Accueil de la vaccination anti-HPV chez les garçons

Accueil de la vaccination anti-HPV chez les garçons PDF Author: Jules Castagna-Cauty
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Ce travail a pour objectif de dresser un constat sur les connaissances générales des HPV afin de faire ressortir des leviers sur lesquels les professionnels de santé pourraient s'appuyer pour promouvoir la vaccination chez les garçons. Au niveau du contexte : la couverture vaccinale féminine est inférieure à 30% en France, ce qui est très inférieure aux attentes du plan Cancer qui prévoyait qu'au moins 60% des femmes soient vaccinés en 2020. Les HPV sont responsables de la quasi-totalité des cancers du col de l'utérus, mais ils sont aussi responsables de 90 % des cancers de l'oropharynx. Aux États Unis les cancers de l'oropharynx sont maintenant les premiers cancers HPV induits. Avant d'analyser les données du questionnaire nous avons dressé un constat sur la vaccination contre les HPV dans les pays suivants : France, États-Unis, Angleterre et Australie. Ce travail a été développé à l'aide d'un questionnaire de 21 questions qui a été distribué aux parents des garçons en âge d'être vacciné. Il était composé de 3 parties : -Connaissance générale sur les HPV -Prévention contre les HPV -Vaccination chez les garçons Ce questionnaire a été rempli par 95 parents, ce qui permettait d'avoir 240 enfants représentés à travers les réponses de leurs parents. Au vu des résultats il s'avère que très peu de parents sont bien informés sur le sujet. Pour la première partie du questionnaire « connaissance générale sur les HPV » 75% des parents interrogés ont moins de 70% de réponses justes, et pour la partie « prévention contre les HPV » 60% des parents ont moins de 70% de réponses justes. 60% des parents interrogés déclarent ne pas être au courant de la généralisation de la vaccination contre les HPV. Pour les statistiques analytiques le sexe et l'âge des parents, le fait d'avoir des enfants de plus de 15 ans, le fait d'appartenir à une catégorie socioprofessionnelle instruite n'a pas permis de mettre en évidence une différence significative sur les connaissances générales sur les HPV ou sur l'intention de vacciner. En revanche les parents d'enfant déjà vacciné ont un avis plus favorable sur la vaccination contre les HPV, bien que leur connaissance ne soit pas meilleure comparés aux autres parents étudiés. Attention aux parents professionnels de santé qui confirme à travers cette étude leur méfiance vis-à-vis de la vaccination contre les HPV, ils n'ont pas un avis plus favorable sur la vaccination contre les HPV que le reste des parents interrogés. Les sources d'informations ont également été étudiées, l'influence négative supposée des réseaux sociaux n'a pas été retrouvé dans cette étude. En revanche, lorsque les parents déclaraient avoir été renseignés par un professionnel de santé, leur avis sur la vaccination était plus favorable que le reste de la population. Ce travail renforce donc le rôle des professionnels de santé dans la promotion vaccinale, qui doivent avoir pour objectif d'améliorer la couverture vaccinale du vaccin contre les HPV aussi bien chez les filles que chez les garçons.

Accueil de la vaccination anti-HPV chez les garçons

Accueil de la vaccination anti-HPV chez les garçons PDF Author: Jules Castagna-Cauty
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Ce travail a pour objectif de dresser un constat sur les connaissances générales des HPV afin de faire ressortir des leviers sur lesquels les professionnels de santé pourraient s'appuyer pour promouvoir la vaccination chez les garçons. Au niveau du contexte : la couverture vaccinale féminine est inférieure à 30% en France, ce qui est très inférieure aux attentes du plan Cancer qui prévoyait qu'au moins 60% des femmes soient vaccinés en 2020. Les HPV sont responsables de la quasi-totalité des cancers du col de l'utérus, mais ils sont aussi responsables de 90 % des cancers de l'oropharynx. Aux États Unis les cancers de l'oropharynx sont maintenant les premiers cancers HPV induits. Avant d'analyser les données du questionnaire nous avons dressé un constat sur la vaccination contre les HPV dans les pays suivants : France, États-Unis, Angleterre et Australie. Ce travail a été développé à l'aide d'un questionnaire de 21 questions qui a été distribué aux parents des garçons en âge d'être vacciné. Il était composé de 3 parties : -Connaissance générale sur les HPV -Prévention contre les HPV -Vaccination chez les garçons Ce questionnaire a été rempli par 95 parents, ce qui permettait d'avoir 240 enfants représentés à travers les réponses de leurs parents. Au vu des résultats il s'avère que très peu de parents sont bien informés sur le sujet. Pour la première partie du questionnaire « connaissance générale sur les HPV » 75% des parents interrogés ont moins de 70% de réponses justes, et pour la partie « prévention contre les HPV » 60% des parents ont moins de 70% de réponses justes. 60% des parents interrogés déclarent ne pas être au courant de la généralisation de la vaccination contre les HPV. Pour les statistiques analytiques le sexe et l'âge des parents, le fait d'avoir des enfants de plus de 15 ans, le fait d'appartenir à une catégorie socioprofessionnelle instruite n'a pas permis de mettre en évidence une différence significative sur les connaissances générales sur les HPV ou sur l'intention de vacciner. En revanche les parents d'enfant déjà vacciné ont un avis plus favorable sur la vaccination contre les HPV, bien que leur connaissance ne soit pas meilleure comparés aux autres parents étudiés. Attention aux parents professionnels de santé qui confirme à travers cette étude leur méfiance vis-à-vis de la vaccination contre les HPV, ils n'ont pas un avis plus favorable sur la vaccination contre les HPV que le reste des parents interrogés. Les sources d'informations ont également été étudiées, l'influence négative supposée des réseaux sociaux n'a pas été retrouvé dans cette étude. En revanche, lorsque les parents déclaraient avoir été renseignés par un professionnel de santé, leur avis sur la vaccination était plus favorable que le reste de la population. Ce travail renforce donc le rôle des professionnels de santé dans la promotion vaccinale, qui doivent avoir pour objectif d'améliorer la couverture vaccinale du vaccin contre les HPV aussi bien chez les filles que chez les garçons.

Croyances et représentations des médecins généralistes des Hauts-de-France concernant la vaccination anti-HPV des garçons

Croyances et représentations des médecins généralistes des Hauts-de-France concernant la vaccination anti-HPV des garçons PDF Author: Alexia Jude
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Contexte : Les papillomavirus humains (HPV) sont impliqués dans l'oncogénèse de certaines néoplasies utérines, oro-pharyngées et de cancers de l'anus. Depuis fin 2019, le calendrier vaccinal recommande la vaccination de tous les hommes. Ce vaccin est remboursé depuis janvier 2021. Cette étude met en avant les croyances et représentations de la vaccination masculine des médecins généralistes dans les Hauts-de-France. Matériels et Méthode : Une étude qualitative a été réalisée par entretiens semi-dirigés effectués auprès de treize médecins généralistes (MG) installés dans les Hauts de France. Les entretiens ont été enregistrés et menés jusqu'à obtention de suffisance des données. Une analyse thématique des verbatims a ensuite été réalisée après triangulation. Résultats : La plupart des MG interrogés ne connaissaient pas les nouvelles recommandations sur la vaccination anti-HPV, et certains ne vaccinaient pas les garçons. L'infection à HPV dont l'évolution est le cancer est un énorme problème de santé publique. La difficulté à parler de sexualité avec les adolescents ainsi que les parents pouvant être réticents face à cette vaccination aboutissaient à des refus. Le remboursement du vaccin en médecine de ville va probablement permettre aux soignants de vacciner plus facilement. La sensibilisation des médecins eux-mêmes par des formations supplémentaires et celle des adolescents par le milieu scolaire pourrait être un atout considérable pour le futur. Conclusion : Les connaissances des MG concernant la vaccination masculine contre le papillomavirus sont insuffisantes. Une meilleure information des médecins et une vaccination en milieu scolaire serait bénéfique pour l'augmentation de la couverture vaccinale en France ; ainsi qu'une prévention par le biais des réseaux sociaux ciblée sur les adolescents.

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines

Évaluation de la pratique de la vaccination anti-HPV auprès des parents de garçons de 11 à 16 ans dans les Yvelines PDF Author: Cristina-Elena Apostol
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Contexte : Les Papillomavirus Humains (HPV) sont des virus à transmission sexuelle et cutanée responsables de l'apparition des lésions bénignes et malignes pour les deux sexes. En France, depuis 2007, une recommandation vaccinale existe chez les filles de 11 à 19 ans et depuis 2019 pour les garçons de 11 à 19 ans. La couverture vaccinale en France est l'une des plus basses en Europe: 13,7%. Il est important de connaître les perceptions des parents concernant la vaccination, afin de pouvoir adapter la promotion vaccinale pour les jeunes garçons. Objectifs : Objectif principal : Analyser les facteurs influençant les parents pour la vaccination anti-HPV de leur fils et leur intention de les vacciner. Objectif secondaire : Évaluer les connaissances des parents sur les HPV et la vaccination. Méthode : Cette étude était quantitative, épidémiologique, observationnelle, descriptive et analytique. Dans Un premier temps nous avons recruté 25 médecins yvelinois. Dans un second temps, ceux-ci ont proposé un questionnaire aux 10 premiers parents accompagnateurs d'un garçon de 11 à 16 ans. Résultats : Sur 209 parents interrogés, la majorité (85,65%) accepterait de vacciner leur fils. Les facteurs influençant positivement les parents sont : le fait d'avoir vacciné leur fils contre l'hépatite B et contre le pneumocoque, se renseigner sur les HPV, connaître les conséquences des infections aux HPV et les caractéristiques du vaccin, recevoir des informations sur la vaccination de son médecin généraliste, avoir une fille vaccinée contre le HPV . Les principales motivations sont : protéger leur fils contre les cancers induits par les HPV, protéger les filles en évitant la contamination et éviter de développer des verrues génitales. Concernant les connaissances des parents : 76,08% déclarent avoir déjà entendu parler de HPV, 91,87% pensent que la transmission se fait par contact sexuel, 5,74% par contact cutané. Seulement 18,18% pensent que le préservatif n'empêche pas la transmission. La grande majorité des parents connaît au moins une conséquence de l'infection à l'HPV (89,95%), ainsi que l'existence du vaccin (87,56%). Conclusion : Cette étude montre un taux élevé en ce qui concerne l'intention des parents de vacciner leur fils contre le HPV. Leurs connaissances sont globalement bonnes. La principale source d'information sur ce virus et sa vaccination est le médecin généraliste. Il serait utile de développer un outil que le médecin généraliste pourrait remettre aux parents concernés, lors d'une consultation pour les garçons de 11 à 16 ans.

La participation des médecins généralistes dans la vaccination HPV chez les garçons, en Île-de-France

La participation des médecins généralistes dans la vaccination HPV chez les garçons, en Île-de-France PDF Author: Céline Bouscaillou
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L’infection génitale par les papillomavirus humains est l’infection sexuellement transmissible virale la plus fréquente. Afin de prévenir 70 à 90% des maladies liées aux HPV, la recommandation vaccinale a été élargie par la Haute Autorité de Santé à tous les garçons de 11 à 14 ans au 1er janvier 2021, pour augmenter la couverture vaccinale. Nous avons réalisé une étude descriptive, quantitative dans la région Ile de France, sur les habitudes de prescription de la vaccination HPV chez le garçon par les médecins généralistes. Nous avons recueilli les réponses de 102 médecins généralistes. Nos résultats montrent que 89.3% des médecins sont favorables à la vaccination anti-HPV chez tous les garçons. 78.4% des praticiens ont proposé systématiquement ou souvent la vaccination anti-HPV aux garçons contre 90.2% aux filles. Seuls 52.9% des médecins de l’échantillon se déclarent bien formés sur la vaccination anti-HPV. Les principaux freins identifiés à la vaccination anti-HPV chez le garçon par les médecins sont liés à la nouveauté de la recommandation, le manque de temps en consultation ainsi que le caractère non obligatoire de cette vaccination. La proposition de vaccination est acceptée dans 36.3% des cas par les parents. Les principaux motifs de refus sont le caractère non obligatoire de la vaccination ou encore l’absence d’intérêt ressenti pour les garçons et leur fils en particulier en raison d’un niveau insuffisant de connaissances des parents. Afin d’augmenter la couverture vaccinale, il semble intéressant de renforcer l’information auprès des professionnels de santé ainsi que du grand public et de promouvoir d’autres moyens d’accès à la vaccination.

Place du pharmacien d'officine dans la promotion de la vaccination anti-HPV chez les garçons

Place du pharmacien d'officine dans la promotion de la vaccination anti-HPV chez les garçons PDF Author: Lucas Dufour
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En 2020, la vaccination contre les papillomavirus est étendue à tous les adolescents quels que soient leur sexe et leur orientation sexuelle, en France. Cependant les couvertures vaccinales restent faibles et la promotion de cette vaccination est nécessaire pour informer et rassurer les adolescents et leurs parents. L'objectif de ce travail est d'évaluer la place des pharmaciens d'officine dans la promotion de cette vaccination, notamment chez les garçons suite à la récente recommandation. Dans un premier temps, nous avons abordé les caractéristiques et enjeux des HPV et de leurs vaccins à travers une revue de la littérature. Dans un second temps, nous avons présenté l'étude que nous avons menée auprès des pharmaciens de la région Auvergne-Rhône-Alpes à l'aide d'un questionnaire. Les résultats ont montré qu'à ce jour cette promotion n'est pas encore très développée dans le quotidien des pharmaciens et que leur niveau de connaissances sur ce virus pourrait être amélioré. Cependant les pharmaciens montrent un intérêt envers cette vaccination et son extension de recommandation, et considèrent le travail de promotion comme faisant partie de leurs missions. Toutefois, ces derniers auraient besoin de supports pour les aider dans leur quotidien, tels que des formations, des rappels dans le logiciel informatique, ou des flyers. Pour finir, la HAS a récemment recommandé la réalisation des vaccins non vivants directement à l'officine à partir de 16 ans. Cela permettra de simplifier la démarche vaccinale, mais, pour une meilleure efficacité pour la vaccination HPV, il serait important que les pharmaciens puissent vacciner également les 11-14 ans, âge de l'actuelle recommandation vaccinale.

Vaccination anti-papillomavirus des garçons âgés de 11 à 19 ans : pratique des médecins généralistes en région PACA

Vaccination anti-papillomavirus des garçons âgés de 11 à 19 ans : pratique des médecins généralistes en région PACA PDF Author: Nicolas Sales
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Les papillomavirus humains (HPV) représentent toujours un problème de santé publique en France car ils sont responsables de 6300 nouveaux cas de cancers chaque année en France, dont plus de 25% chez des hommes. Le taux de couverture vaccinale reste insuffisant en France avec environ 30% des filles vaccinées en 2020 : 66000 maladies et 1700 cancers seraient évitables chaque année par rapport au taux de couverture recommandé par l'UE. En 2021, le calendrier vaccinal a élargi la vaccination aux garçons afin d'améliorer la couverture vaccinale. Méthode : il s'agit d'une étude quantitative, descriptive et transversale réalisée avec la diffusion d'un auto-questionnaire en ligne aux médecins généralistes de la région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur de février à mai 2022. L'objectif principal était d'estimer le nombre de vaccinations anti-papillomavirus réalisées par les généralistes chez les garçons de 11 à 19 ans depuis l'évolution des recommandations et secondairement d'analyser quels facteurs pouvaient impacter la vaccination. Résultats : 80 questionnaires ont été inclus. 50% des médecins ont proposé la vaccination à plus de 10 garçons alors que seulement 15% des médecins ont réussi à vacciner plus de 10 jeunes hommes, avec un nombre moyen estimé de 4,9 garçons vaccinés par médecin. Les freins principaux évoqués étaient un manque d'information de la population pour 26,3% des médecins, une population cible consultant peu (20%) et pour 17% des médecins, la difficulté à obtenir un accord parental ou du patient. Le fait d'exercer en cabinet ou d'avoir déjà coadministré un vaccin anti-HPV avec un rappel DTPca étaient associés à un taux de vaccination plus important. Conclusion : les médecins généralistes proposent majoritairement la vaccination anti-HPV aux jeunes hommes mais celle-ci reste en pratique difficile et encore peu réalisée. Renforcer les campagnes d'information semble indispensable pour améliorer l'acceptabilité de cette vaccination par la population.

Etude d'acceptabilité d'une éventuelle extention de la vaccination anti-HPV chez les jeunes garçons à partir du recueil de l'opinion des parents de garçons de 11 à 19 ans

Etude d'acceptabilité d'une éventuelle extention de la vaccination anti-HPV chez les jeunes garçons à partir du recueil de l'opinion des parents de garçons de 11 à 19 ans PDF Author: Thomas Pietri
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Pages : 142

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INTRODUCTION : Le HPV est responsable de nombreux cancers, dont un tiers touche les hommes. Un vaccin existe dont l’efficacité et la sécurité d’emploi ont été démontrés. En France, ce vaccin n’est recommandé que chez les jeunes filles, les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes et les personnes immunodéprimées. Dans de nombreux pays, il est également recommandé chez les jeunes garçons, avec des premiers résultats encourageants. L’objectif principal de cette étude était donc d’évaluer l’adhésion des parents à une éventuelle extension de la recommandation vaccinale anti HPV au jeune garçon. L’objectif secondaire était de repérer d’éventuels freins à cette acceptabilité. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Il s’agit d’une étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, réalisée en Février 2019 dans les départements des Alpes-Maritimes et de la Corse du Sud. RÉSULTATS : L’acceptabilité des parents d’enfants de 11 à 19 ans dans notre étude était satisfaisante, puisqu’elle s’élevait à 63%.Les principaux freins à cette acceptabilité étaient le manque d’informations sur le vaccin contre le HPV, la crainte des effets indésirables et le fait qu’ils pensaient que leur fils n’était pas concerné par ce vaccin. DISCUSSION : Les résultats de notre étude viennent appuyer les données de la littérature qui mettent le médecin traitant au cœur de la décision vaccinale. Celui-ci est considéré par les parents à la fois comme la principale source d’information sur les vaccins, mais aussi comme la plus fiable. Or, le manque d’information est justement le principal frein à l’acceptabilité de la vaccination contre le HPV. Cependant, une part non négligeable des médecins généralistes sont sceptiques quant à la sécurité du vaccin contre le HPV, et par conséquent ne proposent pas systématiquement le vaccin à leurs patientes. La différence observée entre acceptabilité et taux réel de vaccination pourrait s’expliquer notamment par le fait que beaucoup de parents ne se voient pas proposer le vaccin lors de la consultation chez leur médecin généraliste, ou encore qu’ils ne se sentent pas assez rassurés quant à la sécurité de celui-ci, face à un médecin hésitant. CONCLUSION : En France, aucune étude d’acceptabilité d’une éventuelle extension de la vaccination contre le HPV chez le garçon n’a été réalisée à ce jour. Les résultats de notre travail sont plutôt encourageants, cependant une étude de grande ampleur serait nécessaire afin d’obtenir des données plus fiables et extrapolables à l’ensemble de la population française. Par ailleurs, il pourrait être intéressant d’évaluer l’impact d’une information délivrée en milieu scolaire sur l’acceptabilité des parents concernés.

De la vaccination des femmes à celle des hommes

De la vaccination des femmes à celle des hommes PDF Author: Céline Gontier
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Pages : 244

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En France, depuis 2006, la vaccination anti-papillomavirus (HPV) est un des moyens de prévention proposé aux filles de 11 à 14 ans, pour éviter les cancers du col de l'utérus et les autres maladies causées par les HPV de types 16 et 18 pour le CERVARIX®/GlaxoSmithKline Biologicals, S.A et 6, 11, 16 et 18 pour le GARDASIL®/Sanofi Pasteur MSD. Or, les hommes sont aussi vecteurs, porteurs et victimes de pathologies HPV-induites. Après avoir observé l'intérêt médical et économique, l'objectif principal de cette étude était d'étudier l'acceptabilité des médecins généralistes à proposer la vaccination anti-HPV aux hommes. 258 médecins généralistes exerçant en Charente-Maritime ont été recrutés par questionnaire pour étudier l'information reçue, les pratiques chez les filles, l'acceptabilité, les freins et les motivations chez les garçons. Le taux de réponse était de 42,25%. 94,9% des médecins interrogés se sentaient concernés par cette vaccination. 10,2% avouaient ne pas être suffisamment informés. L'information était essentiellement reçue par la littérature médicale et les formations médicales continues. 90,3% des médecins étaient favorables à une vaccination chez les filles. 19,1% n'avaient aucune réserve. Seuls 38,4% avaient été le témoin d'effets secondaires. 87,3% des médecins étaient prêts à vacciner les hommes. La principale réserve émise était l'absence de recul sur cette vaccination récente. Le principal critère d'acceptabilité était la promotion de l'immunité de groupe. Il est acceptable pour des médecins généralistes de proposer une vaccination anti-HPV aux hommes, si elle est imposée par le calendrier vaccinal. Le pourcentage de médecins favorables à la vaccination des filles est équivalent. Sauf que la couverture vaccinale des filles est faible. Inclure les hommes pourrait ainsi augmenter la couverture vaccinale française des adolescents et ainsi espérer réduire plus rapidement l'incidence de ces pathologies HPV-induites.

Acceptabilité de la vaccination contre le papillomavirus chez les parents des garçons âgés entre 9 et 17 ans en Essonne

Acceptabilité de la vaccination contre le papillomavirus chez les parents des garçons âgés entre 9 et 17 ans en Essonne PDF Author: Margaux Gryson
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Introduction : La vaccination contre le papillomavirus a été remboursée dès le 1er Janvier 2021 chez les garçons de 11 à 19 ans suite à la recommandation de la HAS du 11 décembre 2019, afin de diminuer l'incidence des cancers liés aux HPV chez l'homme et la transmission grâce à l'immunité collective. Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, observationnelle, multicentrique, de novembre 2021 à juin 2022 en Essonne, en interrogeant des parents d'adolescents entre 9 et 17 ans, à l'aide de questionnaires anonymes distribués en cabinet de médecine générale. Résultats : 174 questionnaires ont été analysés. Ils étaient 69,6% à être favorables à la vaccination, 20,1% ne se prononçaient pas et 10,3% n'étaient pas favorables. L'acceptabilité de la vaccination anti HPV chez le garçorrétait corrélée à celle de la vaccination en générale et était significativement plus élevée si une fille de la fratrie avait déjà été vaccinée. Enfin, la connaissance du vaccin et le fait d'en avoir discuté avec un médecin, étaient également associés à une meilleure acceptabilité. Discussion : L'acceptabilité de la vaccination est plus élevée dans cette étude, que dans celles réalisées avant la recommandation vaccinale de 2019. Les biais, liés au. mode de recrutement ainsi qu'au nombre limité de participants, peuvent surestimer nos résultats. Néanmoins certains leviers pourraient augmenter cette acceptabilité car la moitié des répondants n'avait pas discuté avec leur médecin traitant de la vaccination et un tiers n'avait pas connaissance du papillomavirus. Conclusion : Notre étude est la première à étudier l'acceptabilité de la vaccination contre le papillomavirus en Essonne chez les parents des garçons depuis la recommandation de 2019. Celle-ci est plus élevée comparativement aux données de la littérature. L'élargissement de cette étude à l'échelle nationale pourrait permettre une meilleure représentation de l'acceptabilité en France.

Facteurs d'acceptabilité vis-à-vis de la vaccination contre le papillomavirus humain chez les parents de garçon âgés de 11 à 19 ans

Facteurs d'acceptabilité vis-à-vis de la vaccination contre le papillomavirus humain chez les parents de garçon âgés de 11 à 19 ans PDF Author: Franck Chen
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Book Description
Depuis 2019, la vaccination contre le Papillomavirus humain (HPV) est recommandée en France chez les garçons à partir de 11 ans. L'objectif était d'explorer les facteurs d'acceptabilité des parents de garçons vis-à-vis de la vaccination HPV. Une étude qualitative a été menée par entretiens individuels semi-directifs auprès de parents de garçons entre 11 et 19 ans dans un cabinet de médecine générale à Noisiel (Seine-et-Marne). Le guide d'entretien abordait la perception sur la vaccination en général, les représentations sur le HPV, les freins et les leviers à la vaccination chez le garçon, le rôle du médecin généraliste (MG) et la place du fils dans la prise de décision vaccinale. Une analyse des entretiens, inspirée de la phénoménologie interprétative avec analyse thématique de contenu a été effectuée jusqu'à suffisance des données. Onze entretiens ont été menés entre novembre 2022 et mars 2023. Le manque d'information des parents sur le HPV chez les garçons et l'abord de la sexualité avec leurs fils étaient des freins à l'engagement dans l'action de vaccination. Les garçons et les pères étaient souvent exclus de la prise de décision vaccinale qui revenait aux mères. La reconnaissance de la parité des deux sexes dans la transmission du HPV et de la responsabilité collective apportée par la vaccination, la multiplication et la transmission d'informations sur la vaccination HPV, notamment à l'école et par le MG en consultations, constituaient des leviers. Aborder le sujet de la vaccination avant les 11 ans, proposer de manière systématique le vaccin lors des consultations et organiser des consultations longues avec l'adolescent sont des mesures possibles d'amélioration.