Evaluation de la prise en charge de la dermatite atopique de l'enfant par les médecins généralistes de l'ex-région Midi-Pyrénées PDF Download

Author: Adrien Dostal
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Languages : fr
Pages : 104

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Book Description
Introduction : la dermatite atopique est la dermatose la plus fréquente chez l'enfant, c'est donc un motif de consultation courant en médecine générale. Elle bénéficie de recommandations récentes : conférence française de consensus de 2004 et "guidelines" européennes de 2012 et 2018. Nous avons voulu évaluer les pratiques des médecins généralistes de l'ex-Midi-Pyrénées afin de les comparer aux recommandations actuelles. Méthode : étude observationnelle transversale descriptive avec envoi d'un questionnaire du 01/02/2020 au 31/03/2020 aux médecins généralistes de l'ex-Midi-Pyrénées selon 2 méthodes : par mail à ceux inscrits à l'URPS ; par voie postale après tirage au sort. Résultats : 247 questionnaires ont été étudiés. 43,4% des médecins généralistes prescrivent les dermocorticoïdes en première intention chez l'enfant de 0 à 6 ans ; contre 45,2% l'émollient seul et 7,7% d'abstention thérapeutique. Conformément aux recommandations, les DCT étaient prescrits en moyenne une semaine, une fois par jour en association avec un émollient. Les MG adaptent également la puissance du DCT à l'âge de l'enfant et à la localisation des lésions mais ils sont en revanche trop nombreux à prescrire des antihistaminiques. Dans notre étude, 61,5 % des médecins interrogés étaient familiers avec la notion de corticophobie, pourtant ils n'étaient que 44,9% à la dépister en consultation, or ceci est un frein à l'observance du traitement par les parents. Un tiers des médecins généralistes rapportaient avoir des craintes à prescrire les DCT chez l'enfant. Discussion : les pratiques des médecins interrogés sont en adéquation avec les recommandations en matière de diagnostic, de traitement, et de prévention dans la dermatite atopique de l'enfant. Le taux de prescription des dermocorticoïdes en première intention pourrait être amélioré. L'éducation thérapeutique permettrait de promouvoir l'utilisation efficace et sécurisée des DCT chez l'enfant, et de réduire la corticophobie parentale qui reste actuellement la principale cause d'échec thérapeutique.