultats : 113 internes ont répondu totalisant un nombre de 454 stages dont 196 (35,4%) mettaient un échographe à la disposition des internes. L'exposition à l'échographie en fonction du terrain de stage est de 97% en santé de la femme, de 91% aux urgences adultes, 26% en SASPAS, 26% en pédiatrie, 19% en médecine adulte et 13% en stage ambulatoire de niveau 1. Parmi les 42 internes ayant complété leurs 6 semestres, la médiane de stages avec un échographe disponible est de 2 IQ {2- 3}et un seul interne n'a jamais été exposé à un échographe. Le matériel utilisé est majoritairement l'échographe standard (69%) et ultraportable (28%). 37 internes avaient participé à l'atelier de formation à l'échoscopie proposé par Sorbonne Université. 49% des internes souhaitaient compléter leur formation à l'échographie et 61% envisageaient l'utilisation de l'échographie dans leur pratique future. Conclusion : la quasi-totalité des internes de médecine générale de Sorbonne Université sera exposée à l'échographie au cours de son cursus. Cette étude conforte la possibilité de former sur le terrain les étudiants en troisième cycle à l'utilisation de cet outil. Ces résultats nous aident à appréhender les obstacles à la pratique de l'échographie sur les lieux de stage.

Évaluation de l'indice de confiance des patients réalisant une échographie chez un médecin généraliste diplômé en échographie

Évaluation de l'indice de confiance des patients réalisant une échographie chez un médecin généraliste diplômé en échographie PDF Author: Jean-Rémi Bargin
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Introduction : L'échographie est un outil diagnostique fiable dont la pratique ne cesse de progresser. Son utilisation par le médecin généraliste étant encore nouvelle, elle amène à s'interroger sur le ressenti des patients. L'objectif principal était d'étudier l'indice de confiance des patients réalisant une échographie chez un médecin généraliste diplômé en échographie plutôt que chez un radiologue ou un spécialiste d'organe. Les objectifs secondaires correspondaient à une description des connaissances, de l'itinérance et des préférences des patients concernant leur échographie. Matériels et méthode : Il s'agit d'une étude prospective descriptive transversale basée sur un questionnaire auto administré. La population correspond à la patientèle réalisant une échographie chez les médecins généralistes échographistes du cabinet de médecine générale Seliance à Gap. Le critère de jugement principal correspond à un score de confiance entre 0 et 100 estimé par le patient pour chaque intervenant possible. L'analyse statistique utilise des tests de comparaison de moyenne appariée calculé sous Staview. Résultats : L'enquête s'est déroulée de mai à novembre 2013, regroupant 297 questionnaires. La moyenne de l'indice de confiance est significativement supérieure dans le cas d'une échographie réalisée par un généraliste diplômé (moyenne=79,21) versus un radiologue (moyenne=71,13) (p