Evaluation du ressenti des médecins généralistes dans leur relation avec les pharmaciens d’officine PDF Download
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Author: Claire Kapps-Kohlman
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Languages : fr
Pages : 192
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Book Description
Introduction : Médecins généralistes et pharmaciens ont des liens quotidiens et cette collaboration est efficace. Toutefois quelles relations les unissent réellement selon les médecins ? Objectif : Connaître le ressenti des médecins généralistes concernant leurs relations avec les pharmaciens d’officine et rechercher des pistes d’amélioration. Méthode : Etude qualitative par réalisation de focus groups auprès de médecins généralistes ardennais. Résultats : Les relations entre les deux professions sont décrites comme bonnes avec cependant quelques points négatifs. Plusieurs problèmes sont décrits notamment un problème d’indisponibilité des médicaments et de modifications d’approvisionnement par la pharmacie qui gênent les médecins et les patients. Les délégations de tâches aux pharmaciens prévues par la loi HPST ne sont pas appliquées et sont vues négativement. Les médecins sont également réticents à partager le secret médical autrement que par leurs ordonnances. Points positifs relevés : les pharmaciens sont une aide précieuse et une sécurité dans la délivrance des traitements. Enfin, afin d’améliorer leurs relations, les médecins souhaiteraient plus de rencontres professionnelles ou amicales avec les pharmaciens et mieux connaître leur profession par des stages lors de leurs études. Conclusion : Les relations interprofessionnelles entre ces deux professions sont à améliorer afin de travailler plus facilement ensemble comme dans certains réseaux ou cercles de qualité. Le but étant d’avoir la meilleure prise en charge pour le patient.
Author: Claire Kapps-Kohlman
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Languages : fr
Pages : 192
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Introduction : Médecins généralistes et pharmaciens ont des liens quotidiens et cette collaboration est efficace. Toutefois quelles relations les unissent réellement selon les médecins ? Objectif : Connaître le ressenti des médecins généralistes concernant leurs relations avec les pharmaciens d’officine et rechercher des pistes d’amélioration. Méthode : Etude qualitative par réalisation de focus groups auprès de médecins généralistes ardennais. Résultats : Les relations entre les deux professions sont décrites comme bonnes avec cependant quelques points négatifs. Plusieurs problèmes sont décrits notamment un problème d’indisponibilité des médicaments et de modifications d’approvisionnement par la pharmacie qui gênent les médecins et les patients. Les délégations de tâches aux pharmaciens prévues par la loi HPST ne sont pas appliquées et sont vues négativement. Les médecins sont également réticents à partager le secret médical autrement que par leurs ordonnances. Points positifs relevés : les pharmaciens sont une aide précieuse et une sécurité dans la délivrance des traitements. Enfin, afin d’améliorer leurs relations, les médecins souhaiteraient plus de rencontres professionnelles ou amicales avec les pharmaciens et mieux connaître leur profession par des stages lors de leurs études. Conclusion : Les relations interprofessionnelles entre ces deux professions sont à améliorer afin de travailler plus facilement ensemble comme dans certains réseaux ou cercles de qualité. Le but étant d’avoir la meilleure prise en charge pour le patient.
Author: Marine Vaissiere (médecin).)
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Languages : fr
Pages : 240
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Introduction pharmaciens et médecins travaillent ensemble au quotidien de façon indirecte par l'intermédiaire de l'ordonnance. L'objectif de ce travail est d'évaluer la façon dont les pharmaciens perçoivent leur relation avec les médecins. Matériel et Méthode: recherche qualitative par entretiens semi dirigés et analyse thématique des verbatim. Huit pharmaciens de la région montpelliéraine ont été interrogés. Résultats: les rapports sont jugés bons et courtois dans la majorité des cas mais il existe un manque de communication au niveau professionnel avec peu d'échanges. Les rapports sont meilleurs en ville par rapport à l'hôpital. Il est rare que le médecin soit à l'origine du contact avec le pharmacien. Médecins et pharmaciens travaillent de façon individualisée et dans l'ignorance de la profession de l'autre. L'apparition de nouvelles missions pour le pharmacien n'a que peu modifié les relations inter professionnelles. Les pharmaciens se sentent tiraillés entre la sécurité sociale et les médecins. Discussion des rencontres entre les deux corps de métier et des stages pourraient aider la communication. Cela diminuerait les idées préconçues notamment sur les génériques. La rédaction d'ordonnances lisibles en dénomination commune internationale par les médecins faciliterait le travail du pharmacien et améliorerait donc la relation. Avec une meilleure communication, les médecins pourraient se décharger de certaines taches. Cependant, il reste à savoir si les médecins sont prêts à partager des missions avec les pharmaciens. L'exercice de la médecine générale nécessite une collaboration entre les différents acteurs de soins
Author: Madeline Parente
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Languages : fr
Pages : 152
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Introduction : Depuis une décennie, le nombre de signalements de pénuries de médicaments n'a cessé d'augmenter. Dans ce contexte, médecins et pharmaciens font face quotidiennement aux angoisses et interrogations des patients. Ils sont également davantage sollicités pour la recherche des alternatives thérapeutiques, afin d'assurer la continuité des soins. L'objectif principal était d'évaluer la qualité des informations reçues par les médecins généralistes et les pharmaciens d'officine dans le cadre de la gestion des pénuries médicamenteuses. Les objectifs secondaires consistaient à mesurer l'impact de ces informations sur la relation avec le patient et sur la collaboration entre médecins généralistes et pharmaciens d'officine. Matériel et Méthode : Etude qualitative par la réalisation d'entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes et pharmaciens d'officine Ardennais. Résultats : Les renseignements obtenus, par les médecins généralistes et les pharmaciens d'officine, sont insuffisants pour la bonne gestion des pénuries de médicaments. Le manque d'efficacité du système de communication au sujet des ruptures, oblige les professionnels de santé à multiplier les sources et les supports d'information. Ces derniers ne permettent pas encore l'intégration facile des informations dans leur exercice quotidien. Le retentissement sur la relation entre les professionnels de santé et les patients reste modéré, grâce à la mise en place de stratégies de coopération entre médecins et pharmaciens sur la transmission des informations et la recherche des alternatives thérapeutiques. La principale perspective d'amélioration était le développement des logiciels des médecins avec l'intégration d'alertes sur les ruptures. Conclusion : Le circuit du médicament fait l'objet de nombreux projets de réforme afin de pallier les dysfonctions actuelles. Les missions de l'ANSM et les moyens de communication entre acteurs du circuit du médicament et les professionnels de santé vont être renforcés. Les améliorations envisagées concernent la lisibilité et la rapidité des sources d'information accessibles aux médecins et aux pharmaciens. Le développement d'un système similaire au DP-Ruptures sur les logiciels des médecins généralistes semble être une piste intéressante pour une meilleure intégration des informations et l'optimisation de la gestion des pénuries.
Author: Laura Techer
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Languages : fr
Pages : 192
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Contexte : alors que la collaboration entre pharmaciens et médecins généralistes s’est développée à l’étranger et a prouvé son efficacité sur de nombreux critères de santé, elle n’est que peu répandue en France. Objectif : L’objectif principal de cette étude est d’explorer les perceptions qu’ont les pharmaciens d’officine et les médecins généralistes de leur relation ou collaboration. L’objectif secondaire est de faire ressortir des pistes d’amélioration possible de cette collaboration. Méthodes : nous avons réalisé une étude qualitative avec 19 entretiens semi-dirigés de pharmaciens et médecins généralistes d’Ile-de-France entre mai et novembre 2019. L’analyse a été faite selon la méthode par théorisation ancrée avec triangulation des données. Résultats : les pharmaciens témoignent d’un vécu global positif concernant leur relation avec les médecins. C’est souvent l’absence de conflit qui est mise en avant ; les témoignages de réelle collaboration sont rares. Les relations sont basées sur des échanges téléphoniques au sujet de problèmes d’ordonnance. Les pharmaciens souhaitent s’investir davantage dans un travail collaboratif qui doit avoir pour finalité l’amélioration de la prise en charge du patient. Ils revendiquent des compétences complémentaires à celles des médecins qui sont insuffisamment valorisées notamment à cause de leur mode de rémunération. Les nouvelles missions du pharmacien sont vues comme une évolution pertinente du métier de pharmacien mais elles peuvent être la source de difficultés qu’il faut anticiper. Les pharmaciens souhaitent participer à des rencontres interprofessionnelles avec les médecins. Conclusion : en comparant les points de vue des pharmaciens et des médecins, il ressort que la collaboration doit avoir pour socle la confiance et la reconnaissance des compétences de l’autre. Il faut veiller à une définition claire des rôles et des attentes de chacun, grâce à des rencontres régulières et à l’aide d’une communication efficace. Chacun des acteurs doit agir en vue du but commun qui est l’intérêt du patient.
Author: Benjamin Maino
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Languages : fr
Pages : 140
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Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens semi-dirigés, réalisée auprès de médecins généralistes d’Indre et Loire. Le dispositif des bilans de médication partagés a un peu plus d’un an et aucune étude ne s’est intéressée au ressenti des médecins généralistes vis-à-vis de cette nouvelle mission des pharmaciens. Le recrutement s’est effectué par réseau ou « effet boule de neige ». L’objectif de cette étude est d’évaluer le ressenti des médecins généralistes d’Indre et Loire vis-à-vis de cette nouvelle mission des pharmaciens d’officine. Le bilan de médication partagé est un dispositif encore méconnu des médecins généralistes. La collaboration entre médecin et pharmacien est ambivalente, car ce dernier est à la fois reconnu comme professionnel du médicament par les médecins, mais ils se disent prêts à ne collaborer qu’avec les pharmaciens qu’ils reconnaissent comme bons professionnels de santé. Il est tout de même noté au cours de cette étude que les médecins ne sollicitent pas assez les pharmaciens, qui pourtant pourraient être des alliés de choix dans la prise en charge des patients via le bilan de médication partagé. Ces résultats semblent sensiblement identiques à ceux d’autres études menées sur les nouvelles missions des pharmaciens.
Author: Thibault Gourlay
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Languages : fr
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Depuis des années, la tendance se confirme, l'accès à un médecin généraliste est devenu de plus en plus difficile pour plus d'un quart de la population française. Le patient se retrouve ainsi au cœur et victime d'un système de santé se dégradant. La relation Pharmacien d'officine- Médecin généraliste est donc devenue un point essentiel et incontournable dans le parcours de soins du patient. L'objectif de cette thèse est de faire le point sur cette relation et les perspectives d'avenir envisageables.Dans une première partie, est abordé le contexte actuel de la relation entre ces deux professionnels de santé.Dans une deuxième partie sont présentés les questionnaires utilisés auprès des patients, médecins généralistes et pharmaciens, afin de faire un état des lieux sur les attentes de chacun. Ces questionnaires en ligne ont permis à chacun de s'exprimer librement et anonymement sur cette relation entre professionnels de santé de proximité.Dans une troisième et dernière partie, les résultats des questionnaires sont exposés et détaillés sous forme de diagrammes. Si des divergences d'opinion sur certains points ont été mis en évidence, ceux-ci semblent résulter majoritairement d'un manque de communication certain entre les deux professionnels. 8 patients sur 10 sont d'ailleurs favorables à une amélioration de la communication entre pharmacien et médecin traitant.
Author: Andréa Correia
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Languages : fr
Pages : 115
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Les génériques, nés il y a 30 ans, se développent réellement depuis 14 ans dans un but de régulation des dépenses de santé. Ils ont connu un ralentissement de leur vente en 2011 ainsi que début 2014. Leur prescription souffre d'une image négative auprès des patients, et de certains professionnels de santé. Les médecins sont mis sous pression, et sont accablés de recommandations de l'Assurance maladie afin d'accroître leur vente. Objectif: Évaluer le ressenti et le vécu des médecins face à l'arrivée des génériques. Méthode: Étude qualitative par groups focus réunissant 30 médecins généralistes. Résultats : On retrouve une augmentation de la charge de travail liée aux explications itératives des médecins sur les génériques. Ils doutent de la qualité, de la sécurité d'emploi des génériques et des réelles économies réalisées en les prescrivant. Le changement des galéniques, la multitude de marques sont des facteurs de risque d'erreur d'observance surtout dans la population âgée. Leur prescription entraîne une relation médecin/malade et ïftéttedfl/pharmacien complexe, surtout depuis le « non substituable » manuscrit. L'arrivée des média» Éôfflïîie 3ème acteur dans la relation médecin/malade, remet en cause la crédibilité du médecin1. La ROSP rte Semble pas les avoir influencé sur leur prescription de génériques mais soulève la question de conflit d'intérêt. Conclusion : On retient u» sentiment évolutif face à l'emploi des génériques. La prescription des génériques retient de ffémbreuses questions comme la qualité et la sécurité de leur emploi. Leur prescription est devenue chronophage et donne lieu à des conflits avec certains patients. Le « non substituable » manuscrit est vécu comme une véritable punition. Une galénique identique, une délivrance de la même1 marque de générique à chaque passage chez le pharmacien éviteraient certaines errçuré. Une meilleure communication entre médecins et pharmaciens faciliterait l'efficience médicale dans l'intérêt du patient. La prescription en DCI éviterait totrte? polémique et Hçonmt entre médecin/malade, malade/pharmacien, médecin/pfôlrôfràcieh, et médecin-Assuran'cë maladie.
Author: Julie Vernay
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Book Description
Contexte : Dans une population Française vieillissante, des nouvelles problématiques liées à l'âge apparaissent et prennent de plus en plus d'ampleur. Les personnes âgées sont sujets à la polymédication, or celle-ci est liée significativement à un risque accru iatrogène. Pour lutter contre cette iatrogénie, la conciliation médicamenteuse a été mise en place A l'hôpital, mission du pharmacien. Ce dispositif, transposé en ville par le bilan partagé de médication, nécessite une collaboration interprofessionnelle et notamment une bonne communication entre médecins généralistes et pharmaciens d'officine. Objectif : Déterminer les facteurs favorisants et limitant la communication entre médecins gé-néralistes et pharmaciens d'officine concernant les ordonnances des patients âgés polymédiqués, vivant en EHPAD. Méthode : Il s'agit d'une étude qualitative par entretien semi-dirigé auprès des médecins gé-néralistes ayant des patients dans les EHPADs avec une analyse interprétative phénoménolo-gique. Les Verbatim issus des entretiens ont été analysés avec le logiciel NVIVO avec triangu-lation des données. Résultats : Les échanges entre médecins et pharmaciens se passent essentiellement par télé-phone et sont perçus globalement de manière positive. Les pharmaciens sont les initiateurs ma-joritairement de ces échanges, au vu surtout des problèmes de prescription détectées sur l'or-donnance. Ils sont cependant rares et peuvent être améliorés par la connaissance de l'autre pro-fessionnel et le développement de moyens de communication sécurisée. Conclusion : La communication entre le médecin et le pharmacien semble satisfaisante pour les médecins dans cette étude. Elle a mis en avant que le bilan partagé de médication fût peu développé et que les médecins pourraient y être réticents.
Author: Olivia Icard
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Book Description
Devant l'évolution de notre société et de la démographie médicale, l'état entreprend de transférer certaines missions médicales aux pharmaciens d'officine. Avec la vaccination antigrippale dès 2019, puis la délégation protocolisée dès 2020, le rôle du pharmacien s'élargit, ce que le médecin voit parfois au détriment de son activité. Nous avons cherché à explorer les avis des médecins généralistes quant à la délégation de nouvelles missions aux pharmaciens d'officine. Une étude qualitative a été réalisée par entretiens semi dirigés auprès de 16 médecins généralistes de la région Auvergne Rhône Alpes entre octobre 2020 et avril 2021. Les entretiens ont été enregistrés jusqu'à saturation des données. Les verbatims ont été analysés de manière inductive permettant de dégager des thèmes et sous thèmes pour l'analyse. Les données ont été triangulées pour 4 entretiens. Les médecins affirmaient que la délégation au pharmacien peut avoir des bénéfices pour eux, pour le patient, la société et le pharmacien. Cela permettrait un accès aux soins plus rapide, déchargerait le travail du médecin et revaloriserait le rôle du pharmacien. Néanmoins il ressort beaucoup d'inquiétudes, avec une dévalorisation de leur image, une perte de la vision globale du patient et une crainte quant aux compétences du pharmacien. L'amélioration de la collaboration passerait par la création de nouvelles structures, une meilleure communication et une délégation à l'échelle locale. La pandémie de coronavirus traversée lors de l'étude a permis de rapprocher ces deux professionnels de santé, le pharmacien devenant un interlocuteur privilégié du médecin généraliste. Une bonne communication, une reconnaissance des rôles de chacun favoriserait la coopération entre ces professionnels. L'explicitation de la responsabilité clarifierait la posture de chacun. Ces délégations pourraient s'accompagner par l'accroissement d'un consumérisme médical et d'une ubérisation des soins.
Author: Florent Macé
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Book Description
La régulation de la prescription médicamenteuse des médecins généralistes s'appuie sur différents dispositifs, mais contrairement à d'autres pays (Belgique, PaysBas, Suisse), elle n'y intègre pas les groupes de pratique entre médecins généralistes et pharmaciens d'officine (GPMP). Cette thèse analyse la cohérence et surtout la faisabilité qu'auraient ces groupes de pratique dans notre système de santé. Le premier chapitre présente une analyse macroéconomique et microéconomique de la prescription médicamenteuse des médecins généralistes français. Il souligne qu'elle est une cible importante pour la politique de régulation en raison de sa contribution aux dépenses de santé mais également de son impact sanitaire, avec des prescriptions dont la pertinence pourrait s'améliorer. Par ailleurs, l'hétérogénéité des pratiques de prescription des médecins généralistes français reste importante, explicable par une multiplicité des déterminants et logiques de prescription qui justifie une diversité des leviers d'action pour influencer ces pratiques. Après avoir analyser les outils de la régulation de la prescription médicamenteuse des médecins généralistes, le chapitre 2 montre que les GPMP seraient des dispositifs cohérents avec l'évolution actuelle des missions du pharmacien d'officine vers un exercice plus proactif dans la prescription médicamenteuse et avec la réorganisation du système de soins primaires vers un secteur ambulatoire plus coordonné. Une analyse des GPMP mis en place en Belgique, Pays-Bas et Suisse détaille leurs configuration, fonctionnement et les résultats qu'ils ont pu produire à l'étranger. L'évaluation d'une expérimentation de GPMP, de type recherche-intervention, est présentée dans le chapitre 3.Cette expérimentation a permis, pour la première fois en France, d'implanter et de faire fonctionner des GPMP inspirés des modèles étrangers et adaptés à notre système de santé. L'évaluation de cette expérimentation s'appuie sur toute une série d'observations sur site, de questionnaires et d'entretiens semi-directifs. Elle produit des premiers éléments de réponse quant au modèle de GPMP à éventuellement déployer, mais également sur les conditions qui faciliteraient la diffusion d'un tel dispositif. Si la satisfaction et l'adhésion des professionnels qui ont participé à l'expérimentation est attestée, des paramètres apparaissent favorables au bon fonctionnement d'un GPMP, notamment son intégration dans la pratique de structures d'exercice coordonné ou le profil des professionnels (animateurs, participants). Pour les pharmaciens animant ces GPMP, ce nouveau rôle est attractif mais nécessite un investissement en temps très important. Les résultats de l'évaluation autorisent à faire des préconisations si les GPMP devaient devenir, en France, des dispositifs à généraliser. Pour leur configuration peuvent notamment être cités, l'ouverture de l'animation à des médecins généralistes, la mise à disposition des données de prescription, un accompagnement et des outils pragmatiques pour préparer les séances, ainsi qu'une liberté laissée aux professionnels pour implanter leur GPMP et les séances. Des évolutions au niveau du système de santé seraient aussi des leviers pour la diffusion de cette pratique, notamment les intégrer dans le déploiement actuel des CPTS, mettre en place une reconnaissance financière et/ou professionnelle, définir un portage coordonné entre plusieurs institutions et organismes (Assurance maladie, organisations professionnelles, sociétés savantes, etc.).
