Comment l'exercice de la médecine générale libérale impacte-t-il celui qui la pratique tout au long de sa carrière ? Enquête auprès de médecins retraités d'Isère et des deux Savoies PDF Download
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Author: Adrien Grandclaudon
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Book Description
Contexte : la pratique de la médecine générale libérale expose directement l'omnipraticien à la complexité de l'individu et à une grande diversité de situations médico-sociales. Au rythme des consultations, il accumule des traces psycho-affectives qui l'impacteront dans sa pratique mais aussi dans des dimensions plus personnelles. L'objectif de ce travail était de comprendre comment ces traces ont fait évoluer le médecin généraliste au fil de sa carrière. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude qualitative, avec des entretiens individuels semi-dirigés auprès de 14 médecins généralistes retraités, de l'Isère et des deux Savoie, réalisés de juin à décembre 2022. Les critères d'inclusion étaient d'avoir exercé en tant que médecin généraliste libéral exclusivement ou en partie, et d'en être retraité. Résultats : L'omnipraticien évolue pendant sa carrière dans quatre dimensions. Il cherche à s'approprier une profession pour y acquérir sa propre originalité. Il compose avec sa pratique pour trouver un équilibre entre des impératifs professionnels et personnels. Il s'imprègne du contact à l'autre pour redéfinir son action face au patient. Il critique son rôle et l'évolution de l'exercice avec les années. Chaque omnipraticien sera plus ou moins réceptif à ces quatre dimensions selon sa personnalité, les origines de sa vocation, son sexe etc. Mais indépendamment de ses inclinaisons initiales, l'accumulation de traces inhérente à l'omnipratique lui font réviser sa conception et son investissement dans les différentes dimensions du métier. Conclusion : Le cumul de traces psycho-affectives en lien avec sa pratique fait évoluer l'omnipraticien selon sa sensibilité aux différentes dimensions du métier tout en le faisant reconsidérer ses priorités.
Author: Adrien Grandclaudon
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Contexte : la pratique de la médecine générale libérale expose directement l'omnipraticien à la complexité de l'individu et à une grande diversité de situations médico-sociales. Au rythme des consultations, il accumule des traces psycho-affectives qui l'impacteront dans sa pratique mais aussi dans des dimensions plus personnelles. L'objectif de ce travail était de comprendre comment ces traces ont fait évoluer le médecin généraliste au fil de sa carrière. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude qualitative, avec des entretiens individuels semi-dirigés auprès de 14 médecins généralistes retraités, de l'Isère et des deux Savoie, réalisés de juin à décembre 2022. Les critères d'inclusion étaient d'avoir exercé en tant que médecin généraliste libéral exclusivement ou en partie, et d'en être retraité. Résultats : L'omnipraticien évolue pendant sa carrière dans quatre dimensions. Il cherche à s'approprier une profession pour y acquérir sa propre originalité. Il compose avec sa pratique pour trouver un équilibre entre des impératifs professionnels et personnels. Il s'imprègne du contact à l'autre pour redéfinir son action face au patient. Il critique son rôle et l'évolution de l'exercice avec les années. Chaque omnipraticien sera plus ou moins réceptif à ces quatre dimensions selon sa personnalité, les origines de sa vocation, son sexe etc. Mais indépendamment de ses inclinaisons initiales, l'accumulation de traces inhérente à l'omnipratique lui font réviser sa conception et son investissement dans les différentes dimensions du métier. Conclusion : Le cumul de traces psycho-affectives en lien avec sa pratique fait évoluer l'omnipraticien selon sa sensibilité aux différentes dimensions du métier tout en le faisant reconsidérer ses priorités.
Author: Jody Blake
Publisher: Penn State Press
ISBN: 9780271017532
Category : Art
Languages : en
Pages : 232
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Book Description
Jody Blake demonstrates in this book that although the impact of African-American music and dance in France was constant from 1900 to 1930, it was not unchanging. This was due in part to the stylistic development and diversity of African-American music and dance, from the prewar cakewalk and ragtime to the postwar Charleston and jazz. Successive groups of modernists, beginning with the Matisse and Picasso circle in the 1900s and concluding with the Surrealists and Purists in the 1920s, constructed different versions of la musique and la danse negre. Manifested in creative and critical works, these responses to African-American music and dance reflected the modernists' varying artistic agendas and historical climates.
Author: Raphaëlle Mulquin
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Languages : fr
Pages : 252
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La médecine générale se féminise. Pour preuve, les femmes sont majoritaires parmi les médecins de 34 ans et moins et devraient représenter la moitié des médecins libéraux d'ici 2020. Cette évolution, tant démographique que sociologique n'est pas sans conséquence sur l'exercice médical. Elle inquiète le corps de santé et les pouvoirs publics qui la ressentent, semble-t-il, plus comme un danger, notamment concernant l'offre de soins, que comme une chance pour la profession. Comment ce phénomène est-il vécu par la population ? Quelle est la place accordée aux femmes médecins en médecine générale ?Une enquête téléphonique réalisée auprès de 230 habitants de la Haute-garonne apporte quelques éléments de réponse : De façon générale, la population accueille favorablement les femmes médecins généralistes. La plupart considèrent que les compétences médicales ne sont pas liées au sexe du médecin, et ils ne choisissent pas leur médecin en fonction du sexe. Ils accordent davantage d'attention à la personnalité et aux qualités humaines du médecin ; La féminisation de la médecine générale est globalement vécue de façon sereine. Deux tiers considèrent qu'elle n'aura pas d'impact important sur l'image publique de la médecine générale et l'exercice de la profession ; pour les autres l'impact sera positif, à l'origine d'une médecine générale plus humaine et valorisée.
Author: Coralie Clerc
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Languages : fr
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Depuis ces dix dernières années le nombre de médecins généralistes tend à diminuer (une diminution de 7,3 % depuis 2010). Une étude récente montre que les médecins généralistes semblent préférer l’exercice salariat. Cette tendance peut faire craindre une diminution d’installation de médecins généralistes et poser le problème d’accessibilité aux soins de 1er recours. D’autre part, certains médecins généralistes libéraux déjà installés depuis plusieurs années quittent l’exercice libéral pour ne se consacrer qu’à une activité salariée exclusive. Une enquête qualitative par entretiens semi dirigés a été réalisée auprès de 9 médecins généralistes normands pour recueillir les difficultés qui les ont amenés à cesser leur activité libérale pour le salariat. Les résultats de cette étude concordent avec ceux retrouvés dans la littérature : les motifs principaux d’abandon de l’activité libérale chez les médecins généralistes sont majoritairement liés à un temps de travail excessif qui génère un manque de temps pour la vie familiale et personnelle. Le poids de la gestion des tâches administratives et la solitude de leur exercice représentent des difficultés supplémentaires et leur rémunération par rapport au travail rendu leur semble insuffisante. Un des autres motifs se rattache au sentiment de manque de reconnaissance de la part des élus et de l’administration : les perspectives politiques ne leur inspirent pas confiance et l’évolution de la médecine libérale leur apporte craintes et doutes. La pratique médicale de soins de premier recours plait, le problème semble venir essentiellement de l’organisationnel. Les nouvelles générations de médecins aspirent à une qualité de vie à la fois privée et professionnelle. A leurs yeux, concilier les deux est devenu primordial, c’est le critère principal pour choisir leur futur exercice. Des pistes d’améliorations des conditions de l’exercice libéral doivent être explorées. La médecine générale libérale est le premier recours dans le système de santé français, elle doit être rendue plus attractive pour permettre l’accès à des soins de bonne qualité pour tous.
Author: Sandrine Chaney
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Languages : fr
Pages : 178
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La population médicale se féminise. L'objectif de l'étude est d'observer comment font les praticiennes pour concilier leur vie de mère et l'exercice libéral de la médecine générale. Est-ce que le fait d'être mère est un frein à l'installation ? L'hypothèse est qu'un exercice adapté de la médecine générale libérale est compatible avec une vie de mère de bonne qualité. Méthode II s'agit d'une étude quantitative transversale descriptive et analytique. Ont été inclues toutes les praticiennes mères de moins de 45 ans, exerçant la médecine générale libérale en Haute-Normandie, qu'elles soient remplaçantes ou installées. L'enquête a reposé sur un questionnaire standardisé. Résultats Le taux de réponse était de 73,3 %. Les remplaçantes avaient en moyenne 31 ans et les installées 38,5 ans. 94 % vivaient en couple. Le taux de fécondité était de 2,1 enfants par femme. 81,7 % des remplaçantes avaient des enfants de moins de 3 ans contre seulement 28 % des installées. Concernant les femmes installées, 81,7 % exerçaient en association, 87 % exerçaient exclusivement sur rendez-vous et deux tiers travaillaient à moins de dix kilomètres de leur domicile. Concernant les femmes remplaçantes, deux tiers avaient des remplacements fixes, deux tiers exerçaient à plus de dix kilomètres de leur domicile, 73,9 % travaillaient fréquemment lors des vacances scolaires, 82,6 % envisageaient une installation. Les femmes installées allaient significativement moins chercher leurs enfants à l'école que les remplaçantes mais prenaient plus souvent leurs congés lors des vacances scolaires. 80,8 % considéraient avoir soit « plutôt » soit « tout à fait » réussi à concilier vie professionnelle et vie familiale. La satisfaction des remplaçantes était comparable à celle des femmes installées. La satisfaction augmentait avec la fréquence de la prise des diners en commun et diminuait quand la fréquence des reproches des enfants augmentait. Le temps moyen passé avec les enfants était d'un peu plus de trois heures par jour. La satisfaction augmentait lorsque les praticiennes consacraient plus de quatre heures par jour et diminuait lorsqu'elles leur consacraient moins de deux heures. Conclusion L'exercice en groupe favorise la qualité des conditions de travail. Le fait d'être mère peut être considéré comme un frein temporaire à l'installation tant que les enfants sont en bas âge, et non comme un frein définitif. Dans le secteur libéral, les remplaçantes ayant moins de charge que les installées, il est préférable d'avoir ses grossesses avant l'installation. La pratique de la médecine générale est compatible avec une vie de mère de qualité sous condition d'une bonne organisation.
Author: FREDERIQUE.. AGNEL HONEGGER
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Languages : fr
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Author: Céline Jarno
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Languages : fr
Pages : 212
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Contexte : la médecine générale subit une crise démographique, pour laquelle les pouvoirs publics ont évoqué plusieurs explications, dont « la pénibilité de l'exercice générée par les conditions de travail et les horaires ». Cette dernière explication pourrait être d'autant plus importante à prendre en compte qu'on assiste à un phénomène de féminisation de la profession médicale : les femmes sont présumées plus enclines à rechercher un équilibre entre leur vie privée et leur exercice professionnel. La perspective d'une profession majoritairement féminine à court terme alimente alors toutes les inquiétudes concernant l'offre de soins. Objectifs : l'objectif principal est de comparer le temps et l'organisation du travail des femmes médecins généralistes, avec celui des hommes médecins généralistes, exerçant en libéral (ou mixte), sur l'ensemble du territoire français. Ce travail aspire à étudier comment le métier est investi par la génération actuelle de médecins, et dans quelle mesure la féminisation influe sur la profession. Méthode : il s'agit d'une étude quantitative observationnelle, analytique et transversale, qui se déroule sur l'ensemble du territoire français auprès des médecins généralistes thésés en exercice libéral ou mixte. Les données ont été mesurées à partir d'un auto-questionnaire, envoyé par courriel à 32 768 médecins adhérant à un organisme de formation médicale continue. L'enquête a recueilli 2 550 réponses, sur une durée d'un mois. Le critère de jugement principal était la durée de travail hebdomadaire moyenne. Résultats : le taux de participation était de 7,8 %. 61,8 % des répondants étaient des femmes. Les femmes étaient significativement plus jeunes que les hommes, exerçaient préférentiellement en zone urbaine et étaient plus souvent célibataires. La durée de travail hebdomadaire moyenne des femmes était significativement inférieure à celle des hommes. Le nombre hebdomadaire moyen de consultations réalisé par les femmes était inférieur à celui des hommes, mais leurs consultations, essentiellement sur rendez-vous, étaient significativement plus longues. La sphère familiale et parentale avait significativement plus d'influence sur la pratique des femmes comparativement aux hommes, dans les tranches d'âge les plus élevées. Conclusion : l'étude du temps de travail des médecins généralistes a révélé un temps de travail global des femmes inférieur à celui des hommes. Mais cette variable semble trop réductrice et n'explique pas à elle seule les mutations actuelles d'organisation du travail des médecins généralistes. L'étude de l'organisation du travail et l'analyse par classes d'âge a finalement révélé qu'à l'effet de genre indéniable, s'associe un effet générationnel. Les mesures à venir et celles d'ores et déjà mises en place par les autorités pour faire face à ces mutations, seront probablement à l'origine de nouvelles évolutions, démographiques et organisationnelles.
Author: Mathilde Befve
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Languages : fr
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Contexte : La médecine générale est en pleine mutation : multiplication des modes d'exercice, activité libérale délaissée au profit de l'activité salariée, installation de plus en plus tardive et majoritairement en groupe. L'objectif de notre travail était de mettre en évidence les facteurs déterminant le mode d'exercice des jeunes diplômés de médecine générale. Méthode : L'enquête a été réalisée par un questionnaire en ligne chez 677 anciens internes de médecine générale des facultés de médecine de Lille, ayant passé l'ECN entre 2004 et 2008. Le questionnaire était commun à deux autres travaux relatifs aux problèmes de démographie médicale. Le lien du questionnaire a été initialement transmis par courriel, puis par contact téléphonique ou par courrier. Résultats : Le taux de participation était de 45,8%. Notre population comportait 310 médecins dont 56% de femmes. La médecine générale était le premier choix à l'amphithéâtre de garnison pour 78,4% de la population, décision prise durant l'externat le plus souvent. 51% des médecins avaient un exercice libéral, 37,1% un exercice salarié et 11,9% un exercice mixte. 48% des femmes exerçaient en libéral. Peu de médecins (19,3%) étaient installés mais 63% des médecins souhaitant changer de mode d'exercice projetaient de s'installer. La disponibilité pour la vie privée était un facteur déterminant du choix professionnel pour 74% de l'ensemble de notre population. L'importance de ce facteur était similaire pour les deux sexes. Pour 40% des médecins, la volonté d'éviter les charges administratives avait été déterminante de leur choix professionnel. Le stage chez le praticien avait été déterminant pour 72% des médecins ayant choisi l'exercice libéral. Le mode d'installation préférentiel était en groupe, que ce soit en association ou en maison de santé pluridisciplinaire. Conclusion : L'exercice libéral n'est pas délaissé par les jeunes médecins. La qualité de vie et la formation pratique sont au coeur du choix du mode d'exercice.
Author: Marie Coriou
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Languages : fr
Pages : 130
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Book Description
Malgré l'évolution de la place et de la reconnaissance de la médecine générale ces dernières années, la profession est souvent décrite en crise. De plus en plus de jeunes médecins généralistes s'orientent vers d'autres spécialités, ou quittent complétement la profession. Les conditions de travail sont décrites comme de plus en plus lourdes par les médecins généralistes. L'objectif de ce travail est d'analyser le regard des médecins remplaçants sur la Médecine Générale afin de mieux appréhender les enjeux de la discipline. Méthodes : Etude qualitative utilisant une approche par théorie ancrée. Dix entretiens individuels semi-structurés ont été réalisés auprès de médecins remplaçants âgés de moins de 35 ans. Ils ont été guidés par un guide d'entretien et les données ont été codées manuellement. Résultats : Les médecins remplaçants décrivent une discipline globale et complexe, où répondre aux attentes des patients semble être la base de leur éthique professionnelle. Toutefois, ils mesurent la lourdeur de ces tâches dans leur pratique et souhaitent s'organiser dans de nouvelles pratiques en travaillant à plusieurs. Ils voient dans l'exercice regroupé et coordonné, la possibilité de concilier des soins de qualité pour les patients et une qualité de vie satisfaisante. Ils souhaitent également se libérer du temps pour des pratiques diverses et se former tout au long de leur carrière. Par ailleurs, ils estiment que la médecine générale doit se réorganiser. Ils proposent un parcours moins hospitalo-centré et l'intégration d'un apprentissage de la gestion d'une activité libérale dés la formation initiale. Ils considèrent également qu'il faut revaloriser le prix de la consultation et simplifier le système de cotations. Ils sont prêts à déléguer des tâches, à condition d'une coordination efficace entre les professionnels de santé, pour éviter la fragilisation de la relation médecin-malade. Ils sont favorables à l'apport des nouvelles technologies dans leur pratique, mais revendiquent surtout une simplification des tâches administratives. Enfin, s'ils se sentent responsables de leurs patients, ils soulèvent l'importance du besoin de soutien des politiques de santé en matière d'éducation. Conclusion : Cette vision de la médecine générale dévoile une stabilité des missions du médecin généraliste de demain, avec de nouveaux modes de pratique, de nouvelles compétences, et de nouveaux outils pour fonctionner dans un nouveau concept de soins.
Author: Florent Jeannot
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Languages : fr
Pages : 212
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Book Description
La baisse à venir du nombre de médecins, l'évolution et les modifications du comportement de la nouvelle génération de praticien vont entrainer des transformations dans l'organisation du système de santé, dans ses pratiques et dans l'accès aux soins sur le territoire. Le développement de l'exercice en groupe, qui séduit déjà 44,9% des omnipraticiens français en métropole, apparaît être une possible réponse aux problématiques de démographie médicale, d'amélioration de la qualité de vie des praticiens et de réorganisation des pratiques médicales. Notre enquête a porté sur les médecins généralistes du département du Cantal et a cherché à repérer les différences mais aussi les similitudes entre l'exercice en cabinet de groupe et l'exercice individuel en médecine générale pour identifier les barrières se dressant devant le développement de l'exercice en groupe des médecins généralistes et dégager des pistes pour poursuivre son essor. Les cabinets médicaux de groupe offrent plus de présence médicale, les médecins qui les composent sont plus jeunes et la pluridisciplinarité y est largement plus représentée que chez les médecins exerçant seuls. La féminisation est identique quel que soit le mode d'exercice et les cabinets de groupe ne sont pas plus présents dans l'espace urbain que dans l'espace à dominante rurale. Les obstacles au regroupement tiennent à l'âge avancé, au désir d'indépendance, à la satisfaction de leur exercice des médecins exerçant seuls ainsi qu'aux contraintes liéees au territoire. Il existe des pistes pour favoriser le regroupement des généralistes : encourager l'accueil d'internes en médecine générale dans les 2 pratiques, développer le statut de collaborateur libéral, inciter la formation des jeunes généralistes au sein des groupes avec la création du statut de chef de clinique universitaire en médecine générale, développer la pluridisciplinarité, tendre vers une amélioration de la qualité des soins, tout en répondant aux attentes des médecins généralistes.
