Contraception des adolescents en médecine générale : enquête qualitative menée auprès de médecins généralistes haut-marnais sur les obstacles actuellement rencontrés lorsque la contraception est évoquée pour la première fois en consultation

Contraception des adolescents en médecine générale : enquête qualitative menée auprès de médecins généralistes haut-marnais sur les obstacles actuellement rencontrés lorsque la contraception est évoquée pour la première fois en consultation PDF Author: Adeline Bret
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Languages : fr
Pages : 486

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Book Description
La Champagne-Ardenne, comme le reste de la France, présente actuellement un paradoxe en matière de contraception de l’adolescent avec une stabilité du nombre d’IVG malgré une large diffusion des méthodes contraceptives. La première évocation de la contraception avec l’adolescent en médecine générale paraît donc essentielle. La HAS a, d’ailleurs, récemment édité des recommandations spécifiques à l’adolescente. Dans ce contexte, nous nous sommes interrogés sur le ressenti des médecins généralistes dans cette situation. Pour se faire, nous avons utilisé une méthode de recherche qualitative en réalisant 15 entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes haut-marnais en décembre 2013. Des difficultés persistantes ont été mises en évidence : carences en terme de formation mais aussi d’information des professionnels de santé sur les méthodes contraceptives récentes et les aides financières s’y rattachant, manque d’éducation sexuelle à l’école. La présence parentale en consultation a été décrite comme un obstacle. Des solutions ont été avancées : création de lieux dédiés à l’information de l’adolescent et gratuité de la contraception, éducation précoce et itérative avec participation parentale, instauration d’une consultation face à face systématique dédiée. En conclusion, c’est au médecin généraliste d’aborder ce sujet en consultation et d’ouvrir le dialogue avec les parents. Il convient donc d’optimiser sa formation et son information. Par ailleurs, devant l’actuelle précocité des rapports sexuels chez certains adolescents, il convient de s’interroger sur l’opportunité de redéfinir l’âge de la majorité sexuelle.

Contraception des adolescents en médecine générale : enquête qualitative menée auprès de médecins généralistes haut-marnais sur les obstacles actuellement rencontrés lorsque la contraception est évoquée pour la première fois en consultation

Contraception des adolescents en médecine générale : enquête qualitative menée auprès de médecins généralistes haut-marnais sur les obstacles actuellement rencontrés lorsque la contraception est évoquée pour la première fois en consultation PDF Author: Adeline Bret
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La Champagne-Ardenne, comme le reste de la France, présente actuellement un paradoxe en matière de contraception de l’adolescent avec une stabilité du nombre d’IVG malgré une large diffusion des méthodes contraceptives. La première évocation de la contraception avec l’adolescent en médecine générale paraît donc essentielle. La HAS a, d’ailleurs, récemment édité des recommandations spécifiques à l’adolescente. Dans ce contexte, nous nous sommes interrogés sur le ressenti des médecins généralistes dans cette situation. Pour se faire, nous avons utilisé une méthode de recherche qualitative en réalisant 15 entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes haut-marnais en décembre 2013. Des difficultés persistantes ont été mises en évidence : carences en terme de formation mais aussi d’information des professionnels de santé sur les méthodes contraceptives récentes et les aides financières s’y rattachant, manque d’éducation sexuelle à l’école. La présence parentale en consultation a été décrite comme un obstacle. Des solutions ont été avancées : création de lieux dédiés à l’information de l’adolescent et gratuité de la contraception, éducation précoce et itérative avec participation parentale, instauration d’une consultation face à face systématique dédiée. En conclusion, c’est au médecin généraliste d’aborder ce sujet en consultation et d’ouvrir le dialogue avec les parents. Il convient donc d’optimiser sa formation et son information. Par ailleurs, devant l’actuelle précocité des rapports sexuels chez certains adolescents, il convient de s’interroger sur l’opportunité de redéfinir l’âge de la majorité sexuelle.

La contraception des adolescentes

La contraception des adolescentes PDF Author: Sandra Lartigue
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Languages : fr
Pages : 196

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En France, nous constatons un paradoxe car la large diffusion de la contraception a permis une diminution des grossesses non désirées, mais sans diminuer le nombre d'IVG qui a même tendance à augmenter chez les adolescentes. L'adolescence est une période de fragilité nécessitant une prise en charge particulière. Le but de notre travail est d'étudier la situation actuelle de la contraception chez les adolescentes et la place des médecins généralistes. Nous avons pour cela distribué un questionnaire à choix multiples aux lycéennes de terminale de 5 lycéees du Puy-de-Dôme. Nous avons eu 465 réponses. Notre enquête nous a permis de confirmer l'importante utilisation de la contraception par 77,85% des adolescentes. Dans 80% des cas elles utilisent une pilule oetroprogestative (un tiers seulement sont des pilules remboursées par la Sécurité Sociale). Dans 49,04% des cas cette contraception est prescrite par un gynécologue et dans 39,81% des cas par un médecin généraliste. Lorsqu'elles choisissent un médecin généraliste, les adolescentes recherchent en 1er lieu leur médecin de famille en qui elles ont par ailleurs confiance pour respecter le secret médical dans 92% des cas. En revanche, seule la moitié des élèves ont déjà parlé de contraception avec leur médecin généraliste. Malgré les recommandations de L'ANAES, seules 65% des adolescentes ont déjà été reçues seules par leur médecin. Lorsqu'elles sont reçues seules, le sujet de la contraception est plus souvent abordé. Mais les adolescentes indiquent qu'elles ne souhaitent pas que leur médecin demande à leurs parents de sortir ce qui marque toute l'ambiguïté des adolescentes qui sont encore rassurées par la présence de leurs parents mais qui n'osent pas parler librement devant eux. De même, elles se sentent suffisamment informées lors de leur 1ère consultation pour une contraception, alors que seule la moitié d'entre elles ont reçu des informations sur les MST, le préservatif et la pilule du lendemain. De même, moins de 20% sont informées des nouvelles méthodes contraceptives, ce qui explique leur faible diffusion à l'adolescence. Enfin, nous constatons que 5% de ces élèves ont déjà eu une IVG. La participation a été de 70% avec une bonne acceptation de la part des élèves et une liberté d'expression sur ce sujet qui n'est pas toujours retrouvé chez les adultes. Par ailleurs on note que la prévention des IVG aux Pays-Bas où le taux d'IVG est très bas, passe par un réseau d'information développé autour des médecins généralistes. Ceux-ci ont donc une place importante dans la prévention des IVG chez les adolescentes car ils les voient régulièrement et ils ont leur confiance. Néanmoins, il reste encore de nombreux points à améliorer : aborder de manière plus systématique le sujet de la sexualité t de la contraception, reçevoir les adolescents seuls en consultation plus régulièrement, donner plus d'informations lors de la prescription d'une contraception, s'adapter au mode de vie et aux besoins des adolescents en leur proposant tous les types de contraceptifs existants. Pour cela, il faudra également améliorer la formation des futurs médecins généralistes.

Vécu des médecins généralistes lors de l'initiation d'une contraception chez les mineures de moins de 15 ans

Vécu des médecins généralistes lors de l'initiation d'une contraception chez les mineures de moins de 15 ans PDF Author: Céline Damelincourt
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Introduction : L'adolescence représente la période d'une quête d'identité, d'un statut social, avec l'apparition des premiers émois affectifs et sexuels. La contraception des mineures de moins de 15 ans peut paraitre peu courante en médecine générale, mais n'en reste pas moins un enjeu de prévention essentiel. Toutefois, les médecins généralistes peuvent émettre une certaine réserve, à parler de sexualité chez des patientes qu'ils connaissent et suivent depuis l'enfance. L'objectif de ce travail était d'analyser le vécu des médecins généralistes sur l'initiation d'une contraception chez les patientes mineures de moins de 15 ans. Méthode : Il s'agissait d'une étude qualitative, menée par entretiens initialement dits semidirigés, secondairement devenus de plus en plus ouverts. L'échantillon était de type homogène raisonné, avec comme critère d'inclusion la pratique de la médecine générale en cabinet. Les entretiens ont été retranscris et anonymisés. Lors du codage, les données ont été triangulées avec d'autres chercheurs formés à la recherche qualitative. L'analyse des données était inspirée de la phénoménologie. Résultats : 7 médecins ont participé à cette étude. En tant que pilier de soins primaires, les qualités et failles du médecin généraliste étaient décrites comme déterminantes en réponse à une adolescente en demande de contraception. L'âge jeune et la maturité inconstante des patientes, participaient à la difficulté de ce genre de consultation. La place des parents, l'autorité parentale pouvait représenter un obstacle à la relation médecin patiente, ainsi qu'au respect du secret professionnel. Pourtant les médecins se sentaient souvent investis de l'éducation à la santé sexuelle de leurs jeunes patientes. Ils souhaitaient leur transmettre les informations concernant les risques liées à une sexualité active, participant ainsi à leur éducation sexuelle. Conclusion : La contraception représente une thématique souvent appréciée des médecins généralistes. Pourtant l'appliquer aux mineures de moins de 15 ans leur est parfois problématique, notamment sur le plan légal. Il semblerait donc nécessaire pour le médecin, d'adopter une attitude « idéale ». Parler simplement, être disponible et empathique tout en conservant sa position de soignant. Ainsi se fonde une relation de confiance, essentielle à une communication mutuelle et à la transmission du savoir scientifique par le soignant.

Regard des adolescents sur la contraception en 2015

Regard des adolescents sur la contraception en 2015 PDF Author: Marie Spriet
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Languages : fr
Pages : 216

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En France, un des problèmes de santé publique consiste au fait que deux tiers des grossesses non désirées surviennent chez des femmes utilisant une contraception, dont 60 % aboutissant à une IVG. Par ailleurs, informer dès l'adolescence sur la contraception réduit le taux de grossesses non prévues durant toute la vie procréative. Face à ces constats, les objectifs de l'étude sont de connaître les logiques de construction des adolescents de sexe masculin dans le rôle qu'ils peuvent jouer dans le couple en matière de contraception, et de déterminer les facteurs à améliorer dans l'éducation à la sexualité tout en renforçant la place du médecin généraliste. Une étude qualitative a été menée par entretiens semi-directifs auprès de dix jeunes hommes âgés de 15 à 18 ans, en Vendée. Les résultats mettent en avant que les adolescents se sentent bien informés alors que l'analyse des entretiens démontre qu'ils ont des lacunes. Ils sont en demande d'informations, adaptées et à jour des dernières connaissances scientifiques, et transmises de façon plus moderne et innovante. Ils ont un besoin d'identification et prônent des informations « chocs » et explicatives. L'éducation sur la contraception se fait principalement par le milieu scolaire, en discutant avec leur mère et par Internet. Pour autant les faiblesses éducatives reposent principalement sur un manque de moyens au niveau scolaire, une communication intrafamiliale restée taboue et des campagnes publiques de prévention trop sporadiques. Ils ont une vision plus actuelle de leur place dans le couple, participent à la discussion de la contraception avec leurs compagnes même s'ils ont un manque d'intérêt et de connaissances. Leur médecin généraliste n'aborde pas le thème de la contraception avec eux mais ils seraient prêts et intéressés que cela se produise. Une étude sur les freins des médecins généralistes à évoquer la contraception avec leur jeune patientèle masculine apporterait des pistes d'amélioration, ainsi qu'une enquête auprès des adolescentes pour connaître leur point de vue sur la place que tiennent leurs compagnons dans la contraception du couple.

De quelle manière sont abordées les questions relatives à la sexualité, aux IST et à la contraception chez les adolescents de sexe masculin en consultation de médecine générale ?

De quelle manière sont abordées les questions relatives à la sexualité, aux IST et à la contraception chez les adolescents de sexe masculin en consultation de médecine générale ? PDF Author: Justine Achard
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L'objectif de notre étude était d'analyses l'abord des questions relatives à la sexualité, à la contraception, et aux infections sexuellement transmissibles chez les adolescents de sexe masculin en consultation de médecine générale. Pour cela, nous avons réalisé une étude qualitative auprès de 19 médecins généralistes d'Isère et de Haute-Savoie, par le biais d'entretiens semi-dirigés retranscrits puis analysés de façon longitudinale puis transversale. La consultation entre le médecin généraliste et l'adolescent est un entretien singulier. L'adolescent, surtout le garçon n'est pas souvent vu en consultation et cela est majoré par la pandémie à COVID-19 actuellement. La sexualité, la contraception et les IST sont abordés en consultation sur la base de différents motifs. L'abord de ces sujets peut émaner de l'adolescent qui a une demande explicite ou présente un problème aigu, ou du médecin au cours d'une consultation de prévention. Cependant, ces thèmes restent abordés encore trop rarement et de façon inégale. De nombreux facteurs influencent positivement ou négativement le médecin généraliste pour aborder la sexualité, la contraception, et les IST. On retrouve parmi ces facteurs la qualité de la relation avec l'adolescent, l'aisance et la peur de gêner, la représentation de son rôle sur ces thèmes, les idées reçues, l'expérience personnelle ou bien l'état de ses connaissances théoriques. Les autres facteurs qui jouent un rôle sont les autres acteurs qui peuvent entrer en jeu sur ces sujets, les facteurs logistiques et l'utilisation de supports adaptés. Les spécificités de la consultation avec l'adolescent existent et peuvent rendre difficile l'abord de la sexualité, de la contraception et des IST. Il faut tirer partie de la relation triangulaire avec les parents, rassurer l'adolescent sur le respect du secret médical, et composer avec ses propres idées reçues et son expérience personnelle. Des thématiques rattachées à ces sujets et concernant l'adolescent sont encore mal appréhendées par les médecins généralistes. Parmi ces thématiques, on retrouve la contraception masculine, l'orientation sexuelle, la PreP, le papillomavirus chez l'homme, la pornographie ou le « chem sex ». Il existe des possibilités d'amélioration dans l'abord de ces sujets avec l'adolescent, avec pour but une meilleure prévention et une meilleure prise en charge de ce pan de la santé. Les médecins évoquent les campagnes promotionnelles, les réseaux sociaux, la consultation dédiée, la téléconsultation et le travail avec d'autres professionnels de santé. Donc, les indicateurs en santé sexuelle, en efficacité contraceptive et en prévention des IST sont inquiétants. L'adolescence est une période clé et les hommes ont un rôle à jouer dans ces problématiques aux côtés des femmes. Les médecins généralistes peuvent améliorer les choses en favorisant l'abord de la sexualité, de la contraception et des IST avec les adolescents.

Les adolescentes face au risque de grossesse non désirées et le rôle préventif du médecin généraliste

Les adolescentes face au risque de grossesse non désirées et le rôle préventif du médecin généraliste PDF Author: Noémie Marguet
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Languages : fr
Pages : 87

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INTRODUCTION : le nombre d'interruptions volontaires de grossesses (IVG) chez les 15-20 ans s'est stabilisé depuis quelques années, mais il reste encore des obstacles à une contraception efficace chez l'adolescente. Les adolescentes pratiquent la contraception, intuitivement selon une norme contraceptive bien ancrée dans leur pratique. Comment le médecin généraliste peut il réduire le nombre de grossesses non désirées chez les jeunes filles? MATERIEL : le choix s'est porté sur une enquête quantitative prospective par questionnaires auprès de jeunes femmes de 15 à 20 ans et de médecins généralistes. RESULTATS : au total, 152 adolescentes âgées de 15 à 20 ans et 46 médecins généralistes ont été inclus. Il apparaît que les adolescentes ne font pas de leur médecin traitant - qui est également leur médecin de famille-, l'interlocuteur principal dans leur parcours contraceptif, par manque de confiance et par méconnaissance des champs d'action du médecin généraliste. Les médecins généralistes, quant à eux, malgré des connaissances lacunaires en matière de contraception, se sentent à l'aise dans la prévention des grossesses non désirées des adolescentes. DISCUSSION : la place et le rôle du médecin généraliste sont en-deçà de ce que souhaiteraient les adolescentes. La crainte du manque de confidentialité et du non respect du secret vis-à-vis des parents ainsi que la pudeur des jeunes filles sont les principaux obstacles à une information et une consultation efficace en médecine générale. Le médecin généraliste doit pouvoir adapter sa consultation avec une adolescente : rappel du secret et de la gratuité, aménagement d'un temps seul avec l'adolescente, instaurer une relation de confiance avec la jeune fille et aborder systématiquement et sans jugement la sexualité et la contraception. Des notions de physiologie ainsi que des informations claires et précises sur l'ensemble des moyens de contraception et notamment sur la pilule et ses oublis sont indispensables à chaque prescription. Une amélioration de la formation des médecins généralistes, un accès à une contraception anonyme et gratuite pour les mineures sont le garant d'une contraception efficace chez les adolescentes.

Place du médecin généraliste dans l'information et la prévention en matière de contraception et de sexualité chez les adolescents

Place du médecin généraliste dans l'information et la prévention en matière de contraception et de sexualité chez les adolescents PDF Author: Pauline Carré
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Languages : fr
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Il existe plusieurs acteurs de l'éducation au sujet de la contraception et de la sexualité pour les adolescents : les parents, l'école et le médecin généraliste (MG). La CCP a été créée en 2017 avec pour missions de promouvoir la contraception et de prévenir la survenue de grossesses non désirées ainsi que les IST, auprès des jeunes filles de 15 à 18 ans. En 2022 cette indication a été élargie aux jeunes des deux sexes jusqu'à 25 ans révolus et vise alors la santé sexuelle et reproductive au sens large. L'objectif principal de notre étude était de connaitre le point de vue des MG concernant leur rôle comparativement aux parents et à l'école au sujet de la contraception et de la santé sexuelle des adolescents. Les objectifs secondaires étaient de connaitre les thèmes abordés en consultation, ainsi que les outils et supports utilisés. Nous avons réalisé une étude quantitative, descriptive et transversale auprès de MG de Basse-Normandie, via un questionnaire en ligne du 06/06 au 06/08/2022. Nous avons recueilli 121 réponses. Pour la contraception les MG se considèrent significativement plus légitimes que les parents (p = 3,4.10-4 ) et que l'école (p = 1,87.10-10). Pour la sexualité les MG se considèrent significativement plus légitimes que les parents (p = 3,9.10-2 ) et que l'école (p =8,05.10-9 ). Les thématiques intimes sont plus difficilement discutées que les questions purement médicales. Le MG fait figure de référence dans la prévention en matière de contraception et de sexualité auprès des adolescents. Il convient d'encourager le travail conjoint avec les écoles, et d'inclure les parents dans la prise en charge. Ces sujets s'intègrent dans la santé de l'adolescent en général.

Quels sont les obstacles rencontrés par les généralistes pour l'aide au choix d'une contraception chez une adolescente?

Quels sont les obstacles rencontrés par les généralistes pour l'aide au choix d'une contraception chez une adolescente? PDF Author: Catherine Leveau
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Languages : fr
Pages : 576

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Contexte: Malgré la diversité des méthodes, il persiste des échecs par absence et mésusage de contraception, en particulier à l'adolescence. Objectifs: Mettre en évidence les difficultés rencontrées par le médecin généraliste dans l'aide au choix d'une méthode contraceptive adaptée à chaque adolescente. Matériel et méthode: Analyse thématique d'entretiens semi-dirigés de 11 médecins généralistes (Sud Finistère) sélectionnés par échantillonnage orienté, sur des critères sociodémographiques et d'observation des pratiques, jusqu'à obtention d'une saturation théorique. Construction d'une théorie explicative par « Théorisation Ancrée ». Résultats: L'analyse des résultats met en évidence que la recherche d'information n'est pas orientée vers une résolution des problèmes, on note également l'absence de délibération nécessaire au processus de choix menant à la prescription stéréotypée d'une « pilule ». Les difficultés essentielles, souvent inconscientes, sont diverses: prise en compte de l'autonomie et de la sexualité de l'adolescente, communication, représentation de la pilule comme la « bonne contraception ». Le modèle explicatif de l'absence de processus de choix comprend: représentations, manque de réflexivité, évitement. Conclusion: Ce travail illustre l'intérêt d'une pratique réflexive pour la contraception à l'adolescence.

Prise en charge de la première demande de contraception de l’adolescente par les médecins généralistes

Prise en charge de la première demande de contraception de l’adolescente par les médecins généralistes PDF Author: Fabienne Garnier
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Languages : fr
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Book Description
Introduction : Le nombre de grossesses non désirées chez l’adolescente reste important malgré l’existence de recommandations, d’informations et d’accès dédiés à cette population. La consultation de première demande de contraception parait être essentielle dans ce contexte. Nous nous sommes interrogés sur le ressenti et les représentations des médecins généralistes (MG) face à la demande de contraceptif par une jeune fille mineure. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés de douze MG entre mars et juillet 2012. Les résultats ont été retranscrits et analysés par thème. Résultats : Les MG adhéraient dans l’ensemble aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) pour mener cette consultation. Ils respectaient la confidentialité et s’adaptaient aux contraintes perçues par l’adolescente notamment financières et tenaient compte de son choix. Ils prescrivaient préférentiellement une pilule oestro-progestative (OP) remboursée. Les autres moyens de contraception étaient utilisés secondairement en fonction du contexte, en dehors du dispositif intra-utérin qui leur paraissait peu adapté à la jeune fille. Le « quick start » paraissait mal connu. Ils insistaient sur les risques d’oubli. La contraception d’urgence souvent peu abordée, était peu prescrite par anticipation. Ils n’avaient jamais utilisé le pass-contraception. Ils ont estimé que cette demande était fréquente, qu’elle devait être perçue comme une urgence relative et qu’elle faisait rarement l’objet d’une consultation dédiée de la part de l’adolescente. Ils ont pointé l’aspect chronophage de toutes les informations à dispenser dans un cadre préventif en dehors de la contraception proprement dite. Conclusion : La place des MG dans la contraception des adolescentes va être amenée à se développer dans notre système de santé. Pour remplir au mieux cette mission, certains aspects de leur formation sont à parfaire. Une rémunération spécifique de cette consultation longue, l’instauration d’un système de tiers-payant pourraient également permettre un accès plus aisé des adolescentes à la contraception.

Prescription initiale d'une contraception orale chez l'adolescente en médecine générale

Prescription initiale d'une contraception orale chez l'adolescente en médecine générale PDF Author: Emilie Parmentier-Fontaine
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Languages : fr
Pages : 54

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Book Description
La pilule est la méthode contraceptive médicale la plus répandue chez les jeunes femmes. Médecin de famille, le généraliste a une place de premier choix pour aborder la contraception avec l’adolescente. Comment procède-t-il? La réalisation d’une étude qualitative, à l’aide d’une enquête par 10 entretiens semi-dirigés de médecins généralistes de la Somme installés en libéral, a permis de comprendre leur démarche. La prescription initiale de contraception va au-delà des critères médicaux. Même si l’examen médical est une étape incontournable, le médecin fait face à des obstacles. Il doit s’adapter à une relation triangulaire avec la maman révélant un biais de confidentialité et du motif réel de la demande. Il doit orienter son discours selon l’âge de la personne, son contexte socio-culturel, sa motivation et sa rigueur. Le facteur économique est prépondérant mais le défaut de connaissance est aussi important. Il doit délivrer une information idéalement complète sur la contraception, la contraception d’urgence et les IST. Pas simple en pratique, la démarche éducative reste peu utilisée et le manque de temps est réel. Il doit tenter de rendre l’adolescente autonome dans ses choix pour l’amener vers une contraception adaptée à ses besoins. Les autres formes de contraception que la pilule restent peu abordées, les croyances biaisant leur utilisation. Les connaissances du médecin sont fondées sur son expérience professionnelle et son vécu personnel, la formation initiale étant manquante la plupart du temps. Il faut poursuivre les efforts de remboursement, d’information à grande échelle, d’information par le médecin et le développement des connaissances des médecins.