Évaluation des connaissances et mesure de la couverture vaccinale anti grippale et anti pneumococcique des patients suivis en hôpital de jour du service d'oncologie du centre Georges François Leclerc de Dijon PDF Download
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Author: Sylvain Monnerais
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ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 156
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Book Description
Objectif : La grippe et les infections à pneumocoque sont pourvoyeurs d'une importante morbi mortalité chez les patients atteints de tumeurs malignes. La prévention de ces pathologies peut passer par la vaccination qui a prouvé son efficacité y compris chez les patients immunodéprimés. L'objectif de notre étude était de mesurer la couverture vaccinale anti grippale et anti pneumococcique chez des patients suivis en hôpital de jour d'oncologie du Centre Georges François Leclerc à Dijon, d'identifier des freins et des facteurs associés à la vaccination et d'évaluer leurs connaissances sur ces maladies et leur prévention vaccinale. Méthode : Étude descriptive menée sur des patients suivis en hôpital de jour d'oncologie en septembre2016. La couverture vaccinale a été mesurée selon la déclaration des patients. Les connaissances ont été évaluées par questionnaire et des scores ont été obtenus à partir des réponses au questionnaire. Résultats : 152 patients ont été inclus dont 44,7% avaient un âge supérieur à 65 ans. La principale pathologie était le cancer gynécologique (54,6%). Les couvertures vaccinales antigrippale et antipneumococcique étaient respectivement de 32,2% et 9,2%. Le motif principal de la non vaccination contre la grippe était de ne pas se sentir concerné par cette vaccination (58,3% des cas) et l'absence de conseil médical pour le pneumocoque (96,4% des cas). La vaccination était en grande partie réalisée par le médecin traitant pour la grippe (63,3%) et pour le pneumocoque (71,4%). L'analyse des questionnaires a permis d'identifier de multiples facteurs significativement associés à la vaccination: l'âge supérieur à 65 ans, la présence d'une cardiopathie chronique ou au moins une comorbidité pour la grippe; un antécédent de pneumocoque ou l'existence d'un diabète pour le pneumocoque. Les connaissances relatives à la grippe et au pneumocoque étaient significativement meilleures avec des scores plus élevés chez les patients vaccinés. Conclusion : La couverture vaccinale anti grippale et anti pneumococcique des patients suivis en hôpital de jour d'oncologie du Centre Georges François Leclerc à Dijon demeure insatisfaisante et reste à améliorer. Au regard de la faible couverture vaccinale déclarée, des solutions sont à envisager notamment améliorer les circuits de vaccination permettant de multiplier les opportunités de vaccination. Ce travail a permis de mettre en lumière des obstacles à la vaccination qui pourraient être levés par une meilleure information des patients et une meilleure formation des médecins généralistes et des équipes d'oncologie. Une connaissance accrue de ces maladies, de leurs complications et des moyens pour les prévenir permettrait une meilleure adhésion à la vaccination.
Author: Sylvain Monnerais
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Languages : fr
Pages : 156
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Book Description
Objectif : La grippe et les infections à pneumocoque sont pourvoyeurs d'une importante morbi mortalité chez les patients atteints de tumeurs malignes. La prévention de ces pathologies peut passer par la vaccination qui a prouvé son efficacité y compris chez les patients immunodéprimés. L'objectif de notre étude était de mesurer la couverture vaccinale anti grippale et anti pneumococcique chez des patients suivis en hôpital de jour d'oncologie du Centre Georges François Leclerc à Dijon, d'identifier des freins et des facteurs associés à la vaccination et d'évaluer leurs connaissances sur ces maladies et leur prévention vaccinale. Méthode : Étude descriptive menée sur des patients suivis en hôpital de jour d'oncologie en septembre2016. La couverture vaccinale a été mesurée selon la déclaration des patients. Les connaissances ont été évaluées par questionnaire et des scores ont été obtenus à partir des réponses au questionnaire. Résultats : 152 patients ont été inclus dont 44,7% avaient un âge supérieur à 65 ans. La principale pathologie était le cancer gynécologique (54,6%). Les couvertures vaccinales antigrippale et antipneumococcique étaient respectivement de 32,2% et 9,2%. Le motif principal de la non vaccination contre la grippe était de ne pas se sentir concerné par cette vaccination (58,3% des cas) et l'absence de conseil médical pour le pneumocoque (96,4% des cas). La vaccination était en grande partie réalisée par le médecin traitant pour la grippe (63,3%) et pour le pneumocoque (71,4%). L'analyse des questionnaires a permis d'identifier de multiples facteurs significativement associés à la vaccination: l'âge supérieur à 65 ans, la présence d'une cardiopathie chronique ou au moins une comorbidité pour la grippe; un antécédent de pneumocoque ou l'existence d'un diabète pour le pneumocoque. Les connaissances relatives à la grippe et au pneumocoque étaient significativement meilleures avec des scores plus élevés chez les patients vaccinés. Conclusion : La couverture vaccinale anti grippale et anti pneumococcique des patients suivis en hôpital de jour d'oncologie du Centre Georges François Leclerc à Dijon demeure insatisfaisante et reste à améliorer. Au regard de la faible couverture vaccinale déclarée, des solutions sont à envisager notamment améliorer les circuits de vaccination permettant de multiplier les opportunités de vaccination. Ce travail a permis de mettre en lumière des obstacles à la vaccination qui pourraient être levés par une meilleure information des patients et une meilleure formation des médecins généralistes et des équipes d'oncologie. Une connaissance accrue de ces maladies, de leurs complications et des moyens pour les prévenir permettrait une meilleure adhésion à la vaccination.
Author: Suzanne Lepage
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Languages : fr
Pages : 146
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Book Description
Objectif : La grippe et les infections à pneumocoque sont responsables d'une importante morbi-mortalité chez les patients atteints d'hémopathies malignes. Ces maladies peuvent être prévenues par la vaccination qui a montré son efficacité même chez les sujets immunodéprimés. L'objectif de notre étude était de mesurer la couverture vaccinale anti grippale et anti pneumococcique chez des patients suivis dans le service d'hématologie du CHU Dijon et d'évaluer leurs connaissances sur ces pathologies et leur prévention vaccinale. Méthode : Etude observationnelle portant sur des patients suivis en hôpital de jour d'Hématologie en mai 2015. Les statuts vaccinaux étaient vérifiés par leur mention dans des documents écrits (dossier médical, carte de vaccination, carnet de santé) ou à défaut auprès du médecin traitant. La couverture vaccinale (CV) a été également mesurée selon la déclaration des patients. Les connaissances ont été évaluées par questionnaire et un score a été établi à partir des réponses au questionnaire. Résultats : 122 sujets ont été inclus avec un âge moyen de 63,5 ans. Les principales pathologies étaient le myélome (34%), et le lymphome non hodgkinien (33%). Les couvertures vaccinales contre le pneumocoque et la grippe étaient de 83% et 50% respectivement. La couverture vaccinale anti pneumococcique était sous-estimée par les patients (CV déclarée=50%) alors qu'elle était surestimée pour la grippe (CV déclarée=71%). Le principal motif de non vaccination anti pneumococcique était l'absence de recommandation médicale (80% des cas) et le refus de la vaccination pour la grippe (43% des cas). Les patients étaient majoritairement vaccinés dans le secteur libéral pour la grippe (71%) alors qu'ils l'étaient à l'hôpital pour le pneumocoque (75%). Selon l'analyse des questionnaires, les facteurs significativement associés à la vaccination étaient : (1) d'avoir des antécédents personnels de grippe ou d'infection à pneumocoque, (2) de bien connaître ces maladies (en termes de transmission pour la grippe), (3) de connaître les indications du vaccin notamment chez les immunodéprimés. Les freins à la vaccination antigrippale étaient l'âge jeune et d'être opposé à cette vaccination. Pour le pneumocoque, le principal frein était de méconnaitre l'existence du vaccin anti pneumococcique. Le score de connaissances était significativement plus élevé chez les sujets qui se déclaraient à jour de leur vaccination. Conclusion : La couverture vaccinale anti pneumococcique des patients du service d'hématologie du CHU de Dijon est satisfaisante mais la couverture antigrippale de ces patients est moyenne et reste à améliorer. La question d'une double vaccination systématique par le service d'hématologie reste légitime au vu de la bonne couverture anti pneumococcique observée. Cette étude a mis en évidence des freins à la vaccination qui pourraient être levés grâce à une meilleure information des patients. Une meilleure connaissance des maladies, de leur gravité et des vaccins destinés à les prévenir est associée à une perception positive et adhésion accrue à la vaccination.
Author: Pierre Rivière
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Languages : fr
Pages : 0
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Introduction : malgré les recommandations vaccinales du Haut Conseil de Santé Publique, la couverture vaccinale des patients immunodéprimés demeure faible. Les études de couverture vaccinale sont rares et peu de données sont disponibles. Par ailleurs, les médecins sont aussi demandeurs de formations professionnelles sur la vaccination. Dans ce contexte, nous avons mis en place deux études de couverture vaccinale avant et après un rappel des recommandations vaccinales avec remise d'un protocole de vaccination. L'objectif principal était d'évaluer la couverture des patients d'oncologie médicale en hôpital de jour sur une semaine, l'objectif secondaire était d'évaluer l'impact de ce rappel des recommandations vaccinales et d'améliorer les pratiques. Matériel et méthodes : la première étude CANVAX1 s'est déroulée la semaine du 02/12/2019 au Centre Hospitalier Universitaire de Lille, au Centre Oscar Lambret et au Centre Hospitalier de Boulogne-sur-mer. Un questionnaire était rempli par le médecin pour évaluer la couverture vaccinale contre le DTP, la grippe et le pneumocoque. Sur 500 patients incluables, 272 ont été inclus. Le rappel des recommandations vaccinales auprès des médecins a eu lieu début janvier 2020 au Centre Hospitalier de Boulogne-sur-mer et fin janvier 2020 au Centre Hospitalier Universitaire de Lille. Il n'a pas pu avoir lieu au Centre Oscar Lambret en raison de la pandémie de COVID-19. La réévaluation (CANVAX2) a eu lieu début mars 2020 au Centre Hospitalier Universitaire de Lille et au Centre Hospitalier de Boulogne-sur-mer où 156 patients ont été inclus sur les 210 incluables. Résultats : pour CANVAX1, la couverture vaccinale était de 37,1 % pour le DTP, 42,6 % pour la grippe et 11,8 % pour le pneumocoque. Pour CANVAX2, la couverture vaccinale était de 38,5 % pour le DTP, 55,1 % pour la grippe et 15,4 % pour le pneumocoque. Le rappel des recommandations vaccinales permettait d'améliorer la couverture vaccinale de la grippe de manière significative mais avec des facteurs confondants. Il n'y avait pas d'amélioration significative de la couverture vaccinale contre le pneumocoque. Conclusion : ces deux études mettent en évidence des couvertures vaccinales insuffisantes mais comparables avec les données de la littérature. L'impact précoce du rappel des recommandations vaccinales sur ces dernières semble peu évident. La mise en place d'une coopération renforcée entre oncologue et infectiologue pourrait permettre d'améliorer les pratiques.
Author: Baptiste Dubief
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Languages : fr
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OBJECTIF. Evaluer, dans le cadre d'une étude rétrospective, si les vaccinations anti-grippale, anti-pneumococcique et DTP sont tracées dans les dossiers des patients atteints de rhumatisme inflammatoire, traités par biothérapie, et suivis dans le service de rhumatologie du CHU de Dijon.MATERIEL ET METHODES. Les courriers adressés aux médecins traitants de 112 patients suivis en hospitalisation de jour (HJ) ou en consultation, et vus entre le 1er décembre 2017 et le 31 mars 2018, ont été analysés. La traçabilité des vaccinations et le respect des recommandations vaccinales ont été évalués. Les facteurs associés à cette traçabilité et ce respect ont été recherchés. RESULTATS. Sur les 112 patients inclus, 74 étaient suivis en HJ et 38 en consultation externe. Il s'agissait de 80 hommes et 32 femmes, d'un âge moyen de 54 ans, présentant une maladie évoluant depuis en moyenne 163 mois. Les résultats concernant la traçabilité vaccinale étaient médiocres (respectivement 61,6, 42,0 et 83,9% pour la grippe, le DTP et le pneumocoque). La couverture vaccinale était également perfectible, en particulier en ce qui concerne le DTP (38,4 % de patients non à jour ou ignorant leur statut vaccinal). Le facteur le plus fortement associé à la traçabilité des vaccinations était le mode de suivi, avec une meilleure traçabilité chez les patients suivis en HJ. Chez les patients suivis exclusivement en consultation, la traçabilité vaccinale était meilleure lorsque le rhumatologue était âgé de moins de 40 ans. CONCLUSION. Chez les patients traités par biothérapie et suivis dans le service de rhumatologie du CHU de Dijon, la traçabilité des vaccinations et la couverture vaccinale sont insuffisantes, et devront être améliorées.
