Adhésion du médecin généraliste au dépistage organisé du cancer du sein dans l'Aisne et attitude pratique face au dépistage individuel

Adhésion du médecin généraliste au dépistage organisé du cancer du sein dans l'Aisne et attitude pratique face au dépistage individuel PDF Author: Fatima Semlali
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Languages : fr
Pages : 93

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Book Description
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et meurtrier en France et dans le monde. Le dépistage organisé (DOCS) s'est généralisé sur l'ensemble du territoire depuis 2004. Il a pour principal objectif d'en faire reculer sa morbi- mortalité. Le médecin généraliste y tient une place importante. Depuis le début des années 2000, s'est développée une controverse autour de l'intérêt de ce dépistage en fonction de l'évaluation du bénéfice/risque. Malheureusement le taux de participation au DOCS reste largement insuffisant dans l'Aisne (02) avec un taux avoisinant 47.6 % en 2018 loin des objectifs fixés par les instances européennes > à 70 %. C'est dans ce contexte que nous nous sommes proposés d'interroger les médecins généralistes axonais sur leur adhésion au DOCS et sur leurs connaissances et pratiques vis-à-vis des dépistages organisés et individuels (DI). Nous avons réalisé une étude qualitative par le biais d'entretiens individuels semi-dirigés auprès de 15 médecins axonais, après avoir élaboré un guide. Nous avons retranscrit leurs réponses et leur discussion selon une technique nous permettant de garder une neutralité mais également l'ensemble de leurs propos. L'opinion globale du MG reste très largement favorable au dépistage et ne semble pas avoir été impacté par les incertitudes de la balance bénéfice/risque du DOCS. Ils peuvent ne pas se sentir toujours concernés du fait que ce soit géré par les centres régionaux de dépistage. Les médecins généralistes gardent une attitude d'incitation et non d'information éclairée et loyale concernant ce dépistage, probablement en lien avec leur type de patientèle. Il s'avère qu'il existe bien des freins de la part des patientes et des médecins au DOCS, que nous développons, argumentant cette faible participation. Certains méconnaissaient les limites du DOCS. Enfin, il paraît exister des lacunes concernant les indications du DI, particulièrement le score d'EISINGER. Nous avons effectué un comparatif avec les données de la littérature. L'élément différentiel avec les autres études est la faible activité gynécologique des médecins de l'étude. Pour améliorer la transmission d'informations objectives et une décision éclairée des patientes, le développement d'outil aide à la décision partagée (OADP) devrait être plus opérationnel d'autant que tous les médecins ont un dossier patient informatisé (DPI) avec des alertes. Les recommandations concernant le dépistage individuel devraient être mieux diffusées parmi les MG. Objectivement ils ne savent pas comment ils organiseraient une consultation dédiée si celle-ci était officialisée et rémunérée compte tenu de leur charge de travail et pensent que cela ne sensibilisera pas plus les femmes qui déjà ne le sont pas. Compte tenu de la poursuite de la recherche et grâce à l'avancée technologique en particulier la biopsie liquide, il se pourrait que le DOCS et le DI évoluent vers un dépistage personnalisé et moléculaire. En attendant cela, il faudrait que les recommandations soient mieux connues et suivies mais pour cela il faudrait une démographie médicale en positif et un accès aux soins plus facile pour les patientes compte tenu du niveau socio-économico-culturel de l'Aisne.

Adhésion du médecin généraliste au dépistage organisé du cancer du sein dans l'Aisne et attitude pratique face au dépistage individuel

Adhésion du médecin généraliste au dépistage organisé du cancer du sein dans l'Aisne et attitude pratique face au dépistage individuel PDF Author: Fatima Semlali
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Languages : fr
Pages : 93

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Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et meurtrier en France et dans le monde. Le dépistage organisé (DOCS) s'est généralisé sur l'ensemble du territoire depuis 2004. Il a pour principal objectif d'en faire reculer sa morbi- mortalité. Le médecin généraliste y tient une place importante. Depuis le début des années 2000, s'est développée une controverse autour de l'intérêt de ce dépistage en fonction de l'évaluation du bénéfice/risque. Malheureusement le taux de participation au DOCS reste largement insuffisant dans l'Aisne (02) avec un taux avoisinant 47.6 % en 2018 loin des objectifs fixés par les instances européennes > à 70 %. C'est dans ce contexte que nous nous sommes proposés d'interroger les médecins généralistes axonais sur leur adhésion au DOCS et sur leurs connaissances et pratiques vis-à-vis des dépistages organisés et individuels (DI). Nous avons réalisé une étude qualitative par le biais d'entretiens individuels semi-dirigés auprès de 15 médecins axonais, après avoir élaboré un guide. Nous avons retranscrit leurs réponses et leur discussion selon une technique nous permettant de garder une neutralité mais également l'ensemble de leurs propos. L'opinion globale du MG reste très largement favorable au dépistage et ne semble pas avoir été impacté par les incertitudes de la balance bénéfice/risque du DOCS. Ils peuvent ne pas se sentir toujours concernés du fait que ce soit géré par les centres régionaux de dépistage. Les médecins généralistes gardent une attitude d'incitation et non d'information éclairée et loyale concernant ce dépistage, probablement en lien avec leur type de patientèle. Il s'avère qu'il existe bien des freins de la part des patientes et des médecins au DOCS, que nous développons, argumentant cette faible participation. Certains méconnaissaient les limites du DOCS. Enfin, il paraît exister des lacunes concernant les indications du DI, particulièrement le score d'EISINGER. Nous avons effectué un comparatif avec les données de la littérature. L'élément différentiel avec les autres études est la faible activité gynécologique des médecins de l'étude. Pour améliorer la transmission d'informations objectives et une décision éclairée des patientes, le développement d'outil aide à la décision partagée (OADP) devrait être plus opérationnel d'autant que tous les médecins ont un dossier patient informatisé (DPI) avec des alertes. Les recommandations concernant le dépistage individuel devraient être mieux diffusées parmi les MG. Objectivement ils ne savent pas comment ils organiseraient une consultation dédiée si celle-ci était officialisée et rémunérée compte tenu de leur charge de travail et pensent que cela ne sensibilisera pas plus les femmes qui déjà ne le sont pas. Compte tenu de la poursuite de la recherche et grâce à l'avancée technologique en particulier la biopsie liquide, il se pourrait que le DOCS et le DI évoluent vers un dépistage personnalisé et moléculaire. En attendant cela, il faudrait que les recommandations soient mieux connues et suivies mais pour cela il faudrait une démographie médicale en positif et un accès aux soins plus facile pour les patientes compte tenu du niveau socio-économico-culturel de l'Aisne.

Le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à haut risque en médecine générale

Le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à haut risque en médecine générale PDF Author: Ilhem Chaglabou Rejeb
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Languages : fr
Pages : 0

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La HAS a publié en mars 2014 de nouvelles recommandations sur le dépistage individuel du cancer du sein. Dans ce contexte nous avons étudié la question : Quelles sont les pratiques et les attitudes du médecin généraliste dans le repérage et le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à risque élevé ? 118 médecins généralistes ont été interrogés via un auto-questionnaire informatisé anonyme sous forme de vignette clinique. Les médecins généralistes utilisent les outils de l'informatisation du dossier médical et une anamnèse bien conduite pour repérer ces femmes. Les modalités de dépistage individuel et le suivi de ces femmes ne sont pas réalisés de façon optimale en accord avec les recommandations. Ces recommandations ne sont pas connues par plus de 60,2% d'entre eux. Parmi eux, 80,8% affirment avoir une pratique en accord avec les recommandations. Pourtant, la prise en charge de la patiente à haut risque n'est pas conforme à ces recommandations seuls 5,3% prescrivent le bon examen. Le dépistage individuel est freiné par les méconnaissances, l'incertitude et le manque de formation des généralistes mais également par l'absence de gynécologie dans leur pratique et l'envoi de la patiente chez un gynécologue. Les principales motivations du médecin sont: l'intérêt pour ce dépistage et la demande de la patiente La prise en charge du dépistage individuel des femmes à risque élevé de cancer du sein peut être optimisée en développant les formations, des aides informatiques, des incitations financières et un meilleur réseau interprofessionnel.

Le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à haut risque en médecine générale

Le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à haut risque en médecine générale PDF Author: Ilhem Chaglabou Rejeb
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Languages : fr
Pages : 254

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Book Description
La HAS a publié en mars 2014 de nouvelles recommandations sur le dépistage individuel du cancer du sein. Dans ce contexte nous avons étudié la question : Quelles sont les pratiques et les attitudes du médecin généraliste dans le repérage et le dépistage individuel du cancer du sein chez les femmes à risque élevé ? 118 médecins généralistes ont été interrogés via un auto-questionnaire informatisé anonyme sous forme de vignette clinique. Les médecins généralistes utilisent les outils de l'informatisation du dossier médical et une anamnèse bien conduite pour repérer ces femmes. Les modalités de dépistage individuel et le suivi de ces femmes ne sont pas réalisés de façon optimale en accord avec les recommandations. Ces recommandations ne sont pas connues par plus de 60,2% d'entre eux. Parmi eux, 80,8% affirment avoir une pratique en accord avec les recommandations. Pourtant, la prise en charge de la patiente à haut risque n'est pas conforme à ces recommandations seuls 5,3% prescrivent le bon examen. Le dépistage individuel est freiné par les méconnaissances, l'incertitude et le manque de formation des généralistes mais également par l'absence de gynécologie dans leur pratique et l'envoi de la patiente chez un gynécologue. Les principales motivations du médecin sont: l'intérêt pour ce dépistage et la demande de la patiente La prise en charge du dépistage individuel des femmes à risque élevé de cancer du sein peut être optimisée en développant les formations, des aides informatiques, des incitations financières et un meilleur réseau interprofessionnel.

Dépistage du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes

Dépistage du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes PDF Author: Ghizlane Amougay-Aboubeker
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Languages : fr
Pages : 88

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Introduction : le cancer du sein est la néoplasie la plus fréquente chez la femme, en France et dans le monde. Le dépistage est la clé de voute des actions permettant une réduction de la mortalité de cette pathologie. Le médecin généraliste, souvent en première ligne, a un rôle capital dans le dépistage et la prévention. Devant une diminution du taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein depuis deux années consécutives nous nous sommes intéressés aux pratiques des médecins généralistes des Hauts de France concernant le dépistage organisé et individuel du cancer du sein selon le niveau de risque des patientes. Matériel et méthodes : étude quantitative, descriptive, observationnelle réalisée à partir d'un questionnaire envoyé, avec l'aide de l'URPS à un échantillon de 508 médecins généralistes des Hauts-de-France. Résultats : cent quinze questionnaires exploitables ont été recueillis. Deux-tiers des sondés réalisaient la palpation mammaire. Tous les sondés vérifiaient qu'une mammographie avait été réalisée dans les deux dernières années et la plupart d'entre eux exposaient les bénéfices/risques à leurs patientes. Près de la moitié de l'échantillon pense qu'un dépistage avant 50 ans serait justifiable. Cependant le dépistage individuel engendrait des difficultés pour 64% d'entre eux et ils étaient 79% à ne pas connaitre les recommandations HAS de 2014. Discussion : le dépistage organisé semble maitrisé. Même si les controverses le concernant poussent à une meilleure information, elles ne remettent pas en cause l'efficacité de la mammographie pour notre échantillon. En revanche le dépistage individuel présentait des lacunes qui pourraient être améliorées. Conclusion : une évaluation pertinente des risques individuels permettrait aux généralistes d'adapter les informations et les prescriptions à chaque patiente. Pour cela il est indispensable que les connaissances des recommandations soient à jour et qu'ils aient les bons outils pour réaliser un dépistage ciblé et adapté à chaque patiente. La mise en place d'une consultation dédiée à 25 ans est une piste à suivre.

Dépistage organisé du cancer du sein, comment améliorer l'adhésion des généralistes

Dépistage organisé du cancer du sein, comment améliorer l'adhésion des généralistes PDF Author: Caroline Ruel
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Languages : fr
Pages : 310

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Book Description
Le cancer du sein est la première cause de décès par cancer chez la femme. Son incidence est croissante. Les principaux facteurs de risque sont l'âge et le sexe féminin. Ces facteurs n'étant pas maîtrisables, il est donc nécessaire de développer une prévention secondaire. La mammographie associée à un examen clinique des seins par un professionnel de santé est un moyen efficace de dépistage. Depuis le début des années 1990, des programmes de dépistage organisé se mettent en place dans les départements, jusqu'à sa généralisation en 2004. Ce dépistage concerne les femmes âgées de 50 à 74 ans, avec réalisation d'une mammographie avec deux incidences par sein tous les deux ans. Les clichés normaux bénéficient d'une deuxième lecture. Cette deuxième lecture permet de rattraper environ 6% des cancers. Un des points faibles de ce dépistage organisé est la participation insuffisante des femmes, comme en Moselle où seulement 37,8% des femmes ont bénéficié d'une mammographie de dépistage en 2007. L'AMODEMACES est la structure départementale qui gère le dépistage organisé du cancer. Devant ces résultats de participation insuffisants, nous avons interrogés les médecins généralistes de Moselle, afin de comprendre leur pratique vis-à-vis du dépistage du cancer du sein. 43,8% des généralistes ont répondu à cette enquête. Il s'agit de trouver des moyens d'actions pour augmenter la participation en s'appuyant sur les résultats de cette enquête, sur l'exemple d'autres départements, et sur la revue de la littérature.

Enquête d'opinion et de pratique du dépistage organisé du cancer du sein

Enquête d'opinion et de pratique du dépistage organisé du cancer du sein PDF Author: Romane Branellec
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Languages : fr
Pages : 0

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Book Description
De par son incidence croissante et son taux de mortalité élevé, le cancer du sein est devenu un enjeu majeur de santé publique. Afin de le dépister de manière précoce, un dépistage organisé du cancer du sein (DOCS) est proposé aux femmes de 50 à 74 ans. La participation à ce dépistage diminue depuis plusieurs années, et son intérêt est remis en cause. Le médecin généraliste (MG) jouant une place centrale dans le dépistage, nous avons souhaité interroger un groupe de MG bas-normands via entretien semi-dirigés sur leurs opinions et leurs habitudes pratiques au sujet du DOCS, et dans un second temps de la palpation et auto-palpation mammaire. Malgré les controverses, l'adhésion au DOCS des MG de notre étude semble conservée. Ils sont attentifs au suivi de leurs patientes à ce programme, bien que le frein principal reste le manque de temps à aborder ce sujet. Pour une minorité de notre échantillon, le dépistage n'a pas fait la preuve de son efficacité en terme de diminution de mortalité, et engendre un risque non négligeable de surdiagnostics et de surtraitements, les incitant à ne pas le recommander à leurs patientes. Dans ce contexte, une information éclairée doit pouvoir être délivrée aux patientes, ce qui semble essentiel mais difficile en l'absence d'études complémentaires. Seule une minorité de MG estime avoir peu d'influence sur le choix des patientes. Plusieurs freins peuvent expliquer la non participation des patientes au DOCS, dont certains peuvent être levés en informant davantage les patientes. La palpation mammaire n'est pas pratiquée régulièrement par les MG de notre étude. En revanche, ils semblent promouvoir l'apprentissage de l'autopalpation mammaire.

Étude des pratiques concernant le dépistage individuel du cancer du sein chez le femme de plus de 74 ans auprès des médecins généralistes de la Somme

Étude des pratiques concernant le dépistage individuel du cancer du sein chez le femme de plus de 74 ans auprès des médecins généralistes de la Somme PDF Author: Marie-Laure Dusaussoy
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Languages : fr
Pages : 86

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Book Description
Passé l’âge de 74 ans, le dépistage du cancer du sein relève d’un dépistage individuel (DI). Au vu d’un vieillissement de la population, le DI présente une importance de plus en plus grandissante. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la démarche préventive du médecin généraliste (MG) chez la femme de plus de 74 ans et d’en analyser la pratique.L’enquête a été menée auprès de 493 MG de la Somme à l’aide d’un questionnaire envoyé par courrier postal. Parmi les 151 répondants, 87% des MG avaient une démarche préventive : 53% pratiquaient l’examen clinique des seins (ECS), 72% prescrivaient une imagerie et 38% réalisaient les deux. Les MG estimaient à 4/10 le nombre de leurs patientes âgées à jour de leur examen mammaire annuel. Parmi les 80 MG pratiquant l’ECS, 49% effectuaient cet examen tous les 2 ans et 41% jusqu’à l’âge de 80 ans. L’inspection était réalisée le plus souvent dans une position incomplète ou incorrecte (70%) et près de la moitié (51%) des MG exerçaient la palpation dans une position incorrecte. Le MG se doit d’informer et de sensibiliser les femmes âgées au risque persistant du cancer du sein. Malgré une participation élevée des MG au DI, la mise en pratique semble insuffisante et hétérogène. L’utilisation d’un outil simple permettant de prédire l’espérance de vie à 5 ans faciliterait la bonne pratique de la prescription de la mammographie, outil de dépistage qui est à individualiser chez les patientes âgées. Des recommandations claires et une formation aux gestes seraient souhaitables afin d’améliorer et d’harmoniser les pratiques.