Enquête de pratique des médecins généralistes et sages-femmes libérales en région Bourgogne pour la prise en charge gynécologique et sénologique PDF Download
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Author: Margot Morel De Villiers
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L'objectif de cette étude était de réaliser une enquête de pratiques concernant la prise en charge gynécologique et sénologique réalisée par les sages-femmes et les médecins généralistes de la région Bourgogne afin d'identifier les besoins en formations de ces professionnels de santé.Les médecins généralistes maitres de stage et les sages-femmes de la région Bourgogne ont été interrogés, entre juin 2019 et décembre 2019. Les questions portaient sur leurs données générales professionnelles, sur leurs habitudes de pratique gynécologique et sénologique, et sur leurs formations dans ce domaine.Cinquante sages-femmes et 70 médecins généralistes ont répondu à notre étude. Les premiers résultats descriptifs ont montré que 88,6% des médecins généralistes et 96% des sages-femmes libérales pratiquaient des suivis gynécologiques ; 90% des médecins généralistes et 86% des sages-femmes réalisaient des examens mammaires ; et 91,4% des médecins généralistes et 100% des sages-femmes informaient leurs patientes de l'importance de l'auto-palpation mammaire. Les sages-femmes bénéficient davantage de formation sénologique que les médecins (OR=4,9 ; IC95%=(1,6-15,5) ; p=0,06) et sont plus nombreuses à être intéressées par une formation sur la mammographie que les médecins (OR=7,3 IC95%=(3,1-17,3) ; p
Author: Margot Morel De Villiers
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L'objectif de cette étude était de réaliser une enquête de pratiques concernant la prise en charge gynécologique et sénologique réalisée par les sages-femmes et les médecins généralistes de la région Bourgogne afin d'identifier les besoins en formations de ces professionnels de santé.Les médecins généralistes maitres de stage et les sages-femmes de la région Bourgogne ont été interrogés, entre juin 2019 et décembre 2019. Les questions portaient sur leurs données générales professionnelles, sur leurs habitudes de pratique gynécologique et sénologique, et sur leurs formations dans ce domaine.Cinquante sages-femmes et 70 médecins généralistes ont répondu à notre étude. Les premiers résultats descriptifs ont montré que 88,6% des médecins généralistes et 96% des sages-femmes libérales pratiquaient des suivis gynécologiques ; 90% des médecins généralistes et 86% des sages-femmes réalisaient des examens mammaires ; et 91,4% des médecins généralistes et 100% des sages-femmes informaient leurs patientes de l'importance de l'auto-palpation mammaire. Les sages-femmes bénéficient davantage de formation sénologique que les médecins (OR=4,9 ; IC95%=(1,6-15,5) ; p=0,06) et sont plus nombreuses à être intéressées par une formation sur la mammographie que les médecins (OR=7,3 IC95%=(3,1-17,3) ; p
Author: Maëva Chavin
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Pages : 106
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L'objectif de cette étude était de réaliser une enquête de pratique des sages-femmes en région Bourgogne dans la prise en charge des patientes ayant présenté ou présentant un cancer gynécologique et/ou sénologique.Toutes les sages-femmes de la région Bourgogne ont été interrogées entre le 1er septembre et le 31 octobre 2020 à l'aide d'un questionnaire en ligne. Les questions portaient sur les données générales professionnelles, les traitements carcinologiques, les effets secondaires présentés par les patientes suivies par les sages-femmes, le retentissement socio-professionnel chez ces patientes et l'évaluation des pratiques des sages-femmes dans la prise en charge et l'accompagnement des patientes ayant présenté ou présentant un cancer gynécologique et/ou sénologique.Cinquante et une sages-femmes ont répondu à notre enquête ; 60,8% travaillaient en secteur libéral et 78,4% réalisaient des suivis gynécologiques. Parmi les sages-femmes interrogées, 45,1% d'entre elles suivaient des patientes traitées ou en cours de traitement pour un cancer du sein et 19,6% d'entre elles suivaient des patientes traitées ou en cours de traitement pour un cancer gynécologique. L'analyse des effets secondaires des traitements a montré que les patientes présentaient davantage d'effets secondaires avec les traitements médicaux et la radiothérapie. Concernant le retentissement socio-professionnel des prises en charges carcinologiques, l'altération de la vie professionnelle, du niveau de vie, de la vie sociale et de la vie de couple concernaient plus de 25% des patientes suivies qu'elles soient traitées pour un cancer gynécologique ou sénologique. La majorité des sages-femmes interrogées se déclaraient inaptes à prendre en charge les effets secondaires des traitements carcinologiques et environ 50% d'entre elles signalaient des difficultés pour adresser et joindre les professionnels de santé. Après analyse univariée et multivariée, les sages-femmes ayant réalisé un stage dans un service d'oncologie ne savaient pas significativement mieux prendre en charge les effets secondaires des traitements carcinologiques (p=1). En revanche, elles savaient significativement mieux adresser les patientes présentant un effet secondaire d'un traitement chirurgical (p=0,02).Notre étude a permis de faire un état des lieux des pratiques des sages-femmes en région Bourgogne concernant la prise en charge des patientes présentant ou ayant présenté un cancer gynécologique et/ou sénologique. Ainsi, un organigramme a été créé afin de pallier aux difficultés retrouvées.
Author: Sharzad Naibi
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Introduction: La baisse de l'offre de soins concernant la santé de la femme est un véritable enjeu de santé publique. En dehors des situations pathologiques, les professionnels médicaux compétents pour le suivi gynéco-obstétrical sont les médecins généralistes et les sages-femmes. Afin d'assurer un suivi régulier et une continuité des soins, une collaboration interprofessionnelle est nécessaire. L'objectif principal de notre étude est de savoir si les médecins généralistes et les sages-femmes libérales, hospitalières et de PMI collaborent ou non dans leur champ d'action commun. Les objectifs secondaires sont de comprendre les éléments qui entravent ou favorisent leur collaboration et de proposer des solutions afin de l'améliorer. Méthode: Une enquête analytique de pratique a été réalisée auprès des médecins généralistes libéraux et des sages-femmes des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin (Alsace), par l'envoi de questionnaires électroniques entre décembre 2020 et mars 2021. Résultats: Nous avons recueilli 104 réponses de médecins généralistes et 104 réponses de sages-femmes, soit un pourcentage de réponse respective de 4% et de 14%. La majorité des médecins généralistes connaissent les sages-femmes libérales de leur secteur (66%) mais peu connaissent les sages-femmes hospitalières (23%) et les sages-femmes de PMI (15%). 83% des médecins généralistes ont déjà adressé leur patiente à une sage-femme libérale, 49% à une sage-femme hospitalière et 31% à une sage-femme de PMI. Les jeunes médecins, installés en zone rurale, ont statistiquement plus recours aux sages-femmes. Les sages-femmes connaissent les médecins généralistes (58%) et 90% leur ont déjà adressé une patiente. Ces deux professions pensent que leur collaboration est bonne (67% des MG et 72% des SF) et ont confiance en la pratique et en la disponibilité de l'autre.Les éléments qui entravent leur collaboration sont l'habitude d'interagir directement avec les gynécologues ou les maternités, le manque de communication autour des cas des patientes et l'absence de présentation mutuelle. Les propositions retenues afin d'améliorer leur collaboration sont le renforcement d'un enseignement commun et mutualisé sur des thèmes spécifiques, des cours dispensés par les sages-femmes lors des études de médecine, un stage dans un cabinet de sage-femme libérale lors de l'internat de médecine générale, mieux définir le rôle et les limites de chacun dans le suivi gynéco-obstétrical, favoriser les rencontres pluridisciplinaires par des groupes d'échange de pratiques, développer des formations médicales conjointes, établir un réseau interprofessionnel et élargir les compétences des sages-femmes lorsqu'il s'agit notamment de prescrire un arrêt de travail pendant la grossesse. Conclusion: Les médecins généralistes et les sages-femmes collaborent ensemble, de plus en plus, mais il persiste des éléments pouvant être améliorés. Les lois ont récemment été modifiées dans ce sens et mettent l'accent sur le travail en réseau. La loi Rist du 26 avril 2021 élargit les compétences des sages-femmes et leur confère un statut de sage-femme référente dans le but de faciliter les échanges interprofessionnels.
Author: Mathilde Lugand
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Languages : fr
Pages : 109
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Au vu de l'augmentation des résistances aux antibiotiques et de la progression possible des consultations de gynécologie en médecine générale, il semble opportun de réfléchir à l'élaboration d'un guide de juste usage des antibiotiques dans les infections gynéco-obstétricales. L'objectif principal de notre travail était de décrire l'activité de gynéco-obstétrique des médecins généralistes exerçant en Franche-Comté, et leurs pratiques dans la prise en charge des infections génitales des femmes et dans le suivi des grossesses. L'objectif secondaire était d'identifier leurs besoins en matière de recommandations pratiques en gynécologie-obstétrique. Un questionnaire a été envoyé par courrier postal aux 1076 médecins généralistes libéraux de Franche-Comté. 324 réponses ont été reçues et analysées. 57 % des médecins femmes réalisaient plus de 3 consultations de gynécologie par semaine versus 25 % des médecins hommes. Candida était le principal agent pathogène suspecté dans les vulvo-vaginites (94 %). Les médecins généralistes n'avaient jamais (43 %) ou rarement (51 %) recours à un médecin spécialiste. Peu de prélèvements étaient réalisés au cabinet hormis le frottis cervico-vaginal (38 % des praticiens ont déclaré le réaliser souvent). Les examens complémentaires le plus souvent prescrits étaient : le bilan sanguin (60 %), le prélèvement urinaire (50 %) et vaginal (47,5 %). Une sérologie VIH était proposée dans 78 % des consultations de gynécologie infectieuse. Au cours du suivi de grossesse, 61 % des médecins ont déclaré avoir déjà été confrontés à une séroconversion toxoplasmose. L'amélioration de la prise en charge des patients et l'optimisation des prescriptions représentaient les principales attentes des médecins généralistes. Disposer d'un outil synthétique ciblé sur la prise en charge ambulatoire semblait une nécessité. Les données recueillies au cours de cette enquête permettront de proposer des recommandations spécifiques à la pratique des médecins généralistes et adaptées à leurs préoccupations quotidiennes.
Author: Rachel André
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Contexte : La demande de soins en Gynécologie croît et la démographie médicale baisse. Les médecins généralistes sont des acteurs importants de l’offre de soins. Objectifs : Analyser la pratique gynécologique des généralistes et leur ressenti, et comprendre comment elle évolue. Méthode : Enquête qualitative descriptive en ligne auprès des généralistes libéraux installés en Bourgogne puis analyse des résultats selon quatre modalités (genre et âge des médecins répondeurs, zone d’installation et participation à un DIU de Gynécologie). Résultats : La majorité des généralistes pratiquent la Gynécologie. Ils ont le matériel nécessaire au suivi usuel et au dépistage du cancer du col de l’utérus. Ils sont à l’aise dans les consultations pour lesquelles ils sont le plus sollicités. Leur formation initiale leur parait insuffisante, ce qui freine l’augmentation de leur activité, comme le peu de demande des patientes et le manque de temps. Les femmes pratiquent plus que les hommes, mais n’y sont pas mieux préparées. L’âge est un facteur facilitant les actes techniques. Les ruraux ne pratiquent pas plus que les urbains, mais n’y seraient pas opposés. Un DIU en Gynécologie apporte un panel de consultations plus varié et de l’aisance à ceux qui l’ont reçue. Conclusions : Les médecins généralistes peuvent répondre à la demande de soins gynécologiques, même s’il leur faut y être mieux formé. Ils doivent renforcer le lien avec les gynécologues pour une meilleure coordination des soins, et auprès des patientes souvent mal informées de leurs compétences. Ils doivent se positionner s’ils veulent remplir leur rôle de coordinateur de soins, y compris en Gynécologie.
Author: Émeline Meignen
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Languages : fr
Pages : 174
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En 2009, la loi HSPT a permis aux sages-femmes d'élargir leurs compétences avec notamment la possibilité de pratiquer un suivi gynécologique. Depuis les sages-femmes sont de plus en plus nombreuses à s'installer en libéral, leur profession devenant ainsi un acteur de premier recours pour le suivi des femmes, la prévention et le dépistage. Elles partagent leurs compétences avec le médecin généraliste et la collaboration est donc devenue une nécessité afin de proposer aux femmes un suivi optimal.Cette collaboration entre sages-femmes libérales et médecins généralistes est souvent difficile, voire absente. L'impression de concurrence et la peur de la diminution de l'activité gynéco-obstétrique sont déplorées par les médecins généralistes bien que tous souhaiteraient une meilleure collaboration.Objectif : L'objectif de cette étude est de recueillir les difficultés rencontrées par les sages-femmes libérales au cours de la collaboration avec les médecins généralistes.Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 11 sages-femmes de la Seine-Maritime et de l'Eure. Résultats : Les sages-femmes libérales interrogées étaient bien conscientes de leurs limites légales et donc de la nécessité de la collaboration avec les médecins généralistes. Toutes avaient un désir de développer cette collaboration et étaient optimistes pour l'avenir. Le principal moyen de communication utilisé était le courrier, le téléphone étant jugé difficile car chronophage et dérangeant pour le médecin généraliste. Beaucoup de sages-femmes ont souhaité que le mail se développe pour communiquer plus facilement avec les médecins généralistes. Les principaux freins à la collaboration qui ont été évoqués par les sages-femmes sont : la méconnaissance de leurs compétences par les médecins généralistes, le manque de temps, le fait de ne pas connaitre physiquement les médecins du secteur, l'absence de transmission concernant les patientes de la part des sages-femmes ou des médecins généralistes, la différence de statut social, la vision concurrentielle et le manque de confiance des médecins généralistes envers leur profession, et le manque d'uniformité de la pratique gynéco-obstétrique. Conclusion : La femme est libre de choisir le professionnel de santé qu'elle souhaite pour son suivi gynécologique. Afin de leur permettre un parcours de soin optimal, il est nécessaire que les professionnels collaborent entre eux tout en respectant les compétences et les limites de chacun. Une meilleure connaissance de l'autre et un travail interdisciplinaire est important pour la mise en place de cette collaboration.
Author: Anne-Julie Verriere
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Languages : fr
Pages : 157
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Book Description
Introduction : de nombreux territoires en France sont considérés comme des déserts médicaux s'accompagnant d'une diminution du nombre de gynécologues. Les médecins généralistes et les sages-femmes tentent de pallier à ce manque. La pratique de la gynécologie est très variable d'un médecin généraliste à l'autre. L'objectif de cette étude était de comprendre la manière dont les médecins généralistes abordaient la prise en charge gynécologique en consultation en explorant leur vécu et leur expérience. Matériel et méthode : entretiens individuels semi-dirigés, puis retranscription mot à mot et enfin analyse phénoménologique des verbatims permettant l'émergence des catégories. Résultats : 10 entretiens réalisés jusqu'à saturation des données. Les 3 catégories conceptualisantes qui ont émergées des verbatims étaient : l'abord de la gynécologie en consultation est une pratique quotidienne de la médecine générale grâce à l'accessibilité du médecin, son rôle central en tant que coordinateur et/ou acteur dans la prévention, le dépistage et le traitement des pathologies dans le cadre d'une collaboration efficace avec ses confrères ; l'approche globale centrée sur la personne est un atout pour le médecin généraliste dans la prise en charge gynécologique grâce à sa proximité, son empathie, sa connaissance de l'environnement de la patiente ; les freins à la pratique de la gynécologie selon les médecins généralistes touchaient plusieurs composantes structurelles de l'expérience vécue (le manque de formation, de connaissances, de temps, d'information des patientes, les réticences bilatérales, la rémunération, le matériel...). Conclusion : le médecin généraliste est conscient de son rôle clé à jouer pour la prise en charge gynécologique des patientes. Ses principaux atouts dans l'abord de la gynécologie restent la relation de confiance avec sa patiente, son rôle central dans la prise en charge et enfin l'approche globale centrée sur la patiente. Il serait intéressant de réfléchir à l'élaboration de mesures concrètes permettant de réduire les freins encore présents à l'abord de la gynécologie par le médecin généraliste.
Author: Armony Paradis
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Languages : fr
Pages : 62
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Book Description
Objectifs : L’objectif de l’étude était de faire un état des lieux de la prise en charge gynécologique par les médecins généralistes (MG) en zone déficitaire et de déterminer les facteurs associés aux pratiques de prévention des cancers du sein et du col de l’utérus.Population et méthode : Étude transversale par auto-questionnaire diffusé en ligne à l’ensemble des MG de la Nièvre et de l’Yonne du 30 juin 2016 au 31 août 2016.Résultats : Sur les 397 MG éligibles, 99 ont participé à l’étude (taux de participation de 24,8%). Deux répondants sur 3 étaient des hommes. L’âge moyen était de 55 ans, la majorité exerçait en groupe (57,6%) et la quasi-totalité (99%) avait une activité libérale. Au total, 76% réalisaient des suivis mammaires, 42% des frottis cervico utérins (FCU). Les femmes étaient plus nombreuses (p=0,006) à déclarer réaliser des FCU. Au total, 68.7% des MG proposaient systématiquement la vaccination HPV aux jeunes femmes n’ayant pas débuté leur vie sexuelle contre 54.5% chez une jeune fille ayant déjà eu des rapports sexuels. Le mode d’exercice, le sexe des médecins et leur âge n’influençaient pas leurs pratiques. Le besoin de formation complémentaire en gynécologie était exprimé par plus de la moitié des répondants et les femmes étaient plus nombreuses (p=0,03) à considérer avoir reçu un enseignement suffisant pour l’exercice de la gynécologie en médecine générale.Conclusion : Des actions d’information et de formation doivent être mises en place à destination des médecins généralistes afin d’optimiser dans la prise en charge gynécologique notamment en zone déficitaire d’un point de vue de l’offre de soin.
Author: Marion Thomann
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Languages : fr
Pages : 326
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Book Description
Certains omnipraticiens choisissent aujourd'hui de réorienter leur pratique. Nous avons rencontré lors d'une enquête qualitative basée sur des entretiens semi directifs six de ces médecins, ayant décidé d'adopter un exercice exclusif de gynécologie médicale en libéral. Le but de ce travail était de connaître leurs motivations, leur ressenti et leur parcours. Ces médecins généralistes, tous des femmes, s'étaient volontairement orientées vers la médecine générale, mais jugeant la pénibilité de celle-ci trop importante par rapport à leur confort de vie, elles ont décidé de mettre un terme à cet exercice. Dans leur nouvelle activité de gynécologie, elles ont retrouvé un certain nombre d'avantages de la médecine générale mais avec une pénibilité moindre. Les difficultés rencontrées ont été pour la plupart largement contrebalancées par le gain en termes de qualité de vie. Toutefois, la majorité d'entre elles insistent sur la nécessité d'un soutien financier, par le conjoint par exemple, qui implique que tout médecin généraliste ne pourrait envisager une telle reconversion. Si certaines envisagent une reconnaissance comme gynécologues médicales, elles revendiquent toutes leurs formation et leur vécu de généralistes, véritables atouts à leurs yeux dans la prise en charge de leurs patientes.
Author: Laurianne Digard
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Languages : fr
Pages : 132
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Book Description
Contexte : Médecins généralistes (MG) et sages-femmes (SF) partagent des compétences de plus en plus vastes dans le domaine de la santé de la femme. Ces deux professions sont donc amenées à collaborer. Les études déjà réalisées montrent que collaboration n'est pas optimale. Le but de ce travail de recherche est d'explorer les facteurs favorisant la collaboration entre ces professionnels en Normandie. Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative auprès des MG et des SF libérales de Seine-Maritime et de l'Eure sous forme de focus groups. Trois focus groups de quatre à cinq SF et MG ont été réalisés. Résultats : Cette étude montrait qu'il était nécessaire de mieux informer les professionnels sur les compétences et les limites de chacun dans le domaine de la santé de la femme. Certaines limites des pratiques des SF ne semblaient pas acceptées. Il était nécessaire de favoriser la communication entre les professionnels par différents moyens. Il fallait connaitre les professionnels de son secteur ce qui passait par une présentation en personne lors de l'installation et des rencontres lors de formations communes ou de groupes d'échanges locaux. La formation des étudiants devait permettre aux deux filières de se rencontrer. De nombreuses évolutions récentes impactaient la prise en charge des patientes dans le domaine de la santé de la femme. Le temps restait donc un facteur essentiel pour mettre en place une bonne collaboration. Conclusion : Notre étude a retrouvé 3 axes d'améliorations dans la collaboration entre les SF et les MG pour le suivi des patientes : la connaissance et le partage des champs de compétences gynécologiques entre SF, MG et patientes ; la planification commune de la prise en charge des patientes, avec un MG coordonnateur ; et l'optimisation des supports de communication. Cette étude aura permis, localement, à des SF et des MG de mettre un pas dans la collaboration. Les solutions proposées doivent maintenant être testées. Certaines d'entre elles pourraient s'adapter à la collaboration avec tout autre professionnel médical ou paramédical dans le but de replacer l'intérêt du patient au coeur de la prise en charge.
